Nucléaire, la pétaudière française…

    Polluée par les querelles d’ego, la politique nucléaire de la France sombre dans le chaos…

    Nous avons lu sur le site http://www.lepoint.fr cet article très intéressant de Patrick Bonazza sur l’état de notre filière nucléaire , des querelles d’égo , un désengagement de l’état et une concurrence de plus en plus forte …

    Extraits de presse :

    L’industrie nucléaire française est en vrac. Quand ses concurrents russes, japonais, coréens emportent des marchés, les Français se déchirent…

    Ce désordre n’est pas nouveau. » L’Etat se désintéresse du nucléaire depuis quinze ans « , dit un politique. Mais, aujourd’hui, les dissensions atteignent une intensité inégalée…

    Au-delà des vives querelles de personnes entre EDF et GDF-Suez, il y a aussi… la CGT. Gérard Mestrallet, le patron de GDF-Suez, même s’il est le premier énergéticien mondial après son rachat d’International Power, souhaite détenir une part importante du marché français de l’électricité (environ 20 %). Or il ne peut le faire qu’en dépouillant EDF…

    Le rapport donne la part du lion à EDF, relativisant le rôle d’Areva. Un consultant totalement indépendant serait peut-être arrivé aux mêmes conclusions. Mais le fait que ce soit Roussely laisse planer un doute. Car, en plus d’être président honoraire d’EDF, Roussely est très, très proche d’Henri Proglio…

    Rapport commission Roussely : https://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=5754

     » Avec l’arrivée d’Eric Besson, ajoutent les mêmes,le mur s’est un peu effrité. «  Besson connaît très bien tous les protagonistes du nucléaire et sa mairie de Donzère (Drôme), proche du site nucléaire du Tricastin, baigne dans le jus atomique. Il pourrait désormais faire partie de ceux qui glissent à l’oreille du président des recommandations qui ne vont pas forcément dans le sens de celles de Guéant et ses amis. Car le président n’épouse pas toujours la ligne Guéant.« ..

    Mais où se situe l’Elysée ? Il laisse pourrir la situation. Le président monnaie sa confiance à Lauvergeon en faisant procéder à un audit de ses comptes par l’expert-comptable René Ricol…

    Lire l’article : http://www.lepoint.fr/economie/nucleaire-la-petaudiere-francaise-06-01-2011-127373_28.php

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Et vous qu’en pensez vous ?

      5 comments for “Nucléaire, la pétaudière française…

      1. Franck
        21 janvier 2011 at 2h33

        EPR haut de gamme, laissez moi rire… Nos super industriels peinent a finir les chantiers des quelques EPR commandés en invoquant des pretextes foireux (on se croirait chez airbus ou thales)… Quand a leur mise en service, ca va reserver de grosses surprises, assez desgreanles, n’en doutons pas.

        Quand EPR fonctionnera, on pourra dire si c’est du haut de gamme, ou simplement un gros gachis qui ne marche que sur le papier, a cause des negligences et arnaques en tout genre sur la qualité de fabrication. Flamandville est le reflet des magouilles economiques concernant la qualité des materiaux pour la realisation d’un EPR… Voir les radiers qui se fissurent a peine le beton tiré… Impossible avec des materiaux conformes au cahier des charges…

        On verra a la remise des clés…

      2. ze
        20 janvier 2011 at 0h31

        La Pétaudière nucléaire

        GDF Suez réticent à une montée d’EDF au capital d’Areva

        LEMONDE.FR avec AFP | 19.01.11 | 13h39

        sponsorisés par Areva doit rester indépendant, a estimé mercredi 19 janvier Gérard Mestrallet, président du groupe d’énergie GDF Suez, marquant ainsi son opposition à une éventuelle montée d’EDF au capital du groupe nucléaire public. « En tant que grand client d’Areva, je considère qu’il est important de maintenir l’autonomie, l’indépendance, la cohésion d’Areva », a déclaré M. Mestrallet au cours d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale.

        Fin juillet, l’Elysée avait annoncé que l’éventualité d’une montée d’EDF au capital d’Areva serait « examinée ». Areva a bouclé fin décembre une augmentation de capital de 900 millions d’euros, souscrite par l’Etat français et le fonds souverain du Koweit. Mais l’Etat n’a pas exclu une deuxième levée de fonds au printemps, à laquelle pourraient participer, selon la presse, EDF, Alstom ou Mitsubishi Heavy Industries (MHI). EDF, grand concurrent de GDF Suez, détient déjà 2,2 % du groupe nucléaire public.

        GDF RAPPELLE SON INDÉPENDANCE

        M. Mestrallet a rappelé que son groupe travaillait avec Areva sur le réacteur de 3e génération EPR et sur celui de moyenne puissance Atmea. Mais « nous sommes indépendants et nous ne nous interdisons pas de choisir d’autres matériels s’ils étaient plus performants », a-t-il prévenu, citant notamment le réacteur développé par l’américain Westinghouse. « Partir à la conquête du marché mondial avec le seul produit EPR va être difficile parce que c’est un (réacteur) haut de gamme », a souligné M. Mestrallet.

        Le patron de GDF Suez a aussi rappelé que son groupe s’était retiré du projet de construction du 2e réacteur nucléaire EPR français à Penly, en Seine-Maritime. GDF Suez, qui souhaitait au départ devenir opérateur de la centrale, ne se satisfaisait pas d’être relégué au rang de financier d’un projet dont le contrôle revient à son grand rival EDF. « Nous ne sommes pas un banquier. Nous n’avons aucune vocation à être un financier de nos concurrents », a indiqué M. Mestrallet. Par ailleurs, « nous n’avons pris aucune décision concernant GRTgaz », la filiale de GDF Suez qui gère le réseau français de gazoducs, et que le groupe français envisage de céder en partie, a affirmé M. Mestrallet.

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