@Nucléaire #AuditionAssembléeNationale #AuCoeurDuDébat

    Message aux membres de la commission d’enquête à suivre aujourd’hui et cet après-midi les questions au Gouvernement (notre petit doigt nous dit qu’il y aura un sujet sur la sous-traitance) :

    09h00 – Audition de M. Jean-Christophe Niel directeur général de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN)
    10h15 – Audition de Mme Marie-Pierre Comets présidente du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN)
    14h00 – Audition de MM. Daniel Iracane et Ho Nieh représentant l’Agence pour l’Énergie Nucléaire (AEN, organisme de l’OCDE)
    17h00 – Audition de M. Pierre-Franck Chevet président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

    Message aux membres de la commission d’enquête : Une situation technique, économique et SOCIALE explosive

    Vous souhaitez chers législateurs tous comme nous (nous l’espérons) améliorer le niveau de sécurité et sûreté de toutes les installations nucléaire sur l’ensemble du territoire.

    Si les installations doivent être dans un état irréprochable pour fonctionner et garantir à l’ensemble de nos concitoyens un niveau de sécurité et sûreté optimal, n’oubliez surtout pas Mesdames,Messieurs qui fait quoi aujourd’hui : la maintenance,la radioprotection,les activités de démantèlement et gestions de ces déchets produits,l’assainissement des locaux et divers matériaux, la logistique nucléaire ?

    C’est 160 000 salariés de la sous-traitance exclusivement !

    160 000 salariés qui sont mis en permanence en concurrence !

    160 000 salariés qui jusque ici nous ont évité un accident nucléaire majeur !

    160 000 salariés qui sont exposés à des risques professionnels non prises en compte dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité !

    160 000 salariés qui aujourd’hui attendent impatiemment la mise en place d’un statut plancher et protecteur !

    Le nombres d’incidents-accidents,non qualité de maintenance,ne font que d’augmenter le risque de l’accident majeur.

    La banalisation de l’ensemble de nos métiers, la non attractivité de cela fait du nucléaire actuellement une industrie LOW-COST !

    Le nombre de collègues avec des pathologies lourdes augmentent inlassablement !

    Tant que le système en place favorisera le moins disant social au détriment de la technique et exigence de nos métiers, une épée de Damoclès pèse sur la tête de tous les Français.

    Nous nous tenons à la disposition de la commission pour qu’enfin dans le pays des droits de l’homme, ces hommes et ces femmes soient enfin reconnus .

    Coauteur d’une enquête sur le nucléaire en France, le journaliste Thierry Gadault, explique pourquoi la France devra se passer du nucléaire.

    Les journalistes Thierry Gadault et Hugues Demeude ont réalisé une enquête à charge sur le nucléaire, dans leur livre « Nucléaire, danger immédiat » (éditions Flammarion).

    Au micro de l’émission « On va plus loin », Thierry Gadault explique comment ils ont travaillé pour dresser un classement des pires centrales françaises : « Nous avons eu des sources internes dans le complexe nucléaire, au sein d’EDF. Ces sources nous ont permis d’avoir accès à des documents, des rapports rédigés par des équipes d’EDF. C’est en consultant ces rapports, en vérifiant ce qu’on comprenait de ces rapports, avec des scientifiques indépendants, qu’on a pu aboutir à cette conclusion que Tricastin était (…) parmi les pires centrales nucléaires du pays. »

    Pour les auteurs du livre, un accident nucléaire en France va se produire. Ce n’est qu’une question de temps : « Aujourd’hui, on est dans une situation très particulière ; le complexe nucléaire s’est effondré. On le voit tous les jours : Areva sort de faillite, EDF est en quasi-faillite avec une dette (…) [qui] s’élève encore à 57 ou 58 milliards d’euros. Ils n’ont pas la capacité de reconstruire un appareil de production et l’appareil de production actuel, les centrales nucléaires, arrive à 40 ans (…) Lors de la construction, le fabricant des centrales, Framatome a dit : « On peut les faire fonctionner 40 ans, au plus ». Maintenant EDF veut aller au-delà. Donc il était normal d’enquêter pour savoir quel était l’état réel de ces centrales, des réacteurs et de voir quels étaient les risques que l’on prenait, ou non, à poursuivre au-delà de 40 ans. Et quand on lit ces rapports, qu’on en discute avec des scientifiques, on se rend compte qu’on prend d’énormes risques. »

    Pourtant EDF dément les propos des auteurs, les menace de poursuites en diffamation et les accuse de présenter certains faits comme nouveaux, alors qu’ils ne le seraient pas ou d’avancer des informations fausses. Ce à quoi rétorque Thierry Gadault : « Oui mais je ne sais pas [quelles informations fausses]. Donc il faudrait peut-être qu’ils m’attaquent en diffamation ou autre et qu’on aille devant un tribunal. Je sortirai leurs rapports (…) Ce (sont) des propos un peu épidermiques parce qu’ils ne sont pas contents que ces informations sortent. Mais nous, on a aucune inquiétude sur le sérieux des informations que l’on publie. »

    Quant au lobby pro nucléaire en France, pour le journaliste il n’existe pas, et pour cause : « Il n’y a pas de lobby pro nucléaire. Corinne Lepage l’a amplement expliqué et démontré (…) Toutes les couches politico et administratives de l’État sont nucléaires. Nous sommes dans un État nucléaire. »

    Sur l’indépendance de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui a parfois préconisé la fermeture de certains réacteurs, il répond : « Aujourd’hui, on doit se poser des questions sur (son) autonomie et sa capacité de résistance (…) par rapport aux pressions qui s’exercent sur elle (…) Parce qu’on voit bien qu’EDF a des difficultés financières énormes et que tout arrêt de réacteur est une perte sèche, extrêmement importante pour EDF (…) Compte tenu de l’état financier, et d’EDF et d’Areva, l’État ne peut pas se permettre de laisser l’autorité prendre des décisions qui tapent au portefeuille très durement. »

    Alors que la centrale nucléaire de Fessenheim doit fermer entre fin 2018 et début 2019, des salariés sont en grève pour demander un meilleur plan social. « Sur le volet social d’accompagnement, il est clair que rien n’a été fait, pendant le quinquennat précédent, pour préparer ces fermetures. Donc c’est au gouvernement actuel de résoudre cette question » explique Thierry Gadault.

    « Mais les salariés doivent bien se rendre compte que Fessenheim doit fermer. C’est une centrale qui est très vieille, qui ne peut plus fonctionner. Qui en plus, n’est pas conforme parce que les bâtiments réacteurs sont trop petits. Ils ne pourraient pas tenir en cas d’accident (…) Par ailleurs, EDF, jusqu’à aujourd’hui, n’a pas fait la preuve qu’ils savaient démanteler et qu’ils savaient gérer les déchets les plus dangereux » poursuit-il.

    Thierry Gadault estime que la France va pouvoir se passer du nucléaire, « à terme » : « Parce que ce ne sera plus économique (…) Aujourd’hui le coût du nouveau nucléaire est non compétitif. Les énergies renouvelables que ce soient l’éolien ou le solaire (…) sont beaucoup moins chères que le prix du mégawattheure sorti par un EPR qu’il soit français, chinois ou anglais. »

    Vous pouvez voir et revoir l’interview de Thierry Gadault, en intégralité :

    Source : Enquête à charge sur le nucléaire | Public Senat

     

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      3 comments for “@Nucléaire #AuditionAssembléeNationale #AuCoeurDuDébat

      1. 2 mars 2018 at 17h49

        Moi qui croyait quil y avait besoin de fermer Fessenheim pour acquérir des compétences en démantèlement, que par défaut les allemands risquaient de nous chiper

      2. Nistos
        1 mars 2018 at 14h13

        Moi qui croyait quil y avait besoin de fermer Fessenheim pour acquérir des compétences en démantèlement, que par défaut les allemands risquaient de nous chiper

      3. hannu
        23 février 2018 at 18h06

        Thanks for sharing, this is a fantastic blog article. Want more.

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