Les salariés représentant le personnel intervenant sur le site de Cruas / Meysse reçu cet aprêm à 14h00 par l’ASN …(voir article d’hier) Les Facteurs Organisationnels Humains et Sociaux , seront-ils enfin considérés ? Nous avons appris aujourd’hui , que des inter-syndicales voyaient le jour dans plusieurs entreprises (groupes) , à l’approche des prochaines Négociation Annuelle Obligatoire .Communiqué de l’AFP : les prévisions météo aux abords des sites nucléaires pour toute la France durant cette période sont : il va faire chaud , voir très chaud par endroit. N’ayez craintes chers collègues ,nous serons nous organisés en conséquence ,affaire à suivre ici…
Le Mougeon vous connaissez ?
Charlie c’est fait 😉
Mélenchon réclame que « le peuple tranche » à propos du nucléaire : Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’Élysée, a de nouveau proposé mardi que la querelle nucléaire, qui créée des oppositions à gauche entre partis et au sein même des partis, soit tranchée par « le peuple » via un référendum. « Puisque nous sommes si divisés, il faut que ce soit le seul maître que nous connaissons qui tranche : le peuple… »C’était la proposition 38 des 110 de François Mitterrand », « et elle n’a jamais été appliquée, a observé l’ex-PS. Cette disposition 38 du programme du candidat socialiste de 1981 stipulait : L’approvisionnement énergétique du pays sera diversifié.
Melox réduit ses investissements: La catastrophe de Fukushima, la fin annoncée du nucléaire en Allemagne et l’accord entre le PS et EELV ont poussé la direction de Melox à ne plus investir que 50 millions d’euros d’ici à 2013. Melox, la fililale d’Areva produisant le combustible Mox, va réduire de « 50 millions d’euros ses investissements prévus d’ici à 2013 » sur le site de Marcoule (Gard) vient d’annoncer le directeur général délégué de la société, Pascal Aubret. L’entreprise de 900 salariés, prévoyait à l’origine d’investir 100 millions d’euros sur cette période. Une somme s’ajoutant aux 20 millions d’euros d’investissement annuels et aux 150 millions d’euros de dépenses en fourniture. Avant la catastrophe de Fukushima, Melox prévoyait, pour « gagner plus de flexibilité dans la fabrication de Mox » de doubler certaines lignes de production…50 millions d’euros d’ici à 2013.
Suicide lié au travail : Depuis quelques années, les affaires relatives aux suicides ou aux tentatives de suicides liés au travail font régulièrement la « une » de l’actualité. Toutes les entreprises sont concernées par cette question liée à la montée de la souffrance au travail…
Facteurs de risques susceptibles de conduire au suicide : Si les facteurs de risques psychosociaux sont multiples, les récentes décisions judiciaires mettent principalement en cause l’organisation du travail et le management : la culture de la rentabilité, de la performance, du « sur engagement », du flux tendu, l’augmentation des objectifs, le travail en sous effectifs, dans l’urgence, des exigences contradictoires, la mise en concurrence des salariés, le harcèlement moral, l’individualisation des carrières…11 000 à 12 000 décès par an depuis 1993
Alain B du Bugey 😉 vous invites à la lecture de ce petit livre de 36 pages , Nucléaire : débattre avant de décider , auteur Mr Denis Cohen . A lire forcement / inévitablement parce que utile , chers visiteurs…Merci Alain @+
Extraits : Ce petit livre, « n’assène » pas des certitudes : il s’efforce de restituer un problème majeur dans toutes ses dimensions, et suggère quelques pistes de réflexion pour abonder utilement le débat démocratique.
La sous-traitance des activités dans le secteur de l’énergie : question de responsabilité et de métier ou de modèle économique ?
Le secteur de l’énergie n’en connaît pas moins les mêmes évolutions d’organisation du travail que le secteur industriel dans son ensemble, à savoir la « dé-intégration » des fonctions productives et des statuts sociaux associés…
Derrière ces mots, nous retrouverons en actes le dédouanement de la responsabilité sociale de l’entreprise, la recherche du profit à tout prix. Et, plus insidieusement, puis manifestement apparentée avec le renouvellement démographique du Papy boom, la déperdition des savoir-faire et l’abandon des filières de formation…
C’est la société dans son ensemble qui est prise alors à témoin, d’un côté la médiatisation des «nomades du nucléaire», de l’autre la mise en place de règles et principes de contrôle (habilitation des entreprises et de leur personnel), puis finalement l’affichage de chartes de bonnes pratiques sociales et environnementales…
Quand les maux ressentis font plus de ravage dans le public qu’il n’est suscité d’espoir par les mots prononcés, c’est l’ensemble de la société qui rejette la réalité imposée et se met en quête de régulations nouvelles. Les irruptions du chef de l’Etat dans le débat de politique énergétique et des conditions de travail des salariés de l’énergie ont produit, malgré lui sans doute, une audace nouvelle dans le positionnement des juges, les demandes et exigences des salariés et de leurs organisations.En clair, émergent les conditions de nouvelles évolutions jurisprudentielles, de plaintes collectives, d’interventions sociales et politiques. De légale, la sous-traitance devient suspecte, d’avantageuse on la soupçonne d’être contreproductive…
Ce qui passait pour une confrontation conceptuelle, de nature idéologique, entre le monde des salariés et celui de la finance, trouve un aboutissement qui n’est plus une fiction ! Ici pas de modèle soviétique, mais le seul modèle mondial, libéral, universel de l’organisation du travail et des rapports sociaux. Fait capital, la parole du travail, sa réalité – même sur la complexité des systèmes techniques – peuvent trouver droit, il est même indispensable, salutaire de l’entendre et faire effort de compréhension…
Faire qu’un véritable débat démocratique national ait enfin lieu, c’est la première exigence que la gauche devrait porter lors des prochaines échéances électorales. Je souhaite que cette contribution ait pu contribuer à cet objectif.
le livre ici : Denis-Cohen pdf
Si toi aussi , dés à présent tu veux participer activement à l’amélioration de tes conditions de travail et de vie pour l’intérêt collectif , par ici chers collègues …Témoignage
(Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)
Et vous…qu’en pensez vous ?
Mes amitiés aux uns, mes respects aux autres, bises à toutes et tous
Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse….
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)
La rencontre ASN / organisations syndicales/CHSCT sur Cruas, semble très constructive d’après mes informations. Je suis d’accord avec vous tous à propos du lien très étroit, entre la sureté et la sous-traitance dans le nucléaire. Dommage que seule la CGT avance dans cette direction et que les autres syndicats soient plus invisibles que ces salariés de l’extrême. Continuez et vous finirez bien par avoir raison. De tout cœur avec vous.
Slt dodo merci pour ton soutien . Nous continuerons parole d’Ardéchois
@+
Au PCF, pas d’atomes crochus avec Nicolas Sarkozy
L’avenir de la filière ne s’imagine pas sans une maîtrise publique pour les communistes, quand le président brade au privé…
« Il privilégie la rentabilité en faisant jouer la concurrence européenne, contre le secteur en France. » En résulte un affaiblissement des conditions de sécurité. « Le nucléaire doit rester 100 % public pour éviter tout dérapage », assure Stéphane Sellier…
« L’énergie n’est pas une marchandise. » Mais pour ce qui est de la maîtrise publique, « ce n’est pas le sens actuel que donne le gouvernement. » Un exemple : après l’accident de Fukushima, l’Autorité de sûreté du nucléaire a fait une série de recommandations sur cette question cruciale. « Les a-t-on mises en œuvre ? » s’interrogent les salariés. Grands absents du débat, ils sont inquiets pour leur emploi mais « ce sont aussi des gens responsables, qui sont preneurs d’un débat de fond sur la question afin de cesser d’être les otages muets de cette situation », estime Pierre Laurent. Les salariés du secteur (125 000 emplois directs environ) ont pourtant à ses yeux « beaucoup à dire » sur la sécurité, les innovations technologiques, les statuts des salariés intervenant, etc…
http://www.humanite.fr/politique/au-pcf-pas-d%E2%80%99atomes-crochus-avec-nicolas-sarkozy-484656
Slt , moi j’aime bien le passage du livre de Mr Cohen faisant référence à l’accident nucléaire majeur de Fukushima ,je cite :
Un nucléaire privé, sans droits et qualification pour les salariés, utilisant la sous-traitance à outrance, privilégiant les dividendes aux actionnaires contre l’investissement dans la sûreté, voilà exactement la logique qui a conduit à Fukushima.
(pas de blém Mr Cohen)
Moi aussi je pense , que la course aux profits pour le seul intérêt des argentiers à atteints ces limites …
Ne pas prendre en considération les hommes et les femmes qui participent à la production de cette énergie , est INACCEPTABLE .
Aujourd’hui ce mépris , m’indigne
Comme toi, je viens de lire quelques passages du livre de Denis COHEN et j’adore son analyse. Bravo pour l’article avec la difusion de ce livre. Il va faire refléchir certains. Ils ne pourons plus dire « je ne le savais pas, puisque personne me la dit ». Continue à nous faire rêver avec tes articles sur ce blog et il n’aura plus de frontières sociales. je dois te dire que le site commence à faire du bruit au dela des centrales. Cet après midi j’ais entendu parler de lui par un groupe de personnes dans la rue, ils avaient l’air très satifaits du contenu. Impossible de connaitre leurs métiers.
Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA
NUCLEAIRE
Dans le cadre du Forum Libération de Lyon, l’ancienne présidente d’AREVA et l’écologiste Daniel Cohn-Bendit sont tombés d’accord pour que la question du nucléaire soit tranchée par un référendum. Anne Lauvergeon estime que « L’énergie est un sujet trop sérieux pour le laisser aux seuls politiques et aux seuls experts ».
Le groupe japonais Tepco a annoncé la vente de toutes ses parts dans l’opérateur de télécommunications KDDI pour 1,8 milliard d’euros. Le gérant de Fukushima s’est engagé auprès de l’Etat, qui lui avance l’argent, à céder ses biens immobiliers et d’autres actifs afin de financer les réparations et dédommagements dus au séisme et au tsunami du 11 mars dernier.
Le 18 novembre, Areva a confirmé que la chute des commandes de combustible nucléaire au Japon après Fukushima affecterait, dans les deux prochaines années, ses deux usines Comurhex en France, actuellement à l’arrêt jusqu’à la fin de l’année.