Les transports de matières radioactives pas assez sûrs …

    Pour son troisième bilan, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN), créée en 2006, estime que « même si des progrès peuvent encore être réalisés, le niveau de la sûreté nucléaire et de la radioprotection des régions Rhône-Alpes et Auvergne est assez satisfaisant ».

    Des transports de déchets radioactifs « mal identifiés »
    Dans plus de 90 % des cas, les colis radioactifs ne sont pas contrôlés avant l’expédition… c’est le résultat inquiétant d’une enquête menée par la division de Lyon de l’ASN auprès de 1 000 professionnels concernés par le transport de matières radioactives dans la région.
    « Il faudrait contrôler par exemple que le colis doit résister à une chute, que le véhicule a bien un insigne pour ce transport… », précise Grégoire Deyirmendjian, chef de la division de Lyon.
    Si les expéditeurs et les récepteurs sont « bien connus », en revanche, certains transporteurs « ne sont pas identifiés ». « Il n’y a pas encore une chaîne suffisamment fiable. Par rapport au nucléaire, on ne peut pas garantir le même niveau de sécurité », reconnaît Philippe Ledenvic, délégué territorial de Lyon de l’ASN.
    Mais il souligne que 46 % des professionnels ont répondu à l’enquête – ce qui représente un retour d’expérience sur 30 000 expéditions et 60 000 réceptions – et que cela « montre une prise en compte des problèmes avec sérieux ».
    L’ASN a organisé une réunion avec ces professionnels dont plus de la moitié semblent mal connaître la réglementation concernant le transport de ces matières…
    Centrales : Cruas remonte, Saint-Alban se dégrade
    Au plan national, le « gendarme du nucléaire » considère que la sûreté apportée par EDF est « assez satisfaisante » mais que des progrès doivent être réalisés sur l’environnement, les déchets non radioactifs et la protection des travailleurs.
    Par rapport à cette « appréciation générale », la centrale du Bugey (Ain) « se distingue de manière positive ».
    Celles du Tricastin (Drôme) et de Cruas-Meysse (Ardèche) sont « dans la moyenne ».
    Pour la première, l’ASN dira à la fin de l’année si elle donne son feu vert à la poursuite d’exploitation au-delà de 30 ans. Epinglée par l’ASN en 2007 et 2008, la seconde a « bien géré » l’incident de niveau 2 survenu le 1er décembre 2009, un afflux anormal de végétaux bloquant les systèmes de refroidissement.
    En 2009, c’est la centrale de Saint-Alban qui se trouve « en retrait ». « Elle n’a pas corrigé de manière convaincante les écarts constatés. La radioprotection des travailleurs s’est dégradée, sur la protection de l’environnement, on note des faiblesses persistantes. On sent les prémisses de quelques améliorations depuis le début de l’année mais cela prendra du temps », précise Grégoire Deyirmendjian.

    Radiologie interventionnelle: «optimiser» les doses délivrées aux patients

    Pour ma part , il me semblerait bon que ‘A.S.N ce rapproche beaucoup plus des entreprises sous-traitantes et cela de partout en France (19 site) .
    Qui mieux que nous peux parler des difficultés dans nos divers métiers ?
    et vous , vous en pensez quoi ?

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