LES FAIBLES DOSES DE RAYONNEMENTS ASSOCIEES A UNE LEGERE AUGMENTATION DU RISQUE DE CANCER

    Les normes actuelles de radioprotection s’appuient sur l’exposition aux bombes atomiques

    Les normes actuelles utilisées en matière de radioprotection dans le monde s’appuient essentiellement sur une extrapolation des estimations de risque dérivées des études menées sur les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945.

    Mais le principal sujet de préoccupation concerne aujourd’hui davantage la protection du grand public et des travailleurs exposés de par leur emploi, qui reçoivent le plus souvent des doses beaucoup plus faibles, sur de nombreuses années.

    Pour le Dr Elisabeth Cardis, du groupe Rayonnements au Centre international de Recherche sur le Cancer de l’OMS, « depuis plusieurs décennies, l’utilisation des données portant sur les survivants des bombes atomiques pour fixer les normes de protection pour le grand public et les travailleurs du nucléaire fait l’objet de controverses. Il était par conséquent nécessaire de procéder à une évaluation directe des effets cancérogènes des expositions aux faibles doses pour évaluer la validité de ces normes ».

    suite article:http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2005/pr166.html

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