Le risque Alpha

Nous avons lu sur le site http://rme.ac-rouen.fr cette article très intéressant :

Les barrières d’étanchéité
des centrales nucléaires

Pour éviter le rejet dans l’environnement de substances radioactives, les centrales françaises, comme toutes les centrales de type REP (Réacteur à Eau Pressurisée) sont conçues sur le principe dit de la « triple barrière de confinement » :

1°) Le combustible est enfermé dans des gaines métalliques étanches.
2°) Le circuit primaire est contenu dans un circuit métallique étanche, constitué des parois de la cuve du réacteur, des générateurs de vapeur, du pressuriseur et des tuyauteries.
3°) Le réacteur est enfermé dans une enceinte en béton étanche.

Nous allons passer en revue ces trois barrières, en décrivant leur étanchéité en fonctionnement normal, et en situation incidentelle ou accidentelle.

La première barrière d’étanchéité : la gaine du combustible

Le combustible se présente sous forme de pastilles cylindriques d’oxyde d’uranium UO2(ou d’un mélange oxyde d’uranium-oxyde de plutonium : combustible MOX)

Crayons en coupe dans un assemblage combustible © La médiathèque EDF / Patrick Landmann

d’environ 8 mm de diamètre sur 13 mm de hauteur. Ces pastilles sont empilées et comprimées les unes contre les autres, grâce à un ressort, dans des tubes creux de 4 mètres de longueur environ. Ces tubes sont en alliage métallique nommé « zircaloy-4 » (zirconium env. 98% – étain env. 1,5% – fer env. 0,2% – chrome env. 0,1%…), fermés aux deux extrémités par des bouchons soudés. L’épaisseur de la gaine de zircaloy-4 est relativement faible : environ 0,57 mm soit 570 micromètres. En haut du tube, un espace vide permet aux gaz de fission produits par la réaction nucléaire de se rassembler.
Le zirconium a été choisi comme métal de base pour fabriquer les tubes car il réunit plusieurs avantages : transparence aux neutrons, bonne résistance à la corrosion, bonne conductibilité thermique, faible dilatation thermique, point de fusion élevé. Les autres constituants, comme l’étain ou le chrome, améliorent la tenue mécanique et chimique (anti-corrosion) de l’alliage.

Un tube rempli de pastilles de combustible est appelé « crayon« . Dans un réacteur de 1300 MW, 264 crayons sont placés côte à côte pour former un « assemblage combustible », et le réacteur contient 193 assemblages.

Lors de leur séjour dans le réacteur, soit environ 4 ans en moyenne, les pastilles et les crayons « travaillent », comme on va le voir…

Situations incidentelles et accidentelles

Toute atteinte à l’intégrité des gaines est considérée, au minimum, comme un « incident ». Ces événements sont relativement rares. En 2000, la centrale de Cattenom a présenté, dans le bâtiment réacteur n°3, une contamination du circuit primaire (détectée par la présence de gaz rares et d’halogènes) traduisant un niveau de « rupture de gaine sérieuse » sur plusieurs crayons. Cette situation, qualifiée « d’incident significatif »*, a été classée au niveau 1 de l’échelle INES en 2001.

* Un incident est dit significatif s’il est suffisamment important du point de vue de la sûreté ou de la radioprotection pour que l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) en soit informée, puis reçoive ultérieurement une analyse plus complète…

Situations incidentelles et accidentelles

Les effluents liquides sont :

– des « produits d’activation » : du tritium (produit essentiellement par l’activation du bore et du lithium* contenus dans l’eau du circuit primaire) ; du carbone 14 (produit par activation de l’eau du circuit primaire) ; du cobalt, du chrome… (produits par l’activation des aciers du circuit primaire),
– des produits de fission solides (césium, lanthane, strontium…) ou gazeux dissous (iode, xénon, krypton…)

* le bore (sous forme d’acide borique) sert à contrôler la réaction nucléaire par son pouvoir absorbant des neutrons ; le lithium (sous forme d’hydroxyde de lithium) sert à maintenir le pH à 7,3 environ.

Ces effluents sont traités (notamment filtrés sur des résines échangeuses d’ions), puis stockés et analysés, avant rejet dans l’environnement.

Les effluents gazeux sont :

– des produits d’activation : du tritium et du carbone 14,
– des produits de fission : des gaz rares (principalement xénon et krypton), les halogènes (principalement l’iode).

Ces effluents sont stockés au minimum un mois dans des réservoirs, filtrés afin de retenir les poussières et l’iode, et rejetés par la cheminée de la centrale.

Le problème du tritium

Le tritium est un radionucléide qui pose un problème particulier, lié à sa très petite taille : il parvient à diffuser – au moins en partie – au travers de beaucoup de matériaux.

Comme indiqué plus haut, la grande majorité du tritium rejeté par les centrales provient de l’activation du bore et du lithium contenus dans l’eau du circuit primaire.
Mais du tritium est également produit par les réactions nucléaires au sein du combustible. En effet, 1 fission sur 10 000 environ est une « fission tertiaire » : le noyau d’uranium se scinde non pas en deux, mais en trois noyaux plus petits, dont un de tritium. La quasi-totalité partie du tritium ainsi produit est piégée dans le combustible lui-même (env. 87%) ou dans les gaines en zircaloy-4 des crayons combustible sous forme d’hydrure de zirconium (env. 13%) : il n’est donc pas rejeté par les centrales, hors incident sur les gaines. En revanche, il est libéré lors des opérations de retraitement du combustible usé à l’usine de La Hague : c’est pourquoi celle-ci en rejette environ 12 millions de gigabecquerels par an, contre 1 million seulement pour l’ensemble des centrales*.
Les centres de stockage des déchets (à la Hague et dans l’Aube) rejettent elles aussi du tritium. Tous ces rejets font l’objet de limites annuelles fixées par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire)…

http://rme.ac-rouen.fr/barrieres_nucleaire.htm

Intervention en milieu nucléaire :

Maîtrise du risque tritium

Public :

Tout personnel appelé à intervenir en assainissement – démantèlement sur des chantiers à risque tritium au sein d’établissements du CEA ou d’Areva NC notamment.

Pré-requis : maîtrise du français (écrit et oral).
Conditions particulières : aptitude au port d’équipements de protection individuelle (appareil filtrant, tenue vinyle ventilée…).

http://www-instn.cea.fr/Intervention-en-milieu-nucleaire-maitrise-du-risque-tritium_theme_form_id1566.html

 Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels

Et vous…qu’en pensez vous ?

A vos claviers !

Nos amitiés aux uns, nôtres respects aux autres, bises à toutes et à tous

18 comments for “Le risque Alpha

  1. Exosphene
    27 mai 2018 at 13h56

    Pour des raisons d’ordre technique les liens correspondants aux différents opus traitant du risque alpha ont été désactivés, néanmoins vous pouvez retrouver l’intégralité des 8 opus sur le blog : http://exosphene.over-blog.com/

    • le chemin est tracé
      3 août 2021 at 10h18

      merci Monsieur pour votre rigueur et votre altruisme !

      et en voyant ce post  » Ils sont où, les élus qui sont capables de prendre une position qui les placera dans le même état que les mesures discriminatoires qui vont impacter des milliers de Français : Sans salaire ? Ils sont Où ?!!  »

      difficile de ne pas revenir sur un sujet majeur qu’est le risque Alpha et sa mise aux oubliettes organisée ? au mépris de la santé de nombreux individus eux-mêmes peut-être inconscient des conséquences potentielles si ce n’est avérées !?

      alors pour ceux qui aiment distinguer les gens, les choses, … par des critères souvent très objectifs, delta plus grand que alpha ? bientôt gamma ? gamma et ses photons, jupiter en orbite ! que dire de lambd-amalgame dieu du plombage ?

      et si cette démission montrait le chemin ?
      y a t-il des maîtres sans esclaves ? pas de relation avec l’informatique !

  2. exosphene
    22 avril 2017 at 19h22

    Voilà un petit moment que je n’avais pas écrit sur le site.

    A cela une bonne raison, l’écriture de l’opus 8 a été compliquée par l’absence de retour, voire de refus de certaines personnes censées pouvoir répondre à quelques questions d’ordre technique.

    Cet opus 8 sera le dernier de cet exercice de « vulgarisation intermédiaire » du risque alpha.

    Il se différencie des autres, par sa substance qui n’est pas en rapport direct avec ce sujet spécifique.

    Il est le résultat d’une approche différente sur la manière d’aborder la question de la transition énergétique et de sa projection sociétale.

    Approche qui s’inscrit dans la même ligne de développement des opus précédents, qui nous invitent à sortir des discours convenus et pré-pensés.

    La confrontation de principes simples à l’argumentation polluée d’interprétations orientées, soulève des questions qui méritent d’être posées.

    De l’insolubilité d’un problème, il n’existe que notre incapacité à pouvoir en changer notre approche.

    La transmutation de la réalité en virtualité, n’est que le point d’orgue, de notre vulnérabilité à la suggestion de fausses données que nous assimilons comme vérités.

    Mais pour ouvrir notre inconscient nucléarisé, encore faut-il en avoir les clefs.

    Il ne peut avoir de bonne solution, sans que la vérité soit dite, et celle-ci conditionne fondamentalement la question des véritables enjeux de la transition énergétique.

    En considérant une autre approche de cette question, ne se dessinerait-il pas des options jusqu’alors étonnamment jamais évoquées ?

    https://exosphene.blogspot.fr/search/label/Opus%208%20%3A%20De%20la%20r%C3%A9alit%C3%A9%20virtuelle%20%C3%A0%20la%20v%C3%A9rit%C3%A9

  3. exosphene
    13 février 2017 at 18h45

    Opus 7 : Le risque alpha, la tragition-énergéfric

    La radiotoxicologie est une discipline qui à partir de, ce que certains appellent des traces, pose la question du scénario qui a conduit à la réalité de la contamination.
    C’est en creusant les données mesurées avec précision que les pistes d’orientations se dégagent.
    En poussant l’analyse, elle donne de précieuses indications pour pouvoir en déterminer l’arbre des causes. Il y a des signes qui ne trompent pas.
    Mais elle n’est surtout pas utilisée à cette fin, et il y a des raisons bien précises à cela.
    Cette approche, si particulière, où l’on mesure l’infiniment petit, se projette aussi dans l’autre sens, et nous invite à passer du micro au macro système.
    Lorsque l’on pose ce regard, sur le « débat » de la transition énergétique, quelque chose qui sonne faux.
    Si un certain nombre de choses sont dites, d’autres sont savamment faussées, occultées voire cachées.
    Comment dès lors peut on parler de débat, lorsque celui-ci invite à ne parler que de questions, qui de toutes évidences semblent venir s’inscrire dans une stratégie prévue de longue date, sur laquelle nous n’avons jamais été invités à nous exprimer en connaissance des réels tenants et aboutissants de la manœuvre.
    Cet opus 7, vous invite au travers d’éléments factuels, à poser un autre regard sur une autre réalité, qui n’est pas celle que certains aimeraient bien nous vendre.
    Que l’on soit d’accord ou pas, il y a une perception de la situation qui soulève des questions, celle-ci méritent d’être posées, et certains seraient bien avisés d’y répondre.
    Personne n’a envie de voir la « transition énergétique » se transformer en « tragition énergéfric ».

    https://exosphene.blogspot.fr/search/label/opus%207%20%3A%20La%20tragition%20%C3%A9nerg%C3%A9fric

  4. exosphene
    17 janvier 2017 at 20h30

    Cet opus 6 oppose au discours officiel, une démonstration par les chiffres, à partir de calculs simples, de l’incohérence de la méthodologie appliquée à l’heure actuelle, de l’approche du calcul de dose du risque alpha.
    Il apporte aussi les éléments de compréhension du pourquoi du discours des médecins du travail et l’ingérence industrielle du monde de l’atome dans les orientations des mesures médicales, grâce à son réseau institutionnel.
    Les pièces de ce gigantesque puzzle décrit dans les précédents opus s’assemblent.
    Les conséquences que cela induit sont d’une portée que beaucoup ont du mal à simplement oser imaginer.
    Les doses de contamination Alpha sont tout simplement minorées dans des proportions qui dépassent l’entendement.
    L’aspect santé est totalement occulté dans le faux débat du mix énergétique, qui ne se concentre que sur l’aspect économique.
    Pourtant nous sommes devant une situation où le problème de santé publique qu’il génère ne peut plus être occulté.
    Le voila ce fameux nucléaire low-cost, il n’est pas à venir, tout simplement parce qu’il est déjà en place, et les premiers à en payer le prix sont les intervenants, et ils en payent le prix fort : Celui de leur santé !!! Avec la bénédiction des autorités.

    Pour consulter l’opus 6 cliquer sur le lien.

    Opus 6 : Quand les pièces du puzzle s’assemblent
    https://exosphene.blogspot.fr/2017/01/v-behaviorurldefaultvmlo_17.html#more

    • exosphene
      5 juillet 2017 at 9h56

      FBFC Romans : Pourquoi, les contaminations internes ne sont pas déclarés en Accident du Travail ? La DIRECCTE demande des comptes, explications à l’exploitant !…à suivre

      La DIRECCTE serait bien inspirée de lire les opus 3, 4, 5, et 6, ça pourrait l’aider à comprendre le pourquoi de la chose. (Il n’est pas interdit de rêver !!!).

  5. exosphene
    6 janvier 2017 at 16h35

    Opus 5
    Le Risque Alpha

    Bonjour

    Cet opus 5 du risque alpha aborde la question des effets radiologiques et toxicologiques en les plaçant dans leur contexte opérationnel d’identification.
    Entre le discours convenu, de ce que l’on veut bien nous en dire habituellement et la réalité opérationnelle, il y a un fossé énorme.
    Pour bien comprendre ces opus je ne saurais recommander de les lire dans l’ordre, ce qui en facilite la compréhension et la logique de raisonnement.
    L’approche du risque alpha demande des pré-requis que beaucoup ignorent, et sur lesquels j’essaie de rester le plus simple possible pour que le plus grand nombre puisse comprendre, et que le monde de l’atome malheureusement est peu enclin à dévoiler.
    Il y a des raisons profondes à cela, et elles sont très loin du semblant de réalité que l’on veut bien nous proposer et utilisé pour justifier de positions qui ne laissent rien présager de bon. Celles-ci excitant un trollisme politico-médiatique totalement contre-productif sur le faux débat souhaité « Le fantasme de la transition énergétique à la Française ».
    Il y a des vérités qui lorsqu’elles ne sont pas avouées, amènent les gens à grandir dans le déni, qu’ils défendent d’ailleurs bec et ongle, contribuant ainsi à leur propre malheur. (Le syndrome de Bruxelles certainement)
    On ne peut pas prendre de bonnes décisions en restant dans le déni, néanmoins il apparait que ce celui-ci apporte d’important bénéfice à une toute petite fraction de gens peu scrupuleux, qui au cours du temps, à force de minage des garde-fous, ont fini par s’octroyer le privilège d’avoir le droit d’inventer le sens des choses.
    Alors on peut inventer, mais à un moment donné il y a la réalité, et quand cette réalité met intentionnellement en danger la santé des gens…….

    https://exosphene.blogspot.fr/2017/01/v-behaviorurldefaultvmlo.html#more

  6. exosphene
    27 décembre 2016 at 8h02
  7. exosphene
    10 décembre 2016 at 6h53

    Opus 3 : Le Risque Alpha L’étrange discours du Docteur Knows Magicien de Chooz

    • luckydo
      6 janvier 2017 at 22h48

      justement des salaries de Chooz ont été contaminer avec de l’alpha et rien n’as été dévoiler affaire a suivre.

      • exosphene
        25 janvier 2017 at 12h07

        C’est intéressant de savoir que l’ASN n’était jusqu’à présent pas habilitée à réagir sur l’aspect médical !!! Sous couvert du secret médical. Mais il y a du changement.

        Conseil des ministres du 18 janvier 2017. Conditions d’accès aux données couvertes par le secret médical ou le secret industriel et commercial.
        II.-A la section 7 du chapitre II du titre IX du livre V du code de l’environnement, après l’article L. 592-46, il est inséré un article L. 592-46-1 ainsi rédigé :

        « Art. L. 592-46-1.-Lorsque l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire est chargé, à la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire ou d’une autre autorité publique, d’une mission d’expertise d’une situation d’exposition potentielle ou avérée aux rayonnements ionisants, il accède, à sa demande et dans des conditions préservant la confidentialité des données à l’égard des tiers, aux informations détenues par les personnes physiques ou morales qui lui sont strictement nécessaires, sans que puisse lui être opposé le secret médical ou le secret en matière industrielle ou commerciale. Seuls les agents de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire habilités à cet effet par le directeur de l’institut ont accès à ces données. »

  8. exosphene
    22 novembre 2016 at 17h23
  9. exosphene
    14 novembre 2016 at 18h47

    J’ai lu très attentivement ce qui se dit sur le risque alpha, c’est bien renseigné mais la question essentielle est survolée, et cela est du au manque de vulgarisation du sujet qui n’invite pas à se poser les vrais questions, que l’article de Thierry Gadault dans hexagone tend à soulever, mais qui qui jusqu’à présent sont restées comme lettre morte, « enfin, en apparence », parce qu’elles n’ont pas été sans déclenchés des représailles sur le personnel du LAM.
    Mon blog étant introuvable sur google, et étant donné que je ne peux joindre aucun lien, je voudrais vous faire part, d’une série d’article que je vais développer au cours du temps sur ce sujet qui devrait en intéresser plus d’un et ainsi apporter quelques éclairages qui à n’en pas douter ne vont pas être du goût de tout le monde….

  10. exosphene
    13 octobre 2016 at 13h28

    …. »La Commission est consciente de l’incertitude ou du manque de précision des modèles de dose de rayonnement et tous les efforts sont entrepris pour les évaluer de manière critique et pour les réduire au maximum. »
    Oui, le sievert est une unité de mesure très particulière…

    Avant de s’attacher aux calcul d’incertitudes, la commission ferait bien de s’attacher aux fondamentaux des mesures physiques réalisées sur les échantillons. Le Sievert est une unité c’est tout, ce qui est particulier c’est la manière le corpus médical attaché à l’atome, le manipule pour le réduire à un problème de com, et là nous sommes beaucoup plus près d’un problème de certitude d’escroquerie intellectuelle, que d’un problème d’incertitude d’interprétation technique.

    Effectivement tous les efforts sont pris pour les réduire au maximum : C’est pour cela que la Direction d’EDF a réalisé une purge au LAM d’EDF (Le labo sous la coupe d’EDF, au statut pseudo indépendant, qui analyse tous les échantillons du personnel intervenant sur les CNPE) en virant, obligeant à démission, favorisant les départs et recasant le personnel technique, à hauteur de près de 80% de l’effectif sur les 3 dernières années…..
    Il parait qu’il n’y a pas de fumée sans feu.

  11. Sentinelle
    1 novembre 2014 at 16h43

  12. webmaster MZC
    25 septembre 2014 at 5h58

    Risque Alpha EDF !!!
    Mesures d’exploitation à prendre par EDF pour limiter les possibilités d’apparition ou les conséquences d’une éjection de grappe Au cours de l’irradiation des crayons de combustible, le gainage s’oxyde. Une phase d’accélération de la corrosion, au cours de laquelle l’épaisseur d’oxyde de zirconium (ou zircone) augmente rapidement avec l’irradiation, peut exister, notamment pour les crayons à gainage en Zircaloy-4. Lors de l’examen visuel de certains crayons fortement oxydés, un phénomène de desquamation1 de la couche d’oxyde a été observé…

    1La desquamation correspond à la perte localisée d’une partie de la couche d’oxyde se formant à la surface du crayon au cours de l’irradiation…

  13. Scandaleux
    11 avril 2014 at 15h03

    À la centrale nucléaire de Penly, la MIS est minutieuse

    Une inspection minutieuse de la cuve du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) a lieu depuis le 5 avril, dans le cadre d’une visite de maintenance décennale.

    Un étrange ballet se joue au cœur du bâtiment de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), en ce début de jeudi après-midi. Des techniciens vêtus de combinaisons étanches ventilées entourent une sorte de pieuvre métallique de sept mètres de haut, pesant douze tonnes. La Machine d’inspection en service (MIS 7) a été retirée hier, le 10 avril à 8 h 30, de la cuve du réacteur. À 15 h 30, elle y sera replongée…

    « Il est normal de devoir sortir la MIS de la cuve à la moitié de l’inspection, ne serait-ce que pour contrôler ce qui se passe sous les trois pieds du robot », poursuit Bruno Perniceni, qui, pour ces dix jours, est la tête d’une équipe de 18 techniciens d’Intercontrole, secondés par 13 salariés d’entreprises sous-traitantes. En matière de nucléaire, aucun centimètre car.ré ne doit échapper à l’inspection. D’où la reconfiguration de l’engin et le changement de certains outils de contrôle à mi-parcours….

    http://www.courrier-picard.fr/region/a-la-centrale-nucleaire-de-penly-la-mis-est-minutieuse-ia0b0n348328

    Il n’y a pas de risque Alpha à Penly (voir le document interne ci dessous /clic pour agrandir l’image… 🙁
    Voilà ce qu’il faut à tous nos collègues intervenants pour leur éviter le risque d’une contamination interne et le risque x 20 d’avoir un cancer dans quelques années ! 🙁
    MAR 95-3
    Vêtement pressurisé, ventilé, incluant un masque complet sous pression. Convient principalement pour la mise hors service d’installations nucléaires et chaque fois qu’un équipement de protection anti-émetteurs alpha est nécessaire
    http://www.honeywellsafety.com/Products/Protective_Clothing/MAR%C2%A095-3.aspx?site=/fr&LangType=1036


  14. Déglingos
    4 octobre 2013 at 17h15

    …. »La Commission est consciente de l’incertitude ou du manque de précision des modèles de dose de rayonnement et tous les efforts sont entrepris pour les évaluer de manière critique et pour les réduire au maximum. »

    Oui, le sievert est une unité de mesure très particulière…

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/securite-nucleaire-141737

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