La dosimétrie des neutrons KESAKO ?…

    Areva découvre la rigueur…

    Comurhex le soutient aux salariés en grève…

    La France dans le noir dès cet hiver…

    Incident nucléaire à Dessel (Belgique)…

    Le coût de l’austérité pour les européens…

    Nous avons lu sur le site http://blogs.mediapart.fr cet article très intéressant de Jade Lindgaard 🙂 concernant  le témoignage d’un copain chef d’équipe employé par la société Westinghouse, sous-traitant d’EDF lui aussi et qui nous décrit la difficulté d’assurer le suivi de la dosimétrie neutronique dans les centrales nucléaires. Mediapart publie le témoignage inédit et anonyme de ce sous-traitant de l’atome. (merci Jade) , également : L’exposition aux neutrons pas assez surveillée…

    Areva + Boston Consulting Group = Plan d’action stratégique en décembre : 🙁

    La voilà, la tempête que tout le monde redoutait. Touché de plein fouet par la catastrophe de Fukushima, qui a provoqué un violent coup d’arrêt au marché nucléaire, mais aussi par la crise économique, qui a retardé la réalisation de certains projets, Areva se retrouve en pleine tourmente.

    Finis, le nucléaire triomphant, les recrutements massifs, les campagnes pub à 15 millions d’euros. Au siège parisien, rue La Fayette, on pressent le pire pour les deux prochaines années. Les espoirs de construire des réacteurs de troisième génération EPR aux Etats-Unis se sont envolés. La Chine, qui pourrait commander un ou deux EPR, a différé ses décisions d’investissement dans l’atome, tout comme l’Inde…

    Dans ces conditions, que vont devenir les centaines d’ingénieurs recrutés ces dernières années pour anticiper le boom du marché des réacteurs ?…

    Quel avenir peut-on prédire au mox, ce combustible fabriqué par Areva à partir d’uranium recyclé et de plutonium ? Ce « carburant » a en effet très mauvaise presse. C’est du plutonium, contenu dans du mox, qui a été rejeté dans l’atmosphère par le réacteur 3, à Fukushima…

    On est passé d’un extrême à l’autre. Personne n’est à l’abri, on vit dans une ambiance de peur », murmure un cadre, au siège…D’ores et déjà, de nombreux budgets sont supprimés. Le parrainage sportif vit ses dernières heures. Après 2012, Areva ne financera plus le meeting d’athlétisme qui porte son nom…

    La situation d’Areva n’est pas – encore – désastreuse. Le carnet de commandes s’élève à 43 milliards d’euros. Et l’endettement s’est réduit (28 %). Le problème, ce sont les marges, insuffisantes… http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/areva-decouvre-la-rigueur_267402.html

    Comurhex : le maire soutient les salariés en grève : 🙂

    La sous-préfète n’était pas dans ses bureaux narbonnais hier, mais à Carcassonne, visite présidentielle oblige. Il n’empêche. Après cette visite en centre-ville, la mobilisation s’est recentrée sur le site même de Malvési. Où, depuis la fin de nuit, et jusqu’à 4 h 15, mercredi matin, par roulement, des salariés assuraient une présence à l’entrée. Présence qui a grossi au fil des heures pour atteindre 60 à 70 personnes à l’heure du pique-nique, en musique et sous l’épaisse fumée de pneus enflammés.

    Fabrice Perea pour sa part espérait obtenir, avant la fin de la journée, la confirmation “actée” de l’accord élaboré la veille, lundi, en réunion avec Christian Barrandas sur les congés. Symbole de la mobilisation, 90 % des personnels de fabrication avaient arrêté le travail et plus de 50 % des postes de jour (labo, administration, logistique, etc.).

    Sur le boulevard De-Gaulle les quelque 80 manifestants ont obtenu le soutien – par sa présence – du maire Jacques Bascou. Et ils ont pu déposer l’épais dossier élaboré par les responsables syndicaux à l’intention de Marie-Paule Bardèche. De manière à ce qu’elle puisse mieux connaître les motifs de l’inquiétude des salariés avant de les rencontrer.

    Des inquiétudes sur le projet Comurhex II… http://www.midilibre.fr/2011/10/26/la-greve-a-ete-bien-suivie-a-la-comurhex-malvesi,408135.php

    Et si le courant ne passait plus entre la France et l’Allemagne ?. 🙁

    La France pourrait manquer d’électricité dès cet hiver, prévient Capgemini. L’importation d’énergie en provenance d’Allemagne , nécessaire pendant les pics de consommation, souffrirait des fermetures de réacteurs décidées au printemps après la catastrophe de Fukushima.

    Des pannes de courant en France dès cet hiver ? Une étude sur le marché de l’énergie en Europe, publiée ce mercredi par l’entreprise de conseil et de services informatiques Capgemini, s’inquiète d’un tel risque. « Il existe une réelle menace sur la continuité de la fourniture électrique pendant l’hiver 2011-2012 et les hivers suivants », notent les auteurs de cette enquête dans un communiqué.

    Comme la consommation augmente régulièrement – de 4,7% en 2010 -,  la France doit parfois importer de l’électricité, notamment d’Allemagne. Cette année, la production pourrait en outre souffrir des conditions météorologiques marquées par une forte sécheresse…http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20111026trib000659508/electricite-et-si-le-courant-ne-passait-plus-entre-la-france-et-l-allemagne.html#xtor=RSS-7

    Contamination interne Dessel (Belgique) : 🙁

    Un incident nucléaire a eu lieu le 06/10/2011 en Belgique. Du plutonium a été relâché dans un bâtiment de Belgoprocess, contaminant 3 personnes. Les autorités affirment que les fuites radioactives ont été contenues dans le bâtiment. Reste que, après Marcoule, ce nouvel incident suscite une inquiétude montante…

    Trois personnes auraient été contaminées : les inspecteurs de l’AIEA et d’EURATOM, ainsi qu’un employé de Belgoprocess. Ils ont immédiatement été évacués vers le Centre d’Etude de l’Energie Nucléaire, situés sur la même commune de Mol, à côté d’Anvers.

    Le plutonium est extrêmement dangereux quand il est ingéré ou inhalé, ce qui est le cas ici. Et si on ne sait pas précisément quel est le type de plutonium incriminé, on sait par contre que tous les isotopes du plutonium sont toxiques et radioactifs. Une fois à l’intérieur du corps, il se fixe aux tissus et irradie directement les cellules. Il peut endommager les noyaux d’ADN et jouer un rôle dans la formation de cancers. De plus, les particules de plutonium ont des durées de vie très longues. Selon le porte-parole de Belgoprocess, les trois personnes contaminées mardi ne subiront « pas de conséquences durables sur leur santé ». Pourtant, Belgoprocess précise que des analyses devront être faites dans les prochains jours pour connaître « la quantité de particules radioactives qu’ils ont reçues dans leur corps »…

    La survenue d’un deuxième incident nucléaire en moins d’un mois devrait encore accroître la suspicion du grand public face à l’énergie nucléaire. En effet, depuis le début de la catastrophe de Fukushima, une prise de conscience globale voit le jour à travers le monde. Beaucoup se demandent si l’enjeu énergétique est vraiment à la hauteur du risque. Au Japon, certains résidents cherchent aujourd’hui à fuir la contamination dont ils se savent prisonniers. Mais aucun pays ne souhaitent recevoir ces « réfugiés nucléaires ». Les ambassades leur claquent la porte, alors même que les ambassadeurs ont fui le pays depuis longtemps. En France et en Belgique, nous avons une chance : la libre circulation des personnes. Mais, en cas d’accident nucléaire majeur, l’Espace Schengen sera-t-il suffisant ?… http://www.bloc.com/article/societe/sujets-d-actualite/incident-nucleaire-belgoprocess-dessel-belgique-2011-10-06.html

    Question : y a t’il eu une déclaration d’accident du travail de faite ????? 🙂

    Depuis près de 2 ans les cures d’austérité se succèdes en Europe: 🙁

    Le palmarès . Hausses d’impôts, créations de nouvelles taxes, suppressions de prestations sociales ou encore baisses de salaires, licenciements… Les foyers européens sont en première ligne. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne…

    Grèce: 10 500 euros par ménage

    Le premier plan d’économies de 12,2 milliards adopté en 2010 par Athènes a représenté une facture de 2 800 euros par foyer, soit 6,8% de son revenu brut. À quoi il faut ajouter 7 700 euros, c’est à dire 18,5% du revenu par foyer, dans le cadre du projet de loi pluri-annuel sur 2010-2015, qui vise une économie de 33,6 milliards supplémentaires…

    Irlande: 3 600 euros par ménage

    Avec un plan de rigueur chiffré à 15 milliards d’économies d’ici à 2014, dont 6 milliards à réaliser dès cette année, la note par ménage irlandais s’élève à 3 600 euros et 2 160 euros l’année prochaine. Le salaire minimum a été réduit d’1 euro, passant de 8,65 euros à 7,65 euros/heure. En Irlande, la croissance est quelque peu repartie (+1% cette année contre -1% en 2010, selon la Banque centrale) même si de nouvelles mesures d’austérité ne sont pas à exclure…

    Espagne: 2 911 euros par ménage

    Le plan d’économies de 50 milliards d’euros de Madrid ampute le budget de chaque foyer de 2.911 euros, autrement dit 6% de son revenu annuel…

    Portugal: 2 625 euros par ménage

    Le budget 2012 du Portugal, qui prévoit 10,35 milliards d’euros d’économies, représente une facture de 2 625 euros par ménage, soit 8,10% de son revenu. La durée de travail a été augmentée de 30 minutes, le nombre de jours fériés réduit, et les 13e et 14e mois des fonctionnaires ont été supprimés…

    Italie: 1 369 euros par ménage

    Pour les foyers italiens, la facture de la cure d’austérité de 102,2 milliards d’euros d’économies d’ici à 2013 se chiffre à 1.369 euros par an, c’est à dire 3,21% du revenu par ménage, ce qui donne 4.107 euros sur 3 ans…

    Allemagne: 505 euros par ménage

    Avec le plan allemand de 80 milliards d’économies d’ici 2014, la facture par foyer s’élève à 2 020 euros sur 4 ans, soit 505 euros par an. Ce qui correspond à 1,2% du revenu annuel des ménages…

    France: 401,23 euros par ménage

    Le plan de rigueur, qui vise 11 milliards d’économie en 2011 et le même montant pour l’année prochaine, ampute le budget de chaque foyer de 401,23 euros par an, soit 0,82% du revenu par ménage… http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-vrai-cout-de-l-austerite-pour-les-menages-europeens_267204.html?p=0

    Message à caractère informatif : Bon courage à tous les acteurs sur les arrêts de tranche en cours et prompt rétablissement à tous ceux qui luttent contre la maladie … donnez nous de vos nouvelles pour enfin tous gagner ENSEMBLE …N’oubliez pas vendredi 14h00 France-Inter  « la tête au carré » reportage d’une heure sur la sous-traitance dans le nucléaire . Merci Pascale 🙂

    Extraits de presse :

    Je peux témoigner que la dosimétrie neutronique est un problème en centrale nucléaire. Je travaille sur l’ouverture et la fermeture de la cuve refermant les éléments combustibles ainsi que sur les différentes machines permettant la manutention du combustible.

    Ce qui nous étonne, mes collègues et moi, c’est que concernant les tâches que nous devons effectuer, les  RTR affichent toujours un débit neutronique nul. Autrement dit, on nous affirme qu’il n’y a pas de risque d’exposition aux neutrons (alors qu’il est avéré que le combustible usagé peut-être très émetteur de rayonnement neutronique, voir ici l’article consacré à ce sujet sur Mediapart, ndlr). Nous avons demandé des explications, et des documents prouvant l’absence de danger, mais en vain. La réponse est toujours identique : « il n’y a pas de danger ».

    Il existe également d’autre anomalie dans les relevés de dosimétrie dite « classique ». Lors d’une activité à proximité d’un point chaud (très irradiant), les mains des intervenants sont en contact direct avec ces points chauds (pouvant atteindre de très gros débit de dose de l’ordre de 50mSv/h et plus encore). Pour ce faire, il existe des bagues « dosimètre » afin de relever les doses prises par les mains. Elles sont utilisées quand un exécutant doit réaliser une opération à proximité d’un point chaud (supérieur à 2mSv/h). Le but étant de vérifier les doses prises par les mains au moment de l’activité. A ce jour, toutes les demandes de mes collégues ou moi même pour avoir accès à ces bagues sont vaines. Elles nous sont refusées pour cause de dépenses trop importantes.

    Ces problèmes de dosimétrie neutronique sont un secret de polichinelle dans le nucléaire. Je n’en parle pas au médecin du travail car je n’ai plus vraiment confiance dans le système. Je ne suis pas syndiqué. A Westinghouse, nous sommes plutôt moins mal lotis que les autres, pour nos conditions de travail et de rémunération. Si je travaille un mois complet, je gagne environ 4500 euros (salaires + primes). Avec mes collègues, on se pose des questions mais on n’a pas non plus cherché plus loin.

    Je crois qu’en général dans le nucléaire, les risques d’irradiation et de contamination exterieurs aux centrales sont faibles. Les conditions de sûreté me paraissent plutôt de bon niveau. Par contre, les règles de sécurité des personnes qui y travaillent sont parfois aberrantes…

    Lire l’article : http://blogs.mediapart.fr/edition/je-travaille-dans-le-nucleaire/article/251011/la-dosimetrie-des-neutrons-un-probleme-da

    «  Les vérités que l’on aime le moins à entendre sont souvent celles qu’on a le plus besoin de savoir  »

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Et vous…qu’en pensez vous ?

    Mes amitiés aux uns, mes respects aux autres, bises à toutes et tous

    « En ces temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire »  George Orwell

    Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

    Le nucléaire que nous  défendons ici , est celui de la satisfaction des besoins des peuples et non celui des actionnaires .
    C’est celui de l’émancipation sociale et non celui de la régression sociale .
    C’est celui de la reconnaissance de ceux qui le font vivre et non celui de leur mépris.
    Ce nucléaire là évidement ne peut exister et garantir sa sûreté que dans la démocratie, la transparence et le progrès social…

      5 comments for “La dosimétrie des neutrons KESAKO ?…

      1. Franck
        29 octobre 2011 at 10h30

        Il faut quands meme arreter de mentir. Quand je lis que le Mox fait peur a cause des rejets de Plutonium du Mox de Fuku, ca me fait rire. Meme un combustible « Non MOX » en cas de fusion du coeur, va degager du plutonium. Sinon les principes de la reaction par fission ont vraiment changé…

        Et puis Areva commence a nous emmerder royal. Ils veulent le beurre et l’argent du beurre. A emmerder les travailleurs, autant que ca soit leur tour desormais.

        Allez tout le monde, le temps de se laisser faire est terminé, battez vous et battez vous POUR VOUS, et pour votre avenir.

      2. la taupe
        28 octobre 2011 at 19h52

        Juste un petit bonjour et un grand merci Pascale Pascariello pour le reportage d’une heure sur la sous-traitance dans le nucléaire sur France Inter « la Tête au carré ».

        Il peut être réécouter sur ce lien.
        http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-0

        Bonne écoute et encore merci à tous ceux qu’ont témoigné au nom de la vraie transparence du nucléaire.

        Celle-ci n’est pas faussée!!! puisqu’elle est donnée par ceux qui la vivent et la subissent tous les jours.

        Merci France-Inter de nous rendre un peu plus visibles.

      3. Gilles PNS
        28 octobre 2011 at 11h48

        Hier soir j’ai écouter le débat sur le nucléaire chaine LCP (pendant que le président intervenait sur une autre chaine )

        C’est pas demain la veille , les copains , que les FOH soient débattus dans cette industrie ! cela m’attriste énormément…

        Question posée :
        http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde-le-debat/vod/19281-sortir-du-nucleaire-une-impasse-politique/bertrand-pancher-yannick-jadot-corinne-lepage

        Bertrand Pancher regrette « l’absence totale de débat public » …http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Nucleaire-Bertrand-Pancher-regrette-l-absence-totale-de-debat-public-414127/

        ps : 14h00 cet aprèm France-Inter écoutez le reportage de Pascale Pascariello…

        @+

      4. 28 octobre 2011 at 11h37

        Explosion sur le site nucléaire de Marcoule : un mois après, la direction parle

        Avez-vous dû mettre du personnel au chômage technique ou mettre un terme à des contrats avec vos sous-traitants ?

        Sur les deux cents employés que compte l’entreprise, tout le monde est retourné à son poste. Seuls les fondeurs en charge de la fonderie ont été redéployés sur d’autres activités dans l’usine.

        Comment vont les quatre personnes blessées dans l’accident ?

        Les trois personnes qui avaient été blessées plus légèrement et prises en charge par le centre hospitalier de Bagnols ont été arrêtées durant trois semaines. Elles ont ensuite repris le travail. En ce qui concerne le blessé gravement touché, il est toujours hospitalisé en région parisienne où il subit un traitement lourd. Nous sommes évidemment très touchés et aussi solidaires de la famille du blessé et de celle du défunt.

        Le personnel de l’usine est-il toujours suivi par une cellule psychologique ?

        Le 12 septembre, après l’accident, on a immédiatement mis en place une cellule psychologique sur le site avec le concours du Samu. Les personnes, témoins de l’accident, ont été entourées. Les autres personnels de l’usine également. Tout comme les blessés hospitalisés qui ont aussi été accompagnés par l’hôpital.

        Par ailleurs, on s’est aussi appuyés sur divers réseaux comme les assistantes sociales, la Médecine du travail, etc. De même, l’équipe des fondeurs a bénéficié d’une attention particulière avec pour objectif d’éviter que les personnes se retrouvent isolées. C’est un accident de métier, les employés l’ont vécu de manière très forte, au plus profond de leurs tripes. Le retour au travail s’est fait progressivement, local après local, avec toute une méthodologie, car ce n’est pas simple de se rendre à nouveau sur les lieux.

        http://www.midilibre.fr/2011/10/28/centraco-un-mois-apres-l-accident-la-direction-parle,409173.php

      5. 26 octobre 2011 at 18h23

        Accident de Marcoule : mensonges et imprudences

        Plus d’un mois après l’accident survenu sur le site nucléaire de Marcoule, le « Canard Enchaîné » revient sur ce qu’il s’est vraiment passé.

        Pourquoi le four a-t-il explosé ?

        L’enquête judiciaire n’a pas encore fait la lumière. Mais selon « le Canard », qui a interrogé spécialistes, salariés et syndicats de la filiale d’EDF, elle trouverait son origine dans l’imprudente remise en marche « plein pot », après dix jours d’arrêt pour cause de dysfonctionnements électriques, du four « bourré de 4 tonnes de ferraille froide à moitié fondue ». Selon un proche de l’enquête cité par le journal, « comme le four a été rallumé dans des conditions inhabituelles, il y a peut-être eu plus de pression, et la manœuvre a libéré un geyser de métal plus important ». Effet Cocotte-Minute.

        Que faisaient les techniciens à proximité du four ?

        Pour éliminer des poches d’eau formées dans les creux du métal et susceptibles d’engendrer une explosion, cinq ouvriers se sont « engouffrés » dans la fonderie. Alors même que le risque d’explosion était élevé. Cette opération à haut risque, appelée une « entrée en casemate », est normalement supervisée par un chef. Mais cette fois, révèlent les journalistes Christophe Nobili et Jean-Luc Porquet, il était absent…

        http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111026.OBS3303/nucleaire-accident-de-marcoule-mensonges-et-imprudences.html

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