Actualité(s)

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146 comments for “Actualité(s)

  1. Sentinelle26
    20 janvier 2016 at 5h21

  2. CGT Amalis
    16 janvier 2016 at 9h21

    🙂 Début le 20/01 des NAO Amalis 🙂
    Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite.
    L’association MZC fera le relais de toutes ces négociations,faites passer l’info.
    Merci 😉

  3. (Zebda)
    18 novembre 2015 at 6h04

    Magyd Cherfi, du groupe Zebda, ne s’est jamais senti si Français, avec comme une tendresse pour certains de ses compatriotes si maladroits et si imparfaits.

    «Je deviens solennellement français», par Magyd Cherfi

    Il y a des jours comme ça où on aime la France, où on a envie de chanter la Marseillaise, envie d’être tricolore comme un supporter insupportable. Il y a des jours où on se reproche de pas être assez français. Des jours où on voudrait s’appeler Dupont quand on s’appelle Magyd. Suis-je toqué ? Suis-je choqué ? Oui je laisse se répandre la douleur en mon cœur et reposer ma tête percutée de plein fouet.

    C’était un carnage et c’est mon jour de baptême, je deviens solennellement français, c’est dit. Je promets devant le fronton des mairies d’aimer la France pour le pire et le meilleur, de la protéger, de la chérir jusqu’au dernier souffle. Suis-je sonné ? Miné ? Je nais.

    Il y a des jours comme ça où même anar on porte un drapeau parce que c’est tout ce qui reste à brandir après l’embrasement et il est bleu blanc rouge. Il y a des jours où on aime ce pays même quand il a tort, même quand il se trompe parce qu’il est nous jusque dans les entrailles.

    Des jours comme ça où on aime ce pays, ses hameaux, ses villages, ses monuments aux morts. Des jours où on regrette de pas la ménager la vieille dame aux quatre cents fromages.

    Des jours où on préfère la justice à sa propre mère, des jours où on est à l’envers. Des jours qui dépassent nos propres idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité. Des jours plus forts que la vie et c’est des jours de mort.

    C’est vrai, des jours comme ça où on reprocherait à Renaud, Ferré, Brassens d’avoir aimé que la France et pas assez la patrie. Des jours où on voudrait être patriote sans qu’un danger nous guette. Avant le sang, avant le feu.

    On devrait avoir envie de sauver la France avant les signaux d’alerte, avant que la mort ne vienne exhaler son odeur dégueulasse. Allez ! Prenons les armes et sauvons ce trésor qui est la république et même la nation. Il y a des jours comme ça où on est de droite, de gauche, de tous les bords tant qu’ils respectent le droit de pas être d’accord. On envie ce pays d’autant tolérer d’avis contraires, d’idées extrêmes et nauséabondes.

    Des jours comme ça où on mesure l’état de droit, la liberté, le combat pour la laïcité qu’elle que soit sa maladresse. D’assumer les débats foireux de l’identité nationale, de dire oui à la France quelle qu’elle soit, de tout assumer, Pétain et Jean Moulin, le lâche et le héros, l’orfèvre et le bourrin, l’étroit comme l’iconoclaste ? Des jours où Finkielkraut est un enfant de cœur, où le front national n’est qu’un adversaire de jeu.

    Il y a des jours à lire Houellebecq pas pour ce qu’il écrit mais parce qu’il a peur ! Des jours à écouter Zemmour, Morano et Delon et la cohorte des dépités parce qu’ils perdent la boule. Des jours comme ça où on veut s’acheter deux sapins, un pour la tradition, l’autre pour l’effort de porter ce pays qui essaie en trois mots de nous faire une place.

    Des jours où on veut manger des crêpes à mardi gras et à Pâques du chocolat.

    Des jours où même noir ou même musulman, on veut bien que nos ancêtres soient gaulois.

    Des jours comme ça où on s’incline devant la tombe du soldat inconnu, où on rechigne pas à la minute de silence. Des jours de fleurs pour tous les «morts pour la patrie» et qu’ils le soient au front ou à l’arrière-salle d’un restaurant. Des jours où on choisit son camp parce qu’il n’y en a pas d’autres.

    Des jours où on applaudit à tout rompre les uniformes, tous les gardiens de la paix, les paras et les flics. Ce jour-là on aime les Français quels qu’ils soient. Des jours, mais il y en aura d’autres.

    Magyd Cherfi (Zebda). (tribune dans Libé du 17 nov 2015)

  4. hollowman of ardeche
    28 octobre 2015 at 19h38

    salut les camaraaaades et les autres!

    http://www.ledauphine.com/drome/2015/10/28/nouvel-incident-a-la-centrale-de-cruas

    la loi des series, ou juste un manquement à ce que toute entreprise est soumise, c’est-a-dire eviter de se relacher vis a vis de la sureté nucleaire

    un homme averti en vaut deux
    a bon entendeur…lecteur

  5. hollowman of ardeche
    22 septembre 2015 at 21h50

    hello

    un article choc qui s’additionne aux « casseroles » de l’epr
    http://www.observatoire-du-nucleaire.org/spip.php?article285

    d’apres certains bruits de couloirs dans certaines societés, un recrutement massif de personnel est en court…oui! mais certains contrats seront des « cdi fin de chantier »
    et apres retour pour la plupart de ceux qui viendront retourneront sur le marché de l’emploi
    elle est pas belle la vie, le pays ou tout est permis, meme le pire pour assouvir du management façon « bosses, tais-toi et casses toi »

  6. Sentinelle26
    19 juillet 2015 at 9h01


  7. hollowman of ardeche
    27 mai 2015 at 20h02

    bonsoir

    http://www.ledauphine.com/ardeche/2015/05/26/hospitalise-apres-un-malaise-a-la-centrale-nucleaire

    qui aurait des nouvelles?
    prompt retablissement a ce salarié

  8. hollowman of ardeche
    13 mai 2015 at 21h57

    bonsoir

    http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/02164986596-le-reacteur-jules-horowitz-lautre-chantier-nucleaire-en-difficulte-1119081.php

    en fait les finances font mal…et tous les chantiers de France et d’ailleurs sont et seront impactés par cette gabegie financier ou le Salarie va trinquer!

  9. Sentinelle26
    5 mai 2015 at 19h25

  10. Deglingos
    30 avril 2015 at 5h27

  11. Redaction MZC
    15 avril 2015 at 17h22

    Rapport annuel de l'ASN / 2014 http://t.co/OpkSqhrhuK #nucléaire #MZC Les sous-traitants grands oubliés,encore et toujours jusqu'à quand ?

    Posted by Ma zone contrôlée on mercredi 15 avril 2015

  12. hollowman of ardeche
    12 avril 2015 at 20h16

    bonsoir a toutes et tous

    ceci vous CONCERNE et aussi pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail
    ça craint pour ton AVENIR
    ça craint pour l’employabilité de chacun d’entre nous, la mobilité n’est pas la panacée pour en vivre dignement, etc…
    rien de bon à attendre de nos patrons!

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-ps-invente-le-cdi-a-duree-165927

  13. Sentinelle26
    12 avril 2015 at 6h31

    Le gouvernement socialiste est-il en train de plomber la filière nucléaire ?

    L’Etat stratège du Général de Gaulle a constitué une filière d’excellence qui a irrigué pendant des décennies le tissu industriel français avec des gains de compétitivité sur le prix de l’énergie, et d’innombrables externalités positives au niveau du département recherche et développement. Malgré cet héritage prometteur et les dizaines de milliers d’emplois liés au secteur, l’équipe de François Hollande maintient les incertitudes sur l’un des derniers atouts de l’économie nationale…

    Après les atermoiements des écologistes et des bobos de Solférino, la transition énergétique aura finalement évité le saccage de nos infrastructures énergétiques. Si Ségolène Royal tente de rattraper les bourdes de son ancien compagnon en évoquant la construction de nouvelles unités, la quatrième ministre de l’énergie du quinquennat aura-t-elle les coudées franches ? Rien n’est moins sûr, en effet, le député écologiste Denis Baupin – militant antinuke s’il en est – souligne les désaccords au sein de l’exécutif…

    Alors que le Premier Ministre Manuel Valls ne cesse de marteler : « Nous avons fixé un objectif pour 2025 : 50% de nucléaire dans notre production électrique et c’est cet objectif là que nous devons atteindre », la responsable politique est moins catégorique après les amendements adoptés au Sénat sur le texte de la transition énergétique. Au micro de la matinale de Jean-Jacques Bourdin, elle expliquait ainsi de manière un peu confuse, « la date pour l’instant, en effet, n’est plus précisée. La date c’était à l’horizon 2025. Mais d’une certaine façon, elle se trouve quand même dans cette loi, puisque ce qui a été voté également, c’est la part de 40% d’énergie renouvelable dans l’électricité en 2030. Donc vous voyez qu’on n’est pas loin. Donc arrêtons de polémiquer ». Un conseil que n’aura manifestement pas écouté Barbara Pompili, avant de se rendre sur le plateau de Laurent Ruquier le week end dernier.

    Optimiste, Ségolène Royal veut tout de même aller de l’avant comme en atteste sa déclaration sur l’avenir de la filière : « ma préoccupation en tant que ministre chargée de l’Energie c’est de constituer une filière forte du nucléaire en créant des synergies et cela, c’est très nouveau, entre EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique ». Mais de la déclaration d’intention à l’action, il y a une marge… De plus, avec une communication tous azimuts, la Ministre de l’énergie ne serait-elle en train d’affaiblir nos énergéticiens en confortant l’idée que nos champions auraient besoin d’aide ?

    Surtout que l’analyste de la Société Générale, Alok Katre, rappelle qu’il « est très difficile de comparer Areva avec ses concurrents, parce que ceux-ci ne publient pas de résultats financiers détaillés ». Enfin, de son côté, Nicolas Mazzucchi, chercheur associé à l’Iris, spécialiste des questions énergétiques suggère que le changement de direction des deux entreprises publiques allait automatiquement contribuer au rapprochement des deux entités… Sur le dossier du nucléaire comme sur le reste, le dicton populaire « beaucoup de salive mais peu de sueur », s’applique au gouvernement…

    http://24heuresactu.com/2015/04/11/le-gouvernement-socialiste-est-il-en-train-de-plomber-la-filiere-nucleaire/

  14. hollowman of ardeche
    10 avril 2015 at 19h00

    hello

    encore une « casserole » pour AREVA
    http://observ.nucleaire.free.fr/cuve-epr-flamanville.htm

    les expertises vont durer, durer…et le couperet tombera!

  15. webmaster MZC
    1 avril 2015 at 6h16

    François Brottes justifie le manque de détails du projet de loi sur la Transition Energétique

    François Brottes, président de la récente Commission mixte paritaire qui a échoué à réunir la position des deux chambres sur le projet de loi de transition énergétique (PLTE) pour la croissance verte est revenu sur un reproche souvent entendu à propos du texte : le fait qu’« il ne rentre pas dans les détails ».

    « Traumatisé par la loi Nome, j’ai lutté » pour que le projet de loi ne comporte pas l’ensemble des détails techniques, a-t-il expliqué. « Le texte ne rentre pas dans les détails, c’est fait exprès », a ajouté le président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, invité à s’exprimer en ouverture du forum de la transition énergétiques, organisé par Les Echos mardi 31 mars.

    François Brottes a également précisé que le PLTE serait examiné à partir du 14 avril par la commission spéciale (et non plus à partir du 13 avril, comme nous vous l’avions annoncé), et à partir du 18 mai en séance plénière.

    Invité à se prononcer sur les dossiers du moment, le député PS a expliqué qu’il allait poursuivre les auditions concernant Alstom car « le clair n’est pas totalement fait ». Concernant Areva, « c’est la première fois que j’assiste à une audition avec une atmosphère aussi lourde est pesante », a témoigné François Brottes. Se refusant à parler à la place de Philippe Varin, président du conseil d’administration du groupe, le parlementaire a tout de même rappelé l’urgence d’une prise de décisions. Insistant sur 2 points : « il ne faut pas traîner », tant pour la notoriété de l’entreprise que pour les salariés ; « on ne peut pas demander à EDF d’assumer tout, tout le temps ». Enfin, à propos du volet hydroélectrique du PLTE, François Brottes « admet tout à fait » que le texte est « assez timoré », assurant n’avoir « pas de regret » et expliquant que la France possède « un bijou national très rentable et très performant ». « On a bâti quelque chose de conforme à la législation européenne. Que ce ne soit pas la porte ouverte à de nouveaux entrants, j’en conviens », a-t-il ajouté.

    http://www.lemoniteur.fr/137-energie/article/actualite/francois-brottes-justifie-le-manque-de-details-du-projet-de-loi-sur-la-transition-energetique-28192005

  16. Sandokan
    20 mars 2015 at 13h18

    HELLO

    fermera ou fermera pas!
    quand bien meme ce qui devra arrivé, le constat est notifié aux autorités ayant tous les pouvoirs de decision et ce quelqu’en soit la destinée de cette vieille et tres chere centrale
    http://www.bastamag.net/Fessenheim-le-defaut-d-etancheite-etait-une-fuite-de-100m3-d-eau

  17. webmaster MZC
    1 mars 2015 at 10h02

    J’ai mal à mon salaire

    Abus du détachement, intérim, faux indépendants, sociétés boîtes aux lettres établies dans un pays à bas salaire, tous les moyens sont bons pour réduire les salaires. Tous les secteurs sont concernés par le dumping social !

    Selon les règles européennes, les travailleurs qui viennent d’un autre pays de l’UE doivent bénéficier des mêmes conditions de travail et salariales que les travailleurs du pays qui les accueille. Mais ces règles sont très loin d’être respectées….

    http://joeldachelet.blogspot.fr/2015/02/jai-mal-mon-salaire.html?spref=tw

    Le gouvernement français sommé par la commission européenne d’aller plus loin que les 50 milliards d’économies

    La Commission Européenne a dévoilé vendredi la feuille de route qu’elle assigne à la France pour ramener son déficit public dans les clous d’ici 2017, conformément au pacte de stabilité.
    Pour atteindre son objectif le gouvernement français doit revoir sa copie; il est sommé d ‘aller plus loin que les 50 milliards d’économies du Pacte de Responsabilité (3 à 4 milliards de plus, rien que pour cette année) soit une réduction du déficit à 4,0% du PIB en 2015 (au lieu des 4,1% prévu par ce dernier), 3,4% en 2016, là où Paris prévoit 3,6%, puis de 2,8% en 2017, avec une contrainte de taille : Bruxelles exige que, d’ici à avril, le gouvernement présente une liste de réformes supplémentaires (la loi Macron n’étant pas jugée suffisante)….

    http://parti-ouvrier-independant.fr/2015/02/28/le-gouvernement-francais-somme-par-la-commission-europeenne-d-aller-plus-loin-que-les-50-milliards-d-economies/

  18. mdr
    28 février 2015 at 11h02

    Aidons le Parti socialiste avec de vrais argument !! 🙂

  19. MZC Facebook
    24 février 2015 at 18h51

  20. Sandokan
    6 février 2015 at 14h07

    hello

    http://www.slate.fr/story/97605/allemagne-dechets-nucleaires
    et ce n’est pas le seul pays a ne pas savoir quoi en faire, c’est ce qu’on appelle un »cadeau » empoisonné et empoissant pour les generations futures et ça risque de durer tres longtemps…
    pas si propre que ça l’electricité produite de cette maniere, mais c’est ainsi

  21. CDD AREVA
    25 janvier 2015 at 4h24

    L’atome français change de tête mais demeure un grand corps malade

    Les faits – L’ancien patron de Peugeot-Citroën, Philippe Varin, prend la présidence d’Areva à la faveur d’une assemblée générale abandonnant l’ancienne structure avec conseil de surveillance pour un conseil d’administration. Déprime du marché mondial du nucléaire, endettement élevé, diversifications hasardeuses… les défis qu’il devra relever en tandem avec Philippe Knoche, nouveau directeur général, sont nombreux.

    L’habit ne fait pas toujours le moine. Ce n’est pas parce qu’Areva change sa gouvernance que les problèmes du leader de la filière nucléaire française seront effacés comme par un coup de baguette magique. En faisant de Philippe Varin, l’ancien patron opérationnel de PSA, le nouveau président d’Areva, le gouvernement veut affermir son contrôle sur le groupe. La gestion très indépendante et à certains égards catastrophique de l’ancienne présidente du directoire Anne Lauvergeon, puis le combat larvé entre le dernier président du conseil de surveillance, Pierre Blayau, et le successeur d’Anne Lauvergeon, Luc Oursel, ont convaincu les pouvoirs publics de tenir les rênes plus fermement. En instaurant un conseil d’administration, l’Etat espère avoir plus de poids que dans l’ancien conseil de surveillance. D’autant que la personnalité de Philippe Varin, X Mines de 62 ans, pèsera lourd face à Philippe Knoche, lui aussi X Mines. Propulsé à 45 ans à la direction générale après avoir fait presque toute sa «jeune» carrière au sein d’Areva, il est perçu en interne comme «une créature d’Anne Lauvergeon».

    Ironie de l’histoire, c’est l’ancien responsable de Peugeot-Citroën, tant décrié par le gouvernement lors de la fermeture d’Aulnay-sous-Bois et de l’annonce de milliers de suppressions d’emplois sur les sites français, que l’Elysée adoube pour redresser le champion chancelant du nucléaire. Or, avec ses 45300 salariés, dont 30000 en France, Areva dont la situation financière est très dégradée doit «gagner en compétitivité et en flexibilité», a déjà prévenu Philippe Knoche, en novembre dernier, devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Il est donc vraisemblable que les effectifs fassent partie des variables d’ajustement pour améliorer la rentabilité….

    http://www.lopinion.fr/7-janvier-2015/l-atome-francais-change-tete-demeure-grand-corps-malade-20074

  22. Ma zone contrôlée Fb
    20 janvier 2015 at 14h26

  23. Sentinelle26
    5 janvier 2015 at 19h15

  24. Deglingos
    27 décembre 2014 at 9h25

    Ajoutée le 26 déc. 2014

    Cette vidéo, mise en ligne par un agent EDF, fait le point sur deux mesures imposées par la loi de Transition Énergétique qui n’auront aucun effet sur les émissions de CO2, mais qui à terme auront un impact négatif sur la sûreté du système électrique Français et sur la facture d’électricité

  25. Ma zone contrôlée Fb
    18 décembre 2014 at 5h56

  26. TRUQUEUR
    10 décembre 2014 at 7h43

    INFO FRANCE 2. Révélations sur les méthodes d’optimisation fiscale d’EDF
    Grâce à des filiales au Luxembourg et en Irlande et à une participation dans une entreprise implantée aux Bermudes, l’entreprise soustrait plusieurs millions d’euros à l’impôt qu’elle doit payer chaque année en France.

    http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/info-france-2-revelations-sur-les-methodes-doptimisation-fiscale-dedf_768541.html#xtor=EPR-2-%5Bnewsletterquotidienne%5D-20141210-%5Blestitres-coldroite/titre7%5D

  27. Cruas/Meysse
    6 décembre 2014 at 9h44

    CRUAS/MEYSSE
    Transport des produits radioactifs : quels risques ?

    Attendre un train à la gare de Valence, se garer sur une aire d’autoroute juste à côté d’un camion… « À chaque fois, on peut être à proximité de substances radioactives, transportées sur route ou rail, sans le savoir », souligne la Criirad (*).

    Planchant sur ces transports depuis une quinzaine d’années, ce laboratoire vient de réaliser « une étude préliminaire ». Financée avec le soutien de la Région, elle a été présentée pour la première fois, hier, lors de la commission locale d’information de la centrale nucléaire de Cruas/Meysse.

    Durant son enquête, la Criirad a eu des difficultés à récolter des données : « Seule l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a répondu à toutes nos questions. » Ce qui ne fut pas le cas des autres acteurs : « Par exemple, la centrale de Cruas nous a fourni moins de réponses que ses lettres d’information mensuelles. »

    « Un risque difficile à appréhender »

    Selon les mesures réalisées par le laboratoire, « le public peut être exposé à des niveaux de radioactivité non négligeables ». « Il n’y a rien d’illégal, précise Julien Syren de la Criirad. Mais ces autorisations de transport sont en contradiction avec les dispositions sanitaires générales. » Autrement dit, pour ces experts, il y a une contradiction entre la limite légale de dose radioactive pour l’exposition du public et celle pour les transports de substances radioactives.

    Dans ce contexte, la Criirad estime qu’il faut réaliser des études d’impact, abaisser les limites de la dose et « favoriser l’accès du public à l’information ». Selon l’ASN, le document de l’association est « très intéressant ». « Cette étude montre qu’il existe un risque diffus. Il est donc difficile de le mesurer, de l’appréhender », précise Olivier Veyret, adjoint au chef de division à Lyon.

    L’Autorité de sûreté nucléaire ne reste pas les bras croisés. Avec les forces de l’ordre, elle réalise des contrôles inopinés sur les transporteurs afin de vérifier le respect de la réglementation. Mais, comme celle-ci est basée sur des normes internationales, la demande de la Criirad d’abaisser les limites de la dose semble être un vœu pieux.

    http://www.ledauphine.com/ardeche/2014/12/05/transport-des-produits-radioactifs-quels-risques

  28. LA HAGUE
    6 décembre 2014 at 6h41

    A Areva La Hague, les personnels craignent de trinquer

    Alors que tous les clignotants sont au rouge chez Areva, les personnels de l’usine de la Hague ne cachent pas leur inquiétude. Les sous-traitants non plus. A la Hague on craint que la situation financière du groupe se solde par des remises en cause en matière d’embauches ou de statut.

    Areva la Hague est elle entrée dans la spirale du déclin du nucléaire civil * engagée depuis Fukushima ? On peut le penser au vu des déboires et des erreurs du Groupe.

    « On y est pour rien et on va trinquer ». Ce salarié de l’usine de la Hague résume assez bien un sentiment largement partagé dans l’établissement depuis l’annonce de la situation financière d’Areva. Après avoir annoncé une perte de 694 millions d’euros pour le premier semestre de cette année (sans doute un milliard à la fin de l’année !), le groupe a dû suspendre les objectifs qu’il s’était fixé pour les deux ans à venir. L’action a plongé en bourse, l’agence Standard and Pour’s a dégradé la note d’Areva: « Si Areva était une entreprise privée, elle aurait déposé le bilan », assure un spécialiste. Il se dit même que Bercy envisagerait de créer une société de défaisance, le même type de structure qui s’est occupé des actifs pourris du Crédit lyonnais il y a une vingtaine d’années.

    Les causes sont à rechercher ailleurs qu’à la Hague: en Finlande où l’EPR se révèle être une catastrophe industrielle, en Afrique où Areva a acheté fort cher trois mines qui ne semblent finalement pas valoir grand-chose, voire du côté des énergies renouvelables. « On a connu une véritable boulimie expansionniste de la part d’une banque-industrie plus que d’un vrai groupe industriel peste Philippe Launay (Force ouvrière). Une vision partagée par la CGT qui dénonce « une gestion déconnectée des réalités industrielles, dépourvue de vision à long terme ». Tous les syndicats mettent en cause l’État l’actionnaire principal d’Areva. « L’Etat doit définir clairement sa stratégie pour son groupe leader mondial du cycle du nucléaire » insiste Jean-Pierre Bachman, pour la CFDT.

    Coupes sans discernement ?

    Reste que les salariés devinent qu’il y aura de la casse. Et ils craignent que l’usine de la Hague ne soit pas épargnée. « Les personnels ont peur qu’il y ait des coupes sans discernement au risque d’affaiblir des outils qui rapportent » résume Bruno Blanchon (CGT). Des coupes qui pourraient se traduire, selon les syndicats, par des suppressions de postes, une remise en cause d’acquis. .. « Mais on sait bien aussi que, dans ces situations la sous-traitance trinque encore plus », note Force ouvrière. D’ailleurs, la tension est perceptible dans de nombreuses entreprises sous- traitantes qui ont été, une nouvelle fois contraintes de revoir leurs tarifs à la baisse. « On ne peut rien dire officiellement pour ne pas se meure en difficulté avec notre client mais c’est dur ». commente un chef d’entreprise en requérant l’anonymat. Pour le Spaen-Unsa, en tout cas, il ne faut surtout pas se tromper de cible.« Le cycle du combustible est toujours le garant de l’assise financière et de la réputation d’Areva ; il faut se recentrer sur ce cœur de métier et ne pas utiliser comme une simple tirelire la dernière source d’argent qui reste à l’entreprise », commente le syndicat en assurant que « Areva NC n’en peut plus d’être pressé comme un citron ». Et la pression monte.
    LG

    http://leblogdejeudi.fr/areva-la-hague-les-personnels-craignent-de-trinquer/

  29. SPR SACLAY
    4 décembre 2014 at 16h05
  30. webmaster MZC
    2 décembre 2014 at 19h36

    Denis Baupin demande à Ségolène Royal de renforcer les consignes données à EDF pour respecter les injonctions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire

    Question écrite du 2 décembre 2014 :

    Denis Baupin attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur les graves dysfonctionnements constatés sur les réservoirs d’effluents liquides du site nucléaire de Gravelines.

    En effet, les inspections de l’Autorité de sûreté nucléaire ont montré que les réservoirs de cette installation nucléaire étaient mal entretenus, trop peu souvent vérifiés et qu’en conséquence des défauts d’étanchéité graves avaient été relevés. L’ASN a ainsi mis en demeure dès avril 2014 l’opérateur. Cette mise en demeure n’a été rendue publique qu’au début du mois de novembre 2014, les premières fuites détectées datant de janvier 2013. Conformément à cette mise en demeure, l’opérateur avait jusqu’au 30 juin 2014 pour remettre en état de conformité ses installations. Ce qui est souligné, dans cette décision de l’ASN, est surtout la gestion qu’EDF fait de ces installations : contrôlées par des sous-traitants que l’entreprise elle-même ne surveille pas, à des périodicités qui ne correspondent pas aux exigences de l’ASN, et manifestement pour un résultat mauvais.

    Aussi, Denis Baupin souhaite que Mme la Ministre précise quelles consignes l’Etat, actionnaire majoritaire d’EDF, compte donner à l’exploitant afin de remédier aux nombreux manquements ayant des conséquences sur la sûreté des installations qui sont dus à la négligence de sa gestion de la sous-traitance pour des tâches qui relèvent pourtant de la sûreté de ses installations. En parallèle il souhaite que soient mises en œuvre au plus vite les outils juridiques renforçant l’efficience des contrôles et moyens de sanction de l’ASN, et l’application de ses prescriptions, ainsi que la réduction de l’appel à la sous-traitance lorsque la sûreté de l’installation est en cause….

    http://denisbaupin.fr/denis-baupin-demande-a-segolene-royal-de-renforcer-les-consignes-donnees-a-edf-pour-respecter-les-injonctions-de-lautorite-de-surete-nucleaire/

  31. Redaction MZC
    27 novembre 2014 at 5h42

    Nucléaire : pourquoi les salariés d’Areva sont-ils en état d’alerte ?

    Gel des embauches et des salaires, fuite des compétences : les salariés d’Areva craignent de faire les frais de la crise qui frappe le géant du nucléaire. C’est le cas notamment en Bourgogne, où le secteur représente plus de 10 000 emplois.

    Pourquoi le groupe Areva est-il en mauvaise posture ?
    En Bourgogne, le géant Areva possède deux sites en Saône-et-Loire, l’un au Creusot et l’autre à Saint-Marcel près de Chalon-sur-Saône. C’est notamment dans l’usine de Chalon/Saint-Marcel qu’a été fabriquée la cuve du réacteur nucléaire de 3e génération EPR pour le site de Flamanville, dans la Manche.

    On a appris récemment que le chantier de Flamanville allait prendre un an de retard. Cette mauvaise nouvelle est venue s’ajouter à d’autres éléments inquiétants : la suspension des objectifs pour les deux années à venir, une chute de l’action Areva de plus de 15%, une dégradation de l’agence Standard and Poor’s, etc.

    En février 2015, le nouveau plan stratégique du groupe qui compte 45 000 salariés (dont près de 28 000 en France) devrait être présenté aux syndicats.
    « La situation devient préoccupante, la dégradation continue. On craint la restructuration, on la sent venir », confie Jean-Pierre Bachmann, coordinateur CFDT pour l’ensemble du groupe Areva….

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/11/26/nucleaire-pourquoi-les-salaries-d-areva-sont-ils-en-etat-d-alerte-600964.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

    Areva et l’Etat tracent les premières pistes de réforme

    Philippe Varin entre au conseil de surveillance. L’assemblée générale modifiant la gouvernance du groupe se tiendra le 8 janvier.

    Une semaine après avoir « suspendu » ses objectifs financiers, ce qui a fait chuter son cours de Bourse de 15 % et entraîné la dégradation de sa notation financière, Areva a débuté son travail de réorganisation. Ce mercredi, le conseil de surveillance s’est réuni pour valider la liste des administrateurs qui sera proposée à l’assemblée générale le 8 janvier et qui transformera l’entreprise en société à conseil d’administration.

    Philippe Varin, appelé à le présider, a été nommé administrateur dès ce mercredi, pour entamer sans tarder avec des membres des comités stratégique et d’audit les réflexions sur l’avenir du groupe. Philippe Knoche, appelé à devenir directeur général, sera aussi administrateur. Si beaucoup ont jugé la communication financière d’Areva désastreuse, sa connaissance intime du groupe le rend aujourd’hui incontournable. L’avenir semble plus incertain pour le directeur financier, Pierre Aubouin….

    …Vaste chantier social

    Les pistes de réflexions restent nombreuses, notamment celle de l’évolution du périmètre d’Areva, qui a jusqu’à présent défendu son modèle intégré – de la mine d’uranium au retraitement des déchets en passant par la conception de réacteurs et leurs services. Mais « on n’est pas forcément dans des solutions de banquiers d’affaires », résume un observateur. Autrement dit, une montée au capital ou la reprise d’activités par tel ou tel acteur ne seront pas forcément les schémas privilégiés.

    EDF et Areva ont travaillé ces derniers mois à un accord sur la conception et la commercialisation des réacteurs, qui va être approfondi. La mise en commun d’une partie des ingénieries serait ainsi amplifiée, avec pour feuille de route la baisse du coût de l’EPR et la diversification de la gamme. Vis-à-vis des clients des deux groupes, l’Etat ne veut pas non plus donner corps à l’idée d’une mainmise de l’un sur l’autre. Seuls deux administrateurs seront finalement communs – Philippe Varin, et le secrétaire général du Quai d’Orsay, Christian Massé –, et non trois comme envisagé.

    Areva ne fera pas l’économie d’un vaste chantier social. Philippe Knoche a évoqué hier la nécessité de gagner « en compétitivité et en flexibilité » : un tiers du chiffre d’affaires est réalisé en France, mais plus de 50 % des effectifs s’y concentrent, a-t-il rappelé. Et le statut des salariés est jugé particulièrement généreux, notamment pour les anciens de Cogema. D’autres questions seront à traiter : même allié à Gamesa dans l’éolien en mer, Areva n’a probablement plus les moyens d’y investir. Certains évoquent aussi une sortie du titre de la cote – le groupe n’a que 4 % de flottant….

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203969403277-areva-et-letat-tracent-les-premieres-pistes-de-reforme-1068545.php?Q8HyA9rM3sIAEElI.99

  32. webmaster MZC
    25 novembre 2014 at 5h56

    Drones et sites nucléaires: Rapport alarmant d’un expert mandaté par Greenpeace

    Sortez les pastilles d’iode du placard. Un expert britannique mandaté par Greenpeace a remis ce lundi aux parlementaires français un rapport alarmiste sur la sécurité ses installations nucléaires françaises, jugées très vulnérables face aux scénarios d’attaques commises avec des drones.

    L’ONG écologiste, qui a d’ailleurs choisi de ne pas rendre public ce rapport en raison de son caractère sensible, avait mandaté début novembre cet expert indépendant, John Large, afin d’évaluer le risque, peu après le début des survols en série par des drones de nombreux sites nucléaires dans l’Hexagone. A ce jour, le mystère reste entier sur les auteurs de ces survols.

    Quatre scénarios d’attaque avec des drones

    Face aux députés et sénateurs de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), John Large a assuré avoir étudié quatre scénarios d’attaque avec des drones sur des sites nucléaires français. A chaque fois, «si ces scénarios s’étaient déroulés dans la réalité, il y aurait eu un risque de rejet radioactif majeur», a-t-il prévenu.

    Pour lui, les drones seraient en capacité de dépasser les défenses «obsolètes» des sites nucléaires, car «pensées et construites pour faire face à des technologies aujourd’hui dépassées». «Ces multiples survols», «ainsi que l’existence reconnue des vulnérabilités des centrales en fonctionnement, devraient être une source de préoccupation majeure pour nous tous», a-t-il déclaré lors de son audition.

    Le président de l’office parlementaire, le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, a lui minimisé la portée ce rapport expliquant qu’il démontrait simplement, «comme Fukushima l’a montré», qu’il fallait «de l’eau et de l’électricité pour qu’une centrale tourne, et qu’il y a des périphériques qui sont à côté de ces centrales et que si ces périphériques sont endommagés et bien cela donne Fukushima».

    Ni minimiser, ni dramatiser…

    http://www.20minutes.fr/societe/1487431-20141124-drones-sites-nucleaires-rapport-alarmant-expert-mandate-greenpeace

  33. Gus
    25 novembre 2014 at 0h45

    71 balises supplémentaires pour surveiller la radioactivité

    Démarche salutaire que celle de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) dont les ingénieurs et techniciens étaient à Valence pour expliquer comment ils opéraient sur le terrain ! Démarche saluée par l’ensemble des invités en tête desquels le préfet de la Drôme, Didier Lauga, Gérard Chaumontet, vice-président du conseil général, Lionel Brard, adjoint au maire de Valence, en charge de la santé et l’environnement, et Jean-Claude Delalande, président de l’association nationale des CLI (Commission locale d’information), qui en compte 37.

    « Je salue cette initiative courageuse, intelligente et visionnaire », a commenté ce dernier. « La surveillance de l’environnement est au cœur des préoccupations du public », a-t-il rappelé pour mieux souligner combien il est « essentiel de pérenniser les laboratoires indépendants, comme la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), et d’en favoriser l’émergence. La transparence et une expertise pluraliste sont indispensables pour gagner la confiance des Français ». Quand bien même le partenariat mis en place il y a une dizaine d’années entre l’IRSN et l’ANCLI est très satisfaisant.

    Mesures en continu…

    http://www.ledauphine.com/drome/2014/11/24/71-balises-supplementaires-pour-surveiller-la-radioactivite-oxjv

  34. Sellig
    23 novembre 2014 at 19h54

    Le groupe nucléaire Areva est en perdition
    Directeur de la publication : Edwy Plenel
    http://www.mediapart.fr

  35. Ma zone contrôlée Fb
    20 novembre 2014 at 18h04

  36. Sandokan
    18 novembre 2014 at 22h01

    hello

    et qui va payer ce retard qui va alourdir la facture, je vous le donne en mille…toi, nous, moi

    https://fr.news.yahoo.com/edf-confirme-nouveau-retard-lepr-flamanville-181900046.html

    avez-vous dejà essayer de comprendre votre facture d’electricité?
    et Areva se trouverait en difficulté financierement…euh! juste un avis, limitez vos projets mondiaux et venez panser nos centrales en injectant de la liquidité dans un secteur ou tout est a inventer…le demantelement et la formation des « liquidateurs » à la française!

    a bon entendeur

  37. Ma zone contrôlée Fb
    18 novembre 2014 at 18h31

  38. webmaster MZC
    17 novembre 2014 at 19h48
  39. webmaster MZC
    11 novembre 2014 at 8h20

    Les Commissions locales d’information réclament un plus grand périmètre de secours

    L’ANCCLI, l’association fédérant les Commissions locales d’information situées près des installations nucléaires, a estimé ce vendredi 7 novembre que les zones concernées par les plans de secours autour des centrales devraient être élargies à un rayon de 80 km, contre 10 actuellement.

    « A la lumière de la catastrophe de Fukushima, qui a révélé des traces de contamination dans un rayon de 50 km autour de la centrale », l’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information (ANCCLI), pense qu’ »il faudrait, en France, relever le périmètre des Plans Particuliers d’Intervention (PPI, plans de protection et de secours, ndlr) à 80km », selon un communiqué.

    « Tracer un cercle de 10 km de rayon autour d’une installation nucléaire ne répond pas à la réalité du terrain », le périmètre actuel est « inadapté », souligne-t-elle. Elle propose d’ »avoir une réflexion à l’échelle du bassin de vie de la population autour de chaque installation nucléaire ».

    « On peut citer l’exemple de Gravelines, ville du Nord de 11.000 habitants. Le PPI autour de Gravelines concerne une population d’environ 65.000 personnes. Or, la centrale est située à 25 km à l’ouest de Dunkerque et à 25 km à l’est de Calais. De fait, ni la ville de Dunkerque ni celle de Calais n’entrent dans le PPI de Gravelines », explique l’ANCCLI.

    Selon elle, « dans un rayon de 30 km autour de Gravelines, la population est estimée à 451.000 personnes » et elle est estimée « à 2.490.000 personnes dans un rayon de 75 km »….

    http://www.lagazettedescommunes.com/291933/nucleaire-les-commissions-locales-dinformation-reclament-un-plus-grand-perimetre-de-secours/#.VGFRA446mvk.twitter

  40. Sentinelle
    6 novembre 2014 at 5h24



    Pierre Gattaz « dégrade le dialogue social », selon François Rebsamen


    « Celui qui porte une responsabilité pour la détérioration de l’image de l’entreprise et même, j’allais dire, du climat du dialogue social – ses déclarations à l’emporte-pièce – c’est Pierre Gattaz », a déclaré François Rebsamen sur iTélé ce mardi. Le ministre du Travail reproche au patron du Medef ses récentes déclarations : il a une fois de plus appelé lundi le gouvernement à faire preuve de « cohérence » dans sa politique, en dénonçant la mise en oeuvre du compte pénibilité et l’obligation d’information en amont des salariés de tout projet de cession dans les PME.
    Preuves d’amour

    La semaine dernière Pierre Gattaz affirmait dans le quotidien libéral ‘L’Opinion’, que le patronat était « à cran » et envisageait d’organiser des actions dans toute la France pour faire entendre sa voix. « D’un côté, on nous parle de simplifications, de l’autre on nous met des dispositifs hypercomplexes, absurdes et contre-productifs », expliquait-il. Pour le président du Medef, « les seules preuves d’amour du gouvernement sont des hausses de la fiscalité et des contraintes supplémentaires ».

    « Provocation permanente »

    http://www.boursier.com/actualites/economie/pierre-gattaz-degrade-le-dialogue-social-selon-francois-rebsamen-25926.html

  41. Redaction MZC
    5 novembre 2014 at 17h47

    Les CLI critiquent le mutisme de l’Etat sur l’affaire des drones

    Le conseil d’administration de l’ANCCLI, réuni mardi 4 novembre à Téteghem (Nord), a décidé d’interpeller par écrit les ministres de la Défense et de l’Intérieur sur les survols de centrales nucléaires par de petits drones. Les commissions locales d’information (CLI) déplorent l’absence de communication de l’Etat alors que l’affaire dure depuis déjà un mois. Elles s’interrogent aussi sur la capacité des pouvoirs publics à faire face à la situation. Le président de l’ANCCLI, Jean-Claude Delalonde, s’en explique à La Gazette.

    Depuis un mois, 13 des dix-neuf centrales nucléaires du pays ont été survolées par des drones, or, on n’a jusqu’ici pas entendu l’ANCCLI (1) s’exprimer. Que savez-vous de leur origine ?

    Nous n’avons aucune information sur ce sujet. Et ce n’est pas faute d’avoir questionné les autorités de l’Etat. A chaque fois qu’un drone a survolé une installation nucléaire, le président de la commission locale d’information (CLI) concernée, en général un élu, en a, spontanément et immédiatement, été informé par EDF – ce qui, soit dit en passant, montre que l’exploitant est inquiet. Mais ça s’est arrêté là. Nous avons interrogé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : elle nous a – d’ailleurs à juste titre – indiqué que le sujet n’est pas de son ressort, car elle s’occupe des incidents techniques dans les centrales, pas de la surveillance, qui relève de la compétence des ministères de la Défense et de l’Intérieur. Et lorsque nous nous sommes adressés aux préfets et aux ministères concernés, on a eu le sentiment de s’entendre dire : « On s’en occupe, circulez y’a rien à voir, secret Défense. »

    Une réponse qui ne vous satisfait évidemment pas…

    http://www.lagazettedescommunes.com/290468/nucleaire-les-cli-critiquent-le-mutisme-de-letat-sur-laffaire-des-drones/

    …Le film qui se déroule sous nos yeux est en tous les cas inquiétant. Et en n’apportant pas de réponse, on alimente cette inquiétude. Or, nous aimerions être rassurés pour pouvoir ensuite rassurer la population…

  42. Ma zone contrôlée Fb
    5 novembre 2014 at 16h51

  43. Redaction MZC
    5 novembre 2014 at 5h39

    Ce mercredi 5 novembre, pour la première fois, la justice tapera peut-être sur les doigts d’EDF pour ne pas avoir respecté l’Autorité de sûreté nucléaire. Une victoire pour cette institution qui se sent pousser des ailes.

    C’est une première dans la riche histoire du nucléaire français : ce mercredi 5 novembre, EDF risque de se devoir s’acquitter d’une amende (20.000 euros) pour ne pas avoir respecté l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ou, plus exactement, pour ne pas avoir tenu compte d’une mise en demeure énoncée par le gendarme du nucléaire.

    Le parquet du tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu (Isère) a en effet engagé des poursuites après avoir été alerté par l’ASN, qui reproche à l’électricien des négligences sur le chantier de démantèlement du réacteur Superphénix…

    Rallonge budgétaire

    Chevet entend donc recruter deux cents personnes de plus jusqu’à expiration de son mandat (2018), mais il a compris que la rallonge budgétaire ne viendrait pas d’un ministère de l’Ecologie, sommé de se serrer la ceinture. Il a donc l’intention de réclamer au Parlement la création pour 2015 d’une taxe additionnelle que verseraient les exploitants des centrales (EDF et Areva surtout). Montant envisagé : environ 50 millions d’euros.

    Idée soutenue, notamment, par le rapport sur le nucléaire du sénateur (PS) Michel Berson et qui a des chances d’être adoptée d’ici à la fin de l’année.

    « Les exploitants eux-mêmes ne sont pas défavorables à cette taxe, estime Pierre-Franck Chevet, car ils savent qu’avec des ressources plus importantes, nous travaillerons de manière plus rapide et efficace. » Pas sûr que les intéressés seront aussi enthousiastes…

    http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20141103.OBS3960/edf-le-gendarme-du-nucleaire-montre-les-muscles.html

  44. Redaction MZC
    3 novembre 2014 at 6h13

    Travailler de nuit est-il nocif ?

    Se lever tôt, trop tôt, se coucher tard, subir des insomnies : de trop nombreux actifs accumulent au fil du temps une « dette de sommeil ». Les Français dorment, en moyenne, 7 h 47, 18 minutes de moins qu’il y a 25 ans – et même 50 minutes pour les 15-17 ans. Certains travailleurs se retrouvent dans une situation particulièrement vulnérable : les travailleurs de nuit. C’est à eux que s’est intéressée la Dares dans une étude récente. Combien sont-ils ? Quels risquent leur activité nocturne fait-elle peser sur leur santé ? …

    À autres caractéristiques comparables, les salariés qui travaillent la nuit ont une rémunération plus élevée. Ils peuvent aussi recevoir des repos compensateurs, en fonction de leur convention collective ; a minima, ils doivent disposer d’au moins 11 heures de repos consécutif après leur période de travail nocturne. Sauf exception, le travail ne peut excéder 8 heures consécutives, et 40 heures mensuelles. Par ailleurs, les travailleurs de nuit bénéficient d’une protection médicale particulière.


    À partir de plusieurs études allant dans le même sens, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rendu un rapport soulignant les dégâts du travail de nuit. Liste non exhaustive : le travail de nuit entraîne des perturbations de la vie sociale et familiale des salariés (d’autant qu’ils sont plus souvent amenés à travailler le week-end), et fait peser de nombreux risques sur leur santé. À court terme, on peut voir apparaître des troubles du sommeil et digestifs et un déséquilibre nutritionnel ; à plus long terme, des risques cardiovasculaires accrus, une usure prématurée de l’organisme, et même, selon des études, dont l’une menée par le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), une probabilité accrue de cancer, liée à une exposition nocturne à la lumière qui fait baisser la production des défenses immunitaires….

    La réglementation du travail de nuit

    En principe, tout salarié peut être amené à travailler de nuit. Seule exception : les jeunes mineurs pour lesquels ce type d’horaires est, en principe, interdit. Le recours au travail de nuit, qui se situe généralement entre 21 heures et 6 heures, est en principe « exceptionnel » et doit être justifié par la « nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique » et des services d’utilité sociale. C’est pourquoi il doit être mis en place sous certaines conditions. Est alors considéré comme travailleur de nuit tout salarié qui accomplit soit, selon son horaire de travail habituel, au minimum trois heures dans la période de nuit, à raison de deux fois par semaine au moins ; soit un nombre minimal de 270 heures accomplies pendant une période de 12 mois consécutifs (sauf accord spécifique d’entreprise)….

    http://www.scienceshumaines.com/travailler-de-nuit-est-il-nocif_fr_33344.html

  45. Sentinelle
    30 octobre 2014 at 18h00

    Dialogue social: les syndicats réclament un «changement de braquet total» du patronat

    La deuxième séance de négociation sur le dialogue social a débuté jeudi dans un contexte tendu, les syndicats réclamant un «changement de braquet total» du patronat après ses propositions choc, mais le Medef s’est voulu ferme, estimant ses propositions «fécondes».

    Le gouvernement espère voir les discussions bouclées avant la fin de l’année. Avec ou sans accord, il est décidé à légiférer pour «lever les verrous» à l’embauche, en limitant les effets de seuil qui créent des obligations aux employeurs en fonction du nombre de salariés.

    Mais les perspectives d’un accord sont loin d’être assurées à ce stade.

    Il faut «un changement de braquet total» du patronat, a déclaré Agnès Le Bot (CGT) à son arrivée jeudi au siège du Medef. «On est sur un projet inacceptable et d’une grande provocation vis-à-vis des organisations syndicales», a-t-elle déclaré avant l’ouverture des discussions, en réaction aux propositions faites mardi par le patronat.

    Les trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) veulent remplacer les diverses instances de représentation du personnel (Comité d’entreprise, CHSCT….) dans les entreprises de plus de 50 salariés par un «Conseil d’entreprise». Ils entendent aussi supprimer l’obligation d’élire des délégués du personnel dans celles de moins de 50 salariés.

    Les cinq centrales syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont unanimement qualifié ces propositions de «provocation».

    Marylise Léon (CFDT) a également dénoncé à son arrivée un «texte provocateur et largement insuffisant». «On a l’impression qu’il manque des pages», notamment sur la représentation des salariés, a souligné la responsable CFDT, son syndicat, comme la CGT et FO, réclamant une représentation dès le premier salarié, alors qu’elle devient obligatoire actuellement au 11e salarié.

    Y-a-t’il un risque que les discussions capotent ? «Nous n’en sommes pas là», a estimé Marie-Alice Medeuf Andrieu (FO). «Je ne pense pas que le patronat prendra le risque de ne pas infléchir sa position»….

    Après ces propositions, le ministre du Travail, François Rebsamen, s’est dit lui-même «un peu désespéré». «Cela fait un peu provocation au moment où il faut avancer», a-t-il relevé, jugeant «bizarre le patronat français dans les postures qu’il prend».

    http://www.liberation.fr/societe/2014/10/30/dialogue-social-la-negociation-qui-entre-dans-le-vif-s-annonce-orageuse_1132517

  46. webmaster MZC
    29 octobre 2014 at 6h00

    Mer agitée pour DCNS

    Le leader mondial du naval militaire

    * Chiffre d’affaires 3,4 milliards d’euros
    * Effectif 13 140 salariés
    * Actionnariat État (64%), Thales (35%)
    * Carnet de commandes 12 milliards d’euros

    Étalement des commandes, diversification coûteuse dans le nucléaire civil, relance de l’export… Hervé Guillou prend la barre du fabricant de navires militaires à un moment critique.

    Ce n’est pas encore un avis de tempête, mais le bateau tangue. Et ses deux moteurs, les commandes de sous-marins et de frégates de la Marine nationale et les grands contrats à l’export, tournent en sous-régime. Résultat : les plans de charge de DCNS à Cherbourg (Manche), Lorient (Morbihan), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Toulon (Var) et Brest (Finistère) sont allégés. Et la rentabilité opérationnelle se dégrade : 5% en 2013, contre 7,1% en 2012. Au premier semestre de cette année, elle a encore reculé de 5,8% à 2,6%…

    En délicatesse avec l’État, son principal actionnaire, le PDG Patrick Boissier a été débarqué avant la fin de son mandat, laissant sa place à Hervé Guillou. Cet ancien de la maison, passé par EADS, avait piloté le délicat changement de statut de la Direction des constructions navales (DCN) en entreprise privée (DCNS). Le nouveau pacha doit faire face à l’inquiétude des 13 000 salariés du groupe. À Cherbourg (Manche), des syndicalistes ont bloqué, le 14 octobre, l’accès au site produisant les sous-marins Barracuda. « En dix ans, nous sommes passés de 1 400 à 700 ouvriers et employés. Le carlingage [éléments de support, ndr], le câblage et les conduits d’évacuation ont été confiés à des prestataires », explique Laurent Hébert, secrétaire général CGT. À Lorient (Morbihan), les 1 800 salariés mobilisés par la fabrication des frégates multimissions Fremm ne sont pas à l’abri d’un nouvel étalement des commandes de la Marine nationale. La cadence de production est passée d’une mise à flot tous les sept mois à une tous les dix mois, puis tous les quatorze mois…

    Les trois chantiers clés du nouveau pacha…

    http://www.usinenouvelle.com/article/mer-agitee-pour-dcns.N292233

  47. P.Bismuth
    28 octobre 2014 at 19h29

    Marchés truqués en Espagne: une entreprise francaise impliquée

    Madrid – Quatre responsables en Espagne de l’entreprise française Cofely, filiale du groupe GDF Suez ont été placés lundi en garde à vue en Espagne dans le cadre d’une vaste opération anticorruption visant des marchés publics truqués d’une valeur de 250 millions d’euros, a-t-on appris de source judiciaire mardi.

    Cofely, spécialisée dans la performance énergétique des bâtiments, aurait été bénéficiaire d’une partie des contracts concernés, obtenus après versement par des intermédiaires de commissions occultes à des élus municipaux ou régionaux.

    A Paris, la maison mère a confirmé ces gardes à vue en précisant par ailleurs que des locaux de la société en Espagne avaient été perquisitionnés.

    GDF Suez exprime son soutien aux équipes du groupe et de ses filiales en Espagne qui sont sous le choc de cette nouvelle, affirme communiqué qui précise que le groupe, engagé pour le respect des lois et règles éthiques, collaborera évidement avec la justice espagnole.

    Cofely qui se présente comme le leader européen des services à l’énergie présent dans 40 pays, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, selon son site internet.

    L’enquête a démarré en décembre 2013 suite à une commission rogatoire internationale émise par la Suisse qui s’interrogeait sur la provenance des fonds déposés sur deux comptes bancaires dont un aurait appartenu à un élu régional du Parti populaire (PP conservateur).

    Le parquet anticorruption a ouvert une information judiciaire en juin, ayant abouti lundi à la délivrance de mandats d’arrêt visant 51 personnes impliquées dans ce réseau au centre duquel se trouvent deux intermédiaires, David Margaliza et Alejandro de Pedro, qui rapprochaient entreprises et élus.

    Six maires ont été interpellés, dont quatre sont issus du Parti populaire au pouvoir (PP, conservateur) et un du Parti socialiste (PSOE).

    Cofely, qui compte quelque 7.000 employés en Espagne, figure parmi les principaux bénéficiaires du système, selon une source judiciaire.

    Ainsi, sur son site internet peut-on lire un communiqué sur un contrat public obtenu dans la localité de Parla, l’une des villes concernées située à proximité de Madrid, d’une valeur de 54 millions d’euros et permettant des économies d’énergie dans cette ville de 40% en termes d’éclairage public.

    L’information judiciaire vise des délits de blanchiment, fraude fiscale, et trafic d’influence notamment….

    http://www.romandie.com/news/531736.rom

  48. Redaction MZC
    16 octobre 2014 at 5h15

    EDF, une entreprise surpuissante au cœur de l’État

    A deux pas de la place de l’Etoile à Paris, le siège social d’EDF se niche en retrait de l’avenue de Wagram. La citadelle EDF se fait discrète, comme il se doit quand on est sûr de sa puissance. «EDF, ce n’est pas une entreprise. C’est une institution!», s’exclame un de ses anciens patrons….

    «Le gouvernement demande trois choses à un patron d’EDF»

    Les enjeux sont lourds dès qu’on parle d’EDF. À la fin des années 1970, le titre d’un livre avait marqué son temps: L’État EDF. Près de quarante ans plus tard, il n’a pas pris une ride, au moins chez les détracteurs de l’entreprise….

    Dans son récit vengeur L’Insoumise, Delphine Batho, ex-ministre de l’Écologie (2012-2013), écrit: «J’ai fini par appeler avec ironie Henri Proglio le “ministre fantôme” de l’Énergie pour dire à quel point ce n’est pas l’État qui dirige EDF, mais à l’inverse le patron d’EDF qui semble diriger l’État.»….

    Des élus dont les circonscriptions doivent beaucoup à EDF…

    La superpuissance d’EDF dépasse de très loin le seul enjeu énergétique. L’an dernier, l’entreprise a investi plus de 8 milliards d’euros en France. Taxes, impôts, fiscalité locale, dividendes, mis bout à bout, elle verse chaque année pas moins de 13 milliards d’euros aux finances publiques! Qui dit mieux ? Côté lobbying, EDF est imbattable….

    Un enfant du Conseil national de la Résistance

    La particularité de groupe tient aussi à son histoire et son organisation longtemps unique en son genre. Le groupe est un enfant du Conseil national de la Résistance: le grand monopole public a été créé par la loi de nationalisation de 1946, par la fusion de quelque 1200 entreprises, afin de réaliser l’électrification du pays. Certains continuent d’y voir la dernière organisation soviétique au monde ! L’esprit de 1946 a en tout cas infusé dans cette grande maison, jusqu’à en faire pendant longtemps une terre de cogestion avec la CGT. «EDF, c’était des écoles de métier qui contribuaient à un vrai endoctrinement maison, à une homogénéisation à l’intérieur de l’entreprise. Et on ressortait de la formation… avec une carte de la CGT!», sourit un ancien….

    Une très forte culture d’entreprise

    La culture d’entreprise est forte dans une entreprise qui entretient ses mythes et glorifie ses faits d’armes et où, longtemps, on a été agent EDF de père en fils. Marcel Boiteux se souvient encore de sa découverte du terrain, quand il a accompagné les releveurs de compteurs. On lui a fait boire à Gérardmer la mirabelle à 8 heures du matin ; il en allait de «l’honneur d’EDF», lui avait affirmé son compagnon du jour. Les «lignards» ont été les héros des tempêtes de 1999. Dans les étages de direction, la cohésion est assurée par la mainmise du corps des ingénieurs des Ponts.

    Un héritage de l’épopée des barrages qui s’est poursuivi sous l’ère nucléaire et malgré les assauts du Corps des Mines pour prendre le pouvoir de la forteresse. «EDF, c’est aussi le royaume de l’intrigue, du silence. Le secret y est de mise, peut-être un héritage du programme nucléaire. La franc-maçonnerie y est puissante aussi. Les carrières s’y font par relations», témoigne un détracteur qui a connu EDF de l’intérieur…

    «Jusqu’à 2012 en tout cas, la gauche française a toujours été pronucléaire», rappelle un expert. «Chez nous, même la CFDT est pronucléaire!», s’amuse un dirigeant…

    «Le premier obstacle à la construction de l’Europe»

    L’électricien a mené ce combat-là avec Framatome, devenu Areva. Les deux entreprises ont partie liée, en même temps qu’elles se sont disputé le leadership de la filière nucléaire française. On se souvient de la terrible guerre qui a opposé Henri Proglio et Anne Lauvergeon en 2009, après que le premier ait déclaré: «La filière française ne fonctionne pas. Elle doit se ranger derrière EDF!» Une déclaration de guerre à Areva, mais aussi un excellent moyen de fédérer d’emblée ses futures troupes derrière lui….

    http://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/15/20005-20141015ARTFIG00401-henri-proglio-un-patron-surpuissant-au-coeur-de-l-etat.php

  49. webmaster MZC
    15 octobre 2014 at 5h35

    Sûreté nucléaire : les députés font un premier pas vers l’encadrement de la sous-traitance

    Comme prévu, les députés ont ajouté au projet de loi de transition énergétique des dispositions relatives à la sous-traitance dans le nucléaire. Néanmoins, la mise en œuvre de celles-ci reste subordonnée à la volonté du gouvernement….

    Un encadrement à la discrétion de l’Etat

    Un premier amendement adopté vise à ajouter un nouvel article au code de l’environnement afin de permettre à l’Etat de limiter le recours à la sous-traitance dans le secteur nucléaire. Cet article stipule qu' »en raison de l’importance particulière de certaines activités pour la protection des intérêts [par la législation encadrant les installations nucléaires de base (INB)], un décret en Conseil d’Etat peut encadrer ou limiter le recours à des prestataires ou à la sous-traitance pour leur réalisation ».

    Concrètement, le gouvernement pourra encadrer le nombre de niveaux de sous-traitance pour les travaux importants en terme de sûreté nucléaire.

    Ce nouvel article prévoit aussi que « l’exploitant assure une surveillance des activités importantes pour la protection des intérêts [par la législation encadrant les INB] lorsqu’elles sont réalisées par des intervenants extérieurs« . Pour cela, « il veille à ce que ces intervenants extérieurs disposent des capacités techniques appropriées pour la réalisation desdites activités », ajoute le texte, précisant qu’« il ne peut déléguer cette surveillance à un prestataire ». bon ben déjà là il y a un très très gros hic ! AREVA-CEA sous-traitent ces activités de surveillance à des entreprises extérieurs 🙁

    Ce second alinéa vise les sous-traitants et prestataires, mais aussi les utilisateurs dans le cas d’installations de recherche. L’exploitant devra s’assurer que ces intervenants disposent des capacités nécessaires pour mener à bien leur travail. « C’est le personnel de l’exploitant qui reste présent et en première ligne pour cette surveillance sur le terrain », explique l’exposé des motifs.

    Inquiétudes sur la maintenance du parc nucléaire….

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/surete-nucleaire-deputes-encadrement-sous-traitance-plte-22975.php4

    Travail dissimulé: le procès de l’EPR renvoyé en mars 2015 ?

    Le grand procès qui devait s’ouvrir mardi 21 octobre à Cherbourg a de grandes chances d’être repoussé. L’entreprise Atlanco est injoignable.

    Ce sera sans aucun doute un procès très médiatisé. Deux entreprises, Atlanco et Elco, devaient comparaîtrent mardi 21 octobre devant le tribunal de Cherbourg pour travail dissimulé, et trois autres sociétés, Bouygues BTP, sa filliale Quille et Welbond Armatures pour « recours aux services d’une entreprise pratiquant le travail dissimulé ».

    La justice leur reproche d’avoir fait travailler 460 ouvriers roumains et polonais, de juin 2008 à octobre 2012, sans que ces travailleurs ne soient déclarés et donc protégés en cas d’accident du travail.

    Inconnu à cette adresse

    Cependant, cette audience devrait être reportée. En effet, la société Atlanco est aux abonnés absents. « Nous avons envoyé des courriers au siège de la société, en Irlande. Le service postal nous a fait savoir qu’il n’y avait personne à cette adresse. Les numéros de téléphones et de fax ne sont pas les bons« , explique Eric Bouillard, procureur de la République de Cherbourg. « Nous avons été en contact pendant l’enquête avec des anciens salariés d’Atlanco, ainsi qu’un des responsables d’Atlanco France. Cependant, pas de trace des deux responsables de la société » :….

    http://www.tendanceouest.com/cherbourg/actualite-81690-travail-dissimule-le-proces-de-epr-renvoye-a-mars-2015-.html

    A EDF, Hollande tourne la page Proglio

    Selon nos informations, le chef de l’Etat a tranché et ne reconduira pas l’influent patron à la tête du groupe.

    Selon nos informations, François Hollande a tranché : il ne reconduira pas Henri Proglio à la tête d’EDF. Un coup de théâtre de dernière minute n’est jamais à exclure dans ce genre de dossier, mais, selon plusieurs sources, la décision du chef de l’Etat aurait été arrêtée il y a plusieurs jours déjà. Et a priori, il n’en changera pas avant jeudi, date du conseil d’administration d’EDF qui doit acter le changement de PDG. Drôle de coïncidence : ce mercredi, Henri Proglio et son homologue d’Areva Luc Oursel devraient accueillir Manuel Valls à la première édition du Salon mondial du nucléaire au Bourget. Cela fera une étrange photo de famille puisque aucun des deux patrons ne devrait être reconduit….

    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/14/a-edf-hollande-tourne-la-page-proglio_1121333

    Sûreté nucléaire : un sénateur plaide pour un renforcement des moyens financiers et humains


    Est-ce que les Sénatrices et Sénateurs que nous avons contactés dernièrement auront plus d’audace que les Députés lors des futurs débats ? …
    STOP NUCLÉAIRE LOW-COST ! STOP DUMPING SOCIAL !

    Le rapport ci dessous ! A vous de juger

  50. Sandokan
    8 octobre 2014 at 21h57
  51. webmaster MZC
    13 août 2014 at 5h55

  52. webmaster MZC
    21 juillet 2014 at 17h04

  53. Gus
    8 juillet 2014 at 5h47

    Sondage : le nucléaire fait toujours peur aux Français
    30 km !
    C’est, selon les Français, la distance de sécurité prévue en cas d’accident nucléaire. Ils ignorent que, en réalité, la zone de protection en cas de fuite radioactive, ne dépasse pas…10 km.

    …Ce sondage est « révélateur d’un véritable manque de transparence vis-à-vis de la population », souligne l’ANCCLI. Fondée en 2000, l’association fédère les 37 commissions locales qui ont pour mission de surveiller l’environnement des centrales, d’interroger les exploitants (EDF, Areva…), de mener des contre-expertises et surtout d’informer le grand public sur les risques nucléaires….

    http://www.leparisien.fr/commentaire/success.php?id=3984627#blocCommentaires

  54. webmaster MZC
    3 juillet 2014 at 18h27

  55. webmaster MZC
    25 juin 2014 at 18h39

    * Point sur ITER
    * Iter : qui fait quoi ?
    * Une première en PACA : des observateurs de la CLI participent à une inspection de l’ASN
    * Retombées économiques
    * Gare au dumping social ! (salut amical à tous nos copains de Cadarache article des Syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC ) ;(

  56. webmaster MZC
    24 juin 2014 at 5h32

    Les Facteurs Organisationnels et Humains mis à mal…c’est l’ASN et l’IRSN qui le disent 🙁

    L’ASN et l’IRSN proposent au gouvernement un renforcement du dispositif de contrôle de la sûreté nucléaire

    23/06/2014

    Dans le cadre de la politique de transition énergétique développée par le Gouvernement, la composante nucléaire dans le mix énergétique national a vocation à se réduire du fait de la diversification attendue des modes de production d’électricité, mais restera très importante. La sûreté nucléaire, qui conditionne l’existence même de ce mode de production, restera donc également une préoccupation majeure à l’avenir, avec des sujets importants comme le suivi du vieillissement, de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires et du démantèlement des installations arrêtées, le contrôle de la construction et de la mise en service d’installations nouvelles comme l’EPR, ou encore l’évaluation du projet de centre de stockage géologique des déchets CIGEO.

    Consolidé par la loi du 13 juin 2006 relatif à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite loi TSN), le dispositif de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection repose sur deux composantes : l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), autorité publique indépendante d’une part, et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), expert public des risques nucléaires et radiologiques d’autre part. L’efficacité de ce dispositif dual est désormais démontrée…

    Dans cet esprit, l’ASN et l’IRSN ont élaboré conjointement une proposition de renforcement du dispositif de contrôle de la sûreté nucléaire décrit dans un document de travail transmis au Gouvernement.

    http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20140623_Proposition-ASN-IRSN-surete-nucleaire.aspx

  57. Sentinelle26
    18 juin 2014 at 6h34

    Travail illégal : « charges sérieuses » contre Bouygues

    Les soupçons de travail illégal contre Bouygues sur le chantier de l’EPR de Flamanville se précisent. Des sous-traitants de Bouygues sont accusés de travail dissimulé.

    Des « charges sérieuses » de travail illégal pèsent contre Bouygues sur le chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche) après deux ans d’enquête préliminaire, a indiqué ce jeudi 27 juin le parquet de Cherbourg.

    « La première phase d’enquête (pour travail illégal) est terminée. Les charges sont sérieuses »
    , a indiqué le procureur de la République de Cherbourg Eric Bouillard. Il décidera d’ici à la fin de l’année d’engager ou non des poursuites.

    Une source judiciaire proche de l’enquête a par ailleurs assuré qu’il y avait « beaucoup » de probabilités que l’enquête aboutisse à un procès en correctionnelle, sans doute début 2014.

    Des sous-traitants de Bouygues accusés…

    http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/travail-illegal-charges-serieuses-contre-bouygues-7762689441

    Le rôle et le financement de la CGT au coeur du procès du comité d’entreprise d’EDF-GDF

    Le rôle et le financement de la CGT ont été mardi au centre des débats du procès des malversations présumées de la caisse des activités sociales (CCAS), le comité d’entreprise d’EDF-GDF dépeint par des témoins comme une institution à part, héritière du modèle social français.

    Seize prévenus comparaissent depuis le 2 juin devant le tribunal correctionnel de Paris, poursuivis pour abus de confiance, recel et complicité au préjudice de la CCAS, le plus important comité d’entreprise de France, doté d’un budget de 400 millions d’euros.

    La justice leur reproche d’avoir détourné des fonds de la CCAS pour financer des activités ne relevant pas de son objet social, au bénéfice de la CGT, du PCF ou de la société du journal l’Humanité.

    Parmi ces détournements figure la captation d’images des spectacles de la fête de l’Humanité entre 1997 et 2005 pour un coût estimé à 1,11 million d’euros. L’accusation conteste également la prise en charge des salaires d’employés de la CCAS ou d’EDF, mis à disposition de la CGT ou du PCF. Parmi les six salariés visés figurent l’une des secrétaires de Bernard Thibault, l’ex-secrétaire général de la CGT, et la sénatrice des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier-Maurin…

    http://www.romandie.com/news/488781.rom

  58. Sellig
    12 juin 2014 at 5h47

    Troisième mouvement de grève chez Areva-Le Hague en deux mois

    L’usine de retraitement des déchets est partiellement bloquée depuis ce mardi matin. Les salariés protestent toujours contre les projets de sous-traitance et d’externalisation de leur entreprise

    C’est le troisième mouvement de grève en deux mois chez Areva-NC à la Hague. A l’initiative de la CGT/FO/CDFT et UNSA, l’accès au site est partiellement bloqué depuis ce mardi matin. Un mouvement similaire avait déjà eu lieu les 22 et 29 avril derniers. Selon les syndicats, l’usine serait en partie à l’arrêt. « Ce mouvement s’inscrit dans la lutte contre les projets d’externalisation, de sous-traitance et de suppression de postes que nous vivons mensuellement dans tous les secteurs et tous les services », explique Philippe Launay, délégué central FO Areva.

    Le spécialiste du nucléaire se recentre sur son coeur de métier, le recyclage et le traitement des combustibles, et confie le reste aux privés ou aux filiales. « On a de fortes inquiétudes sur un projet de sous-traitance de l’activité démantèlement au profit de deux entreprises dont une pour toute la partie radioprotection », explique le responsable syndical. L’accès au site devrait être rétabli vers 13 heures ce mardi…

    http://basse-normandie.france3.fr/2014/06/10/troisieme-mouvement-de-greve-chez-areva-le-hague-en-deux-mois-495465.html

  59. Sylver
    10 juin 2014 at 23h02

    P-DG d’EDF, soupçonné de « trafic d’influence »

    INFO LE POINT.FR. Le patron star du Cac 40 aurait « sponsorisé » son épouse, l’humoriste Rachida Khalil, avec l’argent de l’entreprise publique.

    Par Mélanie Delattre et Christophe Labbé

    L’office anti-corruption, créé à la suite de l’affaire Cahuzac, vient d’hériter d’un nouveau dossier sensible. Le P-DG d’EDF, Henri Proglio, est visé par une enquête pour « trafic d’influence ». Il est soupçonné d’avoir « sponsorisé » son épouse, l’humoriste Rachida Khalil, avec l’argent de son groupe.

    L’été dernier, plusieurs banques avaient signalé à Tracfin, le service spécialisé dans la lutte contre le blanchiment, d’étranges mouvements sur les comptes de Mme Proglio. Après quasiment un an d’enquête, la cellule de renseignement de Bercy a saisi le parquet de Paris, lequel aurait, d’après nos informations, ouvert une enquête préliminaire il y a quelques semaines. L’Office central de lutte contre la …

    http://www.lepoint.fr/societe/henri-proglio-vise-par-une-enquete-pour-trafic-d-influence-08-06-2014-1833696_23.php

  60. Fabien
    10 juin 2014 at 22h54

    Henri Proglio : « J’ai remboursé l’argent versé à ma femme » par une association proche d’EDF

    Henri Proglio contre-attaque. Visé par une enquête ouverte il y a quelques semaines par le parquet de Paris pour trafic d’influence, le patron d’EDF répond point par point aux accusations. Il assure n’avoir jamais fait pression sur EDF ou ses fournisseurs pour financer des spectacles de son épouse, la comédienne et humoriste Rachida Khalil. Mais il reconnaît qu’EDF, au travers de l’association Electra, a bien versé 60 000 euros à Mme Khalil en 2012. Une somme qu’il a, depuis, remboursée « rubis sur l’ongle ». Il dit aussi que son épouse vient de faire l’objet d’un redressement fiscal.
    ……
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/06/09/henri-proglio-j-ai-rembourse-l-argent-verse-a-ma-femme-par-une-association-proche-d-edf_4435040_3234.html

  61. webmaster MZC
    10 juin 2014 at 6h11

    Financement de la sécurité sociale : l’avant-projet de loi rectificatif pour 2014

    Baisse des charges salariales, diminution des cotisations patronales, réduction des cotisations d’allocation familiales, suppression de la C3S.

    Habituellement, ce sont les lois de Finances qui font l’objet d’une loi de Finances rectificative. Mais cette année, le Gouvernement va présenter au Parlement un projet de loi de Financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 afin principalement d’alléger le coût du travail pour les entreprises.

    Le texte poursuit tout d’abord l’effort de réduction du déficit des dépenses, mais surtout prévoit la mise en place d’un allègement des cotisations sociales entre 1 et 1,3 Smic, afin de renforcer le pouvoir d’achat des salariés ayant de faibles revenus tout en incitant à l’activité et la reprise d’un emploi après une période de chômage.

    La mesure consiste en un allègement de cotisations salariales au bénéfice des salariés :

    * dont la rémunération est comprise entre 1 fois et 1,3 fois le SMIC. Son montant sera décroissant, mais il bénéficiera jusqu’aux salariés rémunérés 1,3 SMIC ;
    * pour les salaires versés à compter du 1er janvier 2015 ;
    * en moyenne à hauteur de 520 euros par an pour un emploi à temps plein rémunéré au SMIC.

    Dans le même temps, il est prévu qu’à partir du 1er janvier 2015, l’employeur d’un salarié payé au SMIC ne paiera plus aucune cotisation patronale de sécurité sociale à l’URSSAF. Seules restent dues les cotisations des régimes gérés par les partenaires sociaux et certaines contributions annexes. L’exonération sera dégressive jusqu’à 1,6 fois le SMIC et cumulable avec le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE)…

    http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/33165/financement-de-la-securite-sociale-avant-projet-de-loi-rectificatif-pour-2014.php

    Le financement du nucléaire reste dans le flou

    Un rapport parlementaire pointe l’incertitude du coût du démantèlement comme du prolongement des réacteurs.

    Une séquence énergétique très rythmée va animer le mois de juin. Avant la présentation en Conseil des ministres – dans huit jours – des principaux éléments du projet de loi de programmation, un rapport parlementaire très attendu est remis ce mardi au président de l’Assemblée nationale. Après plusieurs mois de travaux et plus de 70 auditions, la commission d’enquête sur les coûts de la filière nucléaire – présidée par le député PS François Brottes – doit faire le point alors que le repli de l’atome dans la production d’électricité – de 75 à 50 % d’ici à 2025 – et la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) d’ici à 2017 sont deux points clés de la transition énergétique défendue par le gouvernement.

    Précisément, dans ce rapport dont Le Figaro a pris connaissance et dont le rapporteur est le député écologiste Denis Baupin, aucun de ces deux axes stratégiques ne fait l’objet de la moindre estimation comptable. Est-ce parce que l’avenir est trop difficile à anticiper ou tout simplement parce que les acteurs concernés, EDF en tête, n’ont pas communiqué toutes les informations souhaitables ? Quoi qu’il en soit, parmi ses recommandations pour la filière nucléaire, la commission d’enquête pointe les «incertitudes persistantes sur l’évaluation des coûts de démantèlement». Dans la même veine, elle insiste sur le fait qu’elle «n’a pas eu connaissance des coûts potentiels d’un site d’enfouissement (des déchets) à Bure (Meuse)». La commission affiche d’autant plus «(sa) préoccupation concernant l’évolution des coûts de la filière (exploitation, maintenance, sûreté…» qu’il faut faire face aux «incertitudes qu’entraîne l’arrivée prochaine des 40 ans de durée de vie des réacteurs».

    Allongement à 60 ans…

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/09/20002-20140609ARTFIG00173-le-financement-du-nucleaire-reste-dans-le-flou.php

    • Thierry
      29 juin 2014 at 14h53

      Faut sauver la Sécu: Je suis salarié du nucléaire et chaque mois ont me prélève:
      mois de mai 2014 sur fiche de paie.

      SS maladie 17.00 euros
      SS vieillesse TA 149.12 euros
      SS vieillesse TT 5.60 euros
      Mutuelle entreprise 52.00 euros
      ARRCOS retraite complémentaire 70.10 euros
      Prévoyance AT 7.20 euros
      CSG 58.25 euros
      RDS 12.27 euros
      CSG DEDUC TT 122.49 euros
      SS maladie part patronale 295.76 euros
      SS vieillesse part patronale TA 183.02 euros
      SS vieillesse part patronale TT 40.07 euros
      SS accident travail TT 42.83 euros
      ARCCOS part patronale 105.58 euros
      Mutuelle patronale 52.00 euros
      Prévoyance AT patronale 31.10 euros

      TOTAL = 1244.39 euros pour la sécu et mutuelle en mai 2014 avec ma force de travail.
      Mon salaire net était de 1700.12 euros en mai 2014.

      Je vous invite à prendre votre bulletin de salaire de mai 2014 et une calculette et de faire les comptes vous aussi.
      Vu comme cela sa fait drôle bonhomme. Mais c’est le triste vérité. Et si je vous disait que je ne vois qu’une fois par an mon médecin pour mon renouvellement d’autorisation à la pratique d’un sport depuis tant d’année.

  62. webmaster MZC
    7 juin 2014 at 10h48

  63. webmaster MZC
    6 juin 2014 at 6h16

    Le CEA ne croit pas à l’objectif présidentiel

    Ramener la part du nucléaire à 50 % du mix électrique en 2025 pourrait mettre le pays « en grande difficulté ».

    A quelques jours de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi sur la transition énergétique, qui doit notamment décliner l’objectif présidentiel de ramener la part du nucléaire de 75 à 50 % de la production d’électricité à l’horizon 2025, le patron du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) jette un pavé dans la mare. « Je ne crois pas qu’il soit possible [d’atteindre cet objectif, NDLR], à moins de mettre le pays en grande difficulté », a jugé jeudi, à l’occasion d’une visite de presse sur le site du CEA de Saclay (Essonne), l’administrateur général de l’organisme public de recherche Bernard Bigot. « Je ne contredis pas le président. Le volontarisme politique est une chose, moi je suis un expert technique », a-t-il ajouté.

    Des choix à faire…

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203547067356-nucleaire-le-cea-ne-croit-pas-a-lobjectif-presidentiel-1009987.php?FjtBhBUvUKEojTRc.99

    L’exposition aux rayons X plus dangereuse que ce qu’on pensait

    L’exposition aux rayons X lors d’examens médicaux est plus néfaste pour la santé que ce qui était communément admis, prévient mercredi l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) dans un communiqué. L’organisme s’appuie sur une étude du professeur Hubert Thierens (Universiteit Gent), qui montre que même une faible dose de rayonnements ionisants altère l’ADN et peut provoquer des cancers….

    Le risque de cancer provoqué par les rayonnements ionisants est donc plus élevé que ce qui était admis jusqu’ici. « L’ADN est endommagé même par une faible dose de radiation », insiste le chercheur. Le lien entre les cassures de l’ADN et l’apparition de cancers doit faire l’objet d’une nouvelle recherche. Mais, d’après une étude internationale récente, les rayonnements ionisants multiplient les risques de leucémie…

    http://www.levif.be/info/actualite/sciences/l-exposition-aux-rayons-x-plus-dangereuse-que-ce-qu-on-pensait/article-4000647429103.htm

    UN P’TIT COUP D’CHINON AVEC LE PRÉFET ?

    J’ai donc cette chance d’habiter à moins de 10 Km de la centrale nucléaire de Chinon. Je dis « cette chance » parce que les pauvres qui habitent au-delà, même à 10,1 Km, ne font l’objet d’aucune mesure de protection préventive ou réactive particulières en cas de pépins atomiques. Alors que nous, les zonards en danger, on est choyés, dorlotés.

    Je vous ai déjà expliqué comment nous disposons de comprimés d’iode gratuits à la maison et partout où on traîne en ville, nous et nos enfants. Ils sont tous périmés (voir Zone à Risques n°1), certes, mais tout de même, c’est le geste qui compte, l’intention et l’attention. On y est sensible. Même si on n’en a pas beaucoup, juste de quoi en prendre une seule fois par personne et par foyer, et comme leur durée d’action n’est que de 24h, après c’est à la grâce de Dieu, démerdez-vous, bouffez du sel de mer bien iodé et que les meilleurs survivent…

    http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/hexagones-l-aventure-du-nouveau-journalisme/wall

  64. Redaction MZC
    4 juin 2014 at 6h17

    Un nouveau visage pour l’industrie à la CFDT

    Marylise Léon, 37 ans, issue de la fédération CFDT de la chimie et de l’énergie, devrait être élue secrétaire nationale, en charge des questions industrielles, au sein de la commission exécutive de la CFDT, lors du congrès du syndicat, qui se tient à Marseille jusqu’au vendredi 6 juin.

    C’est une jeune femme de 37 ans qui incarnera l’industrie au sein de la prochaine commission exécutive de la CFDT, renouvelée jeudi 5 juin, dans l’après-midi au congrès de la confédération syndicale à Marseille….

    http://www.usinenouvelle.com/article/un-nouveau-visage-pour-l-industrie-a-la-cfdt.N266399

    Brennilis à petits pas

    Pas d’accident même mineur, des prescriptions de sécurité mieux suivies, le démantèlement de la centrale de Brennilis qui avance lentement, une cartographie plus fine des émanations de radon : le bilan breton 2013 est qualifié par l’Autorité de sûreté nucléaire (*) de « globalement positif ».

    Elle a été mise en service en 1966 et arrêtée au bout de 19 ans : 29 ans plus tard, la centrale nucléaire de Brennilis domine toujours le Yeun-Ellez, au fond de la vallée glacière du coeur finistérien. Et le bloc-bâtiment principal, qui abrite le réacteur, ne semble pas sur le point de disparaître du paysage. Et pour cause : le projet de construction du site Iceda de Rhône-Alpes (installation de conditionnement et d’entreprosage des déchets radioactifs) est toujours en panne, pour cause de procédures juridiques. Sera-t-il prêt en 2030 ? On peut en douter. Quoi qu’il en soit, l’ASN a interdit à EDF d’envisager toute démolition du bloc réacteur avant que soient levées les incertitudes sur sa destination finale.

    Opérations 1 % …

    http://www.letelegramme.fr/bretagne/surete-nucleaire-brennilis-a-petits-pas-04-06-2014-10196086.php

  65. webmaster MZC
    2 juin 2014 at 17h11

  66. Redaction MZC
    31 mai 2014 at 12h38

    Jean Lassalle : “L’abstention, c’est l’acte ultime avant la rébellion”
    Photo : Accompagnement de Monsieur Jean LASSALLE aux abords du TRICASTIN

    Les instituts de sondage prédisent une abstention record dimanche pour les européennes. Cela vous étonne-t-il encore ?

    Nous avons vécu une campagne ahurissante où tout le monde parle de tout, sauf de cette élection, qui se déroule dans une apparente indifférence. Il n’y a que peu de doute qu’au 25 mai au soir nous vivrons un choc incroyable. Le score de Marine Le Pen, doublé de celui d’une abstention massive, marquera, à n’en pas douter, le rejet de plus en plus grand d’une Europe qui ne fait plus rêver et semble être un élément perturbateur quand elle devrait nous protéger. C’est vrai à l’échelle de la France, mais aussi à celle de l’Union européenne, où nombre de partis capitalisent sur le rejet de cette Europe. En Allemagne, à des degrés moindres, les instituts de sondage tablent sur une abstention voisine de 50 %.

    Que signifie cette abstention ?

    C’est de la défiance, du défi. L’abstention, c’est l’acte ultime avant la rébellion physique. Les électeurs n’iront pas voter parce qu’ils veulent montrer qu’ils ne sont plus d’accord sur rien. Et pour ceux qui iront voter, ils ne le feront pas pour faire le voyage à vide, ils iront voter Marine Le Pen, bien qu’ils ne partagent pas ses idées, mais parce qu’il faut que “quelqu’un renverse la table”

    http://www.valeursactuelles.com/jean-lassalle-%E2%80%9Cl%E2%80%99abstention-c%E2%80%99-l%E2%80%99acte-ultime-r%C3%A9bellion%E2%80%9D

    • Brigitte
      31 mai 2014 at 23h41

      Pour que le mal triomphe, il suffit que les personnes au grand cœur restent sans rien faire. Voila le succès du Fhaine.

  67. webmaster MZC
    29 mai 2014 at 8h57

    Le bulletin de santé du nucléaire en Provence
    Les contrôles ne se limitent pas aux centrales. Ils deviennent plus pressants

    Quel bilan pour 2013 ?

    Comment qualifier ce bilan 2013 ? « Globalement assez satisfaisant » malgré les 129 « événements significatifs » relevés par l’ASN….

    Faut-il en déduire que Cadarache est une oasis de tranquillité malgré les 63 inspections déclarées par l’autorité de sûreté nucléaire ? N’exagérons rien : « des disparités existent entre les 30 installations du centre ». Zéro incident mais deux mises en demeure : d’abord en février, à cause du « désengagement » prématuré des équipes d’Areva sur le chantier de démantèlement de l’atelier de technologie du plutonium et du laboratoire de purification chimique. Pour l’ASN, le commissariat à l’énergie atomique (CEA) est fautif : c’est à lui faire faire respecter « la réglementation générale à ses prestataires ». En résumé, c’est « un dysfonctionnement organisationnel sérieux ».

    Seconde mise en demeure, en juin (les deux ont depuis été levées) : le démantèlement de l’atelier d’uranium enrichi n’a pas été achevé fin avril comme prévu. Un nouveau calendrier a été proposé par le CEA.

    Le réacteur Jules Horowitz (Iter) est surveillé sur place. Mais pas que. Première inspection en décembre, à Monfalcone (Italie) dans l’usine où une partie de l’enceinte est fabriquée. Les inspecteurs sont revenus avec la conviction que « les exigences de sûreté doivent être déclinées tout au long de la chaîne ». Par exemple ? Les sous-traitants, qui seront de plus en plus nombreux, doivent maîtriser la réglementation française, en constante évolution, sur le bout des doigts…

    http://www.laprovence.com/article/actualites/2897031/le-bulletin-de-sante-du-nucleaire-en-provence.html

  68. Redaction MZC
    28 mai 2014 at 17h53

    Nous apprenons le tragique accident du travail survenu sur le site de AREVA NC à Pierrelatte
    L’association MZC présente ses sincères condoléances à toute la famille de la victime ainsi qu’à tous les proches .RIP

    Areva Tricastin : un salarié est mort renversé par un engin

    Un salarié d’Areva de 53 ans est mort après avoir été renversé par un engin de manutention ce matin vers 11h30 sur le site du Tricastin. Cet accident du travail a eu lieu à l’entrée d’un parc d’entreposage, en dehors des installations nucléaires.

    Les secours rapidement sur place n’ont pas pu le sauver. Une enquête de gendarmerie a été ouverte sur les circonstances de l’accident qui a causé une vive émotion sur le site où la victime travaillait depuis près de 30 ans.

    http://www.ledauphine.com/drome/2014/05/28/areva-tricastin-un-salarie-est-mort-renverse-par-un-engin

    • boubou
      28 mai 2014 at 19h35

      Je ne connais pas ces installations mais elles sont certainement comme toutes les autres dans le nucléaire. Augmentation des cadences, pression du planning, absence des voies de circulation, ….

      C’est triste de perdre sa vie en tentant la gagner.

      Une pensée toute particulière pour sa mémoire et courage à sa famille, amis et collègues de travail.

  69. Camélito
    27 mai 2014 at 23h43

    Allez, encore un coup de 10% et l’état devient minoritaire et perdra la maitrise de l’industrie nucléaire française. Entre-nous, qu’est-ce qu’ils on à foutre les Chinois et aux Qataris que ça pète chez nous? Ils vont presser le citron et les salariés et une fois que tout sera bien déshydraté ils feront BOUM et ils partiront en nous laissant la facture du démantèlement. Après la loi NOME qui aspire le bénéfices de notre travail ils bradent notre rêve de servir une énergie accessible à tous au prix le plus bas possible. Bravo.
    Enfin, tout de même étonné de la réaction de la CFE-CGC qui semble avoir toujours aidée l’état et EDF à brader l’entreprise et ces valeurs humaines. Serait-ce l’arroseur arrosé? C’est vrai qu’il va être difficile de baisser les effectifs du terrain! mais les cadres qui correspondent à 1/3 des effectifs! est-ce que Chinois et aux Qataris vont encore en avoir besoin? Bon, qui vivra verra ou pas.

  70. webmaster MZC
    27 mai 2014 at 17h35

    L’État se préparerait à céder 15% d’EDF (syndicat)


    L’Etat va-t-il céder 15% d’EDF ? C’est en tout cas ce qu’affirme mardi la fédération CFE-CGC de l’énergie, citant « des sources concordantes ». Fin avril, des informations de presse avaient déjà suggéré une vente par l’Etat d’une partie des 84% qu’il détient dans EDF pour renflouer Alstom, fleuron industriel français.

    EDF s’est refusé à tout commentaire dans l’immédiat, note l’AFP, alors que Bercy a démenti. A la suite de cette annonce, l’action EDF avait accentué ses pertes en début d’après-midi à la Bourse de Paris.
    Les prix risquent de s’envoler, selon la CFE-CGC

    Selon le syndicat, une telle cession aurait des répercussions pour les consommateurs:

    « Les prix, parmi les plus bas d’Europe, vont inéluctablement s’envoler pour satisfaire les exigences de profits des nouveaux actionnaires », soutient-il dans un communiqué.

    Elle impliquerait aussi « une réduction immédiate des investissements sur le territoire français qui entrainera une destruction massive des emplois », estime le syndicat.

    « Pire, l’État abandonne la maîtrise de la filière nucléaire! », s’inquiète la CFE-CGC, qui dénonce « l’incohérence de l’État« .

    Le syndicat se demande si celui-ci est prêt « à brader EDF aux Chinois et aux Qataris »….

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140527trib000832153/l-etat-se-preparerait-a-ceder-15-d-edf-syndicat.html

    Facture du nucléaire : l’alerte de la Cour des comptes

    Alerte, dérapage ! La Cour des comptes a rendu public, mardi 27 mai, un rapport très attendu sur les coûts de la filière nucléaire. Réalisé à la demande du président, François Brottes (PS), et du rapporteur, Denis Baupin (EELV), de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, le document tire la sonnette d’alarme. Et les conclusions de la haute juridiction financière ne devraient pas réconcilier les pro- et les antinucléaires.

    Outre l’actualisation des données sur le coût de production de l’électricité nucléaire, il était demandé à la Cour d’évaluer le montant des investissements liés à la maintenance et à la rénovation du parc nucléaire, d’une part, et de chiffrer les coûts associés au risque d’accident nucléaire majeur, d’autre part…

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/27/facture-du-nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes_4426678_3234.html

    Retraites : le compte pénibilité moins avantageux ?

    Les salariés exposés aux risques professionnels pourront cumuler moins de points que prévu sur leur futur compte pénibilité instauré par la dernière réforme des retraites, selon Les Echos daté du 26 mai 2014.

    Si le compte personnel de prévention de la pénibilité devrait bien être mis en place le 1er janvier 2015 comme annoncé, sa montée en charge pourrait s’effectuer plus progressivement que prévu. Selon le quotidien Les Echos daté du 26 mai 2014, il ne sera pas possible dans un premier temps de capitaliser 8 points dans l’année sur ces comptes destinés à permettre aux salariés travaillant dans des conditions difficiles de notamment partir plus tôt à la retraite.

    La loi du 20 janvier 2014 prévoit qu’un trimestre d’exposition à un des 10 risques professionnels inscrits dans le Code du travail (port de charges lourdes, températures extrêmes, travail de nuit…) donne droit à 1 point et un trimestre d’exposition à plusieurs risques à 2 points. Ce qui, en théorie, permettrait de cumuler jusqu’à 8 point dans une année (2 X 4). Les Echos ne précise pas combien de points au maximum les salariés pourront, les premières années, capitaliser.

    Quoi qu’il en soit, les salariés les plus exposés mettront plus de temps pour justifier des 20 premiers points leur permettant de suivre une formation de reconversion professionnelle à un métier moins pénible et, par ricochet, des 80 restants pour bénéficier d’une retraite progressive (un temps partiel payé comme un temps plein) ou d’une retraite anticipée (dans la limite de deux ans).

    Déclaration annuelle…

    http://www.toutsurlaretraite.com/retraites-le-compte-penibilite-moins-avantageux.html

  71. Redaction MZC
    26 mai 2014 at 6h25

    Veolia s’intéresse au démantèlement nucléaire en Allemagne

    Veolia Environnement (VIE 13.83 +1.06%) vise une partie du marché allemand du démantèlement de centrales nucléaires et a engagé dans ce but des discussions avec des partenaires potentiels, a déclaré le directeur général de sa filiale locale à l’hebdomadaire WirtschaftsWoche.

    « Il existe un gros potentiel en Allemagne, c’est un marché qui porte en lui la promesse de décennies de travaux. Veolia peut apporter son savoir-faire en matière de gestion des déchets, des eaux usées et d’énergie », a dit Etienne Petit.

    Neuf réacteurs nucléaires allemands sont encore en activité et doivent être fermés d’ici 2022. Huit autres ont été mis à l’arrêt depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011.

    Les trois principaux producteurs allemands d’électricité, E.ON, RWE et EnBW, et la filiale allemande du suédois Vattenfall ont constitué des provisions d’environ 36 milliards d’euros pour couvrir les coûts du démantèlement de leurs centrales et de la gestion des déchets.

    Etienne Petit a expliqué que Veolia avait entamé des discussions avec des partenaires potentiels sur ce marché, sans préciser de qui il s’agissait. Il a ajouté que le groupe français ne visait qu’une partie des activités de démantèlement….

    http://www.capital.fr/bourse/actualites/veolia-s-interesse-au-demantelement-nucleaire-en-allemagne-937144

  72. Voisin-Voisine
    24 mai 2014 at 22h19

    Sors toi les doigts du cul !

    Pour le respect de tous nos anciens

    N’acceptes jamais ça !

    Et surtout pas cela !

  73. Sellig
    24 mai 2014 at 12h13

    La CES appelle à voter pour une Europe sociale 🙂

  74. webmaster MZC
    22 mai 2014 at 6h30

    Débrayage le jour de la venue du Pdg d’Areva

    Ils étaient une dizaine hier matin à chacune des trois entrées du site d’Areva-Tricastin, à distribuer des tracts et à faire signer une pétition. Les syndicats FO et UNSA-SPAEN avaient appelé les salariés à 59 minutes de grève entre 7h45 et 8h44 pour protester contre la « dégradation de leurs conditions de travail » due notamment à un « manque d’effectif ».

    Une action décidée pour le jour de la venue sur le site de Luc Oursel, le président du directoire du groupe nucléaire français.

    Les cinq organisations syndicales ont pu le rencontrer et échanger durant un peu moins d’une heure hier après-midi.

    Selon la CFDT , « les propos de Luc Oursel auraient été plutôt rassurants quant au maintien de l’usine Comurhex 1 en service, et à l’avenir de Comurhex 2 » dont certains craignaient le non-démarrage.

    http://www.ledauphine.com/drome/2014/05/21/debrayage-le-jour-de-la-venue-du-pdg-d-areva

    Transition énergétique : la finalisation du projet de loi de nouveau repoussée

    Ségolène Royal a apporté un « angle personnel » au projet de loi sur la transition énergétique qu’elle a trouvé en arrivant à l’hôtel de Roquelaure. Cet angle, c’est globalement la notion d’écologie positive, a-t-elle déclaré le 20 mai lors de son audition devant la Commission du Développement durable de l’Assemblée nationale.

    Plus concrètement, elle a confirmé avoir intégré dans le projet de loi les volets « croissance verte », « économie circulaire » et « transports durables ». Avec, dans ce dernier volet, « des objectifs bien précis » s’agissant de l’intégration des véhicules électriques dans les administrations et les entreprises.

    Soumise au feu des questions de près d’une trentaine de députés, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a répété sa volonté d’accélérer sur tous les sujets, même s’il semble bien que le dossier prenne un nouveau retard. Interrogée sur l’échéancier, elle a répondu « je mets les bouchées doubles pour le terminer », mais a repoussé à « courant juillet » l’arrivée devant les commissions parlementaires, au lieu de début juillet précédemment. Ségolène Royal a parallèlement exprimé le souhait que le débat ne se focalise pas sur Fessenheim ou sur le nucléaire. « On n’est pas pour ou contre le nucléaire », a-t-elle observé. « Il faut engager le mix énergétique » et, affirme-t-elle, les grands opérateurs en sont bien conscients, d’où son optimisme. « Les résistances, il faut les surmonter, les entraîner pour cette grande cause pour le progrès de notre pays ». Le nouveau modèle énergétique devra être « compris de tous », notamment des collectivités locales et des particuliers. Les grands objectifs, la ministre les a rappelés sans plus : 50 % de part pour le nucléaire « à l’horizon 2025 », 40 % pour les ENR à la même échéance, réduction de 30 % de la consommation d’énergie fossiles d’ici à 2030, de 50 % de la consommation globale d’énergie d’ici ) 2050. « Des objectifs extraordinaires », a-t-elle convenu.

    http://www.lemoniteur.fr/137-energie/article/actualite/24544349-transition-energetique-la-finalisation-du-projet-de-loi-de-nouveau-repoussee

  75. webmaster MZC
    21 mai 2014 at 14h40

  76. webmaster MZC
    20 mai 2014 at 7h46

    Le quotidien L’Opinion des 9 et 10 mai 2014 a publié un portrait de François Brottes, intitulé François Brottes, le « laïc de l’énergie ». A lire ci-dessous.

    M BROTTES François est le Président de la Commission d’enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, à la durée d’exploitation des réacteurs et à divers aspects économiques et financiers de la production et de la commercialisation de l’électricité nucléaire

    Tricastin / Cruas: les protections en béton ne résisteraient pas à un séisme

    Des matelas en béton sont installés depuis les années 1990 dans plusieurs centrales nucléaires d’EDF, dont celles du Tricastin et de Cruas, afin de réduire l’exposition aux rayonnements ionisants des intervenants et techniciens en zone nucléaire.

    L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a jugé, à la suite d’investigations menées en 2012, que ces protections dites biologiques pourraient ne pas résister en cas de séisme.

    L’information a été communiquée hier par EDF : « La tenue au séisme de certaines protections n’a pas pu être démontrée de manière satisfaisante pour les unités de production de Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, Le Blayais, Saint-Laurent et Tricastin »

    http://www.ledauphine.com/drome/2014/05/19/risque-de-seisme-plusieurs-centrales-edf-epinglees

  77. webmaster MZC
    17 mai 2014 at 7h11

    EDF peut contribuer à la sortie de crise en France

    Paris – Le patron d’EDF a estimé jeudi que le géant de l’électricité pouvait contribuer à la sortie de crise en France et au maintien du pouvoir d’achat des ménages, grâce notamment au maintien de la France au rang de première puissance nucléaire civile mondiale.

    Pour les cinq à dix ans qui viennent, notre mission impérative est de contribuer à la sortie de la crise et à la préservation du pouvoir d’achat et de l’emploi, a déclaré Henri Proglio lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires.

    Il existe deux façon de faire baisser les factures: maîtriser les prix ou optimiser la consommation, toutes choses étant égales par ailleurs, c’est-à-dire avec un maintien du coût de production de l’électricité le plus bas possible, a-t-il expliqué.

    Evaluant le coût moyen de production de l’électricité nucléaire à 55 euros le mégawattheure pour les dix prochaines années, le PDG a vanté la compétitivité des 58 réacteurs nucléaires qu’il opére en France, et dont il souhaite prolonger la durée de vie au-delà de 40 ans.

    Le parc de production nucléaire français est l’outil de production le plus compétitif, a-t-il affirmé…

    http://www.romandie.com/news/EDF-peut-contribuer-a-la-sortie-de-crise-en-France_RP/478236.rom

    « Démantèlement des installations nucléaires – activité d’avenir pour l’industrie et la R&D » Marcoule

    Centrale de Gravelines: visite au cœur d’un réacteur nucléaire

    Personne n’y entre jamais. Sauf un nombre très limité de personnels habilités. Ce mois-ci, la direction d’EDF nous a ouvert les portes d’une véritable forteresse, celles du bâtiment réacteur n°4 de la centrale de Gravelines, qui est la plus importante d’Europe en termes de production nucléaire d’électricité. Objectif : découvrir, vêtus d’une combinaison spéciale ( 🙁 ) afin d’éviter tout risque d’irradiation ( 🙁 ), l’impressionnant chantier baptisé « visite décennale de l’unité de production n°4 », qui consiste à réviser la totalité de l’installation.

    Les bâtiments réacteurs (six en tout) de la centrale nucléaire de Gravelines ? Quand on regarde le site, ce sont ces immenses dômes en béton de 60 m de haut pour 35 de diamètre qui dominent fièrement la mer du Nord et renferment chacun une unité de production nucléaire d’électricité. Tous les dix ans, la loi impose aux exploitants nucléaires, en l’occurrence EDF, de procéder à une visite décennale, c’est-à-dire à un check-up complet de ces unités, qui dure une centaine de jours. « Pour la visite de l’unité n°4, qui est en cours, cela représente 2 000 prestataires en complément des 1 860 salariés de la centrale et des 400 salariés prestataires intervenant au quotidien, pour un total de 11 000 opérations réalisées. Côté budget, c’est une enveloppe de 95 millions d’euros destinés à améliorer la capacité du réacteur à produire mieux. Et à ce budget s’ajoutent 30 autres millions pour les opérations de maintenance courante », résume Antoine Assice, directeur du CNPE (centre nucléaire de production d’électricité) de Gravelines.

    Trois grosses opérations

    http://www.lavoixdunord.fr/region/centrale-de-gravelines-visite-au-coeur-d-un-reacteur-ia17b47595n2140741

    Didacticiel Radioprotection EDF – Évalue toi – 😉

  78. hollowman of ardeche
    13 mai 2014 at 21h36

    hello les camaraaaaades!

    alors le 15 combien serons-nous dans la rue pour defendre notre salaire, nos conditions de travail?
    construisons ensemble un mouvement unitaire dans la lutte contre l’austerité

    http://www.ftm.cgt.fr/actu_federale.php

    c’est la lutte! RIEN N’EST A EUX, TOUT EST A NOUS

  79. Sellig
    11 mai 2014 at 9h48

    Supprimer la médecine du travail … !

    Défense d’établir un lien entre la pathologie d’un patient et ses conditions de travail !

    Des praticiens révèlent ici comment des employeurs usent d’une faille juridique pour attaquer devant l’ordre des médecins les soignants trop sensibles à la souffrance des salariés.

    Une situation alarmante et qui prend de l’ampleur

    La sentence est tombée le 11 avril pour Jean Rodriguez, psychiatre au centre hospitalier public de Montfavet, près d’Avignon. Ce médecin, fondateur de la première consultation sur la souffrance psychique au travail, a écopé d’un blâme. Une sanction prononcée par la chambre disciplinaire du conseil de l’ordre des médecins du Vaucluse, à la suite d’une plainte déposée par Zôdio, une enseigne de décoration détenue par le groupe Mulliez….

    « Le médecin n’a plus le droit d’évoquer les causes de la souffrance qu’il constate. Il n’a donc plus de moyen de traiter ces états ! », écrit le psychiatre dans une lettre d’appel au soutien. « Nous sommes dans l’impossibilité de constater toute psychopathologie comme le harcèlement et un état de stress post-traumatique », déplore Dominique Huez…

    http://librejugement.org/2014/05/10/supprimer-la-medecine-du-travail/#more-4129

    • Redaction MZC
      11 mai 2014 at 11h25


      04/01/2002 🙁
      Besoins de recherche en santé au travail pour les salariés d’entreprises de sous-traitance interne

      1. Introduction

      1La sous-traitance (interne ou externe) a connu un développement considérable en France depuis une trentaine d’années. Dans le domaine de la sous-traitance interne, cette croissance concerne particulièrement la maintenance industrielle puisqu’elle représenterait aujourd’hui un chiffre d’affaires de l’ordre de 40 milliards de francs (Pereira et coll., 1999). Cette notion de sous-traitance interne consiste pour une entreprise, dite utilisatrice, à confier sur son propre site et dans le cadre de sa propre activité des travaux à une entreprise dite extérieure. En France sont particulièrement concernées des activités telles que le gardiennage / sécurité des locaux, la restauration d’entreprise, l’entretien, la maintenance, le nettoyage, etc. Ce recours important des entreprises utilisatrices à la sous-traitance interne correspond à une volonté de leur part de se recentrer sur leur métier de base et en particulier de confier les opérations de maintenance et de nettoyage à des entreprises spécialisées. Cette utilisation croissante de la sous-traitance interne est également révélatrice de nouvelles formes d’organisation du travail (flux tendus, utilisation maximale des installations et des capacités de production, etc.) qui imposent aux industriels de pouvoir disposer d’un fort volume de main-d’œuvre pendant des périodes d’arrêt des installations les plus courtes possibles….

      2. Les études d’hygiène industrielle conduites dans ce champ

      19 L’enquête STED (Sous-traitance, EDF, DATR [Directement Affectés aux Travaux sous Rayonnements]) fournit en particulier des renseignements sur la répartition des doses d’irradiation en fonction des métiers et des statuts. Une étude réalisée à la centrale nucléaire de Chinon avait montré préalablement à la réalisation de STED que les salariés d’entreprises extérieures supportent 80 % de la dose collective annuelle reçue sur les sites du parc nucléaire français (Thébaud-Mony et coll., 1992). En moyenne mensuelle, un travailleur d’entreprise extérieure DATR est exposé à 8 à 15 fois la dose reçue par un travailleur EDF DATR (appartenant donc à l’entreprise utilisatrice). L’enquête STED va plus loin dans l’étude de la division sociale du travail et des irradiations. Elle montre en effet qu’au sein des entreprises extérieures, ceux des travailleurs qui effectuent des activités de service (les moins qualifiées) ont des niveaux de dosimétrie annuelle significativement plus élevés que ceux qui ont une activité spécialisée (plus technique) (Doniol-Shaw et coll., 1995). Elle montre un phénomène identique, toujours au sein de ces mêmes entreprises extérieures, pour les travailleurs temporaires (contrat à durée déterminée, à durée de chantier et intérimaires) par rapport aux travailleurs sous contrat à durée indéterminée (Doniol-Shaw et coll., 1998). Dans ce cas également, comme dans les exemples de la chimie et de la sidérurgie cités précédemment, il est légitime de parler d’externalisation (ou de glissement) du risque du donneur d’ordre vers les sous-traitants. En outre, une deuxième division sociale de l’exposition dans la catégorie des sous-traitants s’effectue entre les métiers les plus qualifiés et les autres…

      3.2 L’évaluation des expositions professionnelles

      28 Cette évaluation des expositions aux polluants chimiques et physiques constitue toujours une réelle difficulté. Si dans le cas de l’industrie nucléaire, l’existence de dosimètres permet de reconstituer l’exposition de chaque travailleur, il n’en est pas de même dans l’industrie (pétro)chimique ou la sidérurgie, autres grands utilisateurs des services d’entreprises extérieures (ou d’ailleurs dans l’industrie nucléaire pour les polluants autres que les radiations comme les fibres, les fumées de soudage, etc.). Le « nomadisme » de certaines entreprises dont les travailleurs passent de sites en sites, et sont donc susceptibles d’être exposés à des polluants différents, constitue évidemment un facteur aggravant. Pour de nombreux travailleurs, il est aujourd’hui impossible de procéder à une évaluation même qualitative de leurs expositions…

      4. Conclusion

      35 Afin de comprendre un phénomène relativement récent, et ainsi de pouvoir en tirer les conséquences indispensables en termes de prévention des risques professionnels, il apparaît nécessaire de constituer un réseau pluri-disciplinaire de préventeurs et de chercheurs en santé au travail organisé autour des problèmes liés au développement du recours aux entreprises extérieures. Cette prévention ne peut s’organiser qu’à partir :

      * de l’approfondissement de la connaissance des logiques de sous-traitance des entreprises utilisatrices,

      * d’une analyse des rapports professionnels (y compris économiques) à tous les niveaux entre entreprises utilisatrices et entreprises extérieures,

      * d’une étude des contraintes de production imposées aux entreprises extérieures et des conséquences qu’elles ont au niveau de l’organisation interne et de l’exposition aux polluants,

      etc.

      36 Un tel travail ne peut aboutir qu’en associant économistes, ergonomes, psychologues, sociologues, hygiénistes du travail, etc…

      http://pistes.revues.org/3699

  80. Gus
    10 mai 2014 at 19h07

    • webmaster MZC
      12 mai 2014 at 5h16

      La fin du travail low cost n’est pas pour demain…

      Européennes : le mensonge du PS sur les travailleurs détachés

      Les socialistes font des nouvelles règles de la directive sur le détachement de travailleurs, adoptées en avril, un argument de campagne pour les élections européennes. Avec la promesse de lutter contre le dumping social. Un vœu qui ne s’est pas réalisé au Parlement européen…

      La campagne pour les élections européennes du 25 mai va bon train pour les socialistes européens, mais avec des arguments électoraux qui laissent dubitatifs. L’un d’entre eux revient régulièrement dans les débats. Socialistes français et sociaux-démocrates allemands s’affirment au cœur de la bataille pour l’amélioration des droits des travailleurs détachés avec la promesse d’un « salaire minimum en Europe ». « Que les travailleurs puissent travailler librement dans les autres pays de l’Union est une chance, mais qui ne doit pas faire rimer opportunités avec précarité », peut-on lire dans la proposition n° 32 de la plateforme en ligne intitulée : « Choisir notre Europe », mise en place par le PS (voir ci-dessous).

      Un propos sans fondement ? En fait, le scepticisme s’impose à la lecture du texte. Commentant l’adoption de la nouvelle directive relative au détachement des travailleurs, Bernadette Ségol, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES) déclare qu’au « mieux, le Parlement européen a échoué à renforcer l’application de ce qui sont des droits minimum et bien faibles pour ceux et celles qui travaillent temporairement dans d’autres États membres. Au pire, il a compromis la capacité des États membres qui essaient vraiment d’appliquer cette directive de le faire à l’avenir. » La Confédération, dresse un sévère réquisitoire sur la « directive médiocre » :…

      …La fin du travail low cost n’est pas pour demain…

      http://www.politis.fr/Europeennes-le-mensonge-du-PS-sur,26933.html

  81. webmaster MZC
    8 mai 2014 at 8h26

    Des syndicalistes CFDT expulsés et suspendus par leur propre fédération

    Hier, une vingtaine de syndicalistes de la branche commerce d’Ile-de-France de la CFDT se sont vus empêcher l’accès à leurs locaux. Ils sont désormais suspendus. Pour son secrétaire, c’est leur action contre le travail dominical et de nuit qu’ils paient aujourd’hui. « Faux », répond la fédération qui argue du non-respect du règlement. Une enquête de notre journaliste économique et sociale, Nassira El Moaddem.

    Comme tous les matins, ce mardi 6 mai, Alexandre Togormian, secrétaire général du syndicat commerce Ile-de-France de la CFDT, se rend au local de son organisation. Un comité d’accueil l’attend dans le hall. A lui et aux 19 autres militants qui occupent le bureau, on refuse l’accès. « Des personnes des instances de la confédération et de l’union régionale nous ont fait barrage. On ne pouvait pas accéder à nos propres bureaux ! Même les serrures de notre local ont été changées ! ». Un huissier leur signifie leur expulsion et la police intervient….

    http://www.itele.fr/france/video/info-itele-des-syndicalistes-cfdt-expulses-et-suspendus-par-leur-propre-federation-81769

    Les Nouveaux Chiens de garde diffusé et débattu dans un chenil

    Profitez-en : la chaîne LCP-AN [1] diffuse Les Nouveaux Chiens de garde, à voir ou à revoir. Se reporter aux dates de diffusion.

    Mais surtout, ne ratez pas le débat. Il est organisé dans le chenil lui-même puisque n’y participent que trois de ses plus anciens résidents – Élie Cohen, Dominique Wolton, Franz-Olivier Giesbert.

    … À l’exclusion des réalisateurs, des auteurs, des intervenants du film lui-même.

    En attendant que nous puissions vous offrir une transcription détaillée de leurs aboiements, voici que vous pourrez entendre :

    Élie Cohen pérorer que puisque ses « idées » sont minoritaires dans l’opinion, il est légitime qu’elles soient écrasantes dans les grands médias.

    Dominique Wolton laper goulûment sa soupe habituelle et se gorger d’importance pour opposer au film de ne pas avoir compris ce dont il ne parle pas.

    – Et Franz-Olivier Giesbert, dont les jappements font les délices du service public, ressasser, juvénile et subtil, que le film est vieux et con.

    Une magnifique et involontaire confirmation du film….

    http://www.acrimed.org/article4334.html

    ITER ouvre ses portes le 17 mai

    Le public pourra se rendre compte de l’avancée du chantier. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 11 mai.

    Le samedi 17 mai, ITER Organization, en collaboration avec Fusion for Energy, ouvre ses portes au public. A l’occasion de cette quatrième édition le public pourra accéder à l’intérieur de l’immense Bâtiment PF Coils, où seront assemblées les bobines de champs poloidal, avant de faire un arrêt au belvédère Tokamak, qui offre une belle vue sur les fondations du Complexe Tokamak. Les visites seront gratuites et se dérouleront de 13 heures à 17 heures.

    Le rendez-vous est fixé au parking du siège d’ITER Organization, où des navettes conduiront vers la cafétéria du chantier, située sur la plateforme ITER (départs environ toutes les 15 minutes). Dans cet espace exceptionnellement ouvert au public pour l’occasion, une vidéo de présentation du projet sera diffusée en continu. Vous pourrez ensuite accéder directement au « Bâtiment Visiteur » (quelques mètres à pied à peine) pour découvrir les maquettes (plateforme ITER et Tokamak) ainsi que plusieurs vidéos présentant les différents aspects du programme ITER….

    – See more at: http://www.hauteprovenceinfo.com/article/08/05/2014/iter-ouvre-ses-portes-le-17-mai/4308#sthash.4ZYCMxjF.dpuf

  82. Sellig
    7 mai 2014 at 8h29

    Si les centrales de Dampierre-en-Burly et Saint-Laurent-des-eaux présentent un bilan satisfaisant d’exploitation, Belleville-sur-Loire et Chinon ont encore, selon l’Autorité de sureté nucléaire, des progrès à faire en matière de résultats environnementaux et de sureté d’exploitation.

    L’ASN dresse un bilan 2013 mitigé pour les centrales de la région Centre


    En 2013, l’Autorité de sureté nucléaire a réalisé 81 inspections dans les centrales nucléaires de Belleville-sur-Loire, Dampierre-en-Burly, St-Laurent-des-Eaux et Chinon. « Nous passons une journée par semaine sur chacun des sites pour vérifier les installations et la qualité de radioprotection des travailleurs » a expliqué à France 3 Nicolas Forray, délégué territorial de l’Autorité de Sureté Nucléaire. A Saint Laurent-des-Eaux et Dampierre-en-Burly, les conditions normales d’exploitation seraient atteintes. « Les deux sites sont au dessus de la moyenne en matière d’environnement » précise M.Forray.

    Ce n’est pas le cas à Belleville-sur-Loire dans le Cher. Selon le rapport de l’ASN, la centrale souffre d’insuffisances dans la préparation des chantiers, le personnel n’est pas assez formé.

    …L’association écologiste « Sortir du nucléaire », qui a organisé le 12 avril une manifestation d’un millier de personnes pour réclamer la fermeture de la centrale « vieillissante » de Chinon, a porté plainte contre EDF début avril « pour une quinzaine d’infractions à la réglementation des installations nucléaires de base et au code du travail ». « Sortir du nucléaire », s’appuyant sur des constatations de l’ASN, dénonce la mauvaise protection des intervenants…

    http://centre.france3.fr/2014/05/06/nucleaire-l-asn-dresse-un-bilan-2013-mitige-pour-les-centrales-de-la-region-472143.html

    Le coefficient de disponibilité a reculé en 2013
    Le programme d’investissements pèse
    Le PDG d’EDF confirme le chiffrage du « grand carénage » (Actualisé avec nouvelles citations du PDG d’EDF)

    EDF veut améliorer la disponibilité du nucléaire français

    PARIS, 6 mai (Reuters) – EDF souhaite améliorer le coefficient de disponibilité de ses centrales nucléaires françaises dès 2014 par rapport au niveau de 2013, a déclaré mardi son PDG Henri Proglio.

    Ce taux, essentiel pour mesurer la performance des 58 réacteurs nucléaires français, s’est établi en 2013 à 78,0%, en retrait par rapport à celui de 2012 (79,7%) en raison notamment des arrêts liés au programme d’investissements d’EDF.

    « Nous veillerons à ce que le coefficient de disponibilité soit légèrement amélioré par rapport à ce qu’il était l’an dernier », a déclaré Henri Proglio lors d’une audition à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête sur les coûts de la filière nucléaire.

    « Nous avons mis toute nos compétences et toutes nos équipes à contribution pour que, dès 2014, le coefficient de disponibilité retrouve des niveaux qui étaient estimés pour 2013 », a-t-il ajouté….

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/edf-veut-ameliorer-la-disponibilite-du-nucleaire-francais-970057.php

    Ingénieur à la centrale nucléaire de Tihange, ce Faimois de 37 ans venait de reprendre la direction de son domicile après une réunion et un restaurant lorsqu’il a été victime d’un accident de la route, dans la nuit du 1er février 2013, à Huy.

    Saoul, il percute un poteau d’éclairage

    L’éthylotest, qui lui a été soumis peu après 1hdu matin, a révélé la présence de 2,24 g d’alcool. Soit «presque cinq fois plus que le taux autorisé», s’insurge la juge Dominique Jeanmoye. L’automobiliste comparaissait hier devant le tribunal de police. Pour ne pas avoir su régler sa vitesse et pour intoxication alcoolique et ivresse, en état de récidive légale.

    «Je conteste l’état d’ivresse, je me suis endormi au volant. Ce jour-là, j’avais eu une longue réunion. J’étais fatigué. Je travaille de l’ordre de 60 heures par semaine. Mais quand j’ai repris mon véhicule, je me sentais apte. Je n’imaginais pas que j’aurais pu mettre ma vie ou la vie de quelqu’un d’autre en danger.»…

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20140506_00472486

  83. Gus
    5 mai 2014 at 13h42

    « Produire autrement et partager le travail pour en finir avec le chômage »

    Le 1er mai était le jour de la fête du Travail, que Reporterre a célébré en se mettant en pause. On en a profité pour réfléchir sur ce que représente le travail aujourd’hui, lors d’une rencontre avec la philosophe et sociologue Dominique Méda, notamment auteure de Réinventer le travail

    Reporterre La Fête du Travail a-t-elle encore un sens pour vous qui avez écrit en 1995 Le travail. Une valeur en voie de disparition ?

    Dominique Méda – Dans cet ouvrage, je ne décrivais pas une situation objective. J’exprimais le souhait que le travail prenne moins de place dans nos vies et soit mieux réparti entre les membres de la société, pour que chacun assume ses rôles de travailleur, parent, citoyen, ami…

    Continuer à faire du partage du travail une cause commune aux travailleurs de tous les pays – puisque je rappelle qu’il s’agit d’une Fête internationale des travailleurs ! – et conserver un jour férié pour formuler des propositions destinées à améliorer leur situation me paraît non seulement une excellente chose, mais aussi une absolue nécessité.

    Les chiffres du chômage sont parus la semaine dernière : 3 349 300 demandeurs d’emploi. De quoi le marché du travail souffre-t-il aujourd’hui ?

    …Les causes du chômage tiennent à la conjugaison de trois éléments : un étouffement de l’activité par les politiques d’austérité et plus généralement par le détournement des financements vers l’économie spéculative, une compétition intra-européenne et internationale non régulée dont la principale variable d’ajustement est le travail, et une réduction du temps de travail non proportionnelle aux gains de productivité réalisés durant le dernier quart de siècle….

    …Jean Gadrey a montré dans ses travaux qu’une production plus propre, écologiquement et socialement, exige plus de travail. Cette plus grande quantité de travail, il nous faut la répartir autrement sur l’ensemble de la population active….

    …Ce partage devrait surtout selon moi s’accompagner d’une désintensification du travail, avec de nouveaux rythmes. Et ce d’autant plus qu’il nous faut désormais rechercher, dans un grand nombre de secteurs, des gains de qualité et de durabilité plutôt que des gains de productivité…

    De manière générale, tout ce que vous défendez constituerait une véritable révolution pour nos sociétés. Pensez-vous qu’elles soient prêtes ?…

    …La gauche s’est particulièrement décrédibilisée en mettant très peu en œuvre les propositions qu’elle soutenait lorsqu’elle était dans l’opposition, et ce depuis le début des années 1980. Un discours « écologiste-de-gauche » est de ce fait difficilement audible : comment parler de décroissance ou de sobriété heureuse à ceux qui gagnent moins de mille euros par mois ?…

    …Cela nécessite de remettre en cause les situations établies, les intérêts des lobbies, sans savoir très bien ce qu’il y aura au bout du chemin et sans avoir réellement trouvé le bon argumentaire. Il faut réussir à montrer quels peuvent être les enchaînements vertueux, qui va y gagner, comment on va procéder, etc.

    Et puis, il y a évidemment la question centrale de savoir qui va commencer et avec qui nous allons nous engager dans cette voie. Une telle révolution dans un seul pays est inenvisageable. Cela ne peut se faire qu’au niveau européen, et il faut donc parvenir à constituer des coalitions, des alliances susceptibles de promouvoir cette nouvelle configuration…

    Pendant ce temps, on relance le débat sur le travail dominical…

    …On nous dit que les salariés sont pour… Mais dans une société malade du chômage, il faudrait être un fou ou un saint pour ne pas prendre ce qui se présente ! Est-ce une raison pour faire l’apologie pêle-mêle du travail du dimanche, des emplois payés sous le Smic, de la suppression de toutes les prétendues entraves à la liberté du travail ?

    « Le travail libre », c’est ce qui était en vigueur dans la première moitié du 19ème siècle… Il faut des moments collectifs, quels qu’ils soient, réservés à autre chose qu’au travail, à la production, à la consommation…

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5792

  84. webmaster MZC
    30 avril 2014 at 8h11

    FBFC placée sous surveillance renforcée

    S’appuyant sur les 354 inspections réalisées en 2013 dans la région Rhône-Alpes, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) estime que le niveau de sûreté nucléaire et de radioprotection des centrales nucléaires est « globalement satisfaisant. » Toutefois, certains résultats ont conduit l’ASN à renforcer sa « vigilance » concernant FBFC et son « contrôle » concernant la mise en œuvre des opérations de rinçage des circuits de l’usine Eurodiff….

    En 2013, huit événements significatifs pour la sûreté nucléaire dont trois classés au niveau 1 de l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) et un significatif pour l’environnement ont été déclarés. Un vient de survenir récemment 🙁 . Ce qui ne peut que conforter l’ASN de placer la FBFC sous surveillance renforcée.

    Inspection de revue à l’automne

    Dans les prochaines semaines, le directeur général de l’ASN se rendra sur le site pour rappeler à l’encadrement et au personnel les enjeux de sûreté, de radioprotection et de protection de l’environnement qui s’attachent à une telle exploitation. À l’automne 2014, une inspection de revue de l’établissement sera organisée. Et ce pour vérifier la mise en œuvre des actions d’amélioration qui auront été engagées.

    D’ici là, peut-être, le Gouvernement aura accédé à la demande du président de l’ASN de mettre en place des astreintes financières, susceptibles de contraindre l’exploitant épinglé à mettre en œuvre les améliorations nécessaires. C’est en effet le cas de la FBFC qui a inspiré au président Pierre-Franck Chevet ce dispositif plutôt incitatif, qui donnerait plus de poids aux mises en demeure….

    http://www.ledauphine.com/drome/2014/04/29/fbfc-placee-sous-surveillance-renforcee

    Golfech. L’entrée de la centrale nucléaire fortement perturbée

    Un bouchon de plus d’1 kilomètre avant l’entrée de la centrale nucléaire de Golfech, l’action menée, tout hier matin, par une délégation syndicale de la CGT des agents du service travaux qui proteste contre leur condition de travail au sein du CNPE, n’est pas passée inaperçu…

    …C’est toutefois entre 7 h et 8 heures, au moment du pic d’embauche des 700 agents EDF de la centrale et surtout de plusieurs centaines de prestataires qui œuvrent en ce moment sur l’arrêt de tranche décennal, que le trafic a été le plus perturbé provoquant un bouchon dépassant le kilomètre…

    …Cette deuxième journée de blocage ne sera certainement pas sans conséquence sur le planning de l’arrêt de tranche qui respecte un calendrier de maintenance précis et strict.

    La direction de la centrale que nous avons jointe n’a pas souhaité s’exprimer sur ce mouvement social interne à l’établissement. Selon toutefois nos informations, cette dernière a diligenté des huissiers de justice afin de faire constater le blocage de l’entrée du site….

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/30/1872816-l-entree-de-la-centrale-nucleaire-fortement-perturbee.html

    Centrales nucléaires: plus longue la vie

    Pour prolonger au-delà des 40 ans l’utilisation de ses installations EDF veut procéder à un « grand carénage », gigantesque chantier de rajeunissement et de mise aux normes de sécurité imposées après la catastrophe de Fukushima. Estimés à 55 milliards d’euros, les travaux mobilisent déjà toute la filière. Les cinq défis à relever. Une enquête Enjeux Les Echos, Mai 2014…

    …Le sujet est d’autant plus brûlant que le gouvernement doit arrêter d’ici l’été les grandes lignes de son projet de loi sur la transition énergétique… La prolongation de leur activité est un challenge à la fois organisationnel, financier, technique et humain….

    1 – Un défi organisationnel
    2 – Un défi financier
    3 – Un défi technique
    4 – Un défi industriel
    5 – Un défi humain…Pour les arrêts saisonniers de maintenance des centrales, Alstom a déjà fait venir du personnel depuis ses implantations espagnoles, roumaines, belges ou croates. Mais l’heure est plutôt à la limitation des recours à la sous-traitance, pour éviter de perdre le contrôle sur des intervenants qui n’auraient pas le niveau de compétence requis. Si cette exigence professionnalise la filière, elle en limite la flexibilité, d’où sa demande d’une visibilité à long terme sur l’avenir du parc français. Il appartient donc au pouvoir politique d’y répondre dans le cadre de la prochaine loi sur la transition énergétique…

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203458260435-centrales-nucleaires-plus-longue-la-vie-667629.php

    Exercice de sécurité à la Hague sur fond de mobilisation des salariés d’Areva

    Un exercice nucléaire national s’est déroulé ce mardi sur le site Areva de retraitement des déchets. Il permet de tester le plan d’intervention en cas d’incident et associe la population…

    Cet exercice intervient sur fond de tensions au sein du site Areva de la Hague. La semaine dernière, plusieurs dizaines de salariés avaient manifesté devant l’usine. Ce mardi matin, dés 5 heures, dès 5h, environ 200 salariés ont installé un barrage filtrant qui a limité l’accès au site . Leurs revendications: la crainte qu’une centaine d’emplois soient menacés et le recours renforcé à la sous-traitance…

    http://basse-normandie.france3.fr/2014/04/29/exercice-de-securite-la-hague-sur-fond-de-mobilisation-des-salaries-d-areva-467889.html

    Des défilés du 1er-Mai encore en ordre dispersé

    …Après cinq années de défilés unitaires sous l’ère Sarkozy, de 2008 à 2012, la CGT et la CFDT avaient déjà célébré la Fête du Travail, chacune de leur côté, l’année dernière. Unies contre le pacte de responsabilité et la « politique d’austérité » du gouvernement Valls, qui « va accroître la pauvreté », la CGT, FO, la FSU et Solidaires appellent à une manifestation, demain à Paris, à 15 h, entre Bastille et Nation…

    http://www.letelegramme.fr/france/social-des-defiles-du-1er-mai-encore-en-ordre-disperse-30-04-2014-10146923.php

  85. webmaster MZC
    28 avril 2014 at 19h19

    Areva va investir 100 millions d’euros sur son site FBFC de Romans-sur-Isère

    Areva va investir près de 100 millions d’euros dans l’usine FBFC de Romans-sur-Isère (Drôme), spécialisée dans la fabrication des assemblages de combustible pour les centrales nucléaires.

    Récemment mise en demeure par l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) d’améliorer ses moyens de gestion des situations d’urgence dans le cadre des actions post-Fukushima, l’usine FBFC (Franco-Belge de Fabrication de Combustibles) de Romans-sur-Isère (Drôme) – qui devrait être l’objet tout au long de l’année d’une surveillance renforcée et d’une inspection de revue de la part de l’ASN – va bénéficier d’une nouvelle salve d’investissements de 100 millions d’euros étalée sur les cinq prochaines années. Rappelons qu’entre 2007 et 2009, une centaine de millions d’euros a déjà été investie dans la rénovation et l’augmentation des moyens de production.

    Vers une référence mondiale…

    http://www.usinenouvelle.com/article/areva-va-investir-100-millions-d-euros-sur-son-site-fbfc-de-romans-sur-isere.N258674

    Areva-La Hague : préavis de grève pour mardi 29 avril

    Alors que doit se tenir un exercice de grande ampleur sur et autour du site d’Areva-La Hague, les syndicats ont une nouvelle fois déposé un préavis de grève pour mardi 29 avril.

    Mardi 22 avril, à l’appel des syndicats CGT, CFDT, FO et Unsa, 250 à 500 salariés de l’usine Areva de Beaumont-Hague avaient manifesté devant le site, contre les externalisations et pour la sauvegarde de l’emploi. Les installations de l’usine avaient été suspendues. Selon les syndicats, cette mobilisation a permis d’obtenir la tenue d’un Conseil d’Etablissement exceptionnel.

    Ce mardi 29 avril, alors qu’un exercice de grande ampleur se prépare sur le site d’Areva-La Hague, qui impliquera les riverains, les syndicats ont de nouveau déposé un préavis, dès 5h du matin…

    http://www.tendanceouest.com/cherbourg/depeche-72328-areva-la-hague-preavis-de-greve-pour-mardi-29-avril.html

    Journée Mondiale sur la sécurité et la santé au travail: 10 métiers exposés aux produits chimiques

    Du formol pour les infirmières, des pesticides pour les agriculteurs, du « perchlo » dans les pressings, un mélange varié pour les dockers…: les produits toxiques sont partout, avec parfois des conséquences désastreuses pour la santé….

    ‘Sous-estimation des effets’

    Pour Annie Thébaud-Mony, spécialiste des cancers professionnels, « les risques chimiques ne sont pas du tout maîtrisés dans le travail » et leurs effets sont « sous-estimés ».

    Elle explique à l’AFP que, souvent, sont exposés « les très jeunes, les intérimaires, les stagiaires, les sous-traitants et les femmes » et que « les dispositifs de protection qui existent ne sont même pas utilisés ».

    Elle pointe le cas du nettoyage et de la gestion des déchets où la situation est « hors de contrôle et complètement catastrophique ».

    Le compte pénibilité, qui doit entrer en vigueur en 2015, doit aussi permettre aux salariés exposés de cumuler des points afin de se reconvertir, de travailler à temps partiel ou de partir plus tôt à la retraite. Reste à fixer les seuils d’exposition (intensité et durée) ouvrant droit à des points.

    Mais Annie Thébaud-Mony souligne que l’exposition à des cancérogènes peut être néfaste « dès la première molécule, la première fibre, la première poussière ». Fixer des seuils n’a donc pas de sens et ceux-ci pourraient même être « utilisés comme une permission d’exposition », prévient-elle.

    La chercheuse a piloté pendant plus de dix ans une enquête baptisée « Giscop », qui reconstitue, avec trois hôpitaux de Seine Saint-Denis, le parcours professionnel de patients atteints d’un cancer.

    « Sur 1.200 patients, 84% de personnes ont été lourdement exposées à des cancérogènes, souvent en poly-exposition sur des durées supérieures à 20 ans », relève-t-elle.

    Et AnnieThébaud-Mony s’insurge: comme avec l’amiante, le délai de latence entre l’exposition aux produits et la maladie « est mis à profit » alors que « les produits sont connus, les employeurs les connaissent et ils ont une obligation de sécurité ».
    « Quand on expose quelqu’un à un produit mortel », c’est de l’ordre de la « criminalité », dit-elle….

    http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/28/journee-mondiale-securite-travail-10-metiers-exposes_n_5212805.html

  86. Souvenir - Souvenir
    26 avril 2014 at 16h36

    Anniversaire
    Tchernobyl 28 ans


    Encore 272 ans avant que le césium de Tchernobyl ne disparaisse, et juste 239 972 ans pour ce qui concerne le plutonium.
    Les générations futures n’ont qu’à bien se tenir ! 🙁

  87. Redaction MZC
    25 avril 2014 at 7h59

    Heureux ou malheureux au travail : 6 portraits robots de salariés

    Une enquête du ministère du Travail dresse six profils de salariés, des plus protégés aux plus exposés vis-à-vis des risques psychosociaux. A quel groupe appartenez vous ?

    Travail sous pression, manque de perspectives, hiérarchie pesante, clients agressifs… La vie professionnelle n’est pas toujours rose et peut avoir des conséquences sur la santé. Une étude menée par la Dares (Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques), qui dépend du ministère du Travail, explore les risques psychosociaux auquels sont exposés les salariés français.

    Six profils de salariés

    * Peu exposés aux risques psychosociaux : 28 % des salariés
    Ils vont bien. La plupart disent recevoir « le respect et l’estime qu’ils méritent ». Leur travail est reconnu et peu exigeant. Parmi eux, on compte 52 % d’hommes, principalement des ouvriers qualifiés, des salariés du bâtiment et des services.

    * Peu reconnus, mais sans souffrance : 19 % des salariés
    Ils manquent de reconnaissance dans leur travail, mais ce n’est pas un problème pour eux. La Dares analyse cela comme une « mise à distance du travail, une forme de détachement ». Cette situation concerne essentiellement des hommes de l’industrie manufacturière.

    * Très exposés aux risques psychosociaux, mais soutenus : 16 % des salariés
    Leur travail les met en contact avec un public en détresse qu’il faut savoir calmer et qui, parfois, les agresse. Mais ces salariés font face grâce au soutien de leur environnement professionnel. Autre atout : ils sont associés aux décisions importantes. Dans cette catégorie, on trouve surtout des employés de la fonction publique, des professions intermédiaires de la santé, du travail social, de l’éducation… En majorité, ce sont des femmes.

    * Sous pression : 15 % des salariés
    Leur travail exige d’eux une forte mobilisation. 92 % des salariés de cette catégorie déclarent « penser à trop de choses à la fois ». 86 % sont obligés de « se dépêcher » en permanence. Ils ont le sentiment de faire trop vite des tâches qui mériteraient plus de temps. Leur travail empiète sur leur vie privée. Dans cette situation, on trouve un peu plus d’hommes que de femmes, principalement dans la tranche d’âge 31-40 ans.

    * Sans reconnaissance ni soutien : 13 % des salariés
    Ils souffrent beaucoup d’un manque de reconnaissance, de l’absence de soutien de la part de leur environnement professionnel et ne voient pas de perspectives de promotion. Ce sont surtout des femmes et des salariés de 41 à 50 ans. Les professeurs des écoles, les infirmières et la fonction publique sont sur-représentés dans cette catégorie.

    * Surexposés aux risques psychosociaux : 9 % des salariés
    Non seulement leur travail est ennuyeux, mais en plus ils se sentent en insécurité permanente. 75 % des personnes de ce groupe estiment que leur travail risque de nuire à leur santé (contre 38 % de l’ensemble des salariés). Hommes et femmes sont à égalité dans cette situation. Mais on y trouve une majorité de jeunes et de personnes en emploi précaire. 19 % d’entre eux souffrent d’anxiété ou de dépression (contre 8 % de l’ensemble des salariés)….

    http://www.santemagazine.fr/actualite-heureux-ou-malheureux-au-travail-6-portraits-robots-de-salaries-58272.html#comment-1390

  88. webmaster MZC
    24 avril 2014 at 17h27

  89. webmaster MZC
    23 avril 2014 at 18h54

    Site nucléaire d’Albion : j’y ai travaillé. À 42 ans je suis aussi fragile qu’un vieillard

    LE PLUS. Entre 1971 et 1996, le plateau d’Albion (Vaucluse) accueillait 18 zones de lancement de missiles nucléaires. Des militaires et d’autres professions civiles ont ainsi été au contact de ces armes pendant des années. Une enquête du « Parisien » révèle que des dizaines de vétérans souffrent aujourd’hui de cancer. Témoignage de Leny Paris, ancien commando devenu handicapé.

    Je me souviendrai toute ma vie de mon arrivée sur le plateau d’Albion, zone de lancement secrète de missiles nucléaires. 50 cm de neige, un vent glacial, des températures négatives : le plein hiver. On nous a dit de déballer tout notre matériel au sol et de faire 50 pompes. Une fois relevés, voilà mot pour mot ce qu’on nous a dit : « Le premier enculé qui n’est pas content, qu’il sorte du rang ! »

    Le message était clair : ici, il ne fallait surtout pas l’ouvrir ni chercher à comprendre.

    Ma mission était de surveiller les missiles nucléaires

    Je me suis retrouvé sur le site d’Albion en tant que sous-officier. J’y avais été muté alors que je n’avais pas 20 ans, après avoir fait mes classes à Nîmes et avoir été reçu avec mention. En tant que commando de l’armée (les fameux bérets noirs), j’étais en charge de la sécurité, comme les 90 commandos présents sur place. Une mission de surveillance et de garde des missiles nucléaires.

    Nos gardes duraient 24 heures et nous alternions entre différentes équipes. L’une était en alerte permanente et devait être très réactive en cas de signal. Une autre était affectée sur les deux postes de conduite de tir du site, situés à 400 mètres de profondeur. Il y avait aussi une équipe d’intervention, à bord de véhicules blindés, qui s’occupait de 9 zones de lancement.

    Sur tous ces postes, nous étions toujours assez proches des missiles, parfois de 5 ou 6 mètres. Les électriciens, eux, pouvaient être directement en contact avec le matériel pendant 24 heures.

    La protection était dérisoire, voire inexistante…

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1193046-site-nucleaire-d-albion-j-y-ai-travaille-a-42-ans-je-suis-aussi-fragile-qu-un-vieillard.html

  90. Sentinelle
    23 avril 2014 at 7h31

    Grève contre la sous-traitance: l’usine Areva La Hague à l’arrêt

    L’usine de retraitement de déchets nucléaires Areva qui emploie 3.100 salariés à Beaumont-Hague (Manche) était à l’arrêt mardi à la suite d’une grève contre des projets de sous-traitance de certaines activités du site, selon la direction et les syndicats.

    «Les projets d’externalisation et de suppression de poste se succèdent», a déclaré à l’AFP Philippe Launay de FO, dénonçant «des risques non négligeables en matière de sécurité des salariés et pour la sûreté des installations».

    La direction de l’usine, site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, a confirmé à l’AFP que les installations avaient été à arrêtées dans la nuit en prévision de cet appel à la grève de 24 heures.

    Selon FO, les salariés qui ont des horaires postés étaient à 90% en grève. Selon la direction, ils étaient 36%. Au total, la direction a comptabilisé 28% de grévistes…

    http://www.20minutes.fr/planete/1358049-20140422-greve-contre-sous-traitance-usine-areva-hague-a-arret

  91. Cooper
    21 avril 2014 at 11h11

    ARDÈCHE Cruas/Meysse : une nouvelle vie pour la centrale nucléaire

    Un chantier « exceptionnel » se déroule actuellement à la centrale nucléaire de Cruas/Meysse. Les trois générateurs de vapeur de l’unité de production n°4 sont remplacés. L’un des objectifs est de prolonger la durée de vie du site ardéchois.

    Sur la balance, un générateur de vapeur pèse une fois et demie l’avion A380. Une pièce de 300 tonnes, longue de 20 mètres, à placer « au millimètre près », dans sa casemate au sein du réacteur. Rien ne doit alors être laissé au hasard. À l’instar de militaires qui partent en …..

    http://www.ledauphine.com/ardeche/2014/04/19/une-nouvelle-vie-pour-la-centrale-nucleaire

  92. gautier
    18 avril 2014 at 21h41

    Tout fou le camp. (hommage)

    Ce jour le bar  »chez Jeanine » ou pour les puristes  »chez Fanfan » n’est plus.

    Un incendie est passé par là. Pourquoi cette info:

    Depuis toujours  »chez Fanfan » c’était Dampierre 5 et ceux qui ont connu les grandes années, la construction de Dampierre puis la mise en route des tranches s’en souviendrons; le bar inaccessible à toute heures, les groupes de Blues pour les nomades que nous étions le soir autour des pompes à bière, toute une époque; celle ou il n’y avait pas de radar et des gignols à tous les carrefours avec un ballon à la main et puis la patronne ‘FANFAN’.

    A cette époque tu te trouvais dans un BR partout en France tu criais «  » Fanfan «  » et tu avais 25 têtes qui se retournaient.

    A tous le personnel de chez  »Jeanine nous vous disons un grand MERCI et nous vous souhaitons bonne chance pour la suite.

  93. Gilles PNS
    18 avril 2014 at 6h15

    L’ASN donne un 12 sur 20 à la sûreté nucléaire française

    L’Autorité de Sureté Nucléaire juge assez satisfaisante l’état de la sûreté en France. Pierre-Franck Chevet lui donne même une note chiffrée, une originalité qui représente bien le caractère du gendarme français de l’atome, en poste depuis 18 mois.

    Comme chaque année, l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) fait un point sur la sûreté nucléaire des installations françaises. Cela concerne les réacteurs de puissance (EDF), mais également les usines d’enrichissement et de retraitement (Areva), les outils de recherches (CEA) et les installations médicales. L’ASN juge ainsi la sûreté française globalement satisfaisante. Interpellé par une parlementaire pour traduire cette appréciation plus précisément, Pierre-Franck Chevet, président de l’ASN, explique : « Pour être clair, pour traduire ce jugement en note, c’est entre 12 et 13 sur 20 (…). Et, à vrai dire, j’ai personnellement été plutôt habitué à des meilleures notes ».

    Cette saillie du gendarme français de l’atome est tout à fait à l’image du personnage et du rôle qu’il entend donner à sa fonction depuis son arrivée le 9 novembre 2012. Son prédécesseur, André-Claude Lacoste, quasi-créateur de la notion de sureté nucléaire indépendante et transparente, avait le rôle d’autorité inflexible. Pierre-Franck Chevet conserve cette force, mais il y ajoute un rôle de lanceur d’alerte sur les décisions à prendre pour anticiper l’évolution énergétique de la France.

    Risque d’anomalie générique…

    http://www.usinenouvelle.com/article/l-asn-donne-un-12-sur-20-a-la-surete-nucleaire-francaise.N256420

    Cancer au travail : « Tu ne vas pas être rentable »

    La double peine des malades du cancer, Chantal Lombardo, 49 ans, la connaît bien. Quand on lui a diagnostiqué un lymphome folliculaire en juin 2011, elle n’imaginait pas que trois ans plus tard, elle serait toujours en arrêt maladie… à cause de son travail.

    « Moi qui ai toujours été très active, faire du canapé, ça ne m’était jamais arrivé », confie-t-elle, mi-amusée, mi-amère. Commerciale dans une PME « familiale » de vente de matériel électrique depuis 1997, cette Niçoise a voulu se remettre au travail dès la fin de sa chimiothérapie. C’était il y a plus de deux ans, même si elle a depuis connu des récidives.

    A l’époque, elle sollicite un rendez-vous avec son patron et lui demande de revenir par le biais d’un mi-temps thérapeutique. La réponse l’a marquée : « Non. Tu ne vas pas être rentable. » Rentable. Après avoir vaincu la maladie, Chantal ne pensait pas avoir à sacrifier son travail sur l’autel de la rentabilité. Parmi les cinq autres salariés de l’entreprise, un seul de ses collègues tente alors un timide « tu peux essayer de négocier » pour la réconforter. Les autres se taisent. « Avant, c’était mes amis, regrette-t-elle. Au début, ils étaient sympas, ils prenaient de mes nouvelles. » Et puis, au fil du temps, « ça s’étiole. J’ai fini par ne plus avoir de contact avec eux. Ça fait mal. » Son patron, lui, est resté constant : « Je n’ai jamais eu ni un coup de fil, ni un mail de sa part pour savoir comment j’allais ! », lâche-t-elle dans un éclat de rire sonore.

    « L’AUTRE ME COÛTE MOINS CHER »…

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/17/cancer-au-travail-tu-ne-vas-pas-etre-rentable_4402833_3224.html

  94. webmaster MZC
    17 avril 2014 at 16h57

    Disposer de moyens supplémentaires

    Selon lui, ce dispositif aurait été tout indiqué pour l’usine de fabrication de combustibles FBFC de Romans-sur-Isère. Le site, exploité par Areva, a connu « à de multiples reprises des non-respects des règles d’exploitation », souligne l’ASN. Facteur aggravant, « il a montré des manques de rigueur dans la tenue des engagements pris notamment dans la mise en œuvre des améliorations de sûreté ». Ce double-blâme lui vaut d’être l’un des deux « mauvais élèves » pointés par l’autorité pour l’année 2013. La première place revient à la Hague, autre site d’Areva, dont les déchets anciens n’ont pas été traités correctement et doivent être reconditionnés…

    • Marc
      18 avril 2014 at 23h33

      Bonjour

      Comment faire pour diffuser cette information…

      Objet : pénurie de radioéléments pour la médecine nucléaire fermeture/prolongation du réacteur Osiris : décision en attente

      Bonjour,

      Je vous adresse le courrier adressé ce jour au Premier Ministre par les syndicats représentés au Comité National du CEA (équivalent à un CCE).
      Malgré les travaux d’un comité d’experts remis le 31 mars 2014 et l’urgence liée à la nécessité de commander les combustibles pour assurer une souhaitable prolongation du fonctionnement du réacteur expérimental Osiris du centre CEA de Saclay, aucune décision ne semble pour l’heure avoir été prise par le gouvernement. L’administrateur Général, lors de la réunion du Comité National du 8 avril, à défaut d’autorisation de prolongation au-delà de 2015, annonçait devoir prendre une décision de mise à l’arrêt définitive de ce réacteur le 15 avril prochain. Une mise à l’arrêt définitive de ce réacteur, qui assure la production d’une grande partie des radio éléments utilisés pour l’imagerie médicale, ferait courir un grave danger de pénurie internationale avec des conséquences graves pour la santé des personnes en France comme à l’étranger. Nos organisations syndicales, au-delà de leur responsabilité sociale au CEA, s’en émeuvent et en appelle à une décision rapide du Premier Ministre.
      Espérant que ce sujet retienne votre attention, recevez mes cordiales salutations,
      Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémenataires.
      Autorisation de diffusion sur votre site internet.
      Syndicats représentatifs du CEA
      Centre CEA de Saclay
      91191 Gif sur Yvette

      Monsieur Le Premier Ministre
      Hôtel de Matignon
      57, rue de Varenne
      75700 Paris

      Saclay, le 9 avril 2014

      Objet : Risque de pénurie de radio-isotope indispensable au diagnostic de certaines pathologies en cas d’arrêt du réacteur OSIRIS dès 2015.

      Monsieur le Premier Ministre,
      Les élus au Comité National du CEA ont appris ce mardi 8 avril que, malgré certaines conclusions des experts, notamment ceux de l’Académie de médecine, rien n’était véritablement décidé à cette heure concernant la prolongation (limitée à 3 ans) du réacteur Osiris sur le centre CEA de Saclay.
      Ce réacteur expérimental est l’un des plus récents en Europe malgré ses 48 ans de bons et loyaux services. Il présente des conditions de fonctionnement, de sûreté et de sécurité que nos partenaires à l’étranger nous envient.
      Le réacteur Osiris, dont la fermeture était initialement prévue en 2010, s’est vu prolongé jusqu’en 2015, le réacteur Jules Horowitz (RJH), en construction à Cadarache, devant prendre le relais. Le Plan à Moyen et Long Termes du CEA prévoit l’arrêt d’Osiris en 2015, or le RJH, du fait de retards consécutifs à des aléas techniques et financiers, ne sera opérationnel dans le meilleur des cas qu’au-delà de 2020 !
      Ce réacteur fait partie des trois seuls équipements capables en Europe de produire des radio isotopes à usage médical, notamment le Technétium 99m, indispensable à l’imagerie médicale par scintigraphie pour le diagnostic des pathologies osseuses, cardiaques, tumorales et les conséquences de maltraitances chez l’enfant. Parmi les deux autres réacteurs européens, l’un se trouve au Pays Bas et est à l’arrêt sans que l’on puisse dire à ce jour s’il pourra redémarrer, l’autre se trouve en Belgique. L’arrêt du réacteur Osiris de Saclay aurait pour conséquence une pénurie de ces radio-isotopes à l’échelle européenne et mondiale pendant plusieurs années. Le rapport de l’Académie de médecine en atteste avec une période très critique entre 2016 et 2018 (Cf. document joint).
      La Direction du CEA nous annonçait encore en février dernier ne pas pouvoir prolonger le fonctionnement d’Osiris pour deux raisons essentielles : la première tient aux coûts des investissements complémentaires exigés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire du fait des évaluations complémentaires de sûreté demandées suite à l’accident de Fukushima, la seconde est liée aux coûts des investissements de maintenance nécessaires à la prolongation. Les capacités budgétaires contraintes du CEA ne permettent pas d’y faire face. Les investissements, très coûteux, relatifs aux demandes de l’ASN ne nous paraissent pas justifiés pour une prolongation de 3 années avant l’arrêt définitif auquel s’engage le CEA.
      Aujourd’hui l’ASN pourrait accepter de ramener ses exigences à un niveau plus compatible avec les moyens du CEA mais elle évoque des autorisations sporadiques de fonctionnement seulement en cas de pénurie aigue avérée. Le fonctionnement d’un réacteur nucléaire n’est pas techniquement et économiquement compatible avec des redémarrages sporadiques ou un fonctionnement partiel.
      Selon le rapport de l’Académie de médecine : « Une période de pénurie est certaine de 2016 à 2018 si rien n’est fait pour la prévenir … ». La Direction du CEA annonce qu’elle devra prendre une décision de mise à l’arrêt définitif d’ici mardi prochain, 15 avril, faute d’une position politique claire et engageante permettant d’éviter les conséquences sanitaires annoncées au niveau national et international. Les élus du personnel au Comité National soutiennent la demande raisonnable du CEA et attendent une décision rapide et favorable de votre part, afin qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires à la poursuite de l’exploitation du réacteur expérimental Osiris.
      Cette décision devra être suivie d’un dialogue avec les pays européens, et notamment l’Allemagne grand utilisateur de ces radio éléments à usage médical.
      Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre de considérer l’urgence et la gravité de ce dossier.
      Recevez, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de nos sentiments les plus dévoués.
      Pour, La CGT, Marc Wojtowicz
      La CFDT, Patrick Gramondi
      La CFE-CGC, Didier Hanin
      L’Unsa/SPAEN, Gérald Mestre
      La CFTC, Pascal Thomas

      • Redaction MZC
        19 avril 2014 at 0h31

        Bonsoir Marc,

        Tout d’abord, nous tenons à te remercier pour l’information de votre intersyndicale.

        Bien entendu, nous tenons à vous confirmer que notre site est heureux de partager cette information qui nous parait essentielle. Nous resterons donc à votre disposition pour la suite des événements la concernant.

        Merci pour la confiance que vous nous accordez et aussi, pour cette source d’information qui va sans aucun doute intéresser les milliers de visiteur qui nous suivent chaque jour.

        Nous tenons également à vous féliciter pour votre unité syndicale qui va certainement vous apporter la réussite totale d’une victoire que nous souhaitons très proche.

        Cordialement.

  95. Sellig
    16 avril 2014 at 5h41

    Sûreté nucléaire en France : des incidents « persistants »

    « Globalement assez satisfaisant. » En présentant, mardi 15 avril, devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), son rapport sur « l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2013 », Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a repris, mot pour mot, la formule qu’il avait utilisée un an plus tôt en dressant le bilan de 2012. Une façon de souligner qu’entre-temps, la situation ne s’est pas améliorée. Le gendarme de l’atome, qui pointe « la persistance d’incidents », fait état de « certaines situations bonnes », mais aussi de « situations clairement insatisfaisantes ».

    Au cours de l’année écoulée, toutes activités nucléaires confondues, cent vingt-sept événements ont été classés, sur une échelle internationale de gravité qui compte huit degrés (de 0 à 7), au niveau 1 (simple « anomalie »), et trois au niveau 2 (« incident »). Parmi les points noirs, l’ASN épingle notamment Areva, qui, sur son site de retraitement des combustibles usés de La Hague (Manche), tarde à reprendre et à reconditionner « des déchets anciens stockés en vrac », malgré des rappels à l’ordre répétés. Sur ce dossier, M. Chevet indique être « en discussion serrée avec Areva ».

    Autre cas litigieux, celui de la société FBFC (Franco-Belge de fabrication du combustible), filiale d’Areva à Romans-sur-Isère (Drôme). Il lui est reproché « un non-respect des règles d’exploitation » et « un manque de rigueur », ce qui lui vaut d’être placée en « contrôle renforcé »….

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/15/surete-nucleaire-en-france-des-incidents-persistants_4402147_3244.html

    Déchets nucléaires : contrat « majeur » pour Areva en Grande-Bretagne
    Areva été retenu, dans le cadre d’un consortium, pour un contrat pour la construction d’une unité de conditionnement de déchets métalliques radioactifs sur le site britannique de retraitement de Sellafield.

    Areva a été retenu en consortium pour un contrat, dont le montant n’a pas été précisé, pour la construction d’une unité de conditionnement de déchets métalliques radioactifs sur le site de retraitement de Sellafield (nord-ouest de la Grande-Bretagne), le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire européen.

    Le groupe français précise il s’agit là d’un « projet majeur pour l’industrie nucléaire britannique ». Il devrait à ce titre « mobiliser plusieurs centaines de personnes ». « Areva salue la décision de Sellafield Ltd. de retenir l’offre de la coentreprise a.m.a., qui associe AREVA et les entreprises anglaises Mace et Atkins, pour le projet SDP (Silo Direct-encapsulation Plant). Le projet SDP vise à construire une installation sur mesure pour conditionner les déchets métalliques issus du traitement des combustibles Magnox encore présents sur le site », se félicite dans un communiqué le spécialiste français du nucléaire….

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203444508952-dechets-nucleaires-contrat-majeur-pour-areva-en-grande-bretagne-664777.php

    Nucléaire EPR : le quotidien finlandais de référence dénonce son coût exorbitant

    Le réacteur nucléaire d’Olkiluoto 3 coûte 50% plus cher que les deux tours jumelles du Wold Trade Center à New York. Et 100% plus cher que le plus luxueux hôtel du monde à Singapour. C’est ce qu’affirme le plus important journal d’Europe du nord, l’Helsingin Sanomat. La pilule nucléaire française passe manifestement très mal en Finlande.

    L’article du journaliste Juhani Saarinen publié le 2 avril dans ce grand quotidien et intitulé « La nouvelle centrale d’Olkiluoto coûte plus cher que n’importe quel gratte-ciel de luxe dans le monde » illustre le ras-le-bol finlandais.

    Le groupe Areva a dû envoyer un courrier pour tenter de justifier les coûts astronomiques de ce chantier EPR. Virginie Moucquot-Laiho, chargée de la com d’Areva en Finlande, a rappelé qu’il s’agit d’une centrale de troisième génération un peu moins dangereuse que celles des générations antérieures….

    http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/technologies-de-l-energie-thematique_89428/nucleaire-epr-le-quotidien-finlandais-de-reference-denonce-son-cout-exorbitant-article_283815/

    Prévention des accidents de travail : Les entreprises sensibilisées sur les produits ionisants

    La section sénégalaise des Préventeurs Sans Frontières a célébré hier la 18ème édition du Mois africain de la prévention. L’occasion a été saisie pour revenir sur la prévention des risques auxquels sont exposés les travailleurs et les populations de façon générale, ceux liés aux effets des rayonnements ionisants et des matières radioactives en particulier.
    Un rayonnement ionisant se distingue des autres radiations fréquentes qui émanent de la radio, de la micro-onde ou du téléphone portable. Il se démarque par sa capacité à émettre une quantité d’énergie suffisante pour transformer un atome en ion. L’utilisation des rayonnements ionisants, quoique bénéfique, peut parfois entraîner des effets nocifs pour la santé des travailleurs. Il est donc urgent que les employeurs collaborent avec les institutions spécialisées dans la prévention, pour un meilleur accompagnement, a d’emblée relevé le Docteur Arame Boye Faye, directrice de l’Autorité de radioprotection et de sureté nucléaire (Arsn).
    Un rayonnement ionisant est capable de déposer assez d’énergie dans la matière qu’il traverse pour créer une ionisation. Par leur énergie, les rayonnements ionisants sont pénétrants, c’est-à-dire qu’ils peuvent traverser la matière, pouvant ainsi endommager les constituants cellulaires (Adn), informe Dr Boye.Tous les jours, nous sommes exposés à une faible dose de rayonnement ; mais, en cas d’exposition à de fortes doses, ces mécanismes peuvent alors créer un dysfonctionnement de l’organisme, une pathologie, voire la mort, prévient Dr Boye….

    http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38436:prevention-des-accidents-de-travail-les-entreprises-sensibilisees-sur-les-produits-ionisants-&catid=78:a-la-une&Itemid=255

  96. webmaster MZC
    15 avril 2014 at 18h18

  97. tobi
    14 avril 2014 at 20h02

    Cattenom : arrêt d’une unité de production

    Samedi, à 1 h, les équipes de la centrale nucléaire de Cattenom ont procédé à la mise à l’arrêt programmé de l’unité de production n° 2.

    À l’occasion de cet arrêt programmé dit «visite partielle», il sera procédé au remplacement d’un tiers du combustible contenu dans le réacteur. Cet arrêt permettra également de réaliser des contrôles et des travaux de maintenance. Cette visite partielle s’inscrit dans le programme d’investissements matériels importants qui va concerner la centrale de Cattenom pour les années à venir. Les unités n° 1, 3 et 4 fonctionnent actuellement et alimentent le réseau électrique.

    http://www.lequotidien.lu/region/55340.html

  98. Gus
    14 avril 2014 at 16h33

    Bras de fer entre le CEA et l’ASN sur le réacteur Osiris

    Les deux acteurs s’opposent sur la prolongation du réacteur à usage médical.
    L’Académie de médecine s’inquiète de l’impact d’un arrêt en 2015.

    C’est l’un des dossiers sensibles sur le bureau du Premier ministre, et dont les syndicats du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ont souligné « l’urgence et la gravité » dans un courrier adressé à Manuel Valls la semaine dernière. En 2008, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait indiqué au CEA que le réacteur Osiris serait « arrêté au plus tard en 2015 ». Ce réacteur de recherche, d’une puissance de 70 mégawatts, sert à des usages industriels mais il produit aussi du technétium, le radio-élément de base utilisé en imagerie médicale (lire ci-contre). En février, l’Académie de médecine a alerté sur le risque de pénurie de technétium, produit par trois réacteurs en Europe et dont l’un est à l’arrêt. Compte tenu des indisponibilités prévues, « une période de pénurie est certaine de 2016 à 2018 si rien n’est fait pour la prévenir », a prévenu l’Académie.

    Le risque de pénurie, s’il est connu depuis plusieurs années, est amplifié par les retards de construction du réacteur Jules Horowitz (RJH), qui devait initialement prendre le relais d’Osiris dès cette année. Or il ne sera mis en service, au plus tôt, qu’en 2020. Le CEA souhaiterait donc prolonger l’exploitation de son réacteur, âgé de quarante-huit ans. Le dossier est éminemment sensible pour l’ASN, qui, si elle reconnaît l’impact sanitaire potentiel, joue sa crédibilité en matière d’indépendance et de sûreté. « C’est un sujet compliqué, mais la sûreté ne doit pas être la variable d’ajustement », explique Jean-Christophe Niel, son directeur général. L’étanchéité de l’enceinte et sa résistance aux agressions externes sont les deux points faibles regardés par l’ASN, qui estime les propositions du CEA pour y remédier « insuffisantes ». Des discussions auraient lieu sur une utilisation du réacteur limitée aux cas de pénurie de radio-éléments « aiguë avérée », selon une source syndicale….

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203434857029-bras-de-fer-entre-le-cea-et-l-asn-sur-le-reacteur-osiris-664389.php?xtor=RSS-2210&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

    …En revanche, les inspecteurs ont estimé que le site était particulièrement en retrait concernant le respect et la mise en œuvre des principes fondamentaux de la sûreté au sein du service conduite. Ils ont considéré que ce sujet devait faire l’objet d’actions prioritaires de la part de l’exploitant. Par ailleurs, les inspecteurs ont encore constaté des écarts importants dans le respect de règles applicables en matière de protection de l’environnement. Enfin, les inspecteurs ont constaté que certaines activités sous-traitées avaient été réalisées sans faire l’objet d’un programme de surveillance permettant de garantir leur bonne réalisation…

  99. zoé
    13 avril 2014 at 18h48

    Areva : pourquoi l’affaire UraMin a-t-elle abouti à une enquête judiciaire ?

    Il ne faut pas chercher plus loin les raisons de son absence du gouvernement Valls, dans lequel sa présence était annoncée. L’exécutif tient désormais à distance Anne Lauvergeon, l’ancienne patronne d’Areva (2001-2011), le géant français du nucléaire. En effet, selon les informations du Monde, c’est parce que la gestion de Mme Lauvergeon fait l’objet de deux enquêtes distinctes, dont nous révélons l’existence, que cette dernière n’a pas obtenu le maroquin qui lui semblait destiné…
    Première procédure embarrassante : celle conduite en toute discrétion par…

    Lire le portrait (édition abonnés) : Anne Lauvergeon, une forte tête pour une petite entreprise.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/10/le-geant-du-nucleaire-areva-vise-par-une-enquete-judiciaire_4398748_3224.html

  100. Olivier
    13 avril 2014 at 9h24

    Le gouvernement japonais rétablit l’énergie nucléaire
    TOKYO; (Reuters) – Le gouvernement japonais a adopté vendredi une nouvelle politique énergétique qui revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima en 2011.

    La décision annoncée vendredi risque d’être impopulaire et le Premier ministre Shinzo Abe a passé des mois à convaincre les sceptiques de sa formation, le Parti libéral-démocrate (PLD), ainsi que de son partenaire de coalition, le Nouveau Komeito, qui est contre l’énergie nucléaire, d’accepter son plan.

    Celui-ci pourrait toutefois venir trop tard pour sauver un secteur nucléaire japonais moribond dont les pertes sont estimées à 35 milliards d’euros.

    Selon une récente analyse de Reuters, deux tiers des 48 réacteurs nucléaires japonais à l’arrêt pourraient devoir rester fermés en raison du coût élevé de leur mise aux normes en matière de sécurité.

    Dans le nouveau plan annoncé vendredi, le nucléaire est défini comme « une source importante d’énergie de base », mais il n’y pas d’objectif chiffré sur ce qu’elle pourrait représenter.

    Le gouvernement considère aussi…

    http://bourse.challenges.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=RTR140411_000CX00F&numligne=8&date=140411&source=RTR

  101. Scandaleux
    11 avril 2014 at 15h05

    À la centrale nucléaire de Penly, la MIS est minutieuse

    Une inspection minutieuse de la cuve du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) a lieu depuis le 5 avril, dans le cadre d’une visite de maintenance décennale.

    Un étrange ballet se joue au cœur du bâtiment de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), en ce début de jeudi après-midi. Des techniciens vêtus de combinaisons étanches ventilées entourent une sorte de pieuvre métallique de sept mètres de haut, pesant douze tonnes. La Machine d’inspection en service (MIS 7) a été retirée hier, le 10 avril à 8 h 30, de la cuve du réacteur. À 15 h 30, elle y sera replongée…

    « Il est normal de devoir sortir la MIS de la cuve à la moitié de l’inspection, ne serait-ce que pour contrôler ce qui se passe sous les trois pieds du robot », poursuit Bruno Perniceni, qui, pour ces dix jours, est la tête d’une équipe de 18 techniciens d’Intercontrole, secondés par 13 salariés d’entreprises sous-traitantes. En matière de nucléaire, aucun centimètre car.ré ne doit échapper à l’inspection. D’où la reconfiguration de l’engin et le changement de certains outils de contrôle à mi-parcours….

    http://www.courrier-picard.fr/region/a-la-centrale-nucleaire-de-penly-la-mis-est-minutieuse-ia0b0n348328

    Il n’y a pas de risque Alpha à Penly (voir le document interne ci dessous /clic pour agrandir l’image… 🙁
    Voilà ce qu’il faut à tous nos collègues intervenants pour leur éviter le risque d’une contamination interne et le risque x 20 d’avoir un cancer dans quelques années ! 🙁
    MAR 95-3
    Vêtement pressurisé, ventilé, incluant un masque complet sous pression. Convient principalement pour la mise hors service d’installations nucléaires et chaque fois qu’un équipement de protection anti-émetteurs alpha est nécessaire
    http://www.honeywellsafety.com/Products/Protective_Clothing/MAR%C2%A095-3.aspx?site=/fr&LangType=1036


  102. Camélito
    7 avril 2014 at 23h04

    Les brèves du CCE d’EDF SA

    NUCLEAIRE

    Dans une note d’information publiée le 31 mars, EDF signale un défaut de tenue à la chaleur d’une alimentation électrique de secours sur les réacteurs de 900 MW. Il s’agit plus précisément d’un défaut de ventilation du locale abritant l’une des alimentations électriques de secours. Le Groupe indique cependant que « ce défaut de conception, dit générique car commun à plusieurs sites, n’a pas de conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations concernées ».

    Les nouvelles règles élaborées par l’ASN applicables aux installations nucléaires de base (INB) pour la maîtrise des risques liés à l’incendie ont été validées par le ministère de l’Ecologie.

    Au Kazakhstan, le directeur exécutif du groupe étatique spécialisé dans l’extraction d’uranium Kazatomprom a été arrêté. Il est soupçonné d’avoir participé à un détournement de fonds de plus de 50 millions d’euros.

    Le 3 avril, le Réseau « Sortir du nucléaire » a annoncé avoir porté plainte contre EDF pour « plus d’une quinzaine d’infractions à la réglementation relative aux installations nucléaires de base, au Code de l’environnement et au Code du Travail » à la centrale de Chinon. L’association s’appuie sur le rapport que l’ASN a établi suite à des inspections inopinées réalisées sur le site en 2013.

    Le vice premier ministre biélorusse a annoncé que 340 millions d’euros allaient être débloqués pour la construction de la première centrale nucléaire du pays.

  103. Areva NP Cruas Meysse
    7 avril 2014 at 19h19

    Aujourd’hui sur le site nucléaire de cruas-meysse les salariés d’AREVA NP on débrayé pendant les postes de matin et d’après-midi.

    ils ont été suivis par leurs collègues de Chalon.

    D’après nos infos, cela à crée un sacré bordel à l’intérieur et énormément retardé la sortie du générateur de vapeur.

    Encouragés par des taux proches des 100% pour les salariés du terrain avec le soutien d’une trentaine de cadres, le personnel prévoit d’autres actions très prochainement.

    Nous souhaitons une bonne réussite à nos camarades en lutte pour des meilleurs conditions de travail et de salaire.

    Ceux qui gagnent sont ceux qui luttent.

    • Sophie Mat
      7 avril 2014 at 21h50

      Je confirme l’info et mon entreprise comme tant d’autres a été décalée dans ces activités depuis deux jours. C’est beau de voir plus de 150 salariés en grève devant le site de Cruas avec les tentes devant le BDS. L’habitude s’installe sur ce site puisque depuis deux semaines, c’est la troisième entreprise en grève avec la CGT. D’autres surprises nous attendent dans les prochains jours, mais chut, des yeux nous regardent!!!!!!

      Moi je dis:

      Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent.

      Courage à touts nos camarades dans les luttes présentes et futures.

    • Biscuit
      7 avril 2014 at 22h10

      Dans le même groupe (AREVA) les salariés de STMI sont aussi en gréve en intersyndicale pour se battre contre la volonté de la direction de vouloir aligner les salaires et les avantages au niveau de AMALIS, en fait, par le bas.

      Courage à eux aussi.

  104. webmaster MZC
    7 avril 2014 at 18h03

    Bagnols : un logiciel pour simuler le démantèlement nucléaire

    Jeudi soir, la jeune entreprise bagnolaise Oreka Sud a signé un accord avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

    Lauréate du concours d’innovation Coup de pousse de la région Languedoc-Roussillon en 2013, Oreka Sud, implantée dans la zone du Berret à Bagnols depuis 2010, propose une expertise qui se veut pointue dans le démantèlement de sites nucléaires.

    Une entreprise qui emploi 12 personnes…

    http://www.midilibre.fr/2014/04/04/bagnols-oreka-sud-lance-un-logiciel-pour-simuler-le-demantelement-nucleaire,844248.php

    Ségolène Royal et la transition énergétique à l’épreuve du nucléaire

    Evasif sur le nucléaire

    Sur la question toujours sensible du nucléaire, les documents ne mentionnent pas l’objectif de 50% de production d’électricité nucléaire en 2025 ni les moyens d’y parvenir. Ce pré-projet de loi prévoit toutefois, comme attendu, que le dispositif actuel de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement des installations nucléaires soit modifié intégralement. Une installation arrêtée pendant deux ans serait également considérée comme arrêtée définitivement. La responsabilité de l’exploitant serait renforcée, avec notamment un relèvement du plafond de sa responsabilité civile à 700 millions d’euros, contre 91,5 millions actuellement, et un encadrement par décret du recours à la sous-traitance. Les pouvoirs de sanction de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) seraient plus gradués, avec des astreintes journalières, des saisies, etc., alors qu’elle ne dispose actuellement que d’un pouvoir de mise en demeure ou de suspension de fonctionnement d’une installation….

    http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2014/03/20/transition-energetique-les-premiers-elements-de-la-future-lo-1018719.html?c

    Médecine du travail : moins de médecins, plus de préventeurs


    La réforme de la médecine du travail, en vigueur depuis 2012, entre peu à peu dans les faits. Avec quelques mots clés : pluridisciplinarité, prévention, priorisation des objectifs
    « La médecine du travail est le premier réseau de prévention en France »

    Avis d’expert de Bénédicte Legrand-Jung, sous-directrice des conditions de travail et de la santé au travail à la Direction générale du travail (DGT) du ministère du Travail.

    « La réforme de la médecine du travail et des services de santé au travail s’explique par le rôle primordial qu’elle joue : le service de santé au travail est, en France, le premier acteur de prévention pour tous les travailleurs. Il s’adresse à tous et, notamment, aux TPE et PME.

    « La réforme traduit également l’importance croissante des enjeux liés aux conditions de travail et aux questions de santé et de sécurité en milieu professionnel. Les salariés sont de plus en plus sensibilisés à des risques émergents comme les risques psychosociaux ainsi qu’aux nouvelles formes d’organisation du travail qui peuvent avoir un impact sur leur santé.

    « Les employeurs, eux-aussi, s’intéressent de plus en plus à ces questions car ils prennent conscience que la santé au travail n’est pas seulement une obligation mais aussi un facteur de performance. Cette réforme consacre donc une véritable culture de promotion de la santé au travail. »

    En savoir plus sur http://www.expoprotection.com/site/FR/L_actu_des_risques_professionnels_naturels__industriels/Zoom_article,I1571,Zoom-85795cc3a0fd86f71a8427b9118b061a.htm#oU7FpEVvxgsxFlH7.99

    Travail : des arrêts maladie qui pèsent lourd…

    Un salarié français sur trois éprouve des difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée. Et cette proportion ne cesse d’augmenter depuis 2009. C’est notamment ce qui ressort du 5e baromètre santé et bien-être au travail du groupe Malakoff Médéric. Lequel s’est aussi penché sur le poids des arrêts maladie.

    40 emplois… Ce baromètre a été réalisé auprès d’un échantillon de 3 500 salariés du secteur privé, interrogés entre février et mars 2013. Les auteurs se sont aussi basés sur les chiffres des arrêts maladie portant sur 2,6 millions de salariés. Les résultats montrent qu’un sur trois (34%) s’est arrêté au moins une fois en 2012, un chiffre en légère augmentation par rapport à 2011 (33,5%) et 2012 (32,3%). Au total, dans une entreprise de 1 000 salariés, ces arrêts représenteraient l’équivalent de 40 emplois à temps plein…

    https://destinationsante.com/travail-des-arrets-maladie-qui-pesent-lourd.html

  105. webmaster MZC
    2 avril 2014 at 6h05

    EELV étudie « des propositions non-négligeables » pour intégrer le gouvernement

    Europe-Ecologie-Les-Verts a réuni son bureau politique pour décider de son éventuelle participation au gouvernement de Manuel Valls. Sauf accident, de nouveaux ministres Verts devraient faire leur apparition.

    François Hollande savait que son pari était osé. En nommant Manuel Valls, son ministre le plus populaire, à la tête de Matignon, le président a provoqué la colère des écolos et particulièrement celle des ministres EELV du gouvernement Pascal Canfin et Cécile Duflot. Depuis plusieurs mois, la rupture était consommée entre cette dernière et le nouveau Premier ministre dont les propos sur les roms avaient choqué la députée. « Il est allé au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain » avait-elle martelé lors des journées parlementaires d’Europe Ecologie-Les Verts, du 26 septembre dernier.

    «Concernant Cécile Duflot, il y a une incompatibilité d’humeur avec le Premier ministre » reconnaît le chef des sénateurs PS François Rebsamen. Sauf qu’elle n’est pas seule chez les Verts à refuser d’intégrer ce gouvernement plus ancré à l’aile droite du parti que précédemment. « Je ne souhaite pas que le gouvernement de la France finisse à 6 % de popularité » a pesté Pascal Canfin ce matin sur France Inter, en faisant référence au résultat de Manuel Valls aux primaires socialistes de 2012. Jean-Philippe Magnen, porte parole du parti et Yves Cochet, eurodéputé, sont tout aussi remontés.

    Anne Lauvergeon, ministre ?…

    http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/eelv-tudie-des-propositions-non-n-gligeables-int-grer-gouvernement-547073

  106. Sylver
    2 avril 2014 at 0h40

    Nucléaire, immigration, modèle social… Ce que pense Manuel Valls

    Les opinions du Premier ministre sur les sujets sensibles résumées en vidéo et en moins de 3 minutes.

    Quelle ligne directrice aura le gouvernement Valls ? L’ancien candidat à la primaire socialiste de 2012 et ministre de l’Intérieur s’est déjà exprimé sur bon nombre de sujets et dossiers qui l’attendent sur son bureau à Matignon.

    Manuel Valls a officiellement investi les lieux lors de la passation de pouvoir mardi 1er avril.

    Nommé Premier ministre lundi par François Hollande, Manuel Valls est notamment contre la PMA et la GPA, points de friction de la loi famille, pour le renouvellement du parc nucléaire et entend lutter contre l’endettement public. Il se pose également en défenseur de la laïcité.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140401.OBS2145/nucleaire-immigration-modele-social-ce-que-pense-manuel-valls.html

  107. webmaster MZC
    1 avril 2014 at 5h02

    La façon la plus sûre de ne pas réussir c’est de ne rien essayer

    L’évitement est un comportement de fuite axé sur les niveaux inférieurs de l’échelle des besoins de Maslow. Ce comportement,largement répandu dans les grandes entreprises qu’elles soient du domaine public ou du domaine privé, a pour conséquence de limiter l’autonomie des collaborateurs, de renforcer leur isolement et de pénaliser l’innovation à tous les niveaux.

    Du côté du management, les comportements d’évitement contribuent à alourdir l’inertie des entreprises en allongeant considérablement les temps de prise de décision.

    L’évitement est le pire ennemi du développement personnel. Aussi, ce sera toujours payant de chercher à ramener ce comportement à un niveau acceptable pour favoriser le progrès des hommes et des organisations…

    Procrastiner, faire « comme-si », mentir, éluder, se dérober, etc. représentent diverses instances du comportement d’évitement. L’évitement c’est la fuite. C’est une stratégie de la non-confrontation. A ce titre le comportement d’évitement est nécessairement le produit d’une décision de son auteur. C’est une décision qui à pour but de le garder de tout contact, de toute opportunité d’échange avec les autres. Faute de meilleures alternatives, l’évitement permet de retarder le moment de l’engagement vers l’action… Lorsqu’il est un peu trop systématique, ce réflexe coûte souvent très cher aux hommes ainsi qu’aux organisations qui n’ont pas pris soin d’entraîner leurs collaborateurs à la communication constructive…

    http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/etre-ingenieur-thematique_89431/la-facon-la-plus-sure-de-ne-pas-reussir-c-est-de-ne-rien-essayer-article_90111/

    Parc nucléaire : une stratégie doit être dessinée rapidement
    Fermetures anticipées, prolongation de la durée de vie de certains réacteurs… Quels que soient les choix opérés par le gouvernement, ceux-ci devront définir sur le long terme l’évolution du parc nucléaire français….

    Organiser la reconversion des bassins d’emplois
    Les opposants à la fermeture de cette centrale dénoncent les impacts socio-économiques d’une telle décision. Pour Jean-Michel Malerba, « la fermeture anticipée avance certaines dépenses et certains impacts dans le temps ». Mais finalement, un réacteur nucléaire n’étant pas éternel, ces effets auraient dû être gérés un jour ou l’autre par l’exploitant et les acteurs locaux… Une meilleure anticipation permettrait cependant une plus grande acceptation et une meilleure gestion de ces impacts.

    Selon l’Insee, 1.580 à 1.700 emplois devraient être impactés, dont 800 salariés d’EDF. Pour ces derniers, indique Jean-Michel Malerba, des reclassements sur d’autres sites devraient être organisés par l’exploitant afin d’éviter tout licenciement. La sous-traitance concerne 300 salariés. Une vingtaine d’entreprises pourraient être impactées au dessus de 5% du chiffre d’affaires. « Cet effet social sera lissé sur plusieurs années. Dans les premiers temps de l’arrêt, les effectifs restent importants », note le délégué interministériel. Le démantèlement devrait permettre le maintien de 100 emplois chez EDF et de 200 chez les sous-traitants. Selon le Comité stratégique de la filière nucléaire (CSFN), les ratios d’effectifs varient selon les sites et les phases du chantier, de 10 à 20% de l’effectif en exploitation, mais avec des métiers assez différents. De fait, « un projet de démantèlement ne peut se faire sereinement sans un plan RH », estime Arnaud Gay, président du groupe de travail Démantèlement au sein du CFSN. Un volet dédié à Fessenheim devrait être intégré au Contrat de plan Etat région. A titre de comparaison, les plans de reconversion de sites militaires coûtent environ 10.000€ par emploi à l’Etat… Quant aux collectivités, le manque à gagner est estimé à 12,6 M€ (chiffre 2012).

    Sophie Fabrégat © Tous droits réservés Actu-Environnement
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/parc-nucleaire-francais-demantelement-construction-emploi-21232.php4#reactions-form

    La Redoute : 18 délégués CFDT démissionnent du syndicat
    Dix-huit délégués CFDT de La Redoute ont annoncé lundi 31 mars leur démission du syndicat, mécontents qu’il ait paraphé l’accord de la direction sur le plan social sans passer par un référendum.

    « Dix-huit délégués CFDT sur vingt-cinq » ont démissionné, a indiqué la secrétaire du comité d’entreprise de l’ancien fleuron de la vente à distance, et démissionnaire, Nora Miloudi…

    « UN PROBLÈME DE DÉMOCRATIE »

    Les délégués démissionnaires, qui continuaient à juger le protocole d’accord insuffisant malgré ces avancées et réclamaient toujours un référendum, dénoncent « un problème de démocratie » au sein de la CFDT et « un échec de la fédération » régionale, selon Mme Miloudi…

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/31/la-redoute-18-delegues-cfdt-quittent-le-syndicat_4393117_3234.html

    50% de nucléaire en 2025 : l’Etat parle de fermer vingt réacteurs
    Pas en commentaire « off », pas en confidence de fin de réunion. Mais face à la représentation nationale, en l’occurrence devant la commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire.

    Entendu mercredi 26 mars par les députés François Brottes et Denis Baupin, Laurent Michel, à la tête de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), a expliqué que dans l’hypothèse de 50 % de nucléaire en 2025, il faudrait fermer « une vingtaine de réacteurs »

    http://www.sortirdunucleaire.org/50-de-nucleaire-en-2025-l-Etat-parle-de-fermer

  108. Redaction MZC
    31 mars 2014 at 5h46

    Angleterre : le contrat zéro heure
    La Grande-Bretagne affiche parmi les taux de chômage les plus bas en Europe. Mais grâce à quelles méthodes ? De plus en plus de voix dénoncent la flexibilité absolue incarnée par le contrat zéro heure.
    Rochelle Monte vit à Newcastle, au nord de l’Angleterre. Elle est aide à domicile, employée en CDI mais son patron ne la paie que si elle travaille. La jeune femme a signé un contrat zéro heure. « Dans ce pays, certaines d’entre nous sont payées à la minute et on ne me paie que le temps que je passe avec les personnes âgées. Pas le temps de transport. Au final, on gagne moins que le salaire minimum », s’indigne Rochelle Monte. Les meilleurs mois, son salaire atteindra 700 euros.

    Le contrat zéro heure est parfaitement légal : c’est la flexibilité maximum qui explique en partie les 7% de taux de chômage qu’enregistre la Grande Bretagne. Aucune garantie, mais impossible de travailler ailleurs. Le salarié doit être disponible 24/24h alors que les annulations peuvent intervenir à la dernière minute. « C’est de l’exploitation qui provoque de la peur et de l’insécurité. On se sent obligé d’accepter la moindre offre de travail », résume Rochelle Monte.

    Il y aurait 5 millions de travailleurs en Grande-Bretagne qui ont conclu un contrat zéro heure. La reine et la mairie de Londres y ont également recours. Cependant, même au pays du libéralisme, cette flexibilité poussée à l’extrême choque de plus en plus.
    http://www.francetvinfo.fr/video-angleterre-le-contrat-zero-heure_540067.html

    Travail détaché, travailleurs enchaînés
    Changement de personnel : du 22 au 25 mai 2014, les Européens éliront leurs députés, un scrutin qui influera sur le choix du prochain président de la Commission. Mais l’Union abandonnera-t-elle pour autant une feuille de route politique qui, pour l’heure, se caractérise par l’organisation du dumping social ?

    Ils sont quatre, un peu à l’écart du dernier rond-point qui mène par une petite route à un poste de gardiennage. Ils ne lâchent pas des yeux la vingtaine de militants de la Confédération générale du travail (CGT) qui, par ce petit matin de janvier, frigorifiés et les bras chargés de tracts, attendent l’embauche des centaines de travailleurs de l’immense chantier voisin.

    Une première camionnette approche. Des syndicalistes l’arrêtent, interrogent les ouvriers sur leur origine, tendent des tracts en portugais. Malgré la barrière de la langue, un échange sur leurs droits s’engage à travers la fenêtre entrouverte. Aussitôt, les quatre hommes s’approchent. « Je vous demande de circuler, lance le plus âgé, menaçant. Vous n’avez pas à leur parler. Entrez sur le chantier. » Les syndicalistes repoussent énergiquement le quarteron, qui se remet à l’écart.

    A chaque nouvelle camionnette arrêtée, les quatre individus notent le numéro d’immatriculation, prennent discrètement des photos, chuchotent dans un Dictaphone. La scène se passe en 2014, en France. A Loon-Plage, plus précisément : un no man’s land balayé par un vent glacial, au bord de la mer du Nord….
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/BALBASTRE/50292

  109. webmaster MZC
    30 mars 2014 at 8h50

    France-Chine : de nombreux contrats signés dans l’énergie
    EDF et Areva ont signé une série d’accords, en marge de la visite du président de la République de Chine Xi Jinping, avec différentes entreprises de l’Empire du Milieu. Bon nombre des contrats signés pendant la visite d’Etat concernent le domaine du nucléaire et de l’énergie en général.

    Dans leur ensemble, ces contrats représentent 18 milliards d’euros et sont comme une bouffée d’air frais en France, alors que le chômage est en hausse après le mois de février : 32 400 personnes en plus sont demandeurs d’emploi. François Hollande s’en félicite, « C’est de l’emploi, de la croissance et des perspectives d’ampleur pour les années qui viennent », a souligné le président de la République française….
    http://lenergiedavancer.com/france-chine-de-nombreux-contrats-signes-dans-lenergie/2014/03/28/

    La Chine anticipe une exploitation du thorium pour 2024
    La course à l’exploitation du thorium s’accentue et la Chine n’aura pas tardé pour mettre la pression sur la concurrence. Elle vient en effet d’avancer de 15 ans ses prévisions en matière d’équipement de réacteurs nucléaires de 4ème génération basés sur ce minerai.

    La Chine relance donc avec détermination la course au thorium et prévoit les débuts d’une filière nucléaire et la mise en activité d’un premier réacteur dès 2024. Une équipe de scientifiques de Shanghai s’est en effet vue attribuer la lourde tâche de réaliser toutes les promesses d’une exploitation nucléaire « propre » du thorium. Et ces promesses sont nombreuses….

    http://lenergiedavancer.com/la-chine-anticipe-une-exploitation-du-thorium-pour-2024-2/2014/03/28/

    Analyse-Sans prolongement, la France à 50% de nucléaire en 2025
    * De nombreux réacteurs auront bientôt 40 ans
    * Délai trop court pour construire des réacteurs
    * « Non besoin » de 20 réacteurs dans un scénario à 50% de nucléaire
    par Marion Douet et Michel Rose


    D’ici 2025, environ la moitié des 58 réacteurs opérés par l’électricien français EDF auront atteint 40 ans et devront fermer au fil des ans en cas de non prolongement, provoquant un « effet falaise » sur la production d’électricité.

    L’exploitation des centrales nucléaires jusqu’à 50 ans serait « inévitable » pour lisser cette chute brutale de la production, estime Jacques Repussard, directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

    « C’est ça l’enjeu du grand carénage et de la volonté d’EDF de préserver le parc actuel pour limiter cet effet falaise, qui est très dangereux. Puisqu’on ne peut pas remplacer 20 réacteurs par an, ou même 2 ou 3 par an, il faut absolument lisser cette baisse », a-t-il souligné dans une interview à Reuters.

    Le « grand carénage » est un vaste programme d’investissements d’EDF de 55 milliards d’euros jusqu’en 2025, qui doit notamment préparer les centrales à fonctionner plus de 40 ans.

    Mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) répète que cette prolongation n’est pas acquise. Le gendarme du nucléaire donnera un premier avis l’année prochaine, mais ne se prononcera pas de manière plus détaillée avant 2018….
    http://www.zonebourse.com/EDF-4998/actualite/Analyse-Sans-prolongement-la-France-a-50-de-nucleaire-en-2025-18173362/

    De (fausses) pastilles d’iode pour sensibiliser
    “Sortir du nucléaire” et Greenpeace organisaient hier une journée anti-nucléaire.


    «Mobilisons-nous avant la catastrophe » répétaient hier les membres de “Sortir du nucléaire” et de Greenpeace. Intitulée “De Tchernobyl à Fukushima”, la journée anti-nucléaire organisée hier à Valence a été l’occasion de sensibiliser la population autour des risques dus au nucléaire, à ses centrales et aux transports des déchets….

    Cette journée du 29 mars, entre les dates des deux catastrophes nucléaires, se poursuivait par des ateliers/débats, un spectacle de théâtre (“L’Impossible procès”) et la projection du film “Welcome to Fukushima” en présence du réalisateur Alain de Halleux.

    « Les Valentinois et les Français en général ne sont pas informés des dangers. En cas d’accident, les réponses ne seront pas à la hauteur », insistent les anti-nucléaires. Qui prônent la fermeture des centrales de Tricastin et du Bugey (dans l’Ain). Ces centrales, étant parmi les trois centrales les plus âgées de France après Fessenheim en Alsace. Et de lancer : « Attention, en France, le nucléaire nous menace partout »….
    http://www.ledauphine.com/environnement/2014/03/29/de-%28fausses%29-pastilles-d-iode-pour-sensibiliser

  110. webmaster MZC
    27 mars 2014 at 6h14

    Indre-et-Loire – Chinon – Économie
    Centrale nucléaire : baisse de la production en 2013

    La centrale de Chinon a produit moins d’électricité en 2013. La conséquence, notamment, de 400 jours d’arrêts de tranches. Deux fois plus qu’à l’habitude.

    > Six millions d’heures travaillées. « C’est comme si nous avions eu à exploiter six réacteurs au lieu de quatre. » Régis Clément, directeur de la centrale nucléaire de Chinon, l’assure : 2013 a été une année « chargée ». Six millions d’heures travaillées, contre quatre habituellement.
    Un surplus de travail qui s’explique en partie par 400 jours d’arrêts de tranches, toutes unités confondues. C’est deux fois plus qu’en 2012.
    > « Préparer l’avenir »….

    http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/03/27/Centrale-nucleaire-baisse-de-la-production-en-2013-1847067

    Stockage de déchets nucléaires: le Conseil d’Etat casse l’annulation du permis de construire
    Le Conseil d’Etat a cassé un arrêt de la cour administrative d’appel de Lyon de juin 2012 qui annulait le permis de construire d’un site de stockage de déchets nucléaires à Saint-Vulbas. Dans son arrêt rendu lundi, le Conseil d’Etat a également condamné une société horticole, qui avait attaqué le permis de construire, à verser 2000 euros à EDF.

    EDF avait entamé à l’été 2010 les travaux d’un site de stockage sur le site nucléaire du Bugey, appelé Iceda (Installation de conditionnement et d’entreposage de déchets activés). Il devait permettre de stocker une partie des déchets issus des neuf réacteurs EDF en cours de démantèlement en France (Brennilis, Bugey-1, Saint-Laurent, Chinon, Creys-Malville)….

    http://www.leprogres.fr/ain/2014/03/26/stockage-de-dechets-nucleaires-le-conseil-d-etat-casse-l-annulation-du-permis-de-construire

  111. webmaster MZC
    25 mars 2014 at 6h12

    63% des cadres du nucléaire sont éligibles à la retraite dans les 5 ans à venir

    Les risques viennent aussi du vieillissement humain
    Le personnel d’une centrale nucléaire est recruté environ 5 ans avant la mise en service et est extrêmement fidèle (très faible taux de turn-over dans ce secteur). La très grande majorité des employés font la totalité de leur carrière dans la même centrale.
    Alors que la majorité des réacteurs nucléaires européens a dépassé les 15 ans d’exploitation, les employés ont en moyenne 20 ans d’expérience dans le domaine.
    Nous faisons alors face à une vague de départs à la retraite massive, en parallèle d’une baisse continue des recrutements et d’une hausse de la proportion d’intérimaires.
    Nous entrons donc dans une ère de risque humain augmenté.

    L’expérience technique acquise avec les débuts de la centrale, ainsi que les connaissances accumulées de sa conception à la construction, ne sont pas transmises.

    http://out-of-age.eu/risque/risks-alson-come-form-human-ageing?lang=fr

  112. Gautier
    23 mars 2014 at 0h03

    Incident de niveau 1 à la centrale de Nogent-sur-Seine

    Un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7), lié à une alarme mal réglée, s’est produit à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube).

    Le 15 mars, les équipes de la centrale ont remarqué qu’une alarme « chargée de détecter rapidement toute variation inhabituelle du flux neutronique », qui « doit être réglée à un seuil égal, au maximum, à trois fois le flux mesuré », ne respectait pas ce seuil.
    Deuxième incident en un an

    L’alarme a immédiatement été reposée au seuil adapté, selon EDF, pour qui « cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Il constitue cependant un écart aux règles générales d’exploitation ».

    L’incident a été déclaré jeudi auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES « en raison de sa répétitivité ». Un événement similaire s’était en effet déjà produit le 5 janvier 2013.

    http://www.ouest-france.fr/nucleaire-incident-de-niveau-1-la-centrale-de-nogent-sur-seine-2030303

  113. Margo
    22 mars 2014 at 22h36

    Nucléaire : le gouvernement veut stopper les intrusions de Greenpeace dans les centrales

    Une soixantaine d’activistes de Greenpeace se sont introduits, mardi 18 mars à 5 h 50, dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin.

    Les 56 militants de Greenpeace interpellés lors de leur incursion dans la centrale nucléaire de Fessenheim, (Haut-Rhin) mardi 18 mars, se sont vu notifier leur convocation en justice pour le 4 septembre, a indiqué au Monde le procureur adjoint de Colmar, Philippe Vannier. Ils sont poursuivis pour « violation de domicile » et « dégradation en réunion de bien d’autrui ». Certains d’entre eux seront aussi poursuivis pour « refus de se soumettre au prélèvement biologique », a précisé M. Vannier.

    L’action de Greenpeace intervient alors que le gouvernement prépare un …..

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/19/nucleaire-le-gouvernement-veut-stopper-les-intrusions-de-greenpeace-dans-les-centrales_4385927_3244.html

  114. Fabien
    22 mars 2014 at 16h28

    Tract CFDT, UNSA-SPAEN, CGT-FO, CGC

    LES SALARIES DE STMI PIERRELATTE EN GREVE

    STMI est présente sur le site AREVA NC de Pierrelatte depuis le début des années 1980. Elle intervient sur l’ensemble de la chaine des activités liées à l’assainissement radioactif et au démantèlement, avec un effectif qui a culminé à 110 salariés vers le milieu des années 2000.

    Depuis lors, et pour des raisons qui lui appartiennent (accroissement de la rentabilité des affaires et renflouement de sa filiale AMALIS – EX ESI-GADS), la direction de STMI s’est employée à transféré les activités réalisées par l’équipe STMI à AMALIS avec à la clé un démantèlement de son effectif.

    Aujourd’hui, l’essentiel des activités de STMI sur le site de Pierrelatte est localisé à la STD. Or, cette installation est vouée à la fermeture définitive par décision de l’ASN à horizon de la fin de l’année 2014. Ce qui entrainera la disparition pure et simple de STMI sur le site.

    Les salariés de STMI seront alors contraints d’accepter, le canon du fusil sur la tempe, un contrat de travail AMALIS.

    Pour les Organisations Syndicales CFDT, CGT, UNSA-SPAEN, CGT-FO, CGC cette situation est inacceptable, STMI doit maintenir une activité à Pierrelatte sous sa marque commerciale, dans la perspective des opérations d’assainissement et de démantèlement prévus sur le site, car il s’agit de son cœur de métier.

    Les compétences acquises par STMI doivent être préservées à tout prix, y compris par des MAD longue durée vers ANC Pierrelatte ou AMALIS.

    Les Organisations Syndicales et salariés STMI de Pierrelatte réclament l’ouverture d’une négociation sur le sujet, sans laquelle ils feront tout pour faire capoter l’échéance de fermeture de la STD décidée par l’ASN.

    Ils en appellent à la Direction d’AREVA Tricastin pour qu’elle joue un rôle de médiation.

  115. webmaster MZC
    18 mars 2014 at 20h01

    « Conduire une démarche qualité de vie au travail : un ANI pour innover », le nouveau dossier de l’Anact
    Publié le 17/03/14

    Une version actualisée du dossier qualité de vie au travail (QVT) est maintenant disponible. Elle prend acte de la signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) en juin 2013. Ce dossier « Conduire une démarche qualité de vie au travail : un ANI pour innover » a pour objectif d’outiller principalement les PME qui s’apprètent à expérimenter.

    Introduction :

    Au cours des dernières années, le sujet « qualité de vie au travail » (QVT) a progressivement rejoint l’agenda stratégique des entreprises.

    L’importance prise par les phénomènes de stress et l’irruption des risques psychosociaux (RPS) sont passés par là, de même que les difficultés rencontrées face à la multiplication des négociations dans l’entreprise (seniors, égalité, RPS,…). Mais les transformations actuelles du travail et la perception toujours plus nette des liens existant entre qualité de vie au travail, qualité du travail et performance ont également joué un rôle moteur dans cette évolution.

    Un cadre défini par l’ANI du 19 juin 2013
    Les partenaires sociaux ne s’y sont pas trompés et ont jugé utile de négocier, dans un domaine où rien ne les y contraignait, avec à la clé, un accord national interprofessionnel (ANI) signé le 19 juin 2013. Comme le souligne le texte : « La compétitivité des entreprises passe notamment par leur capacité à investir et à placer leur confiance dans l’intelligence individuelle et collective pour une efficacité et une qualité du travail. Elle dépend aussi de leur aptitude à conjuguer performances individuelles et collectives dans le cadre du dialogue social. La qualité de vie au travail contribue à cette compétitivité ». Pour les signataires, performance et compétitivité sont donc des bénéficiaires directs de la qualité de vie au travail.

    Cet accord invite à une approche « systémique » et à l’expérimentation. Tout en proposant un cadre général pour l’action, il encourage à trouver un espace de liberté et vise la conclusion d’accords d’entreprises intégrés. Mais comment mettre en œuvre cette expérimentation dans l’entreprise et réussir une démarche QVT ?

    Outiller les entreprises prêtes à s’engager dans l’expérimentation …

    http://www.anact.fr/web/dossiers/performance-durable/qvt

  116. Sellig
    15 mars 2014 at 11h23

    CGT Mines Energie 34 Précarité Energétique et droit à l’Energie

  117. LOL - BVD
    15 mars 2014 at 10h57

    Tract CFDT Areva Tricastin: Copy or Not Copy

    Les ambitions politiques, les envies de pouvoir peuvent mener à tout. La politique doit être un combat d’idées pas faite de coups bas.

    Dernièrement, un service du Tricastin s’est retrouvé dans la tempête, l’ensemble des salariés a été considéré comme des voyous ou des délinquants : flicage informatique, convocations par la hiérarchie, par la direction, enquête de gendarmerie … Tout cela, pour servir les ambitions d’un seul homme, candidat à la Mairie d’une commune voisine.

    Aujourd’hui, un salarié a été convoqué à un entretien préalable à sanction, il a été interrogé par la gendarmerie.

    Quelle faute aurait-il commise ? Avoir rendu service à une personne de son entourage en tirant des tracts en vue des prochaines élections municipales.

    Un candidat d’une commune voisine du site aurait eu vent de l’affaire (Dénonciation ? Délation ? Indiscrétion ?) …

    Cet édile a donc porté plainte alors que la campagne électorale officielle n’est pas commencée, faisant ainsi le Buzz grâce à son carnet d’adresses (les journalistes sont friands de scoops).

    AREVA a donc enquêté avec des méthodes dignes du K….. (KGB ? KLU KLUX KLAN ?).

    La direction a finalement décidé de porter plainte à son tour, envoyant tous les salariés du service dans la tourmente judiciaire.

    La campagne électorale n’étant pas commencé, ne suffisait-il pas pour ce candidat de contacter AREVA pour qu’elle rappelle les règles en matière électorale.

    Non, il préfère par soucis d’atteindre ses adversaires porter l’affaire en justice et qu’importe pour lui les dégâts collatéraux humains.

    Seul but ? Etre élu ! Pas par la qualité du débat politique ou de son programme ; sur la forme, pas sur le fond ! La CFDT fidèle à ses principes ne donne pas, ne donnera pas de consigne de vote …

    Néanmoins, la CFDT ne peut s’empêcher de se poser des questions sur la réaction aussi zélée de cette Direction, qui a déjà démontré par le passé sa soumission quand elle a embauché à Socatri, sur ordre de la DG Areva, un des sbires de cette municipalité qui est entré rapidement dans l’apolitisme syndical … Que du bonheur.

    Un haut dirigeant habite-t-il dans cette commune ? A-t-il des ambitions politiques ?

    Du même acabit, comment oublier le tapis rouge déroulé à notre Ex-Président de la République le 25/11/2011, venu sur le site pour prononcer un discours prônant le tout nucléaire et masquant à peine un discours de campagne déjà bien motivé. C’est la direction elle-même qui fait entrer le « jeu politique » dans l’entreprise ; et après, elle voudrait se placer dans le rôle du donneur de leçons ?!

    Des tracts, il en est sorti des dizaines, des dizaines de milliers de ce site, pour des communes allant d’Avignon à Valence, et même au-delà, avec la bénédiction des Directions successives qui en ont peut-être même profité pour placer des candidats élus dans des situations redevables, « en adoubant » même un bon nombre de salariés dans ces municipalités, certains postes de responsables étant même destinés au lobbying d’Areva sur les élus.

    A moins que simplement, un proche (femme, fils, fille, maîtresse, etc…) d’un dignitaire du régime ne projette d’ouvrir une boutique dans la galerie marchande d’un hypermarché en projet …

    Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point

    http://ulcfdttricastin.hautetfort.com/archive/2014/03/14/tract-cfdt-areva-tricastin-copy-or-not-copy-5321991.html

  118. Abdel
    13 mars 2014 at 0h15

    Nogent-sur-Seine – L’arrêt d’une unité permet d’exécuter plus d’opérations de maintenance. La charge de travail supplémentaire doit être assurée en respectant la législation.

    Le nombre d’employés double avec l’arrêt de tranche
    L’arrêt de tranche de l’unité de production numéro 2 du centre nucléaire de production d’électricité de Nogent-sur-Seine a débuté vendredi 21 février pour renouveler un tiers des combustibles. La centrale en profite pour assurer quelques opérations de maintenance. « Elles se font toute l’année, précise Olivier Garrigues, directeur délégué du site de Nogent-sur-Seine. Pendant les arrêts de tranche, on peut faire des interventions sur l’alternateur, vérifier les ailettes des turbines, faire des inspections visuelles et des contrôles du bâtiment du réacteur, entre autres. »

    Pour réaliser toutes ces opérations, le nombre d’employés (EDF comme prestataire) à la centrale de Nogent passe 1 000 à 2 000. « On a fait venir le personnel nécessaire, détaille Victor Da Silva, responsable site du partenaire industriel Polinorsud qui assure les échafaudages et le calorifugeage (le calorifuge est une cloison qui empêche le transfert de chaleur, NDLR). On est passé de quinze/vingt à trente avec de l’intérim. » …
    http://www.lest-eclair.fr/nogent-sur-seine/centrale-nucleaire-le-nombre-d-employes-double-avec-ia0b0n197231

    Plainte d’Eric Besson : la CFDT réagit
    Pas contente contre le maire de Donzère, la CFDT du Tricastin ! Dans un tract diffusé sur le site, elle l’accuse (sans jamais citer son nom mais on suit son regard) de privilégier les coups bas au débat d’idée. La centrale syndicale fait évidemment référence à la plainte d’Eric Besson contre Olivier Julienne, qui aurait imprimé des documents de campagne sur les machines de reprographie d’Areva. Une plainte qui a déstabilisé un service entier, soumis à la question comme au temps de l’inquisition, d’après elle. Elle dénonce au passage une direction considérée comme le serviteur zélé d’un haut personnage d’une commune voisine…

    http://www.montelimar-news.fr/article/plainte-d-eric-besson%C2%A0:-la-cfdt-reagit-publie-le-11-Mars-2014/1/550.html

  119. webmaster MZC
    12 mars 2014 at 18h22

    Un nouveau contrat social pour les jeunes générations

    Quand ils ne sont pas tentés par la révolte, les jeunes Français rêvent d’exil. La génération des 18-34 ans paie la facture de l’immobilisme de ses aînés, qui ont laissé filer les déficits et reculé devant les réformes…

    En analysant les résultats de deux sondages récents sur la jeunesse française, l’un réalisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, l’autre (« Génération quoi ? ») par France Télévisions, une réalité crue émerge : la France a engendré une génération de losers. Jugez-en plutôt : sur les 210.000 Français de 18-34 ans ayant répondu au questionnaire de l’opération « Génération quoi ? », la frustration est telle que 61 % d’entre eux participeraient demain à un mouvement de révolte de grande ampleur. Quant aux jeunes diplômés, ils sont deux fois plus nombreux (27 %) en 2014 qu’en 2012 à vouloir travailler hors de France.

    « La France, tu l’aimes ou tu la quittes » : le slogan de Philippe de Villiers a été reçu cinq sur cinq par les jeunes générations. Ceux qui en ont les moyens, économiques et culturels, sont en train de la quitter. Les autres semblent prêts à la mettre à feu et à sang. Qui leur donnerait tort ?
    Dans ce que l’on appelle « les quartiers », comme s’il s’agissait d’une extraterritorialité, le taux de chômage des Français de moins de 25 ans est supérieur à 50 % – à l’instar de la Grèce, de l’Espagne et bientôt de l’Italie (42 %). Mais les jeunes diplômés eux-mêmes, « quartiers » et beaux quartiers inclus, connaissent le même sort : un an après l’obtention de leur diplôme (du BTS aux grandes écoles), 47 % d’entre eux sont toujours au chômage, et 33 % ont un contrat de moins de six mois…

    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203364896503-un-nouveau-contrat-social-pour-les-jeunes-generations-656269.php

  120. Deglingos
    10 mars 2014 at 18h44
  121. Jediçajedirien
    8 mars 2014 at 10h44

  122. Sylver
    7 mars 2014 at 21h00

    Le scandale de la sous-traitance dans les centrales nucléaires

    La catastrophe de Fukushima relance le débat sur la sous-traitance dans les centrales nucléaires. Voici quelques reportages, sous forme de film, de vidéo, d’articles ou de dossiers pour aborder le problème.

    http://www.fukushima-blog.com/article-le-scandale-de-la-sous-traitance-dans-les-centrales-nucleaires-71652280.html

  123. webmaster MZC
    7 mars 2014 at 19h59

    EDF reconnaît aussi des problèmes

    Dans un rapport interne, l’électricien confirme la grande fatigue des personnels des centrales nucléaires françaises. Avec la clé: un moindre rendement économique et de piètres performances en termes de sécurité…

    Tout le monde d’accord

    Bien qu’il s’en soit longtemps défendu, le groupe présidé par Henri Proglio a réduit la voilure en France, dans les réseaux et dans la maintenance de son parc de production, nucléaire notamment. Une situation dont les conséquences ont été récemment dénoncées par les responsables de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auditionnés par une commission parlementaire…

    Moindre disponibilité

    L’ancien sous-marinier explique aussi que les arrêts de tranche sont insuffisamment préparés. à mesure de l’avancée des opérations, on découvre des travaux imprévus à réaliser d’urgence. Ce qui allonge de près d’un mois la durée de l’arrêt d’un réacteur (à un million d’euros de manque à gagner par jour). Dit autrement, la disponibilité de ses réacteurs français est de 78%, (7 points de moins que l’objectif visé), contre 94,4% pour ses tranches nord-américaines…

    Le burn-out menace

    Ces piètres performances ne laissent pas d’inquiéter les responsables du groupe. Elles révèlent d’abord la situation difficile dans laquelle évolue le management des centrales françaises. De plus en plus, les patrons de centrales doivent intégrer des règles qui changent fréquemment, faire tourner à plein leur centrale, gérer leur équipe, tout en préparant les travaux à venir. Le burn-out menace. «Les managers de proximité rencontrés ont besoin d’être soutenus pour retrouver leur pleine confiance», souligne l’ancien préfet maritime.

    Un accroissement de la dosimétrie?

    Touchée par la pyramide des âges, la division Production et ingénierie d’EDF doit aussi embaucher 10.000 techniciens et ingénieurs d’ici 2020. Pourtant, les candidats risquent de ne pas se presser au portillon. En effet, dans l’hypothèse du lancement en 2015 du Grand carénage, EDF va engager une importante modernisation de son parc nucléaire français, avec de nombreuses interventions lourdes en zone contrôlée. Or, si les pratiques actuelles n’évoluent pas, il y a fort à parier qu’un nombre croissant de travailleurs prendront des doses de radioactivité plus fortes qu’aujourd’hui. Datée d’octobre 2013, une note de l’électricien montre que la dosimétrie collective pourrait augmenter de 30% à 40%, d’ici 2019. Pas très rassurant…

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/nucleaire-edf-reconnait-aussi-des-problemes,43715

  124. Sellig
    7 mars 2014 at 6h22

  125. webmaster MZC
    6 mars 2014 at 19h30

    Sûreté nucléaire : les points faibles d’EDF

    Le rapport de l’inspection interne du groupe est publié ce matin.

    Inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection au sein d’EDF, Jean Tandonnet présente aujourd’hui à Denis Baupin, député EELV et rapporteur de la commission d’enquête sur le coût du nucléaire, son rapport 2013 (voir le document ci-dessous). De « contrastés » en 2012, les résultats sont désormais jugés « encourageants », estime Jean Tandonnet, qui note qu’aucun incident de niveau 2 sur l’échelle Ines (qui en compte 7) n’a été enregistré depuis 2010 et que les incidents de niveau 1 ont baissé de 23 %. Mais l’intérêt de ce rapport rédigé à la première personne du singulier réside dans les « points qui méritent attention ».

    Les résultats de sécurité du travail, d’abord, sont « beaucoup trop éloignés des meilleures pratiques internationales », estime l’ancien préfet maritime, qui demande au groupe de « changer de braquet ». En dépit d’une baisse des accidents du travail avec arrêt (3,3 par 1 million d’heures travaillées) sur le parc français, il reste bien supérieur à celui sur le parc britannique (0,7) ou américain (0,2) d’EDF. Le groupe ambitionne de diviser par 2 le taux d’accident en France d’ici à 2017.

    « Un personnel inquiet »…

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203354250764-surete-nucleaire-les-points-faibles-d-edf-654814.php

  126. Sentinelle
    6 mars 2014 at 6h09

    La sécurité et la santé dans l’utilisation des produits chimiques au travail
    28 avril 2014 – Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail


    Le thème de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail en 2014 est « La sécurité et la santé dans l’utilisation des produits chimiques au travail ». Les produits chimiques sont essentiels au monde moderne, et continueront d’être produits et utilisés sur les lieux de travail. Les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et leurs organisations peuvent, dans le cadre d’actions concertées, réaliser l’objectif d’une gestion rationnelle des substances chimiques en équilibrant les avantages procurés par ces produits et les mesures préventives et de contrôle des effets indésirables sur les travailleurs, la population et l’environnement…

    http://www.ilo.org/safework/events/meetings/WCMS_235596/lang–en/index.htm

    Santé et sécurité au travail: Faits et chiffres
    Les chiffres de l’OIT
    – 2,02 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au travail.
    – 321 000 personnes meurent chaque année d’accidents du travail.
    – 160 millions de maladies liés au travail non mortels par an.
    – 317 millions d’accidents du travail non mortels par an.

    Cela signifie que:

    – Toutes les 15 secondes, un travailleur décède d’un accident ou d’une maladie liée au travail.
    – Toutes les 15 secondes, 151 travailleurs ont un accident de travail.

    Les décès et les blessures ont particulièrement pesé dans les pays en développement, où une grande partie de la population est engagée dans des activités dangereuses, comme l’agriculture, la construction, la pêche et l’exploitation minière.

  127. Redaction MZC
    5 mars 2014 at 6h05

    Pacte de responsabilité : les syndicats ne veulent pas des propositions du Medef

    Le Medef a remis sa copie concernant les contreparties au pacte de reponsabilité, ce mardi 4 mars. Et elles sont maigres, selon le document que s’est procuré BFM Business. Syndicats et patronat doivent se retrouver demain, mercredi 5 mars

    La CGT et FO ont déjà fait savoir qu’elles ne le signeraient pas. La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC sont pour leur part prêtes à jouer le jeu à certaines conditions…

    Le Medef veut également moderniser le dialogue social. D’ailleurs, une négociation s’ouvrira au deuxième trimestre 2014. Il portera sur la simplification et l’amélioration du fonctionnement des instances représentatives du personnel, la prise en compte de l’exercice de responsabilités syndicales dans le parcours professionnel des salariés et le recensement et la levée des obstacles à l’emploi résultant de l’organisation de la représentation du personnel…

    Rejet unanime du texte

    Ce projet d’accord a suscité un rejet unanime des syndicats, y compris des réformistes, dont la CFDT, qui sont pourtant les plus disposés à faire aboutir les discussions sur le pacte.

    « Ce texte ne nous va pas. On fera des contre-propositions », a déclaré à l’AFP la négociatrice de la CFDT, Véronique Descacq, déplorant le « peu d’engagements » du patronat et l’absence de « chiffrages ».

    Elle a accusé le Medef d’envoyer des « messages subliminaux au gouvernement » pour obtenir des baisses de charges: « qu’ils fassent une lettre au gouvernement s’ils le veulent, le pacte pour nous, ce n’est pas cela », a-t-elle dit.

    La CFE-CGC a qualifié ce texte d' »imposture » et de « provocation », soulignant qu’il n’apportait « aucune contrepartie ». « C’est un pacte de dupes, en l’état, on ne signera pas », a averti son représentant Alain Giffard.

    Très remonté contre ce « pacte de dupes », FO a déjà prévenu qu’elle ne le signerait. La CGT et FO, qui ont prévu de descendre dans la rue le 18 mars contre le pacte, participeront toutefois aux discussions de mercredi…

    http://www.bfmtv.com/economie/pacte-responsabilite-medef-fait-propositions-a-minima-725136.html

  128. Sellig
    4 mars 2014 at 6h10

    Euriware (Areva): le suicide d’un technicien reconnu comme « accident du travail »

    PARIS, 03 mars 2014 – Le suicide d’un salarié travaillant pour un sous-traitant d’Euriware, la filiale informatique d’Areva, a été reconnu comme « accident du travail » par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de la Manche, a affirmé lundi la CGT.

    Le technicien, qui travaillait pour Proservia, un centre d’appel sur la base navale de Cherbourg, « s’était donné la mort à son domicile le 4 mars 2013 après s’être absenté de son poste et avoir reçu un appel de sa hiérarchie », écrit le syndicat dans un communiqué.

    La CGT précise qu’il « est rarissime qu’un suicide commis en dehors du lieu de travail soit reconnu comme accident du travail ».

    Contactée par l’AFP, la direction d’Areva « ne souhaite pas faire de commentaires »….

    « Quand va-t-on mettre un terme à une telle organisation du travail pathogène et où est le soi-disant +dialogue social+, si dans un groupe comme Areva, personne n’écoute les instances du personnel avant la catastrophe », conclut le syndicat.

    http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/euriware-areva-le-suicide-d-un-technicien-reconnu-comme-accident-du-travail_46284.html

  129. Redaction MZC
    2 mars 2014 at 19h37

    Plan national de réponse « Accident nucléaire ou radiologique majeur »

    A la suite de la catastrophe de Fukushima, le Gouvernement a jugé indispensable d’en tirer tous les enseignements, à la fois pour renforcer la prévention et pour réagir plus efficacement face à tout évènement.

    En matière de prévention, des évaluations complémentaires de sureté des installations, les « stress tests », ont été réalisées et ont conduit à des actions préventives supplémentaires sous le contrôle de l’ASN.

    Pour réagir plus efficacement à tout accident, le Gouvernement a également décidé d’élaborer un plan national d’intervention, qui permettrait de répondre à des situations d’urgence de toutes natures. Ce plan manifeste l’exigence absolue du Gouvernement en matière de sûreté des installations et des transports nucléaires. Même si le risque d’un accident nucléaire grave est extrêmement faible, le devoir de l’Etat est d’être en mesure de faire face à des situations improbables, dès lors qu’elles peuvent avoir des conséquences graves pour la population ou l’environnement…

    http://www.sgdsn.gouv.fr/site_rubrique146.html

  130. webmaster MZC
    2 mars 2014 at 11h01

    28-02-2014
    Centrale du Bugey : cinq salariés contaminés après un incident
    Une balise permettant de mesurer le niveau de radioactivité ambiant s’est déclenché jeudi à la centrale nucléaire du Bugey. Une soixantaine de salariés a dû être évacuée de l’unité 4 où des travaux sont réalisés actuellement. Des travaux pour recharger une partie du combustible et réaliser des opérations de maintenance. Toutes les personnes évacuées ont été prises en charge par le service médical. Cinq d’entre elles présentaient des traces de légères contaminations. Elles seront suivies pour le service médical, mais ont pu rentrer chez eux….

    http://www.lyonmag.com/article/62808/centrale-du-bugey-cinq-salaries-contamines-apres-un-incident

  131. hollowman of ardeche
    1 mars 2014 at 9h15

    la prolongation de vie des centrales…un gouffre financier et qui va payer la note? je vous le donne en mille plutot en milliard…ça sera toi, moi nous nos prochaines generations etc….

    alors
    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0203337853109-nucleaire-le-cout-de-la-prolongation-du-parc-de-centrales-d-edf-fait-debat-652847.php

  132. Sellig
    28 février 2014 at 15h27

    1974 : lancement du nucléaire civil en France

    1974. Le choc pétrolier provoqué par la guerre du Kippour de fin 1973 ébranle les économies mondiales. La France, entièrement tributaire de l’or noir au niveau énergétique décide de se doter d’une industrie nucléaire civile. Retour sur ce tournant politique d’envergure.

    La France nucléaire
    La peur d’une pénurie de pétrole relance la course à l’atome timidement engagée au début des années 50 par le Général de Gaulle : création du centre de retraitement du plutonium de Marcoule, du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) à Saclay, construction de six centrales (sites du Buget, de Saint Laurent et de Chinon).

    Début de l’ère atomique
    En 1958, le général de Gaulle découvre les installations de Marcoule et s’extasie devant la pile G2.

    « Avoine EDF1 1961 », près de Chinon, est la première centrale à sortir de terre et à prendre le relais des usines hydroélectriques…

    En 1966, le petit bourg de Pierrelatte se transforme en une ville de 20 000 habitants, dynamisée par le premier centre d’Europe de séparation des isotopes de l’uranium. Elle fournira de l’uranium 235 presque pur. Georges Pompidou visite les installations en 1966…

    Georges Pompidou visite Cadarrache et Pierrelatte
    Étonnamment, l’atome devient un concurrent potentiel du pétrole et fait chuter ses prix de moitié. Le nucléaire moins compétitif est mis de côté pour quelques temps…

    Le choix du tout nucléaire
    Le choc pétrolier qui suit la guerre du Kippour d’octobre 1973 change la donne, il met en évidence la dépendance énergétique de la France à l’égard des pays producteurs de pétrole…

    Pierre Messmer à propos de la crise pétrolière, novembre 1973
    Fin 73, le gouvernement lance une grande politique énergétique basée sur trois axes : les économies d’énergies, la question des transports et l’indépendance énergétique.
    Le pari est d’importance : assurer l’approvisionnement national par un programme nucléaire à grande échelle. Pierre Messmer, le nouveau chef du gouvernement présente ce projet…
    http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/1974-lancement-du-nucleaire-civil-en-france

  133. Redaction MZC
    27 février 2014 at 17h18

    Le groupe EDF devra remplacer la moitié de ses 4.400 agents de Haute-Normandie dans les dix ans

    EDF aura à renouveler la moitié de ses effectifs en dix ans. Le directeur régional de l’emploi EDF Nord-Ouest, Philippe Vavasseur, l’assure : les trois années qui viennent seront celles « d’un intense recrutement ». La région Haute-Normandie où EDF et sa filiale ERDF emploient 4.400 salariés et 233 personnes en formation par l’alternance, ne sera pas la moins concernée par le flux de départs et d’arrivées qui touche l’ensemble du groupe. En 2013, les établissements EDF de la région ont réalisé 361 embauches pour des postes qui concernent autant les activités commerciales, de maintenance ou de production dans les centrales, ces dernières représentant près des trois quarts des métiers. Les perspectives pour 2014 sont du même ordre de grandeur…

    http://www.filfax.com/blogs/redaction/2014/02/24/le-groupe-edf-devra-remplacer-la-moitie-de-ses-4-400-agents-de-haute-normandie-dans-les-dix-ans/#comment-4729

    Alerte Risque Alpha à Penly , arrêt de tranche en cour d’autres informations très prochainement ici 😉

    Prévention des risques : couverture des salariés et efficacité des outils

    …Comme dit le proverbe : il n’y a pas de mauvais outils, il n’y a que de mauvais ouvriers…

    Les dispositifs de prévention des risques sont-ils utiles ?
    Une étude montre ce paradoxe : la présence de dispositifs de prévention des risques semble ne pas avoir d’influence sur la santé des salariés ! (Dares septembre 2013 qui relate l’enquête Sumer 2010)…

    Selon l’enquête il n’y aurait pas de lien entre l’implantation des ces dispositifs de prévention et l’état de santé des salariés. Alors que 27% de l’ensemble des salariés estiment que leur travail a un impact négatif sur leur santé, ils sont 29% à avoir le même ressenti lorsqu’ils sont couverts par un CHSCT…

    Constat paradoxal qui met en évidence que les règles sont une chose et les pratiques en sont une autre. On peut avoir un CHSCT, mais si les représentants des salariés et la direction qui y siègent ne conviennent pas d’une politique de prévention et ne la mettent pas en œuvre, le CHSCT n’a pas d’impact, il reste une coquille vide qui attend des débats, des études de postes, des décisions et des membres qui s’impliquent dans les unités de travail. La loi n’épargne pas l’effort de la mise en œuvre des dispositifs qu’elle cré…

    http://www.clesdusocial.com/prevention-des-risques-les-dispositifs-de-pr%C3%A9vention-sont-ils-utiles?&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Pr%C3%A9vention_des_risques

    Drogues au travail, pas de tabou qui vaille

    …Selon un récent sondage Apave-TNS Sofres publié en octobre 2013, 66 % des Français se disent de plus en plus stressés au travail, autrement dit, ressentent un déséquilibre entre ce qui est exigé d’eux et les ressources dont ils disposent pour répondre à ces exigences. Entre 35 et 49 ans, la proportion s’élève à 73 %…

    Ainsi, il y a « un vrai problème en France, notamment avec le cannabis » selon Marc Élie, spécialiste des risques psychotropes au travail. Ce produit aurait la vertu d’annihiler la peur d’après les confidences des salariés. De même, si la cocaïne reste marginale, sa consommation « explose » constate M. Véléa. L’héroïne n’est pas absente du tableau. Le spécialiste estime que ces addictions deviennent forcément « incontrôlables » à un moment ou à un autre…

    Il serait temps que le Gouvernement ôte ses œillères sur le sujet. Éminemment tabou, la drogue au travail doit être abordée de manière rationnelle. C’est à cette seule condition que les comportements à risques des employés comme des dirigeants d’entreprise pourront bénéficier de l’encadrement nécessaire.

    http://www.terrafemina.com/forme/sante/articles/38532-drogues-au-travail-pas-de-tabou-qui-vaille.html

  134. Sellig
    26 février 2014 at 18h54

    Areva reste dans le rouge à cause de l’EPR finlandais

    Areva a fait état mercredi d’une nouvelle perte en 2013, signant une troisième année consécutive dans le rouge, ses comptes ayant encore été plombés par des provisions sur le chantier de l’EPR en Finlande.

    Le spécialiste public du nucléaire, dont l’Etat français contrôle directement ou indirectement près de 87% du capital, indique avoir enregistré l’an dernier une perte nette de 494 millions d’euros contre une perte de 99 millions un an plus tôt.

    Ses comptes intègrent 566 millions d’euros de provisions, dont 425 millions concernant l’EPR finlandais OL3.

    Cette nouvelle provision au titre de cet EPR porte à 3,85 milliards d’euros le total des provisions depuis le début de ce chantier, qui connaît d’importants retards et surcoûts.

    « La provision est liée à des relations difficiles avec le client », a dit à Reuters Pierre Aubouin, le directeur financier d’Areva. « Nous avons dépensé plusieurs centaines de millions d’euros sur ce projet l’an dernier. »

    L’excédent brut d’exploitation du groupe ressort quant à lui à 1.043 millions d’euros. Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes attendaient en moyenne un Ebitda de 1.121 millions d’euros.

    Compte tenu de sa perte nette, le groupe ne versera pas de dividende à ses actionnaires. Son dernier dividende remonte à 2010 au titre de l’exercice 2009.

    Areva a également dit viser pour cette année une baisse de son chiffre d’affaires organique de l’ordre de 2% à 5%.

    Pour la période 2015-2016, le groupe table sur une croissance organique de son chiffre d’affaires de l’ordre de 4% à 5% en moyenne par an.

    Il avait précédemment indiqué viser pour ces deux années une croissance organique de l’ordre de 5% à 8% par an pour ses activités nucléaires et des ventes supérieures à 1,25 milliard d’euros dans les renouvelables à horizon 2015.

    Si l’entreprise prévoit toujours d’investir cette année 1,3 milliard d’euros, son objectif d’investissements bruts pour 2015 et 2016 est abaissé à 1,1 milliard d’euros par an en moyenne contre une prévision initiale de 1,3 milliard d’euros.

    Avant la publication des résultats annuels, l’action Areva a clôturé à 21,84 euros (+3,02%)

    Centrale nucléaire de Cattenom : l’heure du bilan

    EDF dressait ce matin, 26 février 2014, le bilan du fonctionnement de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle). Une année plutôt sombre si on regarde le nombre d’incidents survenus en 2013. Des incidents parfaitement maîtrisés selon la direction.

    Vue comme cela, l’année 2013 n’est pas des plus reluisantes pour la centrale nucléaire de Cattenom :

    – 28 février 2013, il y a un an, deux ouvriers trouvaient la mort suite à la chute d’une nacelle sur le site de la centrale de Cattenom.
    – 7 juin 2013, un incendie spectaculaire touchait un transformateur de la Tranche 1
    – 23 juillet 2013, 58 m3 d’acide chlorhydriques se déversaient dans la Moselle.

    Mais la direction tient à relativiser tous ces incidents, une quinzaine au total l’année dernière. Alors, le 26 février 2014, EDF tenait sa traditionnelle conférence de presse « Bilan et perspective ». L’occasion de marteler que les installations sont sûres. Ces incidents, techniques ou environnementaux sont sans incidence…

    http://lorraine.france3.fr/2014/02/26/centrale-nucleaire-de-cattenom-l-heure-du-bilan-423079.html

    Corruption nucléaire généralisée

    La corruption est une pratique endémique dans l’industrie nucléaire, à travers le monde. En 2012 et 2013, une série de scandales a révélé que la corruption gangrène en profondeur tout le secteur nucléaire de la Corée du Sud, dotée de 23 réacteurs. C’est un véritable « cas d’école » que nous vous proposons de découvrir, avec la traduction inédite de cette enquête.

    La Corée du Sud, un cas d’école

    La Corée du Sud, comme le Japon, a un programme d’énergie nucléaire important, avec 23 centrales en fonction, fournissant 30 % de l’électricité du pays. En outre, il est prévu de construire 16 autres réacteurs d’ici 2030. Comme le Japon également, la Corée a un ambitieux plan d’exportation de technologie nucléaire, basé sur une réputation de haut niveau technique et de sûreté dans son industrie nucléaire [1]. Grâce à cette bonne réputation, alliée à des prix et des conditions de financements attractifs, le monopole d’État Korean Hydro and Nuclear Power (KHNP, en français « Énergie hydro-électrique et nucléaire coréenne ») a pu mener un consortium coréen à remporter une commande de 4 réacteurs APR1400 représentant un montant de 40 milliards de dollars, commande passée par les Émirats Arabes Unis en 2009 [2]. Mais dans l’année qui a suivi la catastrophe de Fukushima, on apprenait que l’industrie nucléaire coréenne souffrait aussi d’une corruption profondément ancrée…

    http://www.sortirdunucleaire.org/Corruption-nucleaire-generalisee-la-Coree-du-Sud,594

  135. Gus
    26 février 2014 at 6h01

    Émission du 26/02/2014
    France 3, 23.15
    Fukushima : vers une contamination planétaire ?

    Trois ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi, une autre catastrophe se profile. Sanitaire celle là. Les premiers cas de cancer sont apparus. 26 déjà, tous chez des enfants de 0 à 18 ans. Plus d’une trentaine de cas sont suspects, et des dizaines de milliers d’enfants n’ont pas encore été testés. Le gouvernement tente de minimiser l’ampleur du drame. Mais les familles s’angoissent, et des mères sont en colère. La contamination s’étend, au-delà du Japon….

    http://www.france3.fr/emissions/pieces-a-conviction/diffusions/26-02-2014_170742

    Fukushima, le pire est-il à venir ?

    Greenpeace tempère
    Depuis plusieurs mois, les équipes de Greenpeace tentent, de leur côté, de déterminer le vrai du faux dans ces affirmations. Et clairement l’organisation écologique se montre rassurante, en dehors des côtes japonaises. Elle estime que « si des quantités sans précédent de césium radioactif ont fini dans l’océan Pacifique, contaminant de manière significative les sédiments le long du littoral japonais, il n’existe aucun mécanisme plausible qui aurait pu transporter cette contamination à des niveaux élevés à travers le Pacifique, jusqu’aux plages américaines ou australiennes. Oui, il y a bien des traces détectables de ces isotopes radioactifs dans les eaux américaines, mais à des niveaux très faibles, et leur contribution aux doses de radiation est bien moindre que celle des rayonnements naturels.»

    L’Organisation mondiale de la santé a, de son côté, rendu voici un an déjà, un premier rapport sur les risques de développer un cancer, au japon et dans le monde suite à la catastrophe. Et clairement, les experts reconnaissent que ce risque est majoré pour les populations situées dans les zones les plus contaminées mais qu’à l’extérieur de ces dernières, même en certains endroits de la préfecture de Fukushima, aucune augmentation observable de l’incidence du cancer n’est attendue. Et certainement pas dans le reste du monde.

    Le débat est lancé.

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140225_00439256

  136. webmaster MZC
    25 février 2014 at 17h36

    Nucléaire: prolonger les réacteurs au-delà de 40 ans, plus cher et incertain que prévu ?

    Si EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, il lui en coûtera quatre fois plus qu’officiellement annoncé, sauf à transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France, estime un rapport commandé par Greenpeace.

    Invoquant les risques pour l’avenir du parc nucléaire et la sécurité des Français, l’ONG écologiste a donc demandé mardi que la loi sur la transition énergétique qui doit être votée cette année « fixe la limite d’âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français ».

    De par leur conception, « les centrales ont été dimensionnées pour 40 ans » d’exploitation et l’autorisation de les prolonger au-delà de cette limite « n’est pas acquise », a d’ailleurs insisté la semaine dernière le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, auditionné à l’Assemblée nationale…

    Le rapport a au moins le mérite d’exister et de poser des questions, en attendant les conclusions de la commission d’enquête de l’Assemblée sur « le coût de la filière nucléaire et la durée d’exploitation des réacteurs ».

    Entendu par cette commission, le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN, appui technique de l’ASN,) Jacques Repussard, déplorait lui aussi l’absence de « regard économique global » des pouvoirs publics sur cette filière.

    « Cette expertise n’est faite nulle part et c’est probablement dommageable », avait jugé Jacques Repussard, pour qui « on n’est pas dans une situation optimale pour notre pays et ça risque de peser à un moment donné sur la sûreté nucléaire ».

    Sachant que 80% du parc nucléaire français est entré en service entre 1977 et 1987, « l’échéance des 40 ans est très proche et nécessite une action urgente et massive (…) faute de quoi, le risque est très grand d’aller vers des prolongations du fonctionnement par défaut », a jugé Yves Marignac en présentant son rapport.

    Un avis qui fait écho à l’avertissement lancé par M. Repussard: « il faut garder des marges de sécurité si l’on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité ».

    Interrogé, EDF n’a pas souhaité faire de commentaires…

    http://www.lepoint.fr/societe/nucleaire-prolonger-les-reacteurs-au-dela-de-40-ans-plus-cher-et-incertain-que-prevu-25-02-2014-1795626_23.php

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