Ils ont réussi le divorce de l’égalité entre les Hommes de l’énergie ! Sauf si !!!

    Marcel-PaulUne seule idée animait ce grand Monsieur sur les bases des valeurs de la République « Égalité entre les Hommes au travail en étant au service du plus grand nombre ». Est-ce ringard ? Bien entendu « NON ». La preuve, on pourrait croire que sa déclaration a été rédigée aujourd’hui. Lisez et vous verrez!

    marcelpaul2Pour les gouvernements successifs et le MEDEF, le principe même d’égalité au travail, était insupportable ! Il fallait alors, trouver des solutions pour casser le bien-être et les collectifs de travail. Il allait encourager la sous-traitance, privatiser, individualiser le travail, afin d’opposer les Hommes et augmenter leurs souffrances au travail.

    logDKMucWFYD6AA2PsWk7Noj6L0Sous l’emprise de cette nouvelle potion, l’apartheid c’est installée. En produisant la même énergie, les Hommes deviennent inégaux au travail, et par conséquent, dans la vie. Les restaurants EDF, les visites médicales, les bus, les conditions et les salaires dignes au travail sont interdits aux sous-traitants. Les chefs d’entreprises du privé se sont donnés à fond pour inventer cette nouvelle forme de souffrance au travail.

    Regardons au tours de nous! Nous connaissons tous un ancien copain de travail qui est en train de crever dans son coin, isolé de tous, sans avoir la possibilité de faire la relation entre sa maladie et son ancien travail. Cherchez et vous trouverez.

    ApartheidSignFace à cette culture de non droit aujourd’hui, que sont devenues les centrales nucléaires ?  De plus en plus de salariés tentent de s’organiser en évitant les syndicats dit « progressistes ». Mais ! le rouleau compresseur du COPSAR « organisation patronale d’EDF et des grands groupes privés » n’a pas tardé à mettre des nouvelles stratégies en place.

    La plus efficace d’entre elles est le ballet incessant des marchés. En moyenne, les entreprises ont trois grands marchés pour une durée d’environ 5 ans. Les périodes, bien entendu, ne sont pas identiques ! Sachant qu’un syndicat ne prend pas d’élan en un an, il faut donc 3 ou 4 ans pour que les salariés s’organisent. Effectivement, c’est le temps nécessaire qu’il faut aux patrons pour ce repartir les cartes des nouveaux marchés en prenant soin d’attribuer les nouvelles parts de ce beau gâteau aux bons partenaires. N’avez-vous pas remarqué que les nouveaux contrats sont toujours éloignés des premiers de quelques centaines de Kms !

    Cela permet d’éclater le jeune syndicat et faire perdre les acquis des salariés, mais aussi de se séparer d’environ 30% des effectifs, histoire de renouveler la viande à REM. Imaginez la chance pour ces entreprises ! Elles organisent les élections professionnelles avant la perte du marché, pour éliminer la grande majorité d’élus. L’entreprise qui arrive, a elle aussi déjà eu ses élections. Il est donc impossible pour les salariés de s’organiser et ce défendre dignement. Quel désert syndical…mais quelle aubaine pour EDF et grands groupes économiques privés.

    Certains syndicats osent encore dire de nos jours « On est pas là pour les défendre ! Ils n’ont qu’à s’organiser ».

    charles-baudelaire.33646-toute-revolution-massacre-innocents-corollaireL’autre stratégie infaillible mise en application par le COPSAR est la confusion des conventions collectives.

    Autre fois, chaque entreprise avait une convention propre à sa principale activité. Aujourd’hui, tout cela est finit. Nous voyons alors des salariés réalisant le même travail MAIS ne pouvant pas échanger sur leurs conditions, parce qu’ils n’ont pas les mêmes droits au travail.

    Tout est organisé pour séparer les salariés du nucléaire. « Reste isolé et crève dans ton coin ».

    diviser-pour-mieux-regner_54iel_2qoe6jEDF, AREVA, CEA, …. ont décidé que nous n’avons pas le droit à être heureux et ils ont inventé la sous-traitance à outrance.

    Un mécanisme monstrueux pour externaliser les responsabilité sociales des donneurs d’ordre, en sachant que les entreprises prestataires sont mutagènes (plans sociaux, fusions, absorptions, changement d’identité, …) et quelles non plus, ne seront jamais accusées des effets de cette industrie sur les hommes de cette industrie.

    Est-ce que l’on peut imaginer un seul instant que l’on trouverait le responsable en cas de maladie d’un salarié sous-traitant due à son activité activité nucléaire (dose, produits CMR, accidents de travail, …) alors que ces salariés ont changé de société plusieurs fois dans leurs carrières professionnelles ? Rappelons-nous que la majorité des entreprises du début de cette épopée n’existent plus aujourd’hui.

    hfaute1Un jour, tous seront responsables mais pas coupables, comme dans la majorité des génocides connus. Beaucoup d’entre-nous savent aujourd’hui que les effets de la dose ont été minimisés pour que cette industrie soit acceptables par tous. Nous vous conseillons de lire les œuvres d’experts sur le sujet (Annie Thébaud-Mony directrice de l’Inserm)  et ici

    Des films comme « RAS nucléaire», « Nucléaire La bombe humaine »,« Grand central » , …. vous parlent de ces conditions de vie et de travail lamentables dans ce monde de l’atome du fric. Vous les trouverez sur youtube.

    Voila, vous savez quelles sont les principales raisons de la mise en place de la sous-traitance, d’autant que plusieurs rapports actuels prouvent qu’un misérable salarié sous-traitant coûte plus cher qu’un agent EDF respecté au travail. Où va l’argent quand on connait les conditions de salaire et de vie de cette population mal-traitée ?. C’est vrai que nous n’avons pas cherché qui sont les actionnaires de ces entreprises sous-traitantes. Y aurait-il un lien économique entre les responsables des entreprises donneuses d’ordre et ces entreprises prestataires ?  MZC ne serait pas étonnée de ces liens occultes.

    Rappelez-vous 21/07/2014  Marchés truqués à EDF: 24 personnes mises en examen

    lepeupleadupouvoirDommage que tous les salariés n’aient pas encore compris la force que chacun d’entre-eux représente dans un collectif déterminé à combattre cette injustice sociale et sociétale au service de la maltraitance. Cette industrie mérite mieux que des zones de non droit où l’esclavage moderne existe, surtout quand l’apartheid est la règle commune de la majorité de ces villages atomiques délimités par des barbelés.

    image-fin-gaspillage-sous-traitance-publique-quebecVous êtes en possession du Projet d’Accord Interprofessionnels pour l’ensemble des salariés du nucléaire, grâce à la distribution faite sur votre site d’attachement. Cette dynamique va s’amplifier dans les prochains jours. Restez attentifs, car, avec ce projet plus qu’atteignable, la CGT ouvre les yeux sur notre réelle puissance personnelle unifiée. Que pourra faire cette industrie, si ceux qui réalisent 82% des activités de maintenance s’arrêtent de travailler ? Prenons conscience de notre force collective et nous obtiendrons le droit de sortir de l’esclavage de l’atome.

    Accord collectif

    Montrons-leurs que nous avons la possibilité d’avoir un bon dentier, que nous savons lire , que nous avons des c…….s et que la période des sans dents est bien révolue dans le nucléaire.

    MLK

      64 comments for “Ils ont réussi le divorce de l’égalité entre les Hommes de l’énergie ! Sauf si !!!

      1. noëlle
        25 octobre 2014 at 23h08

        Nucléaire : voyage au pays des forçats de l’atome

        Sans eux, impossible aussi d’envisager la révision complète du parc nucléaire dans le cadre du projet Grand Carénage, avec les modifications demandées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima. Ce programme pharaonique, évalué à 50 milliards d’euros d’ici à 2025, représentera une augmentation de l’activité de 70 %.

        « Les grands travaux visant à prolonger la vie du parc nucléaire vont accroître la pression, dit Michel Lallier, représentant de la CGT au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire. Tout comme les contraintes de temps, parce qu’il n’est pas possible d’arrêter une centrale trop longtemps. Or les prestataires n’ont pas assez de monde pour répondre aux attentes d’EDF. Ce qui obligera à embaucher, abaissera le niveau de compétences et augmentera le risque d’accident. »

        http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/04/09/nucleaire-voyage-au-pays-de-la-dose_4398075_3208.html

      2. webmaster MZC
        25 octobre 2014 at 12h25

        Des conditions de travail décriées à Areva

        Les responsables syndicaux de la CGT du groupe Areva dénoncent la dégradation des conditions de travail. Ils critiquent le projet de loi de transition énergétique.

        Lors du dernier comité d’Areva France, le président du directoire, Luc Oursel, a demandé que soit « rétabli l’équilibre entre économie et sûreté-sécurité. » Les syndicalistes de la CGT dénoncent des conditions de travail toujours plus difficiles pour les salariés du groupe.

        Un accord vient d’être signé entre Areva et EDF qui assure un plan de charge jusqu’en 2020 pour les sites de La Hague et Mélox (installation nucléaire dans le Gard). Ce contrat concerne le traitement de 1 200 tonnes de déchets par an, dont une partie est déjà en refroidissement dans des piscines à La Hague. Il intervient à hauteur de 90 % de l’activité traitement-recyclage de l’usine, le reste devant être assuré par des investisseurs étrangers.

        Réorganiser les services et externaliser

        Ce contrat est financièrement à l’équilibre entre Areva NC et Mélox, « mais pour faire des bénéfices, le groupe va encore réorganiser les services et externaliser vers des filiales à moindre statut comme STMI, Amalys ou MSIS » 🙁 explique Eric Vernet, secrétaire du syndicat CGT d’Areva. « Nous demandons que les salariés soient plus respectés et reconnus pour leur savoir-faire », ajoute Eric Vernet.

        🙂 La CGT a donc mis en place un accord à destination des personnes travaillant dans le nucléaire, qui détaille l’organisation du temps de travail, la rémunération, la protection sociale… qui devraient être similaires dans toutes les entreprises du secteur…. 😉

        http://www.ouest-france.fr/des-conditions-de-travail-decriees-areva-2869346

      3. didier f
        24 octobre 2014 at 23h06

        Sous-traitance dans le nucléaire : le combat d’un salarié, près du Havre

        Un employé du nucléaire, près du Havre, lutte pour le « droit à la santé, au travail, des personnels sous-traitants ». Un combat qui conduirait à son éviction de l’entreprise.

        Philippe Billard est un mécanicien, sous-traitant du nucléaire. Depuis juillet 2014, il a été jugé « inapte » à exercer son métier. Employé de l’entreprise Endel (filiale de GDF-Suez), le leader français de la maintenance industrielle et nucléaire, il dénonce, « une forme de discrimination syndicale ». Deux associations soutiennent son combat et appellent à une large mobilisation sur le site de Mediapart, qui a ouvert une tribune sur le thème : « Nucléaire, l’enjeu en vaut-il la chandelle pour l’humanité ? »

        « Le sous-traitant, le plus exposé aux risques industriels »

        Ce que dénonce Philippe Billard : « Les difficultés du travailleur sous-traitant, souvent le plus exposé aux risques industriels, à faire respecter son droit à la santé, dans les centrales nucléaires ». L’employé d‘Endel a lancé plusieurs alertes sur la présence d’amiante sur les chantiers ou sur l’exposition de salariés à la radioactivité. Des alertes émises dans le cadre de ses mandats. Le mécanicien est élu délégué du personnel et membre du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) pour la CGT.

        …..

        « Et avec l’interdiction d’exercer dans le secteur du nucléaire, un secteur dans lequel je travaille depuis une vingtaine d’années. On m’a tout simplement mis en prison, à l’atelier, avec l’interdiction d’intervenir sur le site des clients de l’agence », détaille le salarié. »

        ….

        http://www.76actu.fr/sous-traitance-dans-le-nucleaire-le-combat-dun-salarie-pres-du-havre_96176/

      4. max
        24 octobre 2014 at 7h44

        Le délit d’entrave n’enverra plus les patrons jusqu’en prison

        INFO OBS. Cette réforme a été présentée aux patrons étrangers par François Hollande : selon nos informations, la peine de prison pourrait être remplacée par des pénalités financières graduelles.

        François Rebsamen en rêvait, François Hollande l’a confirmé : lors du deuxième « conseil stratégique de l’attractivité » qui se tenait dimanche 19 octobre à l’Elysée, le chef de l’Etat a annoncé la suppression de la peine de prison en cas de délit d’entrave, c’est-à-dire de manquement aux obligations d’information des représentants des salariés. Cette peine figure dans le Code du travail.

        Les grands patrons étrangers ont régulièrement dit leur inquiétude face à ce risque pénal, même si dans les faits, cette peine de prison n’est que très exceptionnellement prononcée. Les avocats agitaient souvent ce chiffon rouge auprès de leurs clients, leur conseillant la plus grande prudence et les mettant même en garde contre « la tentative de délit d’entrave ». Des recommandations qui ont pu dissuader certains de s’installer en France.

        Ils pourront désormais s’y implanter sans craindre de se retrouver à Fleury-Mérogis ! « Les peines pénales associées au délit d’entrave, qui parfois même pouvaient être des peines de prisons qui n’étaient bien sûr jamais prononcées mais qui néanmoins pouvaient inquiéter, seront remplacées par des sanctions financières, et c’est mieux qu’il en soit ainsi », a déclaré le président de la République.

        Les amendes au coeur du dispositif

        François Rebsamen rêvait de redorer le blason de la France aux yeux des grands patrons étrangers, il a de quoi être satisfait. Avec la dépénalisation du délit d’entrave, le ministre qui « feuillette le code du travail avant de (s’) endormir » a trouvé une réforme qui marquera les esprits.

        Il est plutôt rare que les juges prononcent une peine de prison pour délit d’entrave. En mai 2010 pourtant, deux dirigeants de l’usine Molex, qui appartenait à un groupe américain, avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour ne pas avoir informé les représentants du personnel avant d’annoncer la fermeture de l’usine…

        http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20141020.OBS2609/le-delit-d-entrave-n-enverra-plus-les-patrons-jusqu-en-prison.html

      5. l'odeur de la dose
        24 octobre 2014 at 7h29

        Vers un renouvellement de la viande à REM plus facile!

        «Le contrat de travail unique, c’est permettre des licenciements massifs»

        Manuel Valls relance l’idée de la droite et du MEDEF du contrat de travail unique.

        Vers la fin du CDD et du CDI? Dans un entretien donné à L’Obs paru ce jeudi, le premier ministre a relancé l’idée du contrat de travail unique afin de créer de l’emploi et pallier les inégalités entre les salariés. Les internautes, qui se disent tous concernés par cette proposition, ont réagi dans les commentaires du Figaro. Tour d’horizon des opinions.

        Premier constat: l’idée n’est pas nouvelle, et Nicolas Sarkozy en avait fait une des propositions de sa campagne en 2007, un détail qui n’a pas échappé à nos internautes. Socialophobia déplore que «beaucoup d’internautes se fient plus à l’étiquette» politique qu’aux propositions en elles-mêmes. «Valls veut faire du Sarkozy?» s’interroge Boxy , en rappelant que «Valls se raccroche au prix Nobel d’économie Jean Tirole, alors que Sarkozy avait déjà proné cette idée». Cette accusation n’est pas nouvelle mais elle est souvent réitérée lorsque certains, comme SYLBAT , s’étonnent «que l’on ait tant décrié le président Sarkozy alors que le gouvernement reprend tant de ses idées».

        http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/10/23/31001-20141023ARTFIG00287-le-contrat-de-travail-unique-c-est-permettre-des-licenciements-massifs.php

        • besnoit
          24 octobre 2014 at 17h31

          Les prestataires qui pensaient que rien ne pouvait leur arriver parce qu’ils étaient les chouchous du chef vont comprendre eux aussi, qu’il faut se bouger le cul pour protéger leur avenir. La seul façon de ne pas devenir de la viande a rem jetable est d’obtenir le statut étudié et réalisé par les salariés et la cgt.

      6. Sylver
        23 octobre 2014 at 22h04

        Pour touts ceux qui n’ont pas eu le courage de lire la totalité du projet, la CGT vous met un condensé de son contenu à disposition

        Bonne lecture

        Rappel :

        Aujourd’hui il y a près de 40 000 salariés de la sous-traitance qui interviennent sur des installations nucléaires en France (dont plus de 20 % d’intérimaires) au côté de 60 000 agents (EDF, AREVA, CEA, et ANDRA). Ces travailleurs prestataires sont exposés à 80 % des risques professionnels dans le Nucléaire (rayonnement ionisants, produits chimiques, accidents du travail et de trajet) et disposent souvent de garanties sociales parmi les plus basses du salariat. A titre d’exemple en 2013, 3 salariés prestataires ont été victimes d’accidents mortels du travail, sur les installations nucléaires d’EDF.

        Malgré la réalisation d’un pseudo cahier des charges sociales de la sous-traitance rédigé par les employeurs du nucléaire en 2012, la direction d’EDF Nucléaire a renouvelé fin 2013, le marché de la sous-traitance logistique, des vallées de la Loire et de la Seine pour les 5 prochaines années à un coût inférieur de 30 % à périmètre constant à celui du précédent marché quinquennal. Sachant qu’il s’agit d’un marché de main d’œuvre à plus de 80 %, ce sont au final des salariés sous-traitants qui se trouveront encore plus maltraités.

        Çà suffit !

        Pour la CGT, travailler dans le nucléaire n’est pas anodin. Les salariés doivent être traités avec respect et bénéficier de droits sociaux importants pour effectuer leur métier avec sérénité, afin d’assurer un haut niveau de sécurité et sûreté des installations nucléaires du pays.

        Pour ce faire la CGT, avec ses syndicats du nucléaire EDF, AREVA, CEA, ANDRA et des entreprises sous-traitantes a réalisé un projet CGT 2014 intitulé « Accord Collectif interentreprises pour les salariés du nucléaire intervenants sur ou pour des Installations Nucléaires de Bases en France ».

        Ce projet comprend entre autres :
        – La sécurité de l’emploi
        – La reconnaissance de l’ancienneté nucléaire
        – La garantie annuelle dite de 13ème mois
        – La majoration de spécificité nucléaire de 25 %
        – Les indemnités de grands déplacements journaliers à 126.3 €
        – L’aide minimale au logement
        – La gratuité de la facture électrique pour le logement principal
        – La retraite à 55 ans à taux plein
        – Une grille unique de salaires minimums mensuels
        – Le déroulement de carrière salarial (a minimum doublement du salaire pour une carrière complète)
        – La limite de dose annuelle à 10 MSV et de carrière à 300 MSV
        – La reconnaissance de la formation initiale, en fonction de l’ancienneté
        – Le suivi médical avec traçabilité de carrière
        – La participation des employeurs à la complémentaire santé, à la prévoyance, aux repas et aux vêtements de travail
        – La coordination en matière de formation pour tout le nucléaire
        – Des institutions représentatives du Personnel pour tout le nucléaire.

        Ce projet d’accord CGT, n’est pas utopique, il s’inspire d’un accord similaire existant au Centre Spatial Guyanais à Kourou qui concerne autant les salariés de la sous-traitance, que ceux d’Ariane Espace et du CNES.

        Même si la CGT revendique prioritairement la ré-internalisation des activités sous-traitées dans le nucléaire et l’embauche par EDF, AREVA, le CEA et l’ANDRA des salariés prestataires les réalisant, elle invite tous les salariés du nucléaire à s’emparer de ce projet pour le faire aboutir, pour empêcher le dumping social que recherche les exploitants du Nucléaire avec la sous-traitance.

        Tout le travail revendicatif mené depuis des années par la CGT, commence à faire bouger les lignes, le rapport parlementaire sur les couts du nucléaire qui viens d’être publié préconise une harmonisation sociale de la situation actuelle des salariés de la sous-traitance sur celle des agents EDF (par le biais d’une convention collective), l’adoption d’une directive européenne sur la sureté nucléaire qui intègre la situation de la sous-traitance.

        Le débat parlementaire sur le projet de loi sur la transition énergétique doit aussi être l’occasion pour les salariés de faire entendre leurs revendications : Pour un emploi de haut niveau social, afin d’assurer dans les meilleures conditions une sureté optimale des installations nucléaire, filière industrielle incontournable et d’avenir pour la production d’électricité dé-carbonée.

        L’intégralité du projet CGT 2014, a été ou sera diffusé à l’entrée du site, dans les services, etc).

        Il est aussi disponible pour consultation ou téléchargement sur le site http://www.fnme-cgt.fr/dossier_actu/010714_accord_co_salaries_nucleaire/pdf/fnme_accord_nucleaire.pdf

      7. morgane
        23 octobre 2014 at 21h32

        Inquiétudes sur la maintenance du parc nucléaire

        ….
        Alors qu’EDF doit renouveler une part importante de ses effectifs, le risque d’affaiblissement des compétences de l’entreprise inquiète l’inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection (IGSN) d’EDF autant que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Tous deux constatent un allongement des arrêts de tranche pour maintenance et surtout un nombre très élevé d’événements significatifs pour la sûreté associés aux non-qualités de maintenance. Selon l’ASN, les problèmes de qualité de la maintenance sont à l’origine de la moitié des 700 événements significatifs pour la sûreté déclarés chaque année par EDF.

        ….

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/surete-nucleaire-deputes-encadrement-sous-traitance-plte-22975.php4

      8. Sylver
        23 octobre 2014 at 2h05

        Un des réacteurs de la centrale de Cruas-Meysse (Ardèche) à l’arrêt après un « défaut électrique »

        L’un des quatre réacteurs nucléaires de la centrale EDF de Cruas-Meysse en Ardèche s’est mis à l’arrêt automatiquement durant la nuit de mardi à mercredi à cause d’un « défaut électrique dans la partie non nucléaire de l’installation », a annoncé EDF.
        Confirmant une information de France Bleu Drôme-Ardèche, EDF a précisé mercredi que cet arrêt n’avait « rien d’exceptionnel » et qu’il n’avait aucune conséquence sur l’environnement ou pour la sécurité.

        « L’unité de production n°1 de la centrale nucléaire EDF de Cruas – Meysse s’est mise à l’arrêt automatiquement. C’est un défaut électrique situé dans la partie non nucléaire de l’installation qui a déclenché les protections automatiques du réacteur », a indiqué EDF dans une note sur le site internet de la centrale.
        De même, selon l’opérateur, « l’arrêt de l’unité n’a pas eu de conséquence sur la sûreté, sur l’environnement et l’approvisionnement électrique de la région ».
        « Conformément aux procédures, les équipes de la centrale effectuent une analyse technique de l’événement, avant de lancer les opérations de redémarrage de l’unité », selon la même source.
        Selon EDF, l’incident n’a pas été classé à ce stade sur l’échelle de l’Ines (échelle internationale des évènements nucléaires) qui détermine la gravité des incidents.
        Par ailleurs, les réacteurs n°2 et 4 continuent de produire de l’électricité sur le réseau. L’unité (réacteur) n°3 « est actuellement en arrêt programmé pour renouvellement de combustible et visite décennale », a précisé EDF.
        L’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a récemment indiqué sur son site que le réacteur n°1 de la centrale de Cruas-Meysse avait été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible, du 1er juin au 08 juillet dernier: « Aucun événement significatif pour la sûreté lié aux activités réalisées au cours de cet arrêt n’a été déclaré », avait souligné l’ASN.

        http://www.leparisien.fr/lyon-69000/un-des-reacteurs-de-la-centrale-de-cruas-meysse-ardeche-a-l-arret-apres-un-defaut-electrique-22-10-2014-4233329.php

        • Mika
          23 octobre 2014 at 12h55

          Je suis sur cruas aujourd’hui et j’apprends que la conduite est en grève depuis hier soir en appelant à la baisse de charge. Est-ce que l’arrêt de cette tranche a un rapport avec le conflit ou c’est vraiment un problème technique?

      9. THYS
        22 octobre 2014 at 21h06

        Nucléaire: incident de niveau 1 à l’usine de la Hague

        Un incident de niveau 1, consécutif à une «erreur de manipulation des vannes» lors d’un transfert d’une solution contenant de l’uranium, s’est produit lundi au centre de retraitement des déchets nucléaires à La Hague (Manche), a indiqué Areva dans un communiqué.

        Cet incident n’a eu aucune conséquence «pour le personnel, l’environnement et les installations concernées», a assuré l’entreprise nucléaire.

        Une partie du liquide, qui devait être transféré entre deux cuves de l’unité UP2 800, a en fait été dirigée vers un atelier d’une autre usine, l’UP2 400, en raison de cette erreur de manipulation, a expliqué Areva.

        «Les cuves concernées étant toutes conçues pour recevoir ce type de solution, cette situation est sans incidence vis-à-vis de la sûreté des installations», a précisé l’opérateur.

        Malgré l’absence d’incidence du «défaut de maîtrise de ce transfert», Areva a proposé à l’Autorité de sûreté nucléaire de classer cette anomalie au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires.

        http://www.20minutes.fr/planete/environnement/1464845-20141020-nucleaire-incident-niveau-1-a-usine-hague

      10. Sylver
        21 octobre 2014 at 19h27

        Centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire: l’unité de production n°1 mise à l’arrêt

        L’unité de production n° 1 de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a été mise à l’arrêt lundi après-midi pour réaliser une opération de maintenance après avoir constaté une « élévation de quelques degrés de la température » sur le groupe turboalternateur.

        Une opération de maintenance est en cours sur le turboalternateur de la centrale de Belleville-sur-Loire après que « des paramètres de température plus élevés de quelques degrés par rapport à la normale ont été constatés » rapporte la centrale. L’opération qui a débuté lundi après midi a nécessité l’arrêt de l’unité de production n°1.

        Joint par téléphone, Pierre Bocquel de l’Autorité de Surété Nucléaire assure que l’incident survenu sur le truboalternateur n’était pas en mesure d’affecter la sureté de la centrale car il s’est produit dans la partie non-nucléaire du site.

        EDF précise que l’unité de production n°2 de Belleville-sur-Loire est restée en fonctionnement.

        http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/10/20/centrale-nucleaire-de-belleville-sur-loire-l-unite-de-production-ndeg1-mise-l-arret-575310.html

      11. l'abeille sociale
        21 octobre 2014 at 18h58

        AREVA: La filière française du nucléaire change de tête

        « Assommés. » Les 45 000 salariés d’Areva ont été pris de court par l’annonce qui leur a été faite lundi 20 octobre. Dans l’après-midi, Luc Oursel, 55 ans, président du directoire du groupe adressait un courriel à tous les collaborateurs d’Areva leur révélant que, pour des raisons de santé, il n’était plus en mesure d’assurer ses fonctions.

        « Dans des circonstances personnelles très difficiles, malgré mon très fort attachement à Areva, j’ai dû me résoudre à ne pas poursuivre mes fonctions à la tête de l’entreprise et à me mettre en arrêt de travail pour raisons thérapeutiques. Je dois mener maintenant un combat personnel contre la maladie, mais toutes mes pensées vont aux équipes d’Areva », a déclaré M. Oursel. Les plus proches collaborateurs du président du directoire du géant français de l’atome n’ont été informés de la décision de M. Oursel que le week-end dernier, soit à peu près en même temps que le premier ministre, Manuel Valls.

        ….

        http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2014/10/21/la-filiere-francaise-du-nucleaire-change-de-tete_4509728_3234.html

      12. pylone
        20 octobre 2014 at 5h30

        Le gouvernement prêt à brader les réseaux de transport d’énergie

        19 octobre 2014 -Mediapart.fr

        Au moment où l’Autorité de la concurrence dénonce l’erreur de la privatisation des autoroutes, le gouvernement s’apprête à consentir une nouvelle rente au privé, en privatisant les entreprises de réseaux de transport de l’électricité et du gaz. Le grand bradage des actifs publics continue.

        URL source: http://www.mediapart.fr/journal/economie/191014/le-gouvernement-pret-brader-les-reseaux-de-transport-denergie

      13. Hugo
        19 octobre 2014 at 12h44

        Retrouvez l’intégralité du projet CGT pour le statut des prestataires du nucléaire en PDF (lien en bas de la page)

        Accord collectif inter-entreprises pour les salariés du nucléaire intervenant sur ou pour les Installations Nucléaires de Base en France

        Projet CGT 2014

        Je suis heureuse de vous présenter, au nom de la Fédération Mines-Energie CGT, ce projet d’accord collectif interentreprises. Il s’adresse à tous les salariés et toutes les salariées travaillant sur des sites ou pour des sites comportant des installations nucléaires, quelle que soit l’entreprise qui les emploie.

        Ce projet est une construction collective. Il est l’expression revendicative de nombreuses années de luttes et d’actions des salariés de la sous-traitance sur les sites nucléaires avec la CGT, afin qu’ils soient traités avec les mêmes droits que les agents des donneurs d’ordres (ANDRA, AREVA, CEA, EDF,…). Il résulte de rencontres, d’échanges, et d’expériences communes entre les militants et représentants de la CGT, issus des entreprises qui interviennent sur les installations nucléaires, donneuses d’ordre, sous-traitantes, filiales, issus de statuts ou de conventions collectives différentes.

        Cet accord collectif interentreprises proposé par la FNME-CGT se veut être un outil de partage et de conquête entre les salariés travaillant dans ce secteur et soumis aux mêmes conditions de travail, par-delà la diversité de leurs métiers.

        Même s’il est très complet et ambitieux, ce que nous avons intitulé « accord collectif » n’est pas un produit fini. C’est un cahier revendicatif proposé au débat et à l’enrichissement de toutes celles et de tous ceux qui font partie de cette même communauté de travail et qui contribuent à la réussite d’un même projet : le bon fonctionnement des installations nucléaires, la sécurité des populations et des travailleurs, et la préservation de l’environnement.

        La structuration industrielle de la filière nucléaire et la stratégie des grands groupes, qu’ils soient donneurs d’ordre ou sous-traitants, conduisent à ce que les salariés travaillant dans ce secteur n’aient pas tous les mêmes droits au travail. Les pressions financières de tous ordres mettent les salariés en concurrence et dégradent considérablement les conditions de travail, dans un secteur où l’environnement de travail est déjà en soi difficile et très contraint, où les savoir-faire à mettre en oeuvre sont très pointus.

        Pour faire reconnaître leur travail et leurs qualifications, améliorer leurs conditions et leur santé au travail, gagner des droits syndicaux et d’intervention, il est nécessaire que les salariés puissent se rencontrer, se rassembler et agir ensemble.

        La FNME-CGT est disponible pour cela. Elle vous propose de vous engager dans une conquête collective pour gagner de nouveaux droits.

        Virginie Gensel-Imbrecht
        Secrétaire Générale de la FNME-CGT

        http://www.fnme-cgt.fr/dossier_actu/010714_accord_co_salaries_nucleaire/pdf/fnme_accord_nucleaire.pdf

        • Nathan
          19 octobre 2014 at 22h26

          Enfin une fédération qui ose parler de nous pour nous défendre. Pendant des années, plus de 30 ans, nous avons été les invisibles puisque tous les syndicats de toute sorte nous ont ignorés volontairement. Aujourd’hui la CGT FNME veut nous organiser pour enfin nous offrir des réelles garanties et je la remercie. Maintenant! que les autres se taisent à jamais. C’est cela le prix à payer pour votre silence malfaiteur et humiliant pour les milliers de sous-traitants du nucléaire que nous sommes. Cela ne vous honore pas messieurs. Merci à Cette Dame Qui a eu le courage d’avoir le courage de dire STOP à l’horreur dans les nucléaire. Encore Merci Madame, vous êtes une grande, la plus grande parmi ces Hommes gangrénés par le silence et l’oubli de notre histoire de conquêtes sociales. En les voyant de la haut, certains de nos anciens doivent se révolter et pleurer tous les jours qui passent.

      14. Sylver
        18 octobre 2014 at 22h16

        Aucune raison de fermer Chinon

        Transition énergétique et annonces de la ministre de l’Écologie remettent le nucléaire et la centrale de Chinon au cœur des préoccupations.

        Grand carénage. Le chantier qui occupe la centrale de Chinon doit permettre de pousser la durée de vie de ses quatre réacteurs au-delà de 40 ans. Et après ? Quelles perspectives pour Chinon ? Réponses de Régis Clément, directeur de la centrale.

        Ségolène Royal a annoncé la fermeture de deux réacteurs. Vous êtes-vous senti concerné ?

        « C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Chinon est un site sûr, qui tourne bien. Il n’y a aucune raison, aujourd’hui, de fermer Chinon. »

        Les trois réacteurs de Chinon A, arrêtés entre 1973 et 1990, ne sont que partiellement démantelés. Pourquoi ?

        « La déconstruction prend du temps. Les auxiliaires du réacteur sont actuellement traités sur le réacteur A1, tandis que la dépose des échangeurs de chaleur du A3 est en cours. Chaque échangeur mesure une trentaine de mètres de haut et pèse des tonnes. C’est un chantier lourd qui doit se terminer d’ici à 2027. »

        Resteront les structures en béton notamment…

        « Oui, cela devrait nous occuper de longues années au-delà… »

        Démanteler un réacteur à Chinon, combien ça coûte ?

        « Je ne sais pas répondre. Sans doute des milliards d’euros. »

        Le grand chantier de carénage est annoncé à Chinon. Objectif : pousser au-delà de 40 ans la durée de vie des réacteurs. Et après ?

        « Un des aspects en jeu lors des visites décennales, c’est la possibilité de pouvoir allonger la durée de vie de nos réacteurs. Nous abordons les visites des 30 ans. Nous sommes convaincus qu’ils peuvent aller jusqu’à 60 ans. »

        La question se pose : EDF sait-elle démanteler ses centrales ?

        « EDF a d’abord eu une stratégie de démantèlement sur le long terme. Depuis une décennie, le calendrier s’accélère et l’objectif est de faire vite, en respectant les délais fixés par l’Autorité de sûreté nucléaire. »

        En France, il n’existe pourtant aucun exemple de démantèlement complet…

        « Notre atelier de matériaux irradiés fermera à la fin 2015. Ce n’est pas comparable à un réacteur mais c’est un chantier d’envergure de démantèlement, qui devra être terminé d’ici à 20 ans maximum. »

        Quand l’heure de renouveler le parc sonnera, comment Chinon pourra-t-elle négocier ce virage ?

        « Nous avons, sans avoir à bouger les grillages de la centrale, les terrains suffisants pour renouveler le parc. Un EPR (NDLR, réacteur nouvelle génération comme celui en construction à Flamanville) à Chinon ? Pourquoi pas, je le souhaite à Chinon. »

        http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2014/10/18/Aucune-raison-de-fermer-Chinon-2086417

      15. boubou
        17 octobre 2014 at 23h19

        Lockheed Martin développe un réacteur à fusion nucléaire de poche

        + VIDEO

        L’entreprise de défense Lockheed Martin a partiellement levé le voile sur un programme secret de réacteur compact à fusion nucléaire.

        Ce type de réacteur générerait suffisamment d’énergie pour éclairer l’équivalent de 80.000 foyers, selon Lockheed Martin. Il brûlerait à peine 20 kilogrammes de combustible par an.

        En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0203863802881-lockheed-martin-developpe-un-reacteur-a-fusion-nucleaire-de-poche-1054353.php?z5AgQVMEokyyRz5V.99

      16. Sylver
        17 octobre 2014 at 0h10

        Aujourd’hui sur Cruas-Meysse, signature de nombreuses pétitions contre la casse du modèle social et la politique énergétique annoncée. Le micro, le café et les gâteaux étaient chauds et la cgt a passée un très bon moment avec les salariés du site avant de rejoindre les manifs de la Drôme et de l’Ardèche. Nous soutenons nos collègues de Dampierre même si nous n’avons pas subis les mêmes pressions de la part de la gendarmerie chez nous.

      17. laurent
        16 octobre 2014 at 23h29

        EDF, une nomination hautement stratégique et aventureuse

        COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA FNME – CGT DU 16 OCTOBRE 2014

        Mardi 14 octobre, l’Assemblée Nationale a voté, en première lecture, le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte.

        La FNME CGT porte un avis très négatif sur son contenu qui ouvre la porte à une déstructuration du système énergétique, une fragilisation de la première entreprise publique du secteur : EDF. Sa mise en application entraînerait une augmentation conséquente des tarifs pour tous les usagers et verrait disparaître la péréquation tarifaire (le prix du KW h au même prix en tous lieux du territoire).

        Ce vote est l’acte 1 d’une redoutable stratégie visant à céder au marché tout le secteur de l’énergie, pourtant hautement structurant pour un pays.

        L’exemple de la privatisation du secteur hydraulique est patent, bien que passé quasi inaperçu….au profit du sac plastique à usage unique.

        Dans la foulée, l’acte 2: mercredi 15 octobre. Le Président de la République décide de changer le Président de l’entreprise publique EDF.

        Au-delà de la forme, dédaignant le Conseil d’Administration, cette nomination génère une inquiétude importante.

        Le signal donné, c’est le besoin d’un nouveau patron pour mettre en œuvre la feuille de route contenue dans la loi de transition énergétique, particulièrement incohérente et floue.

        C’est la raison pour laquelle les Administrateurs, parrainés par la CGT, ont voté contre la liste présentée par le Gouvernement car fortement marquée par l’idéologie de l’intérêt privé tournant le dos à l’intérêt général.

        L’entreprise publique EDF se trouve dans une phase essentielle de son histoire, avec des grands projets en cours (prolongation de vie du parc nucléaire avec le grand carénage), investissement dans le secteur hydraulique (malgré l’ouverture à la concurrence), …. Cela exige une planification à long terme pour mener à bien ses projets qui constituent un vivier d’emplois considérable pour la France.

        Que pensent les salariés de DALKIA, par exemple, en phase de rattachement au groupe EDF?

        Quel projet social dans un secteur où la dimension humaine est indispensable pour la sécurité et la qualité du service public ?

        L’annonce de la vente de 4 milliards d’euros d’actifs de participation dans les entreprises publiques est-elle dans la feuille de route du nouveau Président ?

        Nous ne sommes pas naïfs, cette nomination, pensons-nous, est une nouvelle fois au centre de tractations politiciennes pour le Gouvernement de s’assurer d’un vote majoritaire dont il a besoin pour faire passer sa loi de finances.

        La FNME CGT ne cessera de mobiliser, de porter son analyse et ses propositions pour mettre en place un Pôle Public de l’Énergie au service des salariés, des citoyens et du pays.

        Elle invite les salariés, dans tous les services, les entreprises du secteur et à tous les niveaux, à s’emparer des projets industriels qui sont annoncés.

        http://www.fnme-cgt.fr/pages/communique.php?id=313

        • claude
          18 octobre 2014 at 14h13

          Le pôle public de l’énergie ne pourra se faire sans les salariés de la sous-traitance !
          On ne pourra pas continuer a avoir les salariés EDF et les maltraités de l’énergie nucléaire.
          Si on veut sauver cette industrie et le statut il faudra l’élargir pour le sécuriser et lui donner un nouveau souffle.Il va falloir qu’on se le dise sans tabous.
          Il est plus que prouvé que l’état et EDF veulent profiter de cette désorganisation organisée pour en finir avec les conquis sociaux ! C’est donc à vous d’organiser tous les salariés, je dis bien « tous » ! Pour organiser la résistance tant nécessaire.
          Les salariés de la sous-traitance attendent un signe de votre part !

          • daniel
            18 octobre 2014 at 14h45

            Claude tu as tout compris la desoganistion est faite part EDF SA et des organistions syndical.
            LA cgt va t’elle comprendre que l’union et la force sont ces valeurs qui nous ont fait gagner des combats du menage au sein des brebis galeuse de la FMNE et la victoire sera au bout pour nous tous.

          • nathalie
            18 octobre 2014 at 15h41

            moi suis tout a fait d accord avec vous
            il faudrait arrêter de nous prendre pour des numéros .
            on devraient être reconnue pour le travaille pénible, avoir les même avantage que edf car plus ça va et plus il soustraite, ont prends la dose ont fais leurs boulot et après sa prend la retraite a 55 ans chercher l’erreur

      18. COPS
        16 octobre 2014 at 19h26

        C’est désormais clair : le gouvernement ne fermera pas Fessenheim. Mais « deux réacteurs vont fermer », assure Ségolène Royal. Lesquels ?

        La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a déclaré mardi 14 octobre dans une interview à RTL n’être plus certaine de la fermeture du site de Fessenheim en 2016, promesses pourtant mainte fois répétée de François Hollande. La ministre a néanmoins annoncée la fermeture de deux réacteurs.

        Si ce n’est Fessenheim, qui cumule grand âge, vétusté, risque sismique et risque d’inondation, laquelle des 19 centrales (58 réacteurs au total) sera la cible du gouvernement ? La plus vielle ? La plus exposée aux risques externes ? La plus proche d’une zones densément peuplée ?

        … Une fois éliminée Fessenheim, quatre noms s’imposent : Blayais, Bugey, Gravelines et Tricastin. …

        http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20141014.OBS2004/nucleaire-si-fessenheim-ne-ferme-pas-qui-fermera.html

        • DI Man
          16 octobre 2014 at 20h21

          Je parie pour Tricastin et suis certain que cette fois, tous les syndicats du site embarquerons leurs « misérables » sous-traitants, ces mêmes syndicats qui ne font rien ici pour m’aider à obtenir un statut unique pour le salarié sous-traitant que je suis …

      19. Sentinelle26
        16 octobre 2014 at 5h49

        Notre proposition d’amélioration de la sûreté RETOQUÉE 🙁


        🙁

        • Gilles PNS
          16 octobre 2014 at 16h15

          Les Facteurs Sociaux Organisationnels et Humains dans l’industrie nucléaire, ne sont pas les préoccupations de Madame Royal .
          Sous-traitants = Sous-hommes dans le pays des Droits de l’Homme 🙁


          Oui nous pouvons craindre le pire pour notre pays , à cause de cet immobilisme et manque d’audace , triste 🙁

          • Deglingos
            16 octobre 2014 at 19h53

            « Parti et socialiste vont devenir des gros mots pour les classes travailleuses »

            À 80 ans, le sociologue suisse Jean Ziegler n’a renié ni Marx ni le communisme…

            Vous avez été député socialiste au Conseil national (Assemblée nationale) en Suisse. Vous avez longtemps appartenu au bureau de l’Internationale socialiste. Quel regard portez-vous sur les socialistes, notamment français ?

            Je n’imaginais même pas que l’Internationale socialiste et le PS français pouvaient sombrer dans une telle déchéance !
            Le grand projet du quinquennat de François Hollande, c’est le pacte de responsabilité, qui va permettre aux détenteurs du capital d’augmenter leurs dividendes et de licencier sans problème !
            Parti et socialiste sont devenus des gros mots pour les classes travailleuses. Quant à François Hollande, c’est un pâle rejeton de Guy Mollet…Il est comme le lapin devant le serpent, tétanisé face aux banquiers….

            http://www.lepoint.fr/monde/jean-ziegler-parti-et-socialiste-vont-devenir-des-gros-mots-pour-les-classes-travailleuses-15-10-2014-1872575_24.php

          • daniel
            16 octobre 2014 at 22h56

            Ce matin sur le site de dampierre la tribu de policiers, demandaient les cartes d’identité aux grévistes en leurs disant qu’il était interdit de manifester entre le site et la tabernerie. Voila à quoi sert aussi ces équipes de flics avec leurs famas qui n »hésitent pas a tenter nous intimider.

            • Sandokan
              17 octobre 2014 at 6h15

              hello

              encore une fois, le flagrant delit d’irrespect d’un droit fondamental est caracterisé!
              on veut nous intimider, nous contraindre à rester dans le droit chemin du silence, à etre des blancs moutons, etc…
              mais une chose est certaine et ce n’est que mon ressenti, tant qu’il y aura des gens prets à se donner pour combattre cette situation qui a plus que durer, l’espoir d’un mieux sera toujours possible c’est pour celà les copines et les copains celles et ceux qui se sentent bafoué(e)s dans leur chaire, continuez le forcing, une breche est ouverte ne surtout pas la laisser se refermer car là il se peut que cela ressemble à la resignation
              alors comme d’habitude, solidarité, unité, etc… certes que des mots mais qui doivent raisonner et etre le symbole de notre lutte pour notre dignité a venir chaque jour au taf
              a bientot

      20. vercing
        15 octobre 2014 at 23h36

        Jean-Bernard Lévy devrait être nommé nouveau patron d’edf par le président Hollande lors du prochain conseil d’administration EDF

        Ne rigole pas avant de savoir ce que les sous-traitants du nucléaire te réservent !!! T’es d’accord pour statut des sous-traitants ou pas ? On veut le savoir tout de suite.

      21. l'abeille sociale
        15 octobre 2014 at 22h59

        Vidéo:

        La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a salué mercredi 15 octobre le travail d’Henri Proglio, qui va quitter la tête d’EDF. Durée: 00:50

        http://www.dailymotion.com/video/x2805zo_hommage-de-segolene-royal-a-henri-proglio-qui-quitte-la-tete-d-edf_news

      22. Sellig
        14 octobre 2014 at 6h06

        Une programmation d’arrêt de tranche pluriannuelle

        ​Un arrêt de tranche est planifié dix ans auparavant. Sa préparation peut être initiée jusqu’à trois à cinq ans avant sa réalisation. L’équipe du projet d’arrêt de tranche (jusqu’à 50 personnes détachées des services de maintenance et d’exploitation) est définie un an à l’avance. Les activités à effectuer (plusieurs milliers) sont préparées pendant quatre à huit mois. Le chantier sera réalisé par des centaines de sous-traitants en lien avec les équipes d’exploitation et de maintenance….

        • Martine
          14 octobre 2014 at 21h51

          Edf et le gouvernement peuvent tout expérimenter mais ne pourront trouver une maintenance digne de ce nom que quand ils nous auront rendu ce qu’ils nous volé il y a déjà quelques années dans le nucléaire « notre dignité ». Quand on a des salaires et des conditions de merde, on fait du travail de merde.

          • daniel
            14 octobre 2014 at 23h57

            La maintenance se merite,que si EDF SA nous laisse faire correctement notre travail.
            Proglio se rejouit que un arret tranche a ete reduit de moitié,j’aurais honte de le dire ainsi avec sa maintenance de merde.
            TOUT SE DEROULE SUR PAPIER,comme celui ou l’on se torche.
            La maintenace ce merite si nous avons le meme suivis médical.
            Qu’un agent EDF QUI EST DEVENUS SA,car il n’as pas bouger son derriere.
            Du respect de la dignité un statut des moyens une formation;;;
            et ensuite nous pourrrons parler de maintenance nucleaire.

      23. PEGINKO
        11 octobre 2014 at 20h09

        Centrale de Belleville sur Loire: l’ASN relève des problèmes de protection pour les salariés sous-traitants

        L’Autorité de sureté nucléaire a réalisé cet été cinq inspections inopinées à la centrale de Belleville-sur Loire. Elles ont permis de relever des manquements dans le niveau d’information dont disposaient les salariés sous-traitants sur les risques auxquels ils étaient exposés.

        L’autorité de sureté nucléaire a réalisé en août et en septembre cinq inspections inopinées à la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher). Le réacteur n°1 était alors à l’arrêt pour des opérations de maintenance. A cette occasion, rapporte France Bleu Orléans, les inspecteurs ont constaté que sur l’un des chantiers « où il pouvait y avoir un risque d’anoxie, (CAD un manque d’oxygène), les agents ne portaient pas d’appareil pouvant les alerter de ce danger ».

        Autre anomalie relevée par l’ASN, les agents intervenants sur les chantiers ne portent pas toujours les vêtements adéquats pour se prémunir de la contamination. Comme ce 2 août dernier où 40m3 d’eau de la piscine du réacteur ont débordé contaminant des locaux qui ont été nettoyés sans que « les équipements nécessaires pour procéder à la décontamination (sur-bottes, sur-tenues) ne soient entièrement portés par les prestataires ».

        Si l’ASN admet que ce sont de petits écarts, elle a néanmoins fait parvenir un courrier à la centrale de Belleville-sur-Loir mardi dernier assorti de 10 demandes d’ « actions correctives » auquel la centrale devra répondre pour le prochain arrêt du réacteur prévu au printemps 2015

        http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2014/10/10/centrale-de-belleville-sur-loire-l-asn-releve-des-problemes-de-protection-pour-les-salaries-sous-traitants-568602.html

        • LSI Belleville
          12 octobre 2014 at 8h30

          Lettre de Suite d’Inspection

          Que font les OS du site ?
          Que fait le CHSCT du site ?
          Où sont les DP , CHSCT des salariés de ces entreprises extérieurs ?

        • saïd
          12 octobre 2014 at 12h31

          Ces constats nous les faisons tous les jours. Aujourd’hui les entreprises ont décidé que nos vies n’ont plus de valeur. lorsque nous intervenons sur une zone à fort risque de contamination et irradiation, le temps et le financier prime sur la protection des salariés sous-traitants que nous sommes. Les primes pour port de tenue sont souvent supprimées et des pressions sont faites pour minimiser les protections particulières. Ces pressions psychologiques ne sont jamais écrites mais gare à celui qui fait comme il faut pour se protéger. nous touchons le fond des conditions de travail et tout le monde s’en tape des sous-traitants. Je suis curieux de savoir se que la ASN va faire après ces constats? Rien comme d’habitude et nos esclavagiste vont continuer allégrement leur massacre. Vive la vie en centrale pour les salariés prestataires.

          • Sophie Mat
            12 octobre 2014 at 16h25

            Pour l’instant tous ceux qui nous visitent de l’extérieur nous lisent sans s’en rendre compte que cela arrive chez eux à toute vitesse. Avec la réforme du chômage tant voulue par notre gouvernement, demain personne ne pourra dire NON à un poste proposé dans le nucléaire. Cela veut dire qu’eux et leurs gamins viendront un jour chez nous, servir de renouvèlement de viande à REM, même s’ils refusent ces conditions de travail de merde. Cela me rappelle la fille allemande qui refusait un travail d’ouvreuse « prostitué » dans un bordel et que s’est vue supprimer ces allocations chômage pour refus de travail. Voila comment on baisse le prix du travail sans en avoir l’air!

      24. l'abeille sociale
        11 octobre 2014 at 13h49

        Communiqué de presse FNME-CGT

        11 octobre 2014

        L’assemblée nationale vient de voter pour la privatisation des barrages hydrauliques!

        Dans la nuit du vendredi 10 octobre au samedi 11 octobre 2014, lors de l’examen du projet de loi pour la Transition Energétique, l’assemblée nationale a voté en premiere lecture l’article du texte de loi permettant la privatisation du secteur hydroélectrique français.

        Mr Chassaigne, au nom du groupe GDR a demandé un scrutin public afin que chacun se positionne sur un sujet d’une telle importance. Si L’UMP n’a pas participé au vote, étant absente de l’hémicyle car elle avait épuisée son temps de parole, nous rappelons que le processus de l’ouverture à la concurrence des barrages hydrauliques avait été enclenchée sous un gouvernement de droite.

        Néanmoins, la rapporteur Mme Battistel (PS) avait noté dans un rapport à l’assemblée la dangeurosité d’un tel procédé pour la sécurité du système électrique français, pour la gestion de l’eau .

        Ce rapport avait également pointé le manque de réciprocité puisque la France serait le seul pays à offrir à la concurrence ce joyau. Pourtant, et malgré l’opposition des organisations syndicales du secteur, les députés PS, EELV et UDI se sont retrouvés lors de ce vote qui fera date.

        Mme la Ministre a réussi l’exploit à faire passer un montage ou le public ne serait plus propriétaire qu’à 34% de ces moyens de production pour une reprise en main par un pôle public ! (aujourd’hui ces barrages sont pour 80% d’entre eux exploités par EDF possédé à 85% par l’Etat et pour le reste à 51% propriété publique……..)

        Résultat : 32 votants pour la privatisation 29 contre 3
        Les usagers payeront la facture…

      25. Margo
        11 octobre 2014 at 1h48

        Les députés votent la réduction de la part du nucléaire de 75% à 50% en 2025

        L’Assemblée nationale a voté l’article 1er du projet de loi de transition énergétique, qui prévoit de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025, comme promis par François Hollande.

        Le même article du projet de loi, qui était débattu depuis lundi dans l’hémicycle, programme la diminution de moitié de la consommation énergétique en 2050 par rapport à 2012. Les députés y ont ajouté un objectif intermédiaire de réduction de 20% de la consommation en 2030, via un amendement gouvernemental.

        Parmi les autres objectifs définis, figurent la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030, et leur division par 4 en 2050. Enfin, la part des énergies renouvelables doit être portée à 23% en 2020 et 32% en 2030, et la consommation des énergies fossiles diminuer de 30% en 2030.

        La gauche a applaudi le vote de cet article, dont la discussion n’a cessé d’être allongée par l’UMP. Ainsi le député du Haut-Rhin Michel Sordi, dont la circonscription comprend la centrale de Fessenheim menacée de fermeture, a redit être « attaché au nucléaire » ainsi qu’aux emplois qui en découlent, et « convaincu qu’il fait partie de la transition énergétique », avant que le couperet de la fin du temps de parole de son groupe ne tombe.

        La réduction de la part du nucléaire est vivement combattue par l’UMP, hostile à un « parti pris idéologique » et à « un compromis politique entre le candidat François Hollande et les écologistes ». UMP et UDI reprochent aussi à la majorité de ne rien dire de l’impact de ce choix sur les factures d’électricité.

        Mais pour la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qui porte ce texte, la nouvelle répartition entre les énergies « va faire baisser les factures » et « la priorité de ce texte est les économies d’énergie ».
        L’Assemblée doit achever vendredi soir l’examen des 64 articles du projet de loi « relatif à la transition énergétique pour la croissance verte ».

        http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/10/10/97002-20141010FILWWW00109-la-reduction-du-nucleaire-votee.php

      26. kids
        10 octobre 2014 at 20h49

        Centrale nucléaire de Chinon : immersion au coeur du réacteur

        Le réacteur 3 du centre nucléaire de production d’électricité de Chinon est à l’arrêt depuis quelques jours. Visite au coeur d’une des quatre unités de production que compte le site.

        Seules trois cheminées de la centrale nucléaire de Chinon fument sur le Véron, depuis le 27 septembre. La conséquence d’un « arrêt simple de rechargement » sur le bâtiment réacteur n°3 (le centre nucléaire de production d’électricité d’Avoine en compte quatre) qui doit notamment permettre de recharger un tiers de sa quantité de combustible. Durée de la maintenance : 24 jours.

        L’occasion, aussi, de voir déambuler dans l’enchevêtrement de tuyauterie, un ballet de prestataires et d’agents EDF. Jusqu’à 5.000 personnes peuvent travailler sur le CNPE de Chinon en période d’arrêt de tranche.

        Fermeture de deux réacteurs ?

        Inquiets, les agents d’EDF chinonais après l’annonce par la Ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, de sa volonté de fermer deux réacteurs en France ? A priori non. Centrale nucléaire la plus à l’Ouest du territoire français, le CNPE de Chinon revêt un caractère stratégique à l’égard notamment de la Bretagne.

        Des interrogations dont on se soucie peu aux abords de la « piscine » du « B.R.3 ». La piscine ? C’est là qu’est entreposé provisoirement le combustible nucléaire (uranium) irradié ou destiné au rechargement du réacteur. Ce vendredi après-midi, une poignée de prestataires en combinaison blanche s’affairent.

        Car le temps presse. « L’objectif est que ces arrêts de tranche durent le moins longtemps possible », fait remarquer Thierry Potiron, chef de projet « pluriannuel » à la centrale.

        Le centre nucléaire de Chinon produit près de 5 % de l’électricité française.

        http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/10/10/Centrale-nucleaire-de-Chinon-immersion-au-coeur-du-reacteur-2076851

      27. Sylver
        10 octobre 2014 at 18h46

        Quelles garanties pour assurer la sûreté nucléaire? Table ronde

        FRANÇOIS ROLLINGER. Responsable du Service de l’ouverture à la société, Direction de la stratégie, du développement et des partenariats IRSN

        La transparence est une notion essentielle. Elle postule qu’en démocratie une autorité publique n’est légitime que si ses décisions sont expliquées, argumentées, justifiées et comprises. Or les notions qui sont maniées ici sont complexes et facilement anxiogènes. La transparence permet de garantir l’honnêteté et la justesse des informations, dont le recueil est assuré par des experts et des scientifiques compétents et, autant que faire se peut, objectifs. Quand ils affirment, par exemple, que les aérosols radioactifs atmosphériques qui vont atteindre la métropole ne présentent aucun danger pour la santé, cette information est réputée honnête, convaincue, démontrable et raisonnée. Mais, pour ce faire, elle doit être avant tout transparente, car c’est précisément ce qui permet d’en discuter les attendus. Dans cet esprit, l’IRSN ne prétend pas détenir un monopole de la vérité sur les risques mais ce qu’il publie est vérifiable et, surtout, les arguments qu’il développe sont accessibles et disponibles à tous, en particulier au public et à ses pairs. Cette volonté de tout dire, y compris la complexité des phénomènes qu’il étudie, n’exclut pas la pédagogie pour le plus grand nombre. Ainsi la transparence n’est pas un acquis mais un combat de tous les jours. L’IRSN dira‐t‐il toujours tout ? …

        http://www.humanite.fr/26_03_2011-quelles-garanties-pour-assurer-la-s%C3%BBret%C3%A9-nucl%C3%A9aire-table-ronde-468742

      28. Sylver
        10 octobre 2014 at 18h31

        Quelles garanties pour assurer la sûreté nucléaire? Table ronde

        CHARLOTTE MIJEON – porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire

        Quand on parle de sûreté nucléaire, … Quelle civilisation humaine est capable d’assurer la sécurité d’un site sur une telle durée ? Dans ces conditions, si importants soient-ils, les moyens engagés pour la sûreté sont de toute façon dérisoires. Par ailleurs, depuis la privatisation d’EDF, on a assisté à une dégradation de la sûreté : moins de moyens et recours massif à la sous-traitance (environ 20 000 personnes) pour effectuer les opérations de maintenance essentielles pour la sûreté. Ces sous-traitants sont peu formés, mal payés, opèrent dans des conditions précaires et disposent de peu de moyens pour accomplir leurs missions, ce qui les mène parfois à recourir au système D. On rejette la responsabilité sur eux, tout en faisant pression pour que les opérations soient accomplies au plus vite, de façon à réduire au maximum le temps d’arrêt des réacteurs. Le film RAS : rien à signaler d’Alain de Halleux le montre bien : un grand nombre de problèmes sont passés sous silence, et les travailleurs eux-mêmes tirent la sonnette d’alarme !

        http://www.humanite.fr/26_03_2011-quelles-garanties-pour-assurer-la-s%C3%BBret%C3%A9-nucl%C3%A9aire-table-ronde-468742

      29. Sylver
        10 octobre 2014 at 18h18

        Quelles garanties pour assurer la sûreté nucléaire? Table ronde

        MICHEL LALLIER, représentant la CGT au sein du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN);

        MICHEL LALLIER. Sur le plan technique, des progrès ont été réalisés durant ces vingt dernières années suite au retour d’expérience de Three Mile Island et de Tchernobyl, mais le vieillissement des centrales pose aujourd’hui d’autres problèmes qu’il reste à résoudre. La sûreté nucléaire ce n’est pas que du technique, c’est le travail des hommes qui garantit la sûreté. Il faut donc que les conditions de ce travail soient propices. Cela concerne autant les dimensions sociales, organisationnelles, les conséquences du recours à la sous-traitance, le style de management, les choix de gestion, etc., que les dimensions humaines comme les compétences, la formation, les effectifs, les relations de travail, la reconnaissance, etc. Et sur ces points il est clair qu’aujourd’hui toutes ces dimensions de la sûreté sont fragilisées par les politiques de réduction des coûts d’exploitation. Il faut par exemple réinternaliser les opérations de maintenance sur les matériels importants pour la sûreté. Il faut aussi donner un statut social unique avec un haut niveau de garanties collectives pour les sous-traitants. –

        http://www.humanite.fr/26_03_2011-quelles-garanties-pour-assurer-la-s%C3%BBret%C3%A9-nucl%C3%A9aire-table-ronde-468742

      30. webmaster MZC
        10 octobre 2014 at 5h39

      31. Sandrine
        8 octobre 2014 at 22h28

        Annie Thébaud-Mony directrice de l’Inserm donne son avis après diverses études sur la sous-traitance nucléaire.

        Elle est directrice de l’unité Inserm GISCOP93 (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle) à l’université Paris XIII1.

        Elle est responsable scientifique d’un programme de sociologie comparée de la production de connaissances en santé au travail : France, Brésil, Québec, Japon (ANR)

        Elle préside l’association Henri Pézerat (santé, travail, environnement).

        Le 31 juillet 2012, elle refuse la Légion d’honneur, afin de dénoncer l’« indifférence » qui touche la santé au travail et l’impunité des « crimes industriels »2. Elle écrit une lettre à la ministre chargée de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, pour expliquer pourquoi.

        Lisez son analyse accablante. C’est édifiant et tellement vrai au point que l’ont pourrait dire que nos responsables politiques et dirigeants sont des assassins en toute connaissance de cause.

        « Vous connaissez bien la sous-traitance et sa capacité à faire sortir le travail du cadre du droit pour le jeter au coeur du système de la concurrence. Vous savez que lorsqu’un salarié doit choisir entre préserver son emploi (précaire) et sauvegarder sa santé, c’est rarement la seconde option qui l’emporte. Vous avez expérimenté combien la « norme » s’impose d’autant plus fermement qu’elle n’est discutée nulle part. Maintenant, prenez le tout: sous-traitance, précarité, norme, et placez le au coeur d’une centrale nucléaire. Cela donne des salariés extérieurs, employés pour assurer la maintenance, prendre 80% de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans les 58 réacteurs d’EDF… ».

        Le voyage auquel nous invite Annie Thébaud-Mony est effrayant, humain et instructif. Effrayant, car qu’en est-il de la sûreté quand les salariés EDF, réduits au rôle de surveillants, perdent tout contact avec le travail réel? Humain, car quand tel travailleur extérieur se rappelle d’une vis qui ne veut pas entrer sur une valve qui « crache de la dose » et quand telle veuve d’un « nomade » du nucléaire évoque le souvenir d’un époux, ils ont enfin la parole. Instructif, parce que, au-delà des spécificités du nucléaire, les mécanismes économiques et sociaux que ce livre analyse sont à l’oeuvre dans l’ensemble de notre société, quand elle utilise de l’amiante ou des éthers de glycol, quand elle néglige les conditions de travail dans le transport et les horaires décalés dans la distribution… Une société qui, par oubli de la peine des hommes, met des gens – et se met elle-même – en danger.

        http://www.alternatives-economiques.fr/l-industrie-nucleaire–sous-traitance-et-servitude-par-annie-thebaud-mony_fr_art_150_15914.html

        • Lampedousa
          8 octobre 2014 at 23h26

          Un témoignage alarmant de plus qui prouve qu’au-delà de ce qu’il dénonce, la complicité de tous les syndicats CFDT, CFTC, SUD, CFE-CGC, FO et CGT est bien présente. Seule une partie de la CGT, la FNME-CGT, semble vouloir s’émanciper de ce constat qui pourrait demain être considéré comme un génocide dans le pays inventeur des droits de l’Homme.

          Je n’excuse personne dans ce dossier brulant et encore moins l’état, les partis politiques, les syndicats, les médecins du travail, la ASN, EDF, AREVA, CEA, les chefs d’entreprises sous-traitantes, … et les salariés des donneurs d’ordre, qui sont devenus des surveillants silencieux de la souffrance humaine dans une industrie délimitée par les barbelés de la honte des temps modernes.

          Ne serait-il pas venu le temps pour votre noble association, de dénoncer ce massacre devant la Cour européenne des droits de l’homme? Je me le demande de plus en plus, quelle serait la position de cette instance juridique qui à son terme, serait marquée dans l’histoire de cette industrie ou le cancer de l’argent fait des ravages sociaux.

          • John
            9 octobre 2014 at 0h40

            C’est frustrant et désarmant! Savoir qu’en plus, tous ceux que vous dénoncez comme les silencieux complices, mangent grassement sur votre dos sur et le compte de votre souffrance au travail. Le problème de cette industrie ce n’est pas sa nature, mais bien le gavage financier de tous ceux cités en haut de votre commentaire, pour que les soutiers que vous êtes, ne soient soutenus par personne, ou presque. Le silence et les faux semblants ont un prix! vous le connaissez et eux aussi. Faites témoigner dans un grand procès les personnes qui vous soutiennent, les CHSCT, les scientifiques, les quelques médecins du travail, les salariés malades de la sous-traitance et les autres, etc. Votre association doit se constituer partie civile dans un grand procès pour faire trembler vos barbelés. Courage.

          • STTencolére
            9 octobre 2014 at 6h09

            Les premiers responsables de cette situation sont les salarié(e)s eux même !

            Toutes et tous espèrent voir l’application d’un statut unique , sans avoir à faire le moindre effort. Pire , ils osent même demander aux autres de faire ce que eux ne sont pas prêts à faire ! Le problème est bien là Lampedousa .
            Les opprimés gardent le silence par pure vanité, égoïsme, nombrilisme.
            Il est alors très facile de reporter sur les autres , ses propres fautes
            La lâcheté , le manque d’audace et d’ambition des salariés de l’industrie nucléaire, sèmera le pire pour notre pays c’est une certitude, à moins que !

            • Lampedodusa
              9 octobre 2014 at 11h23

              Le manque de courage des opprimés, comme tu l’expliques, n’excuse pas les manquements de ceux qui sont élus ou payés pour protéger les hommes au travail et dans la vie en général. Certains font semblant, d’autres jouent les absents excusés, encore d’autres s’en foutent et certains ne se gênent pas de brouiller l’information des règles en contournent la loi habilement, pour que personne ne soit protégé.

              Leur rôle est de protéger les hommes alors qu’ils ne le font pas en toute impunité.

              Tu ne vas tout de même pas reprocher à ceux qui se voient délaissés, d’avoir peur d’être les seuls à recevoir les coups battons, parce qu’ils osent penser autrement que les traumatisants du social de notre industrie.

              Pourquoi penses tu que les chefs d’orchestre, les capitaines de bateau, les syndicats, les partis politiques, … ont été inventés? A mon avis, c’est pour coordonner, apporter un appui, aider, guider, informer, … un groupe, afin d’en tirer le meilleur résultat possible pour le plus grand nombre et surtout pas, pour des objectifs personnels.

              Penses-tu vraiment que tout ce petit monde est à sa place?

              N’oublie pas que toutes ces personnes ont le devoir de protéger les salariés au travail.

      32. Sylver
        7 octobre 2014 at 22h17

        La centrale nucléaire totalement à l’arrêt

        Centrale nucléaire de Golfech (82) – Golfech (82)

        Les deux unités de production de 1 300 MW électrique sont à l’arrêt. Si la tranche n° 1 est arrêtée depuis le 20 septembre pour une maintenance qui devrait durer deux mois, le deuxième réacteur s’est mis en sécurité et a cessé de fonctionner hier soir vers 23 heures. Une panne qu’au CNPE de Golfech on qualifie ce matin de «mineure». Mais entre le temps du diagnostic de la panne, ajouté à celui de l’intervention technique puis au redémarrage, on ne sait pas encore du côté d’EDF quand la production va être relancée. C’est ce même réacteur qui a été largement inspecté durant 3 mois lors d’une visite décennale qui s’était terminée fin août 2014. La perte d’exploitation coûte entre 300 000 à 500 000 euros par jour à la centrale nucléaire de Golfech.

        http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/07/1966616-la-centrale-nucleaire-totalement-a-l-arret.html

      33. didier f
        7 octobre 2014 at 14h17

        Pour information:

        Casse-siphons manquants à la centrale nucléaire de Cattenom : EDF devra rendre des comptes à la justice

        À la centrale nucléaire de Cattenom, un dispositif crucial pour la sûreté absent depuis la construction !

        Dans chaque réacteur nucléaire, une piscine est destinée à l’entreposage du combustible dans l’attente de son utilisation dans le coeur du réacteur ou de son évacuation : en effet, celui-ci doit être maintenu sous eau et refroidi en permanence.

        Un manquement grave déclaré tardivement

        Pendant plusieurs décennies, en l’absence de ce dispositif, seule la chance a empêché le déclenchement d’un siphonage, qui aurait pu survenir par une simple mauvaise manipulation de certaines vannes. Cette non-conformité est suffisamment grave pour que l’Autorité de sûreté nucléaire consente à classer le problème au niveau 2 de l’échelle INES, correspondant à un « incident assorti de défaillances importantes des dispositions de sécurité »…

        http://www.newspress.fr/Communique_FR_282701_2949.aspx

      34. Redaction MZC
        7 octobre 2014 at 6h04

        Offre d’emploi SERVITUDE nucléaire 🙁 ( SOCODEI )

      35. Guillaume D
        6 octobre 2014 at 16h20

        Tout le monde morfle dans cette politique de marchés EDF. Les jeunes cadres servent de cobaye en sortant des écoles. Ils sont exploités pendant des années en croyant que des jours meilleurs vont arriver. Sauf que le grâle est souvent synonyme de harcèlements divers pour nous faire démissionner afin de faire la place à des nouveaux soumis aux illusions et fausses promesses. Le départ est souvent douloureux, ce qui crée une amertume toute particulière contre cette industrie qui nos a tant fait rêver. Voilà le prix à payer pour avoir redorer avec nos diplômes, les organigrammes de ces entreprises esclavagistes. Merci EDF.

        • Cadre edf fatigué
          6 octobre 2014 at 20h03

          Vous nous imaginez plus heureux alors que c’est complétement faux. La direction nous a individualisé, fliqué, concurrencé, pressurisé, trop responsabilisé, etc, au point que l’on tombe comme des mouches dans l’ignorance totale. Nous sommes au point que lorsque un de nous éclate, c’est un adversaire de moins à surmonter. Les cadences horaires sont devenues insupportables sans que l’ont soit encore dans le grand carénage. J’ai bien aimé votre article qui en dit long sur les virages sournois et dangereux auxquels nous sommes confrontés dans l’anonymat de la souffrance humaine. Un jour il sera trop tard. Mon contrat EDF était bien bleu et je le laisse s’assombrir sans pouvoir bouger un sourcil.

          • Clovis
            6 octobre 2014 at 22h12

            J’avoue que c’est pas facile d’être l’esclave en chef. ça remue le soir avec les coups de fouet qu’on a donné la journée parce que la règle edf l’exige. Et nous, vous croyez qu’ont n’a pas la peau marquée? Dire qu’on est obligés de sortir du site après un accident du travail non déclaré pour ne pas nuire à l’entreprise. C’est pas facile oui, oui, oui.

      36. webmaster MZC
        6 octobre 2014 at 6h17

      37. webmaster MZC
        5 octobre 2014 at 9h25

        Envoyer les plans des centrales nucléaires françaises à l’étranger, c’est l’idée que combat la CGT d’Euriware, une ancienne filiale d’Areva. D’autant plus qu’un tel transfert pourrait être accompagné d’une délocalisation de leur activité en Pologne ou en Inde.


        Euriware : vers une délocalisation de la… par marc_gballou

      38. Sellig
        5 octobre 2014 at 7h56

        L’Individualisme nous conduit à la soumission – La fin du courage

        SAVOIR DIRE NON !
        A-t-on oublié ce qu’est le courage ?
        Sommes nous installés dans la soumission ?

        A part les super héros des jeux vidéos ou des productions hollywoodiennes qui, aujourd’hui se montre valeureux ? Dans La fin du courage, (1) essai qui vient de paraître, la philosophe Cynthia Fleury déplore que le courage ne fasse plus vibrer les individus. Or, cette exigence, affirme l’intellectuelle de 35 ans, professeur à l’Américan University of Paris, pourrait fonder une nouvelle éthique morale qui remettrait en selle aussi bien l’homme contemporain perdu dans es élucubrations existentielles que la société.

        Pourquoi notre époque serait-elle particulièrement celle de la disparition du courage ?

        A leur travail ou dans leur vie quotidienne, de plus en plus d’individus désavouent ce qu’ils font mais continuent à le faire. Pourquoi ne se révoltent-ils pas ? Pourquoi une telle soumission à un non ordre des choses ? La peur est telle qu’ils en oublient d’avoir recours au courage. On a cru que l’individualisme était un processus de non-contrainte, de liberté absolue. L’individu se focalise sur ses propres intérêts, délaissant l’engagement public. Livré à cette quête narcissique, il est, en fait, fortement fragilisé, rendu vulnérable par ce processus d’individualisation qui le coupe des formes collectives de défense.

        On croit se sauver en succombant à de régulières petites lâchetés, en fait, il y a un prix à payer. L’émergence de ce moi décomplexé, non distancié d’avec soi-même, signe la fin du courage moral. Nous sommes les passagers clandestins de l’absence de morale. En se faufilant, l’individu pense sauver sa peau. Il fabrique sa propre érosion et sombre dans la dépression.L’érosion de soi vient de la somme de ces démissions quotidiennes. Jamais le malaise individuel n’a été à ce point lié à une déstructuration de la société. L’homme et plus largement la société, meurent pas manque de courage. Et comble du paradoxe, cet individu acculé à une mise en disposition de soi-même n’en est que plus invisible.

        C’est dans le monde du travail que le manque de courage sévit, particulièrement, dite-vous…

        http://lesbrindherbes.org/2014/05/11/reflexion-lindividualisme-conduit-soumission-fin-du-courage/

      39. Sandokan
        4 octobre 2014 at 9h43

        hello les gens d’ici !

        il me semble que toutes et tous nous avons lu relu et certainement bien digérer le « pavé » pour qu’un statut unique de la sous-traitance prenne dans le ciment de la cohésion, de l’unité salariale, etc…
        mais à voir le nombre de commentaires, de réactions, le mouvement tent attendu n’est toujours pas visible! donc laissons du temps au temps, mais pas trop car certains de nos « voyous de patrons » glaussent de notre inaction pour que ce projet voit le jour puisque des exemplaires sont sur leur bureaux donc ils ont surement éplucher ou pas, comme dans ma boite car même le syndicat majoritaire n’en a cure…c’est gravissime à l’encontre des copains qui sont sur le terrain a trimer pour un SMIC qui n’irradie même plus les foule pour venir travailler dans ce secteur soi-disant porteur dans le marché de l’emploi
        alors on fait quoi, on s’assoie sur nos acquis, on s’enterre comme l’autruche et on se laisse faire…non pas pour moi et j’espère que d’autre sont du même avis et qu’il serait temps de se bouger au lieu de se figer dans cette direction

        a bientôt

      40. Gilles PNS
        4 octobre 2014 at 8h20


        Quand je vois le taux d’abstention record à PNS pour les élections professionnelles en cours, je suis très très inquiet du devenir de certains de mes collègues et de mon propre avenir . 🙁

        • Sentinelle26
          4 octobre 2014 at 12h44

          Comité Confédéral National de la CGT Force Ouvrière : Résolution

          Le CCN réaffirme son opposition au Traité de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance (TSCG) qui vient en complément des traités antérieurs et qui sert de base aux politiques d’austérité destructrices de droits sociaux.

          Le CCN dénonce les tractations menées en catimini par la Commission européenne avec d’autres Etats sur les projets de traités TISA [1] et TTIP [2] qui organisent de nouvelles dérèglementations et privatisations. Le CCN exige l’arrêt de ces tractations.

          Le CCN apporte son soutien au syndicat libre de Hong-Kong (HUCTU), ainsi qu’aux travailleurs en Chine qui luttent pour la démocratie, la justice sociale et la liberté syndicale….

          Pour une autre politique économique, pour l’emploi et les salaires :

          Pour le CCN, une autre politique économique est indispensable : la consommation et l’investissement, notamment public, sont deux clefs de la croissance pour relancer la création d’emplois. Le CCN réaffirme que le CDI à temps complet doit rester le contrat de travail de référence et condamne toute remise en cause du SMIC. Le CCN rejette toute forme d’emplois précaires ainsi que le temps partiel imposé et subi….


          Défendre la Protection sociale :

          Le CCN réitère son attachement à la Sécurité Sociale fondée sur la cotisation sociale, socle du salaire différé, qui confère aux travailleurs un droit de propriété sur la Sécurité Sociale et une garantie pour son avenir….

          Agir est une nécessité et une urgence

          Construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat et faire aboutir les revendications de Force Ouvrière est indispensable. Dans ce cadre, une CE extraordinaire se réunira rapidement.

          Le CCN mandate la CE et le bureau confédéral pour poursuivre et prendre toutes les initiatives nécessaires, dès que possible et au plus vite, pour une manifestation nationale pouvant aller jusqu’à la grève interprofessionnelle….

          http://www.force-ouvriere.fr/comite-confederal-national-de-la-cgt-force-ouvriere-resolution?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

      41. Redaction MZC
        4 octobre 2014 at 6h13

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