Des salarié-es plus exposés qu’on ne le croyait !

    Les multiples expositions professionnelles des salarié-es de la filière soulèvent de nombreuses questions au sujet de la prévention des risques ! Que penser de ces managers qui ne respectent pas les restrictions médicales de la médecine du travail  ?  Que penser quand les « doses-valeurs » contaminations « internes » sont minimisées et surtout que il n’y a pas de déclaration d’accident du travail d’établie par les employeurs ? Que penser du tableau N° 6 des maladies professionnelles « Expositions rayonnements ionisants » qui n’identifie pas les cancers reconnus pour les victimes des essais militaires ? Voir ci-dessous le tableau des activités les + exposés… Voir ci-contre la déposition de plainte de P.Girardier ex salarié Polinorsud/Cattenom licencié suite à une déclaration d’inaptitude de la médecine du travail consécutif à l’ablation de la tiroïde  😉

    L’IRSN a changé de méthodologie pour établir son rapport annuel sur l’exposition professionnelle aux rayonnements ionisants. Résultat : les travailleurs du nucléaire se révèlent plus exposés que ce que l’on pensait.

    Source : http://huet.blog.lemonde.fr/2018/09/30/radioactivite-au-travail-baisse-dans-le-nucleaire/ Sylvestre Huet

    Le bilan 2017 des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants établi par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) se révèle troublant lorsqu’on le compare aux éditions précédentes. L’établissement public a en effet changé de méthodologie cette année. Cette nouvelle approche, basée sur le système Siseri, permet de « disposer de données plus réalistes pour chaque domaine d’activité« , indique-t-il.

    Ce changement n’est pas neutre. Il révèle que l’exposition des travailleurs du nucléaire est bien plus importante que ce qui était rapporté jusque là. La dose individuelle moyenne dans ce secteur s’élève à 1,28 mSv pour l’année 2017. Ce qui en fait le secteur le plus exposé après l’aviation (2,10 mSv), alors que l’on croyait jusque là que ce rang était tenu par l’industrie non nucléaire (0,89 mSv).

    Alors que l’IRSN avançait le chiffre de 1,17 mSv pour 2015 en se basant sur l’ancienne méthodologie, le chiffre véritable du secteur nucléaire était en fait de 1,54 mSv. Pour 2016, le chiffre communiqué était de 1,15 mSv alors qu’il se révèle être de 1,43 mSv. En revanche, la tendance relevée à la baisse était bonne. Ce qui permet à l’IRSN, qui a réévalué rétroactivement les résultats des deux années précédentes à la lumière de la nouvelle méthodologie, de mettre en avant une baisse de 10% de l’exposition individuelle pour le secteur nucléaire.

    Mais ce secteur attire également l’attention dans la mesure où l’Institut s’est penché cette année sur les prestataires intervenant dans le nucléaire. Or, l’étude révèle que si ces derniers représentent un tiers des effectifs, ils reçoivent en revanche plus des deux tiers de la dose collective reçue. La dose individuelle moyenne de ces travailleurs s’élève à 1,68 mSv, largement au-dessus de celle des autres travailleurs du secteur. Le métier le plus exposé, révèle l’IRSN, est celui de robinetier dans les centrales nucléaires avec une dose individuelle moyenne de 3,2 mSv.

    Source : Radioactivité : les travailleurs du nucléaire plus exposés qu’on ne le croyait

    et

    Radioactivité au travail : baisse dans le nucléaire

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