Voici une information qui ne devrait pas vous laisser insensible…
Ils ont osé le faire , sans aucune honte , scrupule et/ou respect de notre personne .
Plus rien ne sera comme avant !
Les salariés moins bien considéré que l’environnement !
Le décret N° 2011-354 du 30 mars 2011 définissant les facteurs de risques professionnels pris en compte dans le cadre de la prévention de la pénibilité ainsi que du droit à une retraite anticipée, a écarté l’exposition aux rayonnements ionisants de la liste des agents cancérigènes ouvrant droit à ce bénéfice, pourtant prévu initialement[1].
Ainsi les travailleurs du nucléaire sont mis à l’écart d’une disposition valable pour toutes les expositions professionnelles à des cancérogènes alors que le risque qu’ils encourent est supérieur au risque d’exposition à toutes les autres substances cancérogènes.
Explications :
Les dernières données épidémiologiques fournies par l’INSERM pour EDF (janvier 2010) sur les sous-traitants indiquent que l’excès de risque relatif[2] (ERR) est de 1,54 pour les salariés ayant reçus une dose de 100mSv alors qu’il est de 1, 35 dans les industries chimiques ou 1,25 dans le BTP pour toute la carrière professionnelle[3].
Or à la fin de leur carrière professionnelle les sous-traitants du nucléaire peuvent facilement atteindre les 400 ou 500 mSv !
Ils peuvent même aller jusqu’à 800mSv (20mSv/an pendant 40 ans) puisque c’est là le « risque acceptable ». Leur ERR est alors de combien ? Selon les données épidémiologiques du CIRC (sur 407.000 travailleurs du nucléaire dans 15 pays) le risque à cette dose cumulée carrière serait de 12% (12% de surmortalité par rapport à une population non exposée). C’est 2 fois supérieur au risque que la CIPR avait calculé à partir des survivants d’Hiroshima.
C’est pour ça qu’il faut diviser la DMA (dose maximale admissible ;20mSv) par deux. Dans un premier temps, car même à 6% cela est-il « acceptable » ?
Ecarter les travailleurs du nucléaire des disposition en faveur de la pénibilité alors que les risques qu’ils encourent en matière de cancers sont encore plus grands que dans les autres industries, est un non sens social, une injustice flagrante, une honte !
Mais cela va encore plus loin, car derrière tout cela se cache en fait une vaste chape de plomb que l’on met petit à petit sur cette industrie nucléaire.
Ainsi, comme par hasard, le jour même de la parution de ce décret (30 mars), le journal Le monde publiait une interview d’un illustre inconnu de l’INSERM, soit disant spécialiste « des effets des faibles doses »[4].
Ce « spécialiste » nous ressort la vieille rengaine d’un soi-disant « seuil » (en dessous duquel le risque est nul), il nous dit qu’il « y a débat » jusqu’à 100mSv, mais surtout nous indique que tout ça c’est une affaire de « sensibilité individuelle », qu’en fonction de nos gènes nous ne réagirons pas pareil……
Ce que ce spécialiste, dont les études portent sur les rats dans les laboratoires, ignore c’est qu’il y a une différence fondamentale entre une exposition naturelle, accidentelle ou médicale aux rayonnements, et une exposition dans le cadre d’une activité professionnelle.
La différence n’est pas scientifique, elle est sociale !
Que les gènes jouent un rôle ou pas, que l’ADN soit capable de se réparer ou pas, que la relation dose/effet soit linéaire ou pas, tout cela est fort intéressant du point de vue scientifique et médical, mais totalement dangereux si on en tire des conclusions sur le plan de l’exposition professionnelle.
Pourquoi ?
- D’abord parce que les « règles du jeu » ont été établies et adoptées par l’ONU (OMS), l’AIEA, EURATOM et la Loi française. Ces règles sont celles de la CIPR 60 (commission internationale de protection contre les rayonnements).
Que dit la CIPR 60 ?
1. Qu’il n’y a pas de seuil en dessous duquel l’effet serait nul
2. Que la relation dose- effets est linéaire
3. Qu’il est impossible d’établir un système de radioprotection uniquement sur des concepts scientifiques ou des considérations de santé.
Ce sont ces règles qui établissent les conditions dans lesquelles s’exerce toute activité exposée aux rayonnements (et reprises dans l’article L 1333-1 du code de la santé publique).
On voit donc la perversité actuelle des tenants de l’industrie nucléaire qui s’appuient sur des études scientifiques en laboratoire pour tenter en fait de contourner ces « règles du jeu ».
- Ensuite parce que les employeurs sont tenus à une obligation de résultat en terme de santé et que donc l’activité professionnelle ne doit en aucun cas conduire à des atteintes à la santé.
- Et enfin parce que cela vise en fait à remettre en cause le principe de la « présomption d’imputabilité » pour la reconnaissance des maladies professionnelles.
Et donc le discours patronal qu’on voit poindre de plus en plus est le suivant, en s’appuyant sur la parole de ces « experts » :
– mais non, en dessous de 100mSv vous ne risquez rien (en oubliant que la dose carrière « acceptable » du point de vue réglementaire actuel est de 800 mSv)
– de toute façon votre ADN va se réparer tout seul au fur et à mesure si vous êtes exposés à de faibles doses
– et puis de toute façon, ce sont « les gènes » qui sont déterminants (autrement dit, si vous avez un cancer c’est pas de ma faute, mais la faute à vos mauvais gènes !!!)
En plus du passeport de dose qui permet de sélectionner les travailleurs, voilà maintenant le profil génétique qui va permettre de sélectionner les meilleurs, ceux qui ne poseront pas de problème de prise en charge de maladie professionnelle ! Pour les autres, y a qu’à compter sur le téléthon !!!!
Ce refus inadmissible d’accéder aux droits (pourtant restrictifs) dû à la pénibilité vient s’ajouter à déjà une longue liste de restrictions aux droits dans le nucléaire:
Déjà quand vous devez travailler en centrale vous faite l’objet d’une enquête de la préfecture, vous pouvez ainsi vous voir refuser l’accès et donc le travail sans savoir pourquoi.
Fouille systématique à l’entrée mais aussi à la sortie du site (présomption de vol)
Possibilité de contrôles de gendarmerie à l’intérieur du site
Le droit de grève est strictement limité et c’est le code de la défense qui s’applique (amendement GIRAUD désormais intégré dans le code de la défense) sur les baisses de charges mais aussi pour les opérations que seule la direction juge importantes pour la sûreté. Limité aussi chez les sous-traitants où il leur est imposé un préavis pourtant inexistant dans les entreprises privées.
Les sous-traitants y sont privés du droit au statut des IEG, ils sont privés du droit à une évolution de carrière professionnelle identique à celle des autres secteurs de l’industrie, ils sont privés du droit à la reconnaissance « symbolique » (mais oh combien importante dans la construction de l’identité personnelle) de leur rôle dans la production d’électricité et dans la garantie de sûreté. Certains même y sont privé du droit de vote car ne possédant pas de domicile fixe.
Une curieuse ségrégation à l’égard des salariés, qui ne s’applique pas pour l’environnement :
En effet ; le décret du 30 mars indique que la liste des facteurs de risques à prendre en compte et notamment l’exposition aux agents cancérogènes est celle définie par
le code du travail. Mais comme le code du travail parle de substances et préparations dangereuses, les rayonnements ionisants y sont donc exclus !
Or, le code de l’environnement[5] parle lui aussi de substances émises dans l’environnement. Et les juges de la CADA[6] ont estimés qu’il fallait, conformément à la directive Européenne[7], lire cet article du code de l’environnement comme visant toutes les émissions dans l’environnement et donc incluant le bruit et les rayonnements ionisants. Dans le droit environnemental, les « substances » comprennent donc les émissions de rayonnements.
Dit autrement ; il est reconnu que les rayonnements ionisants ont un impact sur l’environnement et sur la santé du public, en conséquence n’importe quel citoyen peu bénéficier du droit à l’information qui en découle[8] ; mais il est contesté par certains que ces mêmes rayonnements (à des doses 20 fois plus élevées[9]) peuvent avoir un impact sur la santé des travailleurs et il leur est interdit d’avoir accès au droit à la pénibilité qui en découle.
On marche sur la tête !
Mais on imagine que ce retrait de dernière minute est le résultat d’un formidable lobbying de la part des exploitants nucléaires pour en arriver à ce résultat. C’est ça le plus honteux de l’affaire ! C’est proprement scandaleux.
Ces même exploitants qui instrumentalisent certains scientifiques qui ignorent tout du « social », et qui obtiennent de la part du législateur, en catimini, des dispositions qui en fait vont, ou iront, à l’encontre même de ce qu’ils prétendent défendre.
Car le paradoxe le plus cocasse c’est qu’en rendant petit à petit les centrales nucléaires comme des zones de non droit social, ils conduisent les travailleurs à vouloir quitter cette industrie, ils conduisent même certains d’entre eux à devenir des plus fervents anti nucléaires. Ils prétendent vouloir « sauver » la filière, mais ils pensent avant tout au profit des actionnaires (fussent-ils l’Etat), et pour ce faire ils sont en train de sacrifier ceux qui la font vivre.
Ce que le nucléaire a le plus à craindre ce n’est pas le risque sismique, c’est celui qui découle du découragement, du désengagement, de la démotivation, de ceux là même sur qui repose en réalité la sûreté du nucléaire. L’avenir de cette industrie est moins menacé par le débat actuel autour de la catastrophe japonaise que par la recherche du profit, l’exploitation de ses salariés, l’entêtement de ceux qui la dirigent à vouloir ignorer le rôle primordial des Hommes dans la garantie de sûreté.
Ce n’est pas la technique qui est la plus dangereuse, c’est la maltraitance de ceux qui la mettent en œuvre.
Ces Hommes, ces sous-traitants, pliés sous les contraintes, ignorés, méprisés, comment peuvent-ils encore croire que cette industrie porte autre chose que leur emploi qui ne reste que la seule chose qui les y attache ?
Dans le débat actuel sur le nucléaire, ce ne sont pas les mouvements écologistes qui menacent le plus le devenir de cette industrie, ce sont précisément ceux qui la dirigent !
Il est pathétique de les voire actuellement s’agiter en réclamant auprès des syndicats sur les sites le « consensus social pour sauver le nucléaire » !
Non, décidément, « Leur » nucléaire n’est pas celui que je défends.
Le nucléaire que je défends c’est celui de la satisfaction des besoins des peuples et non celui des actionnaires ; c’est celui de l’émancipation sociale et non celui de la régression sociale ; c’est celui de la reconnaissance de ceux qui le font vivre et non celui de leur mépris. Ce nucléaire là ne peut exister et garantir sa sûreté que dans la démocratie, la transparence et le progrès social.
[1] Dans la version ultime du projet de décret présenté devant la CNAMTS le 23 février 2011, l’exposition aux rayonnements figurait explicitement dans la liste des « facteurs de risques professionnels » ouvrant droit au bénéfice d’un départ anticipé.
[2] Facteur par lequel le risque de maladie est multiplié en fonction d’une exposition spécifique. C’est le risque supplémentaire dû à une exposition par rapport au risque d’une population non exposée.
[3] Ellen IMBERNON, cancers professionnels : vers une meilleur connaissance, rapport InVS/2009
[4] Nicolas Foray, Le Monde du 30 mars 2011, propos recueillis par Stéphane Foucart et Hervé Morin.
[5] Art L124-5.II
[6] La Commission d’Accès aux Documents Administratif est l’instance compétente pour juger les droits liés à la Loi TSN.
[7] Directive 2003/4/CE du parlement Européen
[8] Loi TSN et convention d’Aarhus
[9] Pour le public, l’exposition maximale est de 1mSv/an.
A partir de maintenant les salariés cette industrie nucléaire doivent faire connaitre la perversité de cette logique comptable de rentabilité qui aujourd’hui en devient purement inhumaine …
Avant que j’oublie ,
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Fukhusima réévaluer incident niveau 7 (tiens comme Tchernobyl) !
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Au faite , c’est pour les 4 réacteurs ou chaque réacteur + les piscines combustible endommagés ?
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Mr Proglio sera à Bugey jeudi…
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Vendredi une équipe de télévision sera sur l’arrêt de tranche accompagner de l’ASN …affaire à suivre !
PS : Merci à M . L pour cette info @+ merci
Bonne réunion à nos copains CGT demain , on attend impatiemment vos nouvelles…ON LÂCHE RIEN (mettre le son)…
Action des salariés , ici : https://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=12354 vous aussi faites vous connaitre…
Dans l’attente de vous lire , mes amitiés aux uns, mes respects aux autres, bises à toutes et tous.
Ils ne savaient pas que c’était impossible,
alors ils l’ont fait (Mark Twain)
Les brèves au quotidien du CCE d’EDF sa
NUCLÉAIRE
Selon la Lettre de l’Expansion, Areva s’apprête à vendre sa filiale américaine d’appareils de mesure nucléaires Canberra, qui compte 1 100 salariés dans le monde et deux usines en France, les activités de la filiale étant trop éloignées du cœur de métier d’Areva.
Dans un entretien accordé au Parisien ce jour, le p-dg d’EDF estime qu’une sortie du nucléaire en France coûterait environ un million d’emplois. 400 000 emplois seraient directement ou indirectement menacés. A ce chiffre s’ajouteraient encore 500 000 autres postes dans les entreprises actuellement situées en France et qui utilisent beaucoup d’énergie et 100 000 emplois futurs dans le cadre du développement nucléaire mondial ne seraient pas créés.
Les brèves au quotidien du cce d’edf sa
NUCLEAIRE
Areva a désigné Stefan vom Scheidt comme nouveau patron de sa filiale allemande. Son prédécesseur, Ulrich Gräber, a démissionné en raison de la réorganisation attendue des activités du groupe nucléaire français outre-Rhin.
Au Royaume-Uni, le conseil de Copeland Borough a donné son accord à NuGen, la co-entreprise entre GDF-Suez et Scottish Power (filiale d’Iberdrola), à une enquête de faisabilité pour l’implantation d’un site nucléaire en Combrie (proche du site de Sellafield). Les travaux devraient s’achever en 2013.
Tepco a été sommé par le gouvernement japonais de livrer une feuille de route pour le démantèlement des quatre réacteurs endommagés de Fukushima Daiichi et ce d’ici la fin de l’année. Le processus devrait s’étaler sur une trentaine d’années. Le coût de cette opération de démantèlement est évalué à 12 milliards d’euros.
Selon une étude interne sur l’éventuelle prolongation de la durée de vie de la centrale du Bugey (Ain) au-delà de 2020, commandée par le CE du site, la centrale pourrait continuer à être exploitée à condition que les efforts soient maintenus et même amplifiés, notamment en matière de moyens humains.
Le 9 novembre, le ministre de l’Industrie a assuré que le plan d’austérité n’affectera pas les projets nucléaires français tel que la construction du réacteur de Flamanville ou le projet de construction d’un deuxième réacteur à Penly.
Etrange convoi nucléaire à la gare d’Avignon centre
http://www.laprovence.com/article/avignon/etrange-convoi-nucleaire-a-la-gare
Merci sincèrement pour votre réponse.
Voici donc en 800 mots le point sur les recherches sur les faibles doses, notamment les données qui peuvent concerner les travailleurs du nucléaire.
Pour évaluer le risque associé aux faibles doses de radiation nous avons 2 sources:
– L’EPIDEMIOLOGIE, c’est-à-dire l’étude sur un grand nombre de cas mais avec l’inconvénient d’un suivi long (au moins 10-15 ans pour voir des cancers, sauf pour les cancers de la thyroïde de l’enfant et les leucémies qui peuvent survenir quelques mois après l’exposition).
– LA RADIOBIOLOGIE, principalement la mesure du nombre de dommages de l’ADN et leurs conséquences biologiques. Depuis 50 ans, la radiobiologie se heurtait à un problème de détection (faibles doses=faibles effets). Depuis 2003, on peut désormais détecter chaque dommage dans chaque cellule : c’est une révolution avec des conclusions que l’épidémiologie ne donnait pas.
EPIDEMIOLOGIE/TRAVAILLEURS DU NUCLEAIRE: Il n’y aucune étude d’ampleur concernant les travailleurs du nucléaire !!… à l’exception de la centaine de super-liquidateurs de Tchernobyl (mais exposés à de fortes doses) et les 600 000 liquidateurs exposés en moyenne à 100 mSv en cumulé mais avec des doses incertaines. Toutefois, le contexte social et sanitaire difficile biaise les conclusions. Il semble qu’il y ait peu de leucémies radioinduites et des causes non-radiatives sont avancées pour les quelques cancers survenus après l’accident (alcool, conditions de vie, etc) (1).
EPIDEMIOLOGIE/RADIATIONS EN GENERAL: seules existent des études sur les expositions médicales (radiothérapies): 100 mSv EN UNE SEULE FOIS, (c’est-à-dire en quelques minutes) augmentent significativement le risque de leucémies, 200 mSv en quelques minutes augmentent le risque des autres types de cancer. Pour rappel, un scanner et une mammographie c’est 10-40 et 2-8 mSv en quelques minutes. Ainsi, pour Tchernobyl ET Fukushima, c’est seulement quelques centaines de personnes qui sont concernées par des doses de plus de 100 mSv en quelques minutes .
Mais alors, que sait-on du risque de cancers pour des expositions REPETEES et CUMULEES sur l’année ou sur la vie entière, telles qu’elles sont vécues par les travailleurs du nucléaire ? Pas grand-chose. On avance un seuil de 500 mSv pour les doses cumulées mais il y a encore peu de données fiables (2). C’est là que les données sur l’exposition naturelle viennent à notre secours : dans les zones à forte radioactivité naturelle (régions du Brésil, de l’Iran et de l’Inde) il règne jusqu’à 100 mSv par an (2,5 en France et 0,5 au Japon. Pour ces régions du monde, l’épidémiologie montre qu’il n’y a aucun excès de risque de cancer. Ainsi, entre 0 et 100 mSv/an, le risque de cancer radioinduit se confond avec le risque de cancer en général (d’où la notion de seuil). La gamme d’exposition cumulée sur l’année où le risque est encore incertain serait donc située entre 100 et 500 mSv/an et donc ne concernerait pas les travailleurs du nucléaire en condition normale.
Mais tout ces raisonnements sont basés sur le système Sievert qui postule :
– Que les effets sont additifs (ex :10+10 mSv = 20 mSv)
– Que le risque de cancer est le même pour tous, pour une dose donnée
GENETIQUE/RADIOBIOLOGIE: Les progrès de recherche bouleversent ces postulats. Ainsi, il est clair qu’il existe des prédispositions génétiques à certains cancers (tous ?) qui multiplient le risque jusqu’à un facteur 10!. Or, si l’on est prédisposé au cancer (sans autre signe clinique apparent !), on l’est aussi pour les cancers radioinduits. D’où l’importance des recherches sur les prédispositions dans la population (ex: 5% des femmes sont porteuses de mutations qui prédisposent 10 fois plus au cancer du sein/ovaire). Ainsi, une même exposition peut conduire à des risques DIFFERENTS suivant les individus. Ce que je dis en 2 phrases dans le Monde : « nous ne sommes pas égaux face aux radiations ». Et « à chacun son seuil ». La génétique pourrait donc (ou pas !) remettre en cause la valeur des seuils évoqués plus haut (3).
De plus, certaines études, dont les nôtres sur les mammographies (autre article plus récent dans le Monde (4)) montrent que la répétition de doses n’est pas forcément équivalente à la somme des doses délivrées en quelques minutes. En gros, pour les mammographies, 2+2 mSv est supérieur à 4 mSv. Et cet effet est d’autant plus grand que le risque génétique de cancer est grand.
Qu’en est-il des expositions répétées des travailleurs du nucléaire ? Les recommandations actuelles de la CIPR ne considèrent pas encore le facteur individuel comme d’intérêt car on ne savait l’évaluer jusqu’à présent. Désormais, on peut mesurer son impact. Le système Sievert était additif et ne prévoyait pas d’effets supra-additifs des doses. Désormais, nous avons les moyens techniques de répondre à cette question.
Voilà résumé en 800 mots ce que l’on sait sur le risque associé aux faibles doses de radiation qui peuvent concerner les travailleurs du nucléaire. Je me permets une conclusion :
Les règles de radioprotection ne sont basées que sur la dose physique et de beaucoup de données issues d’expositions qui n’ont rien à voir avec les travailleurs du nucléaire (ex : Hiroshima). Toutefois, elles sauvent des vies en surestimant le risque. Mais, dans certaines conditions et suivant les individus, il y a encore des incertitudes. Désormais, il faudra considérer la dose biologique. Le système Sievert a été engendré par des données de recherche, il évoluera avec la recherche.
Evaluer la radiosensibilité individuelle pour limiter les risques, c’est effectivement poser le problème d’une sélection et je reste pleinement conscient des problèmes éthiques et de la mise en pratique complexe de la considération de telles données. Rappelons cependant que l’on utilise des données génétiques pour mieux traiter les patients aujourd’hui.
On peut donc déjà commencer par :
– analyser la succession des expositions et vérifier si les effets des doses sont simplement additifs ou nécessitent de baisser les limites d’exposition. Cela demande une grande étude de recensement des rythmes d’expositions, de leur intensité et la reproduction de ces expositions en laboratoire sur des cellules humaines. En gros remplir un questionnaire et irradier des cellules humaines modèles. Le coût ? Quelques dizaines de milliers d’Euros.
– Estimer dans une population donnée (par exemple les travailleurs du nucléaire !) le nombre de cas qui seraient plus radiosensibles que la moyenne et à quel degré de radiosensibilité on a affaire. Cela demande un prélèvement de sang voire un punch dermatologique. Le coût ? Environ 1000 Euros par personne. Soit environ 1 million d’Euros.
Il est naturel que chaque travailleur souhaite connaitre son risque, mais il faut donner TOUTES les informations, même les plus techniques, c’est ce que j’ai tenté de faire, même au risque de donner le sentiment d’une recherche qui piétine. Mais cette recherche ne peut avancer que si chercheurs et travailleurs du nucléaire coopèrent. A l’inverse, le fait de cacher les données et leurs incertitudes produit un doute conflitogène. Le fait de donner de mauvaises interprétations aussi.
Dans le cadre de l’Organisation Mondiale des Travailleurs du Nucléaires (WONUC), nous souhaitons monter de tels projets qui devront être financés par les pouvoirs publics (pas les travailleurs!!!) et peut-être les grandes entreprises concernées même si il faut rester vigilant sur l’indépendance des recherches. Ces projets de recherche n’ont de sens que s’ils mobilisent un grand nombre de travailleurs. Je souhaite que ce message dans ce blog soit une première pierre à cet édifice nécessaire : pour les chercheurs pour leur meilleure compréhension des phénomènes, pour les travailleurs pour une meilleure estimation de leur risque.
Je reste à votre disposition
Bien cordialement
Nicolas Foray
Radiobiologiste à l’ Inserm
Pour aller plus loin :
(1) A Kesminiene et E Cardis, Epidémiologie de l’après-Tchernobyl. Bulletin du Cancer 2007 ; 94, 423-430.
(2) M. Tubiana et R. Masse. Effets des radiations sur l’organisme humain, Radiobiologie, 2008, Ed Hermann/Médecine, Paris
(3) A. Joubert et N. Foray ; Radiosensibilité intrinsèque et cassures double-brinde l’ADN dans les cellules humaines. Cancer Radiotherapie 2007, 11:129-142
(4) S. Foucart. Questions sur l’innocuité des mammographies répétées. Interview de C. Colin, N. Foray et M. Bourguignon. Le Monde. Supplément Sciences. 21 octobre 2011.
Bonjour,
Il vient d’être porté à ma connaissance votre texte intitulé « C’est énorme… ». Je suis le chercheur Inserm que vous citez sous des qualificatifs peu glorieux mais comme vous n’avez pas eu le temps de vérifier vos sources, cela vous donne évidemment le droit de parler de quelqu’un que vous ne connaissez pas en toute liberté. C’est énorme. L’inconvénient de cette approche est que vous ne pouvez plus me refuser un droit de réponse.
Toutefois, ce n’est pas pour soigner mon ego (voir le court CV plus bas) que je vous demande un droit de réponse mais bien pour moduler vos propos car certaines de vos interprétations concernant la radioprotection, la génétique et les différents types d’exposition sont erronées et vous m’attribuez des idées que je combats moi-même.
Notre domaine commun de la radioprotection est suffisamment compliqué techniquement et difficilement vulgarisable pour que l’on se permette ensemble un manque de rigueur tel que l’on mélange tout, les seuils, la génétique, la signification de mon intervention dans le Monde (dont la date de publication n’avait rien à voir avec décrêt mentionné).
Par contre, oui, le vrai problème est le risque et sa juste évaluation pour protéger les travailleurs, les patients et le grand public car, que je sache, les rayons X, eux, ne font pas de différence.
Ainsi, votre texte fait environ 1800 mots, je ne conteste vos interprétations ou ne souhaite les moduler factuellement que de « Ainsi, comme par hasard » à « …mauvais gènes) et vous demande donc un droit de réponse unique en 800 mots.
Mon nom est Nicolas Foray, je suis chercheur, syndiqué, et radiobiologiste à l’Inserm, lauréat de l’Académie des Sciences, Président de la Société Francophone de Radiobiologie, Editeur-en-Chef de International Journal of Low Radiation, membre de la gouvernance de WONUC, (World Council of Nuclear Workers), Président de LowRad (conférences internationales annuelles sur les faibles doses qui incluent régulièrement les représentants des travailleurs du nucléaires). Depuis 15 ans mon action de recherche est basée quasi-exclusivement sur les cellules humaines (et non de rongeurs comme il l’a été indiqué) et vise à étudier la radiosensibilité humaine et à limiter les risques du public, des patients et des travailleurs du nucléaire exposés. Comme tous mes collègues, nous sommes jaloux de notre indépendance et notre action n’est pas influencée par les directions des grandes industries.
Bonjour Mr Foray merci pour votre commentaire et de l’attention que vous portez à notre site et plus particulièrement l’article intitulé » c’est énorme » https://www.ma-zone-controlee.com/?p=12992
Oui Mr Foray les salariés de l’industrie nucléaire sont inquiets pour leur santé au regard des diverses exposition que nous subissons au quotidien .
Les questions légitimes que nous nous posons sont sur , les effets des petites doses pour la majeur parti de nous ! l’exposition au produit CMR , l’amiante , le rayonnement neutronique et sur la pénibilité de nos métiers (horaire posté , TMS /risque psychosociaux )…
Pensez vous que notre suivi médical est approprié ( je suis comme beaucoup de copain , un sous-traitant de cette industrie ).
En espérant vous avoir apporté des éléments de réponse , oui Mr Foray nous sommes inquiets pour notre santé …
@+
ps: quelle est est votre appartenance syndicale ?
Ça, j’adore:
« Notre domaine commun de la radioprotection est suffisamment compliqué techniquement et difficilement vulgarisable pour que l’on se permette ensemble un manque de rigueur tel que l’on mélange tout, les seuils, la génétique, la signification de mon intervention dans le Monde (dont la date de publication n’avait rien à voir avec décret mentionné). »
C’est vrai que les simples ouvriers sont considérés par l’élite bien pensante que comme des gens frustres sans aucune intelligence (en termes simples, l’ouvrier est trop con pour travailler correctement dans la RP)… Mais là, moi ça me choque profondément.
Ça n’est pas l’élite qui se casse l’oignon tous les jours a coup de doses cumulatives pour rentrer chez lui avec 1500 euros brut… Ça aussi, çà m’exaspère.
Trop échaudé pour croire au père noël…
Que faut il croire sur les effets des radiations ? la même soupe que pour l’amiante, ou pendant des années, on a menti aux travailleurs en parlant d’innocuité totale et en freinant des 4 pieds pour limiter les risques ? Comme pour les essais nucléaires en Polynésie?…
Le nucléaire peut être très sur et propre, mais encore faut il en donner les moyens a la partie maintenance, et moins regarder a arroser les actionnaires avec de confortables bénéfices au détriment des travailleurs.
Hors, même notre élite par compromission avec la bourse, tire vers le bas qualité de prestation, prix des prestations, et surtout sécurité des travailleurs, considères comme de la viande a radiations (ou en est on des accès en ZC pour les intérims???).
Vouloir économiser du temps a tout prix sur les matériaux, les interventions (arrêt de tranche par exemple), sur la qualité des dosimètres, et j’en passe, est le plus sur chemin pour arriver a une catastrophe qui discréditera la filière nucléaire a tout jamais. Et nous fera revenir en arrière de presque 30 ans. Quand on voit les propositions « écologiques » que notre élite développe… Ça n’annonce pas de beaux jours pour le niveau social et économique de notre pays.
Continuons chacun a notre niveau avec nos possibilités le combat pour la vérité sur les conditions de travail, et surtout dénoncer autant que cela est possible les errements politicologue-boursieres de nos dirigeants planqués derrière les conseils et directoires (« c’est pas ma faute, ils m’ont abusé a l’insu de mon plein gré » entendra t’ont dire un jour).
Bref, toute notre classe dirigeante et économique est a nettoyer pour retrouver un monde du travail sain.
Ah au fait, un petit coup de poinçon, c’est quoi de pactiser (puis de reculer et d’avancer) avec les écolos sur une sortie du nucléaire après les élections de 2012 et fermeture de 4 centrales françaises (n’est ce pas Monsieur Hollande, qui a les fesses entre deux chaises désormais)????…
Ce sont pourtant des propositions socialistes qui figureront sur leur programme électoral. Superphenix n’a pas suffi en 97, qu’il faut se refaire berner une nouvelle fois 15 ans après, par les même (Jospin PS en 1997, et hollande PS en 2012)?????
Il reste quelques mois pour que le combat porte aussi sur des ACCORDS FERMES du PS pour ne pas fermer de centrales ni sortir du nucléaire. Perdre quelques voix d’écolos (la frange marginale des purs et durs qui ne comprennent pas qu’on ne peut pas remplacer le nucléaire par du solaire ou du PV) ne feront pas perdre les élections; mais flouer des électeurs de gauche qui sont aussi intervenants du nucléaire, cela peut amener a la perte des élections…
Songez y bien pour le combat contre l’arrêt du nucléaire a mener jusqu’aux élections. Sans faillir ni reculer.
Comme menace directe : Centrales fermées = pas de voix aux élections.
Cela devrait faire réfléchir SI tout le monde agit comme cela…
Réponse à Daniel.
Nous avons lu attentivement le texte que tu as écris sur le site.
Il est entièrement vrai que depuis des décennies les salariés du nucléaires travaillent parfois et certains souvent dans le non respect des règlements législatifs en place.
En ce qui concerne les dépassements d’horaires de travail en zone il est pourtant facile de le contrôler avec le logiciel MICADO. Nous le savons tous (EDF, médecine du travail, DRIRE, syndicalistes….) mais que faisons nous a part le dénoncer depuis des lustres.
Nous avons pris l’exemple des horaires dépassés mais nous pourrions faire de même avec tous les désordres que nous connaissons.
Comme beaucoup sur ce site nous devons nous battre pour un statut unique des prestataires et cela passera par un grand mouvement de tous les ouvriers du nucléaires et des populations.
Maintenant nous posons la question: pouvons nous nous battre pour un statut unique avec dans nos rangs des anti-nucléaire ?
Salut Daniel et merci pour ton commentaire .
Je te rappelle que Micado n’est pas une pointeuse et que les lecteurs d’entrée/sortie KKK on cette fonction . Seul l’inspection du travail ou la gendarmerie peuvent demander la consultation.
Nous nous rendons bien compte aujourd’hui que le nucléaire ne laisse pas les gens indifférents .
Ce site je le rappelle a 18 mois d’existence il est pour tous les salariés de cette industrie et plus particulièrement ces sous-traitants .
En témoignant sur nos conditions de travail et de vies , nous espérons que face aux problèmes que vous soulevez , nos instances apporterons des améliorations .
Noir ou blanc , droite ou gauche chacun est libre de ces opinions , il n’y a pas énormément d’anti-nucléaire parmi les salariés mais des hommes et des femmes inquiet de la gestion économique de la sureté .
Un débat public est indispensable aujourd’hui dans notre pays .
Il appartiendra alors de trouver le juste équilibre entre l’intérêt général , la sécurité des personnes , une logique industrielle , le respect de l’environnement et le développement des énergies renouvelable .
Cela sera à n’en pas douter un des enjeux de la campagne présidentielle 2012…
Ce qui est sûr et que nous devons tous changer notre façon de consommer…
@+
salut le chevalier normand,
OK pour le contact au tel,
Cela fait plaisir de voir tous les jours de nouveaux arrivants; je crois, enfin, j’en suis certain que nous sommes tous dans le vrai.
Ensemble nous gagnerons.
Il faut maintenant faire le tour des copines et des copains pour qu’ils s’inscrivent sans modération dans la poursuite de cette démarche.
Tous les salariés en parlent sur nos sites et cette idée fait actuellement le tour de France. Beaucoup d’appels d’encouragement pour la démarche, mais je crois qu’il faudrait aussi s’inscrire afin que nous tous, puission nous occuper de la logue de la rèunion(salle, voyages, repas, invités,…. Enfin, encore du Travail.
Le travail ne nous fait pas peur et nous irons tous à cette réunion avec dans les environs de Lyon la fleur au fusil, car il nous faut maintenant commencer à structurer cette dynamique social sans précedent.
Ils (les patrons)balisent de plus en plus et je crois qu’ils ont raison d’avoir peur de notre détermination à tous.
Tous ensemble est la recette de la GAGNE.
Alors gagnons ensemble, mais avant il faut continuer à s’inscrire.
Salariés de la sous-traitance, n’attendez plus et lancez-vous dans la bataille. Nous sommes déjà nombreux a vous attendre.
Après, il sera trop tard!!!
Vous avez maintenant la possibilité de vous faire entendre.
Cela fait des années qu’il ouvrent leurs gueules au nom du pouvoir et qu’ils nous ferment leurs coffres à gros sous. Qu’ils facent attention, parce que s’ils continuent comme cela, demain, ils femeront leurs pompes à fric (entreprises).
Gagnons ensemble le statut égal pour tous.
Le chevalier Normand est de retour, nous finissions par croire que tu étais noyé dans la Bénédictine. Je partage entièrement ton point de vue sur la notoriété de certain.
Salut Dido,, je t’adresse ce nouveau petit mot car je n’avais pas encore vu ta réponse lors de mon précédent commentaire, il n’était pas encore affiché sur le site.
Je constate que tu n’as pas un mauvais fond et j’en suis heureux. Il faut que tu saches que j’ais mis beaucoup d’espoir dans cette idée de site des prestataires avec ou sans étiquette syndicale.
Je pense qu’il est parfois plus facile de nous mettre d’accord sur un terrain neutre sans que chacun se détermine en terrain conquis. Ici nous sommes donc tous à la même hauteur.
Le seul problème, c’est que si nous tirons en permanence sur les salariés qui sont organisés et sur tous ceux que ne nous ont encore compris, comment les fédérer dans la dynamique d’un conflit unitaire. Je trouve que parfois, tous les ressentis ne sont pas bons à dire, car cela risque de déstabiliser le plus grand nombre et cela est contre-productif à notre rêve du statut unique pour nous tous.
Lorsque j’ai commencé à militer, les patrons on tout fait pour me rendre la vie impossible et à me faire passer pour un pestifère auprès des salariés. Cela à fonctionné, puisque j’étais la personne à ne pas fréquenter sur le chantier (par peur de l’affichage avec un cégétiste pour les uns et parce que les autres étaient convaincus que le patron disait la vérité).
Résultat, des années après, et cela avec beaucoup de sacrifices personnels et familiaux, la quasi-totalité des salariés étaient structurés à environ 95% dans le syndicat et dans les valeurs que je représente.
C’est cela (la sincérité, l’écoute, la détermination, la confiance, le rêve, les convictions, …) que nous ont permis de gagner toutes les batailles sur Cruas.
Comme tu vois, j’ais mis toujours beaucoup d’espoir dans l’humain, tout simplement parce que les hommes peuvent changer, peuvent évoluer et revenir à la raison de l’intérêt collectif.
Enfin, et pour faire court, il ne suffit pas de dire à quelqu’un qu’il est con pour qu’il t’entende, mais parfois il est plus facile de le faire revenir à la raison en lui expliquant se qu’il n’a pas compris.
Cela nous permet aussi de comprendre se que nous n’avons pas compris en lui.
Lorsque tu dis que la misère ne se voit pas à Lafayette, je peux te dire que tu te trompes, mais ce n’ait pas grave, puisque je pensais la même chose avant d’aller les rencontrer régulièrement dans le cadre de mes mandats.
Je peux t’assurer qu’ils ont des vraies valeurs militantes et humaines, eux aussi. Seulement ils vivent avec leurs propres difficultés (manque de mobilisation sur le terrain, incompréhensions des salariés, mauvaise image, éloignement familiale, discréditation patronale, etc)
Je pense que nous pouvons vraiment gagner cette bataille si nous nous faisons tous confiance, y compris avec nos différences. Les différences sont souvent déclenchées par les patrons, il suffit de voir lorsque les salariés sont organisés, ils se pressent de convaincre certains salariés, souvent avec des promos et d’euros pour nous diviser, parce que cela lui permet de nous diviser.
Alors, et pour ne pas qu’ils aient raison dans ce conflit, oublions nos différences et nos guéguerres syndicales anciennes, et allons ensemble chercher ce statut que nous méritons tous. Ils nous le doivent.
Des peuples meurtris par la guerre provoquées par de politiques et par des intérêts personnels ont réussi à se réconcilier, alors pourquoi pas nous les salariés.
Nous avons tous le même objectif, mettons une bonne fois pour toutes nos forces en commun et fonçons ensemble sans regarder en arrière.
CGT, FO et CFDT, le même combat, l’intérêt des salariés.
C’est pour mois la seule chose que me motive dans ce combat car j’ai horreur des conflits, surtout s’ils sont personnels.
Vraiment sans rancune,
Tchao camarade et à lundi.
Merci pour ton engagement
José Andrade
Bonjour à tous
Il y a bien longtemps que je me suis exprimé sur ce site que je continue à recommander depuis le début.
Je fais parti de ceux qui ont averti ADMIN de rester dans la logique de l’origine de ce site et il en a souvent tenu compte.
Vous avez raison tous les deux ZE et DIDO.
Nous avançons tous dans le même sens puisque nous subissons tous la situation à des degrés différents.
La malheureuse expérience de chacun est nécessaire pour obtenir enfin ce que l’on nous doit.
Il faut s’unir,mais prendre tout en compte et nous, organisations syndicales,notre rôle premier est d’assurer la logistique de ce mouvement et non pas de le récupérer pour la notoriété de certains (quelques-uns se reconnaitront).
La CGT PNS,nous sommes prêt,mais pas n’importe comment.
Vous avez tous mes coordonnées et nous pouvons en parler.
Bonne journée et merci à admin de perséverer dans cette logique d’information.
Salut Le Chevalier Normand , bienvenue et merci pour ton engagement à nos cotés…
@+
LA FMNE CGT s’en prend a ces lanceurs d’alerte ;
Mon résumer personnel de la la réunion du 13 avril a paris sur la sous traitance.
Ces lanceur d’alerte faut arrêter de faire peur.
Voila ce que j’ai prit comme coup de poing dans la figure , par un fédéral , pour moi le SYNDICALISME SORTAIT DE LA POPULATION ET DEVAIT ŒUVRER POUR CETTE POPULATION.
Que ma direction me le dise , je peut l’admettre , que la direction EDF SA je peut l’admettre ;
Qu’un fédéral de plus CGT ca non je ne peut l’accepter.
Tous les sous traitant donc ceux qui , sont dans la réalité du terrain et qui sont au plus prés de cette souffrance le savent que nous sommes les premiers garants de la sûreté nucléaire
AI je commis un crime de dire a nos citoyens ce qui se passe a l’intérieur.
SI pour certains c’est un risque de dire la vérité au risque de faire fermer nos centrales .
Bien je suis de ceux là.
La FMNE est telle frileuse , ou certains on peur d’aller au vrai contact dans leurs bureaux , pendant que les indiens seront aux portes des centrales ou ailleurs..
OUI ? MESSIEURS LES FÉDÉRAUX dans tous combat il y a risque , comme dans celui-ci que je défend le risque zéro n’existe pas.
Et c’est pour cela que défend les intérêt de la population comme celui du statut , et celui que nous irons chercher si je ne baisse pas les bras devant cette accusation qui m’a fait très mal.
Bien , je dit qu’il vaut mieux stopper le nucléaires , plutôt que de m’en prendre une en pleine gueule , dont je ne veut pas être responsables , ni le cautionner , ni engager mes militant dans cette spirale.
AU risque que nos direction , ou nos fédéraux nous disent attention on risque de fermer nos centrales dont reprenez le travail messieurs s’il vous plaît;
POUR MA PART EN TANT QUE DS CGT , je ne peut pas prendre la responsabilité , de m’engager dans la lutte avec une épée porter par ma même section jusque ou allons nous et que faisons nous , voila des questions que certains doivent se poser.
QUI FAIT LE TRAVAIL?
QUI SUBIT LE STRESS,LA PRESSION?
QUI RESTREINT SON CAPITAL VIE?
QUI SOUFFRE?
QUI NE PEUT SE LOGER CORRECTEMENT?
QUI N’AS PAS DE SUIVIE MÉDICAL?
QUI N’AS PAS DE RÉEL STATUT?
QUI PREND DE LA DOSE?
QUI FAIT 10 A 12 HEURES PAR JOURS?
QUI BOSSENT LE WEEK END?
CES BIEN LES SOUS TRAITANT , et si cette site est né c’est bien pour se faire entendre du public;
CAR nous camarades nous savons tous ce qui se passent dans les barbelés dont certains ne veulent pas qu’on aille au public.
Ok je respecte leurs choix mais pas au détriment de notre santé et de notre souffrance , l’action syndical se fait sur le terrain, c’est l’une des valeurs que nous perdons ce qui nous fait . Penser PATRONS si nous sommes déconnecter du terrain;
RAPPEL CRUAS , la population n’était telle pas derrière ceux qui se sont battus , pour que nous ayons un plus au détriment de leurs capital santé.
JE LAISSE LIBRE CHOIX A MES MILITANTS , de s’engager dans l’action , car demain je ne sais pas si notre organisation sera a la porte des centrales avec nous pour un conflit dure avec cette peur qu’il leurs fasse fermer leurs centrales.
SI c’est juste pour défendre un statut et ensuite nous laisser tomber au fond de cette belle piscine bleu dont tous les journalistes filme , bien bravo?
Donc pour ma part je me porte candidat à travailler dans les zones rouges , orange , a signer mon transfert de dossier médical 800 km dans la journée ,à continuer a travailler sous DLE( duré limite d’exposition) sous la pression de ma hiérarchie et celle d’EDF SA;
A NE PAS AVOIR DE SUIVIE MÉDICAL;
A FAIRE 10 A 12 PAR JOUR.
A subir les appels d’offres et a changer d’entreprise a chaque appel d’offre puisque ce fut une victoire gagner.
A perdre nos mandat DP CHSCT SYNDICAUX….
A COUCHER DANS UN HÖTEL DE LUXE il n’y a que la formule qui change a 3 par chambre mais nous avons le number one.
A me nourrir de sandwich , mais comme parade a tous cela j’ai une bonne pratique de fiabilisation en corrélation avec mon toubib personnel spécial prestataires.
ATENOLOL 100 mg pour le stress , la pression (tension)
ACARBOSE 50 mg diabète trop de sucre dans le ricard faut bien oublier les rayonnements ;
SIMVASTATINE 40 MG POUR LES BON GUEULETONS ? dans nos suite impérial accompagner de 3 personnes qui attendent des jours meilleurs CHOLESTÉROL.
A continuer a gérer mon embolie pulmonaire , sous les travaux sous ambiance chaude(6 mois d’arrêt maladie,a faire le secours populaire belle victoire de lutte)
A voir ma famille tous les 4 semaines détente oblige tient j’ai droit a du repos;
Et enfin a cesser de rêver que je sortirais un jour de cet esclavage.
Pendant que mes camarades seront dans l’action , a gagner un plus que nos fédéraux n’ont pas cette joie de connaitre la vie d’un presta , il y a une émission télé réalité qui dit échangeons nos vies(vie ma vie).
JE RESTERAIS AU TRAVAIL afin de contribuer au développement de la nation et dire a nos citoyens que tous va bien.
Mes gosses braillent , ma femme pleure , la télé hurle , les voisins grognent mais je ne suis pas malheureux , j’ai un emploi , parce que je ne réfléchis pas , le secret du bonheur , c’est de vivre comme un con , et de ne pas se poser de questions ?
Vous pouvez me croire je n’irais pas LYON ,au risque de faire fermer nos centrales et comme certains me le disent d’être un anti nucléaires , faire des manifs contre les éoliennes c’est d’être aussi anti nUC.
Conclusion:
Je dirais a mes enfants , j’ai conserver l’emploi mais en échange je vous ramène un cancer.
Mais VOUS AUREZ UNE PENSION si l’association SANTE/SOUS/TRAITANCE ET ELLE SEULE NOUS RECONNAIT DANS NOS CONTAMINATIONS DEVANT LES TRIBUNAUX;
SANS VOUS FAIRE PEUR BISOUS A MA FAMILLE.
Votre papa vous lègue le droit de fermer sa gueule , devant une vérité qui est dure a dire et admettre pour certains;
mais qui permis a sauver des emploies au nom de la sureté nucléaire.
Cette lettre peu servir de droit d’alerte à mes enfants au nom d’un invisible.
Dont la vie est au bout du fil(l’atome) et peut être délivrer sous forme de testament avant que le loup nous détruisent.
Pour info le 13 a la sortie de cette réunion , une journaliste allemande , mais j’ai fait une boulette j’ai dit que tous allait bien dans nos centrales car il faut préserver la vie de nos centrales et a laisser crever ces invisibles dont personne n’en veut sauf en tant que liquidateur;
Daniel Luengo n’est pas un anti nucléaire mais juste une personne qui as des tripes , et qui veut un état de sureté optimal de nos centrales nucléaires n’oublions jamais que de défendre nos emplois , c’est aussi défendre nos familles en cas de grand boum ;
COURAGE POUR LYON
Merci Daniel pour ton commentaire . Tu a des tripes toi aussi , comme beaucoup d’entre nous .
ce combat est pour la reconnaissance de tous les travailleurs du nucléaire comme toi .
A bientôt Daniel et courage à toi aussi
amicalement admin .
Salut Daniel,
Comme toi, je pense qu’il faut continuer à dénoncer nous conditions de vie et de travail à l’intérieur de nos barbèles et toutes les conséquences qu’elles engendrent sur le technique, sur notre sécurité et sur la sureté des installations.
Je pense tout de même que tu vas un peut trop fort sur la position de la FNME sur les lanceurs d’alerte, je m’explique :
Je pense que nous n’avons pas le droit de donner la position d’un collectif ou d’une organisation lorsqu’un collègue donne sa position personnelle sur la question. Sauf s’il exerce la fonction de porte parole de la FNME.
N’oublions pas que nous étions dans une réunion de travail ou la parole était libre et que chacun devait dire ce qu’il ressentait sur la question.
Effectivement, le collègue nous disait qu’il fallait faire attention aux récupérations de certaines associations anti-nucléaires, parce que :
Notre démarche était bien d’organiser les salariés dans les collectifs de travail pour qu’ensemble nous puissions mener cette bataille.
Alors que les réseaux sortir du nucléaire ont surtout comme objectif de fermer les centrales, parce qu’ils considèrent que cette industrie est dangereuse.
Comme lui, je pense que les salariés du nucléaire ne souhaitent pas la fermeture des centrales, ils veulent seulement avoir une reconnaissance égale à celle des statutaires et rendre nos centrales plus sures en attendant que d’autres alternatives énergétiques moins dangereuses puissent faire face à nos besoins.
En tout état de cause, la seule décision officielle, celle qu’a été adoptée par tous les présents à cette réunion est celle du communiqué de presse que tu peux trouver sur ce site.
Alors, Daniel, continue à te battre en faisant attention à ta santé.
Je pense moi, que tu as toute ta place à Lyon, puisque les salariés de la sous-traitance ont encore besoin de ton aide.
Respects à toi et merci encore pour ton courage.
Le discours qu’il m’a tenu c’est le même que ma direction ou de sa direction , tant qu’au anti nucléaire eux au moins on le courage d’aller jusqu’au bout de leurs raisonnement et cela ne s’arrête pas une menace qui en aucun cas , ne donne la force d’être a Lyon , si c’est son statut qu’il veut conserver je ne suis pas son liquidateur malgré que je sort d’un bidonville , et que j’ai été recruter dans le nuc car j’avais déposer un dépôt de bilan et après expulsion, tant qu’au anti nucléaire certains on une science , que l’homme est fait pour se maintenir en bonne santé de vivre correctement de leurs travail et que la bourgeoisie n’as pas sa place parmi nous.
Conserver notre travail oui mais qu’il vienne avec nous au fond de piscine et peut être que la il ira voir les anti nucléaires .
Car si tous les citoyens sont des anti nucléaires et que personne ne leurs dit la vérité mieux vaut qu’il s’inscrive au prochaine élection présidentiels car le mensonges je sais pas le garder précieusement au fond de moi même .
Oui je suis révolter, écœurer même , mais les camarades je serais solidaires avec vous en vous versant mon salaires si quête y a lieu .
Faut des combattant et d’autre les encourageant restant derrière les rideaux.
NE CROYEZ PAS JE NE SUIS PAS UN LÂCHE , juste qu’on lève un point , ou le poing tous ensembles jusqu’au bout et ne fléchir devant l’ennemi.
Non Daniel, je ne peux te laisser dire cela, car ce copain je le connais très bien, notamment sur les questions de la souffrance au travail et la sous-traitance.
je l’ai vu tenir tête aux grand patrons sur ces questions et je peux t’assurer que ce n’est pas lui qui baisse la tête. Tu le sais aussi bien que moi.
En tout état de cause, il n’a jamais cité ton nom, je pense que vous êtes sur des incompréhensions, il faut vous parler.
je constate seulement que vous avez une divergence sur les anti-nucléaires, ce que je peux comprendre.
Avoue que la question aujourd’hui n’est pas le pour ou contre le nucléaire mais bien, comment nous tous, nous pouvons les rendre plus sures au travers du social.
Donc,la question est bien social et non pas technique.
C’est bien le social que met à mal le technique et pas le contraire.
Parlez-vous et essayer de vous comprendre, notre combat le vaut bien.
Une chose est sure Daniel, je n’accepterait jamais que tu compares ce copain à un patron, surtout celui là, tout simplement parce que je connais ces valeurs Humaines et tu le sais aussi bien que moi.
Accepte seulement qu’il puisse avoir un avis contraire sur le fait que les anti-nucléaires soient avec nous pour relever notre social; il pense qu’il y a autre chose derrière, à toi de voir qui te souhaite du bien et seulement du bien.
Amitiés à toi et bat toi.
slt ze
l’ignorance est le pire des mépris excuse moi mais nous partirons ensemble dans la lutte avec tous le courage la force la franchise la loyauté tu es tout sauf un corrompu un mec qui en a
alors a tout les febriles sortez vous les doigts de cul une bonne fois pour toute afin d’en decoudre rapidement avec tout mes respects
ciao
Ok, c’est ton point de vu, mais je ne suis pas sur ce site pour critiquer les salariés n’y pratiquer la division des travailleurs.
Si tout était parfait dans le monde du Travail à ce jour, nous n’en serions pas là à tenter d’organniser ce conflit.
Aussi, et pour arrêter toute ambiguité sur la CGT, voici l’article de presse (AFP) sur notre position sur la question de la sous-traitance du nucléaire.
Cette position a été actée lors de la réunion des syndicats CGT dans le champ du nucléaire qui etaient réunis hier à Montreuil.
« La CGT exige l’arrêt de la sous-traitance massive sur les sites nucléaires
PARIS – Les syndicats CGT des travailleurs du nucléaire ont exigé jeudi « l’arrêt de la sous-traitance massive, de la sous-traitance en cascade et de la précarité » sur les sites des centrales, considérées comme une manière d’externaliser les risques professionnels.
« Pour que, sur tous les sites nucléaires, ce soit la sûreté et non la recherche du profit maximum qui soit la priorité », la CGT « exige un statut pour les travailleurs du nucléaire, basé sur celui des salariés EDF, Areva et CEA et l’arrêt de la sous-traitance massive, de la sous-traitance en cascade et de la précarité », précise-t-elle dans un communiqué.
Les syndicats CGT des travailleurs du nucléaire (sous-traitants, EDF, Areva, CEA, IRSN) ont également demandé « une véritable démocratie dans l’entreprise avec un renforcement des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et la maîtrise 100% publique de l’industrie nucléaire ».
Pour eux, « le plus grand danger pour l’activité nucléaire, ce sont les directions elles-mêmes et leurs choix de gestion dont les salariés sont les premières victimes » et dénoncent la sous-traitance qui « entraîne une dilution des responsabilités et une complexification de l’organisation du travail ».
Le recours à la sous-traitance est une « manière pour les donneurs d’ordre d’externaliser 80% des risques professionnels (en particulier les doses) », selon le communiqué.
Pour le syndicat, « la course effrénée au profit maximum » conduit à une « politique du pire pour les salariés de la sous-traitance, ballottés de contrats en contrats, de sites en sites, subissant la majorité des pénibilités pour des salaires de misère et des conditions de travail indignes ».
« Si les pouvoirs publics n’assument pas leurs responsabilités en faisant accéder rapidement les salariés de la sous-traitance du nucléaire à des garanties sociales de haut niveau, la CGT assumera les siennes en appelant l’ensemble des travailleurs à l’action », ont conclu les syndicats CGT du nucléaire.
Le personnel affecté à la maintenance des réacteurs est à 80% intérimaire, estime la Fédération des mines et de l’énergie CGT, .
EDF
AREVA
(©AFP / 14 avril 2011 12h28) »
Alors,et comme vous pouvez le voir, la position de la CGT est claire et sans ambiguité. A vous donc, de voir si vous avez besoin de notre collectif pour l’orga de cette réunion.
Dans le cas contraire, nous partirons seules dans la lutte et en ce que me concerne et dans ce cas, je n’interviendrais plus sur ce site, afin de ne plus être accusé de récupérateur.
A vous de voir, car les attaques personnelles et syndicales ne riment à rien, je pense, sauf à la séparation de salariés et à l’échéque de ce conflit, ce que n’aurait pour résultat d’assoir les directions dans leur position actuelle de précarité.
Bonne chanche à vous pour la suite, si vous décidés que la cgt ne doit plus intervenir sur ce site sur cette question.
Salut Ze bravo pour cette décision .Nous attendons aussi les autres positions des organisation syndicale CFDT et FO Le site est pour tous les salariés de l’industrie nucléaire syndiqué ou pas , nous en parlons lundi .
@+
Bonjour ZE,je suis étonné que tu te souvienne que d’une phrase dans mon texte,ce n’est pas grave,je vais t’expliquer ce que je pense de mes collègues à la motivation incertaine !
Au fait , j’ai plein de défauts , je te rassure ! Vu mon âge , les petites phrases déstabilisantes ne me font pas broncher et comme beaucoup de gens , je me suis souvent fait baiser par des amis ,collègues,copains,délégués !Plus rien ne me surprend dans ce bas monde . Tu ne peux pas avoir de souvenir car les critiques sont faites ,bien sur ,en dehors du blog mais je t’assure que tu serais surpris par les noms et les syndicats !
Je suis pour une association de prestataires soutenue par les syndicats et non pas menée par eux !
Il sera toujours temps de faire des adhérents après !Et,oui,et c’est ma façon de faire , je tire en permanence sur les gens qui ne bougent pas , sur les grandes gueules qui se font mousser devant les autres et qui ne vont jamais sur le blog , car je veux les faire réagir et un âne pour le faire avancer , il faut lui mettre un coup de pied au cul!
Les visiteurs savent bien que le monde est fait de cons ,de gentils et de lâches, ils ne sont pas dupes !
La seule chose qui me vexe un peu ,c’est que tu me soupçonne de faire le jeu de la direction , avant de juger , il faut étudier l’individu ,c’est sur je n’ai pas les méthodes préconisées par les centrales syndicales ,mais je crois que les gens de ma boite m’apprécient pour mon honnêteté et mes méthodes et c’est ce qui compte!
Délégué et syndiqué (étonnant vu mes propos ,n’est-ce-pas !) je vois qu’un gouffre ce forme depuis déja quelques années entre les travailleurs et les centrales syndicales
Redescendons sur terre , la misère ne se voit pas à Lafayette mais sur le terrain , arrêtons les discours et les réunions (je pense que tu as agit dans ce sens à Cruas!)
Bref , je réclame l’aide des syndicats mais ne récupérez rien pour l’instant , le fait que la base bouge , sera surement beaucoup plus inquiétant pour les directions ! à bientôt avec l’admi
Ps: »en tout état de cause , si tu penses que.. ».Pour moi c’est un chantage que tu fais , je sais très bien que je ne peux rien faire tout seul !
Ohh Don Quichotte, si si, il y a eu des critiques sur ce site !!
Ce site est anti-nucléaire . Ce site n’est pas uniquement CGT. Ce site ne raconte que des conneries !!
Laisse, les collègues exprimer leurs opinions !
Ils ont étés, pendant des années nourris « à la sauce corporatiste » à l’isolement, aux récupérations.
Pour la question relative au QI de poulpe, demandez à nos patrons et à EDF si cela ne correspond pas à un tri sélectif lors des reprises du personnel, lors des appel d’offres ?
Vous a t’on demander de réfléchir, vous, dans le nucléaire ???
Une explication qui en vaut une autre sur le fait que tu es vraiment le Sancho Pancha du nucléaire , mon cher admni!
Ce n’est pas que certains ont un QI de poulpe mais tout simplement parce qu’ils n’ont plus de conscience professionnelle !
Je m’explique , il existe beaucoup de gens qui ont oubliés qu’ils avaient aussi des devoirs au boulot ! Je ne parle pas de boulot bien ou mal fait mais de pauses à rallonge , de départ anticipé , de retard , de planque dans le BR, de pointage magouillé , de primes inexistantes , de boulot laissé aux collègues etc…etc .
Une chose me choque depuis quelques années , c’est l’absence de sanctions et la relative complaisance de la direction!
En effet les encadrants laissent faire et voila ou est l’embuscade !
Le club Med c’est bien , mais un jour il faut payer !
Se sachant en faute et le chef aussi , le piège se referme !
Déconta piscine,sas GV, déconta RRA ,appel à la maison pour bosser le dimanche , remplacement de poste , boulot sans habilitation , travail isolé ,et tout cela dans la plus grande discrétion , c’est un contrat de la main à la main !
Tu m’as niqué une heure , alors tu la ferme sinon plus de cadeaux !
Le jour ou les gens vont arrêter de magouiller au boulot pour faire du fric , nous allons réussir à les faire bouger !
La pénibilité , ils n’en ont rien à foutre à partir du moment ou ils touchent une prime à la fin du mois ! (souviens-toi des éléments coincés à Tricastin , de plus ils sont tellement con qu’ils n’ont rien touché de plus..).
Mais j’ai espoir qu’un jour , ils aient une révélation et qu’ils nous suivent enfin !
C’est pourquoi continue ton œuvre , je dis bien « ton » car au début même les syndicats ne voyaient pas d’un bon œil ton site , malgré les yeux doux actuels !
et oui j’ai de la mémoire aussi ! Pas d’accord Sancho?
Salut DIDO , merci et à lundi ….
@+
Bonjour,
Je crois qu’il ne faut pas confondre le respect et les yeux doux.
Je suis très surpris de ton message sur les syndicats car, je n’ai pas le souvenir d’avoir constaté une quelconque critique envers ce site de la part des organisations syndicales depuis que j’ai appris son existence.
Effectivement, nous nous sommes engagé dans cette démarche après une rencontre amicale avec admin et nous avons pensé qu’il serait bon tenter une coordination nationale des salariés avec les trois syndicats et des salariés non syndiqués, afin d’aller chercher un statut unique pour tous.
l’union fait la force.
Si tu regardes l’appel initial, la demande était bien adressée aux représentants syndicales et non syndiqués de s’inscrire en donnant son appartenance syndicale. Alors ne soit pas surpris que des syndicats s’inscrivent.
Je remarque aussi ton opposition aux syndicats , ce que je peux concevoir.
En tout état de cause, si tu penses que tu peux y arriver tout seul à obtenir le statu, il suffit de le dire et pour ce que me concerne, je te souhaite bonne chance.
Pour mon orga et au vu du nombre de participants de syndicats et du contenu des débats sur la question du statut dans la CGT ce jour, je ne pense pas que nous soyons en difficulté pour mener ce combat et le gagner.
Alors, à toi de voir.
je constate dans ton message que les syndicats et les autres salariés ont tous les défauts du monde. Serais-tu sans aucun défauts et considérés-tu ne jamais avoir commis de faute.
Je pense qu’il faut arrêter de tirer en permanence sur ceux que tentent de s’organiser.
Les syndicats et les salariés ne te veulent pas du mal, ne te trompe pas de combat,enfin tu le fait comme tu veux!!!
Tirer à boulet rouge sur tous en mettant le doute à chaque fois dans les têtes des visiteurs du site ne peut que conforter les directions dans la poursuite de leur politique de sous-traitance actuelle. Est-ce que c’est cela le but recherché dans ton message. A toi de voir.
En tout état de cause, je tiens à te dire que nous avons les moyens de partir seules sur cette question et cela très rapidement sur cette question avec nous propres moyens de com, mais je pense qu’ensemble nous serons plus percutants.
A+
josé ANDRADE
Et oui, chaque fois que nous decendons cet escalier de la précarité, nous croyons que c’est la derniére marche; c’est sans compter sur l’imagination de ceux que nous gouvernent dans cette industrie NUCLEAIRE.
Ils sont capables du pire, y compris de creuser le sol avec les dents, afin que nous décendions une marche supplémentaire chaque jour.
Ils n’ont donc, plus de retenue dans ce monde de brutes.
Arrêtons-les, ils sont devenus fous.
Que fait la police???
Trés vite, nous serons confrontés avec l’effet de la dose sur l’organisme à une situation semblable à celle du MEDIATOR.
SOMMES-NOUS CONFRONTES AUX LES MÊMES EXPERTS QUE L’INDUSTRIE DES MEDICAMENTS???
SOMMES-NOUS DEVENUS DES RATS DE LABORATOIRE???
QUI VA TIRER LE BENEF DE CETTE SOUFRANCE???
PAS NOUS N’Y NOS FAMILLES, cela c’est certain.
Merde, arrêtons-les une bonne fois pour toutes.
Fermons les yeux et avançons, ou alors, nous sommes déjà aveugles.
Oui Ze , il est grand temps que les salariés du nucléaire ce prennent en main .
Une prise de conscience individuelle s’impose où alors cela veux aussi dire que certains salariés de cette industrie ont un QI équivalent à une huitre ( est alors là ) …après il sera évidement trop tard ! je pense à tous ces chargés d’affaire , PCR , responsable d’équipe , d’activité qui par leur silence cautionne cela…
Inscrivez vous en haut de la page …
@+
MERCI à toi, pour ce Travail de fourmis qui nous permet d’être informés de la démesure de cette industrie.
Je crois que t’as beaucoup de courage pour tous ce que tu représentes.
Espérons que les salariés de la sous-traitance apportent une réponse dans ce conflit à la hauteur de ton engagement et du temps que tu passes pour nous tenir informé.
Tu le mérites.
Continue, notre histoire te donnera raison.
Bises mon AMI