Bill Gates se lance dans le nucléaire futuriste…

    Le japonais Toshiba soutient le projet du fondateur de Microsoft de concevoir un réacteur révolutionnaire qui brûlerait de l’uranium appauvri soixante ans sans recharge.

    Scepticisme au CEA.

    Quand l’homme le plus riche du monde se lance dans le nucléaire, l’information est assurée d’irradier.

    Et lorsque le géant japonais Toshiba, l’un des principaux constructeurs mondiaux de réacteurs, soutient le milliardaire américain, la nouvelle est prise au sérieux.

    Toshiba a annoncé mardi avoir signé un accord en novembre avec Bill Gates, actionnaire d’une petite société baptisée TerraPower, pour étudier la faisabilité d’un réacteur atomique révolutionnaire.

    Bill Gates, qui se consacre désormais à temps plein à sa fondation caritative et à ses investissements privés, a exposé son projet le mois dernier lors d’une conférence en Californie, TED 2010, réunissant des visionnaires de tous horizons.

    Il revendique la cohérence de sa démarche car «l’énergie et le climat sont extrêmement importants» pour les populations des pays pauvres auxquelles vient en aide la Fondation Bill et Melinda Gates. «Nous avons besoin de miracles en matière d’énergie» comme le PC le fut à l’informatique, plaide le fondateur de Microsoft.

    Pour le technophile Gates, le miracle sans CO2 sera atomique.

    La jeune firme TerraPower pense être en mesure de concevoir en vingt ans un réacteur brûlant de l’uranium appauvri et pouvant fonctionner soixante voire cent ans sans être rechargé ! Ses bonnes fées sont Bill Gates et un autre ancien pilier de Microsoft, Nathan Myhrvold, qui a fondé la société Intellectual Ventures, laquelle finance des projets innovants.

    L’homme le plus riche du monde a déjà dépensé « des dizaines de millions » de dollars pour effectuer des simulations informatiques du réacteur.

    Celui-ci brûle l’uranium appauvri tout doucement «comme une bougie» selon l’analogie de Gates. Fabriquer le prototype nécessitera en revanche «plusieurs milliards» de dollars.

    Sur le papier, le « réacteur à onde de combustion » (TWR, en anglais) présente l’avantage d’employer comme combustible l’uranium appauvri (U238), l’isotope qui constitue 99 % de l’uranium naturel et qui est actuellement stocké comme déchet radioactif.

    Des inconvénients…

    suite article : http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=139828090

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