L’audition des membres de MZC

    Nous nous sommes présentés le 03/04/2014 à la convocation de la Commission d’Enquête parlementaire sur les coûts passés , présents et futurs de la filière nucléaire.

    Programme des membres de la commission :

    Matin : Visite CEA Marcoule, visite Melox.

    Après-midi : Audition des membres de MZC, visite EDF Tricastin et Georges Besse 2.

    Notre rendez-vous a était fixé à partir de 13h40 au Visiatome de Marcoule ou une salle était réservée. 

    Voici certains parlementaires présents à l’audition de MZC :

    Président M. François Brottes (SRC)

    Rapporteur M. Denis Baupin (Ecolo)

    Membre M. Franck Reynier (UDI)

    Membre M. Michel Sordi (UMP)

    Membre M. Stéphane Travert (SRC)

    Membre M. Hervé Mariton (UMP)

    M. Patrice Prat (SRC)

    Lecture mot d’excuse d’un membre FO de Ma Zone Contrôlée.

    Allocution du secrétaire de l’Association Ma Zone Contrôlée (CFDT)

    Allocution d’un membre CGT de l’association Ma Zone Contrôlée

    tranparenceLa dite commission nous a questionnée sur la dosimétrie et ces effets, les rythmes de travail, la formation, le contrôle et les certifications de nos entreprises, les conventions collectives appliquées, les salarié(e)s précaires, les divers contrôles et surveillances de nos activités, les conditions des grands déplacements, les moyens de robotisations existants, la sous-traitance en cascade (2ème niveaux), le déroulement des PDP, le rôle de l’ASN et les inspecteurs du travail de droit commun, les différences de traitement (restauration, médical, …) entre les salariés sous-traitants et ceux des donneurs d’ordre,  …

    Nous avons répondu le plus clairement possible, en citant des exemples de dérives constatées au quotidien sur le terrain, mais aussi, grâce à vos témoignages laissés sur https://www.ma-zone-controlee.com/ .

    Petit mot en (off) du Président au moment du départ pour EDF Tricastin «Merci pour ce dense et concentrè témoignage, il est la preuve d’une certaine réalité de terrain ».

    A la demande de la commission, nous transmettrons à Monsieur BERMOND (secrétaire en chef), tous les documents en notre possession, pour une analyse des membres y siégeant.

    il-faut-que-ca-changeNous espérons avoir donné envie aux membres de la commission de réfléchir à l’absolue nécessité d’améliorer les conditions de vie et de travail de la grande majorité des sous-traitants du nucléaire.

    Bien évidement, MZC reste à l’entière disposition de la commission, afin de lui apporter un complément d’information en cas de besoin.

    Bonne-nouvelleL’autre bonne nouvelle de la semaine est que nous devrions être en capacité de siéger au niveau des diverses CLI (Cadarache /ITER / CLIGEET, …) auxquelles nous nous sommes adressés pour l’instant. .

    Mail reçu :

    Monsieur ,
    Je reviens vers vous concernant la question que vous avez posée au Président de l’ANCCLI.
    En réalité, le législateur a volontairement été assez général en citant parmi les membres des CLI des représentants  d’associations de protection de l’environnement .
    L’ASN, que nous avons questionné, considère que toute association ayant dans son objet la protection de l’environnement peut légitimement être désignée par le président du conseil général parmi les associations représentées dans une CLI.
    L’objectif statutaire de votre association MZC étant « d’améliorer la sécurité des interventions, la sûreté des installations, pour le respect des générations futures et celui de l’environnement », il semblerait qu’elle remplisse ce critère.
     
    J’espère que cette réponse vous aidera.
    Bien cordialement.
    V.D
    Chargée de mission à l’ANCCLI
    separateur2
    Lire les 2 témoignages sur la situation des personnels qui posent les protections biologiques sur un RGV en cour de réalisation et enfin sur celui du droit au Congé Payer en période estivale…jusqu’à quand cela va durer ?  Témoignage

    logo_ensemble_MZCNos amitiés aux uns, notre respects aux autres, bises à toutes et tous

    Et vous…qu’en pensez vous ?

    A vos claviers .

      62 comments for “L’audition des membres de MZC

      1. Redaction MZC
        2 mai 2014 at 1h06

        La réalité est bien là. Le site MZC des salariés de la sous-traitance vient de battre un nouveau record d’audience ce soir. + de 8000 connexions pc avec adresse ip + 32 000 connexions avec les iphones non comptabilisés dans le compteur journalier. Au total, notre site a déjà reçu 40 000 visiteurs aujourd’hui et la journée n’est pas finie.
        Vraiment merci pour vos visites.

      2. Sylver
        1 mai 2014 at 21h56

        Pour se rappeler qui a sauvé au sacrifices de leurs vies les 106 salariés de la CIME/SPIE menacés de la perte de leurs emplois.

        Regardez ce film sur les sous-traitants du nucléaire.

        Seule la CGT a osée se battre pour les emplois et contre une stratégie de la direction de faire arriver de la nouvelle viande à REM moins chère et bien fraiche! Les autres syndicats n’ont pas montrè le bout de leur nez.

        http://www.youtube.com/watch?v=0bp-rv7dRTk#t=11

        • ALEX
          2 mai 2014 at 13h19

          Beaucoup parlent de la position ambigüe de la CFDT d’aujourd’hui et de la symbiose qu’existe actuellement entre le pouvoir et ce syndicat.
          Moi je suis dans le monde du travail et du nucléaire depuis 24 ans et je ne l’ai jamais vu se battre pour les salariés en dénonçant notre précarité dans cette industrie. De toute façon chaque fois que nous avons de problèmes nous savons qui aller voir pour nous défendre et nous représenter que l’on soit ouvrier, technicien ou cadre prestataire.
          Regardez l’ensemble des conflits pour combattre la précarité des prestataires du nucléaire et vous vous rendrez vite compte de qui nous soutien et nous a tout jour soutenu. Entre-nous, est-ce que vous êtes déjà aller voir un autre syndicat que la CGT sur les sites lorsque vous voulez un renseignement? C’est pas déconnant que cela soit la CGT qui travaille sur une convention collective unique des sous-traitants du nucléaire, puisque les autres syndicats ne savent ou ne veulent même pas savoir que l’on existe sur les sites. J’ai lu le document de la CGT et j’adhère à 200% à son contenu pourtant qui correspond à mes attentes et pourtant j’ai un certain niveau de responsabilités non négligeables dans mon entreprise.

          http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/19/97002-20120419FILWWW00688-nucleaire-greve-d-un-sous-traitant.php

      3. BOB
        1 mai 2014 at 17h56

        Je ne suis pas encore syndiqué mais je constate qui fait le travail pour aider les salariés de SPIE-DEN et tous les autres de la sous-traitance.

        Heureux de voir que la CGT a fait un magnifique et long travail sur les conditions de vie et de travail des sous-traitants du nucléaire avec son document qui se traduit par une convention collective unique des prestataires.

        Ce travail à plusieurs avantages selon moi:

        1. les salariés vont enfin obtenir un réel statut en équivalence avec leur travail et les responsabilités qui l’accompagne.

        2. l’apartheid qui règne sur les sites nucléaires en donnant tout aux uns et rien aux autres va cesser voir disparaitre.

        3. les entreprises low cost n’auront plus leur place puisque l’attribution des marchés se fera sur la capacité de faire et plus sur le dumping social.

        Il ne suffira plus de venir avec des salariés soumis et mal traités pour obtenir le marché. D’abord l’entreprise doit signer le respect de l’accord fait par la CGT et ensuite la différence doit se faire que sur la technicité et le respect des règles.

        Voila ce que la CGT souhaite d’après ce que j’ai lu dans le document que le délégué CGT SPIE-DEN m’a donné chez AREVA mercredi dernier.

        Écoutez, moi ça me va tout à fait et puis, toutes les entreprises que vont actuellement chercher des travailleurs à l’étranger pour les exploiter chez nous pour 400€ par mois, n’auront certainement plus l’intérêt de le faire, puisqu’elle devra les payer comme nous.

        Enfin, la CGT nous montre le travail qu’elle fait mais les autres syndicats de SPIE que font-ils? pour l’instant je ne vois rien!

        Quel est leur programme pour l’avenir a part de signer des accords avec les patrons et l’état pour appauvrir encore plus les salariés.

        Regardez l’ANI et le pacte de responsabilité porté par la CFDT et la CFE-CGC et vous comprendrez comment on va être assaisonnés pour les prochaines années.

        Fini les belles paroles, nous voulons des actes. Comme la CGT l’a fait, montrez-nous ce que vous avez pour nous. Autrement cassez-vous.

        • Nathan
          1 mai 2014 at 21h04

          bonjour à tous. Je suis un vieux bouc de la spie avec pas loin de 26 ans d’ancienneté et je confirme le témoignage de BOB. Avant il n’y avait que la cgt majoritaire et la cfdt qui représentait rien. Avec la cgt qui ne signait que quand le compte pour les salariés y était, on était l’entreprise de logistique qui payait le mieux. Aujourd’hui avec les trois autres syndicats qui signent tout et n’importe quoi parce que le patron leur demande, nous sommes les moins payés du parc nucléaire. regardez endel, pns, essor les avantages qu’ils ont.
          j’en ai marre des suppositoires des patrons qui se présentent aux élections pour satisfaire les patrons au détriment des salariés.
          de toute façon, chaque fois qu’ont est dans la merde il n’y a que la cgt qui nous aide dans les conflits et les convocations.
          au fait, jai lu le document de la cgt et je le trouve pas déconnant de tout bien au contraire, très réaliste et plein de bon sens. merci les gars.

      4. Martine
        30 avril 2014 at 22h02

        La CFDT montre enfin son vrai visage social devant la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire.

        La CFDT est pour une réduction du nucléaire en le ramenant à 50% et elle n’est pas d’accord pour un deuxième EPR en France. Pour la sous-traitance, elle estime seulement que l’on devrait limiter les niveaux de sous-traitance (pas plus). Apparemment le social de la sous-traitance ne fait pas partie des soucis de la CFDT. Ce n’est pas nouveau que cette centrale syndicale s’en tape de l’avenir des salariés. Nous avons déjà donné avec l’ANI, etc. Pour finir, la CFDT quitte la séance avec l’allusion faite par le président, que la commission aurait les moyens d’exiger le maintien de sa présence en faisant appel aux forces de l’ordre. Sans commentaires !!!!

        Regardez ! Rien sur nous les sous-traitants ! je suis dégoutée.

        http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5355.couts-de-la-filiere-nucleaire–m-nicolas-boccard-professeur-d-economie–table-ronde-avec-les-con-30-avril-2014

        • Sylver
          30 avril 2014 at 22h35

          Oui Martine, Marie-Claire Cailletaud de la CGT est beaucoup plus claire sur le sujet et surtout quand elle aborde notre dossier des garanties sociales des salariés sous-traitants. S’il y en avait qui n’avaient pas compris la différence entre les deux syndicats, après avoir visionné cette vidéo, ils n’auront plus de doute sur le sujet. Merci la CGT pour la clarté du programme de la sous-traitance et pour le travail que vous faites pour notre avenir et surtout pour celui de nos jeunes populations.

          • Gus
            1 mai 2014 at 9h45

            Les salariés s’exprimerons lors des prochaines élections professionnelles dans beaucoup d’entreprises prestataires.
            Nul doute n’est permit sur le résultat final de ce vote :
            1 abstention,
            2 sanction à l’égard des candidat(e)s des OS qui continuent de méprisé les salariés issus de la sous-traitance.
            Bon courage et surtout bonne chance à eux sur le terrain pour essuyer les plâtres 🙁

      5. Sylver
        30 avril 2014 at 20h10

        Quelqu’un qui a un enfant naturel et qui décide d’adopter en donnent un traitement inférieur à ce dernier, tous trouveraient cela scandaleux et c’est normal!

        EDF, AREVA et le CEA avaient leurs salariés et ont décidé d’adopter la sous-traitance en donnant que les os pour les salariés prestataires et gardent la viande pour eux, et tout le monde trouve cela normal.

        Sans oublier qu’ils nous font trimer en nous faisant faire tout ce qu’est cancérogène, toxique, mutagène, difficile et dangereux en général.

        Où est l’égalité des chances et de traitement au travail?

        Allons-nous continuer à supporter que l’ont nous interdise la restauration de site, les visites médicales de site, les salaires correspondant à nos responsabilité, l’accès au prix de l’énergie des agents EDF, ….

        Oh, y en a marre de ces situations d’apartheid dans le nucléaire.

        Moi je m’inscrit totalement dans la démarche de la CGT et je conteste la position des autres syndicats au niveau national et de leurs petites mains dans les syndicats des entreprises qui refusent de nous aider pour que l’on sorte de cet état de faits.

        Ils ne pourront pas continuer à faire semblant de nous aider en protégeant seulement leurs petits arrières.

        Ce n’est pas cela l’esprit d’un syndicat de salariés.

      6. l'abeille social
        30 avril 2014 at 18h21

        Un sujet m’interpelle fortement depuis que je m’en suis rendu compte. L’exploitation extrême des jeunes diplômés dans les entreprises prestataires. Les sociétés les prennent à la sortie des écoles avec un BAC +3, 4, 5, 6, …,leurs font faire des heures jusqu’à 72h/semaine, les sous-payent, les poussent à bout, les éclatent psychologiquement et les balancent au bout d’un an ou deux pour en prendre d’autres et recommencer indéfiniment ce jeux macabre.
        C’est de l’exploitation à grande échelle de nos gamins qui ont fait des grandes études.
        Je suis à la CGT et j’en vois de plus en plus arriver dans nos locaux avec des témoignages dignes d’un autre temps.
        Socialement responsables, avez-vous dit ? moi je dis que ces entreprises sont des broyeuses de compétences et de rêves d’avenir. Cela me révolte.

        http://www.jobat.be/uploadedImages/pictures/burn_out.jpg

      7. mich
        30 avril 2014 at 17h01

        Ce matin nos délégués cgt sont venus nous donner l’accord des prestataires du nucléaire sur le site de Cattenom..
        Ils étaient là à 4h du matin pour voir les équipes de nuit, matin et journée.
        Ça à fait débat dans l’entreprise et même sur le site.
        Enfin on y crois a cette réalité de la cgt et nos remercions tous les délégués qui travaillent dur ce dossier depuis des années.
        Bien sur, nous ne remercions pas les branleurs des autres syndicats qui ne brassent que du vent en assurant leur petit confort et leurs petits avantages. Pourquoi ils refusent de ce mettre avec la cgt sur ce dossier pour le bien des salariés ? A croire qu’ils n’ont rien a foutre de notre gueule.
        Merci les gars.

        • karim
          30 avril 2014 at 19h03

          ça fait plaisir de voir que des hommes d’un syndicat s’occupent jour et nuit pour que l’ont ai un meilleur avenir dans le nucléaire.

          Nous méritons de l’obtenir, ils méritent qu’on l’obtienne.

          Merci les gars.

      8. Sellig
        30 avril 2014 at 13h40

        Commissions / Mercredi 30 avril 2014

        Coûts de la filière nucléaire :
        M. Nicolas Boccard, professeur d’économie ;
        Table ronde avec les confédérations syndicales 🙂

        http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5355.couts-de-la-filiere-nucleaire–m-nicolas-boccard-professeur-d-economie–table-ronde-avec-les-con-30-avril-2014

      9. Sylver
        28 avril 2014 at 0h40

        C’est bon, il est arrivé dans les scions du nucléaire. Les turbulences tant attendues par la majorité des prestataires du nucléaire vont avoir lieu. La météo dans le ciel bleu-gris s’annonce bien orageux et des coup de tonnerres accompagnés de nombreux éclairs semblent imminents devant les portes des usines du nucléaire. Patrons esclavagistes accrochez-vous, votre pain blanc semble s’assombrir et des traces de moisissure font déjà surface.

      10. Redaction MZC
        27 avril 2014 at 9h42

        Voila une bonne chose chers collègues, amis visiteurs

        Enfin , oui enfin .
        Une grande fédération syndicale la CGT +
        Monsieur le rapporteur de la Commission d’Enquête sur le coût de la filière nucléaire M BAUPIN +
        M Repussard (directeur de l’IRSN) +
        M. Jean-Claude Delalonde (Président de l’ANCCLI) +
        M. Pierre-Franck Chevet (Président de l’ASN) +
        l’ensemble des parlementaires présent à Marcoule lors de l’audition des représentants de notre association

        Oui chers collègues TOUS AUJOURD’HUI SAVENT que les conditions de travail et de vie des salariés issu de la sous-traitance intervenant sur les sites nucléaire d’EDF-AREVA-CEA nécessitent et rapidement une très très sérieuse réforme .

        Chers collègues,
        les travaux de la Commission d’Enquête touchent à leurs fin. Ils aboutiront à l’établissement d’une proposition de loi incontournable sur l’orientation que prendra notre pays sur la transition énergétique.

        L’Association MZC appel à la mobilisation nationale, l’ensemble des salariés de cette industrie à peser sur le gouvernement , ministres , partenaires sociaux pour que ce changement inévitable, ne ce fasse pas aux détriments des salarié(e)s que nous représentons.

        Réagis, fais entendre ta voix, en laissant un commentaire sur l’article où page de ton choix.
        Nos dernières audiences (10 000 – 15 000 visiteurs jours Mars/Avril) est bien aujourd’hui la preuve que nous intéressons de plus en plus de gens et nous vous en remercions 🙂 .

        Ton avenir professionnel est en jeux, ne laisse pas aux autres décider à ta place ce qui est bien ou pas pour toi !

        A bon entendeur 🙂

      11. D.B
        26 avril 2014 at 18h48

        • Gilles PNS
          26 avril 2014 at 19h05

          Enfin oui ! Merci M Baupin.
          Tenons nous prêt à passer ENFIN à l’action
          avec ou pas les autres organisations syndicales de cette industrie 🙂

      12. Sentinelle
        26 avril 2014 at 8h11

        Bravo les copains, merci et respect pour votre travail accompli.
        Chapeau bas les gar
        s 😉

      13. THYS
        24 avril 2014 at 21h34

        Économie:
        Les maîtres de l’énergie et pas assez de salariés

        Avec en tête de proue la centrale nucléaire de Cattenom, le Gim’Est a imaginé une dream team de l’énergie, formée par les sous-traitants lorrains. Problème, encore et toujours : la main-d’œuvre manque.

        http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2014/04/24/les-maitres-de-l-energie-et-pas-assez-de-salaries

        • l'odeur de la dose
          24 avril 2014 at 22h25

          Plein le cul de tous ces marchands de viande à REM du nucléaire. Ils n’ont pas assez de monde pour envoyer cramer dans les centrales nucléaires pour le SMIC? Eh bin, ils n’ont qu’à y aller se faire bombarder le cul à l’intérieur avec leurs gros salaire et gros benefs.

          y en a marre de tous ces exploiteurs de viande fraiche qui n’hésitent pas pas à nous traiter comme des chiens galeux pendant les arrêts de tranche et nous foutre à la rue avec des faux prétextes à la fin quand nous sommes bien cuits.

          ils disent que la dose n’a pas d’effet! moi je les invite à venir passer une journée dans la cocote, prendre de la dose sans leurs costards-cravate et rentrer dans nos gites pourris le soir pour bouffer des boites conserves et ils verront quel gout elle a cette dose, leur dose soit disant inoffensive.

          on parle de négriers, on parle de tepco! et nous! comment doit-on appeler nos chers patrons qui nous traitent comme des grosses merdes?

          il faudrait ce torcher le cul à leurs cravates après une journée dans le BR pour qu’ils connaissent en permanence l’odeur de la dose que nous prenons tous les jours.

      14. l'abeille sociale
        24 avril 2014 at 0h17

        La tête au carré (sept-oct 2011) par Mathieu Vidard du lundi au vendredi de 14h à 15h

        1er grand reportage radio sur la souffrance de la sous-traitance du nucléaire.

        http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=191435

      15. Gilbert
        24 avril 2014 at 0h04

        Ségolène Royal et la transition énergétique à l’épreuve du nucléaire

        … Si la réduction de 75 à 40% de l’électricité d’origine nucléaire et la fermeture des centrales les plus exposées à la censure de l’Autorité de sûreté nucléaire reste l’objectif d’ici à 2025 ou 2028, il va falloir décider et dire par quoi et comment on va les remplacer. Sobriété, économies d’énergie, isolation des logements, énergies renouvelables… la palette des solutions est là.

        L’un des dossiers phares du quinquennat de François Hollande est aujourd’hui entre les mains de Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Ecologie et du développement durable, qui a aussi désormais en charge l’énergie.

        http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2014/03/20/transition-energetique-les-premiers-elements-de-la-future-lo-1018719.html

      16. Redaction MZC
        23 avril 2014 at 7h06

        « Conséquences sanitaires de l’activité des salariés sous-traitants du nucléaire » avec Annie Thébaud-Mony: (Le Faou 20/04/2014)

        Directrice de l’unité Inserm GISCOP93 (Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle) à l’université Paris XIII. Le 31 juillet 2012, elle refuse la Légion d’Honneur, afin de dénoncer l’« indifférence » qui touche la santé au travail et l’impunité des « crimes industriels ».

        Elle préside l’association Henri Pézerat (santé, travail, environnement). Auteur du livre  » L’industrie nucléaire : sous-traitance et servitude « (2000)…

        Conférence 2/5 https://www.youtube.com/watch?v=HhmkJtwgRwM

        Conférence 3/5 https://www.youtube.com/watch?v=2lhuCIOO1H8

        Conférence 4/5 https://www.youtube.com/watch?v=GmDr_5IxJ0E

        Conférence 5/5 https://www.youtube.com/watch?v=Ay7-rtM8hdI

        http://blogs.mediapart.fr/blog/patrig-k/210414/conference-annie-thebaud-mony-sante-nucleaire

        .

      17. vero
        22 avril 2014 at 22h48

        On ose encore dire que les salariés ne risquent rien avec la dose!!!!

        Lisez et vous le saurez

        International
        Le Monde.fr | 21.04.2014

        Des militaires irradiés au plateau d’Albion ?


        Le nucléaire est-il à l’origine des maux dont souffrent d’anciens militaires qui ont travaillé à la surveillance des missiles du plateau d’Albion, dans le sud de la France ?

        Le Parisien pose la question, lundi 21 avril, dans une enquête révélant que « plusieurs dizaines » d’anciens employés du site de dissuasion nucléaire français souffriraient aujourd’hui de « formes rares » de cancers, sans pouvoir établir si ceux-ci sont liés à des irradiations.

        Le quotidien évoque notamment le cas d’un ancien membre des commandos de l’armée de l’air, ayant travaillé pendant un an à proximité des têtes de missiles nucléaires, qui souffre aujourd’hui d’une nécrose des os. D’autres sont morts de sarcome ou de leucémies fulgurantes.

        LA DÉFENSE ACCUSÉE DE « BROUILLER LES CARTES »

        Pour établir la responsabilité du nucléaire dans leurs pathologies, l’analyse des relevés dosimétriques, qui mesurent le degré de radioactivité auquel les militaires étaient exposés, est nécessaire.

        Or, l’un des militaires interrogés affirme n’avoir jamais porté de dosimètre. Un autre évoque la lenteur de l’armée à lui …

        http://www.lemonde.fr/international/article/2014/04/21/des-militaires-irradies-sur-le-plateau-d-albion_4404659_3210.html

      18. vercing
        21 avril 2014 at 11h09

        La centrale de Fessenheim à l’arrêt complet suite à un incident

        Vidéo

        EnvironnementLa centrale nucléaire de Fessenheim est totalement à l’arrêt depuis un incident dans sa partie non nucléaire vendredi soir. L’incident n’aurait pas de conséquence pour l’environnement ou la sûreté des installations.

        L’incident n’a pas de conséquence pour l’environnement ou la sûreté des installations, tout comme celui qui avait entraîné l’arrêt du premier réacteur le 9 avril, selon une porte-parole d’EDF. La centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin est totalement à l’arrêt depuis un incident dans sa partie non nucléaire vendredi soir.

        Le réacteur numéro deux, a expliqué la porte-parole, s’est arrêté automatiquement vendredi à 22h40 après la fermeture intempestive d’une soupape régulant l’arrivée de vapeur sur le turboalternateur, faisant la comparaison avec un disjoncteur. Des techniciens sont à l’oeuvre. La date de remise en route n’est pas encore déterminée.

        Le réacteur numéro un de la centrale, la plus vieille de France, est à l’arrêt depuis le 9 avril, quand une fuite avait été détectée sur une tuyauterie d’alimentation en eau. Le gouvernement a promis de fermer en 2016 la centrale de Fessenheim, qui est située en zone sismique et inondable. Ses deux réacteurs de 900 MW sont en service de 1977. « Nos centrales nucléaires les plus vieilles sont fragiles et il faut les fermer », a déclaré Europe écologie-Les Verts samedi dans un communiqué, dénonçant « l’acharnement thérapeutique de ceux qui voudraient maintenir en activité tous les réacteurs y compris au-delà de leur âge limite ».

        Ségolène Royale au Grand Jury le 6 avril : sur Fessenheim, « la feuille de route sera tenue »

        http://lci.tf1.fr/science/environnement/la-centrale-de-fessenheim-a-l-arret-complet-suite-a-un-incident-8403253.html

      19. sentinelle2607
        21 avril 2014 at 7h57

      20. andré
        19 avril 2014 at 1h19

        Le rapport ne parle pas de la sous-traitance. « Une maîtrise insuffisante des opérations de maintenance dans leur planification comme dans leur réalisation »

        CARTON JAUNE

        S’agissant des cinquante-huit réacteurs du parc électronucléaire exploité par EDF, l’Autorité de sûreté, tout en décernant quelques bons points, met un carton jaune à plusieurs centrales. Trois d’entre elles — Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire) et Civaux (Vienne) — sont « en retrait dans le domaine de la sûreté nucléaire ». Trois également — Belleville-sur-Loire (Cher), Chinon (Indre-et-Loire), à nouveau, et Chooz (Ardennes) — pour ce qui est de « l’impact sur l’environnement ». Une dernière — Cattenom (Moselle) — en matière de radioprotection.

        En outre, l’ASN juge que « la maîtrise des arrêts de réacteur doit faire l’objet d’une action prioritaire de la part d’EDF ». En cause, « une maîtrise insuffisante des opérations de maintenance dans leur planification comme dans leur réalisation ». Une déficience qui « peut avoir des impacts défavorables, par la désorganisation qu’elle entraîne, sur la qualité des opérations de maintenances elles-mêmes ».

        L’autorité de contrôle relève encore que « la prise en compte des facteurs humains dans les activités d’exploitation et de maintenance est hétérogène en fonction des sites et reste perfectible ». Et elle s’inquiète, s’agissant des doses de radioactivité reçues par les personnels, de l’augmentation de 18 % de « la dosimétrie collective par réacteur ». Une hausse qui ….

        Sûreté nucléaire en France : des incidents « persistants »
        http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/15/surete-nucleaire-en-france-des-incidents-persistants_4402147_3244.html

      21. Mika
        19 avril 2014 at 1h01

        Emploi à thionville 200 postes à pourvoir dans l’énergie

        Les entreprises qui interviennent notamment à Cattenom, recherchent 200 nouveaux salariés. Avec Pôle emploi, elles organisent un salon le 24 avril pour les trouver.

        http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2014/04/15/200-postes-a-pourvoir-dans-l-energie

      22. Georges
        18 avril 2014 at 23h00

        Romans : l’usine nucléaire FBFC sous haute surveillance
        Jeudi 17 avril 2014 à 06h00

        L’Autorité de Sûreté Nucléaire a rendu son rapport sur la sûreté des installations pour l’année 2013. Les centrales de Cruas et Tricastin sont dans la moyenne. En revanche, le site romanais d’Areva est dans le collimateur.

        La facade et le logo sur la tour du groupe AREVA dans le quartier de La Defense.

        L’usine FBFC de Romans est dans le collimateur de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. L’ASN a rendu son rapport sur la sûreté des installations pour l’année 2013. Les centrales de Cruas et Tricastin sont dans la moyenne. En revanche, le site romanais d’Areva est placé sous surveillance renforcée. L’usine FBFC fabrique du combustible nucléaire, des pastilles d’uranium, et cela fait deux ans qu’elle n’est pas au niveau attendu par l’ASN.

        l’Autorité de Sureté Nucléaire a aussi à l’oeil l’usine Eurodif au Tricastin. L’usine d’enrichissement d’uranium s’est arrêtée en 2012, elle est en phase de nettoyage, un nettoyage qui nécessite aussi des produits dangereux et l’ASN estime que la sureté s’est dégradée.

        L’Autorité de Sureté Nucléaire a aussi à l’œil l’usine Eurodif au Tricastin. L’usine d’enrichissement d’uranium s’est arrêtée en 2012, elle est en phase de nettoyage, un nettoyage qui nécessite aussi des produits dangereux et l’ASN estime que la sureté s’est dégradée.

        http://www.francebleu.fr/infos/romans-l-usine-nucleaire-fbfc-sous-haute-surveillance-1454327

      23. grègory
        18 avril 2014 at 21h59

        L’ASN critique les faiblesses de Cattenom

        CATTENOM – Selon l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), des problèmes subsistent dans la centrale nucléaire mosellane.

        Dans ce rapport, sept centrales sont pointées du doigt, notamment celle de Cattenom. (photo: Editpress)

        Cattenom a connu 31 «écarts» au cours de 2013

        De la corrosion à la centrale de Cattenom?

        Un réacteur de Cattenom à l’arrêt pour un «défaut»

        La centrale de Cattenom tourne à plein régime

        Le Grand-Duché intégré au comité d’information

        La situation de la sûreté nucléaire et de la radioprotection a été «globalement assez satisfaisante» en France en 2013, malgré la persistance d’incidents, a jugé mardi l’Autorité de sûreté nucléaire (l’ASN) dans son rapport annuel. L’ASN a procédé l’année dernière à 2 191 inspections. Pour les activités nucléaires, 3 incidents ont été classés au niveau 2 de l’échelle Inès (8 niveaux, de 0 à 7), en 2013, et 127 au niveau 1.

        «J’estime que la situation est globalement assez satisfaisante», a déclaré son président, Pierre-Franck Chevet. «Il y a toujours une persistance d’incidents», a-t-il convenu, ajoutant que «le nombre d’écarts signalés est globalement constant dans la longue durée».

        Dans ce rapport, sept centrales sont pointées du doigt, notamment celle de Cattenom. Selon l’ASN, les faiblesses de la centrale de Moselle sont son entretien et la radioprotection de ses employés, jugé insuffisante.

        http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/L-ASN-critique-les-faiblesses-de-Cattenom-10904211

      24. Redaction MZC
        17 avril 2014 at 6h16

        Sûreté nucléaire : l’ASN attire l’attention sur 6 enjeux sans précédents

        Globalement la sûreté nucléaire est assez satisfaisante, a expliqué l’ASN aux parlementaires. Mais six enjeux clés ont été identifiés pour les années à venir, nécessitant un renforcement des moyens financiers et de sanction de l’ASN.

        Comme l’an dernier, la situation est « globalement assez satisfaisante ». C’est ainsi que Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a résumé, mardi 15 avril, devant les parlementaires de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), le rapport 2013 sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection.

        L’audition a surtout été l’occasion pour l’ASN de mettre en avant les six « enjeux sans précédents » sur lesquels elle doit se pencher au plus vite. L’occasion, aussi et surtout, de plaider pour une augmentation de ses moyens dont elle dispose.

        Stabilité des incidents constatés

        Globalement, le président de l’ASN a pointé « la persistance d’incidents », avec une baisse des incidents classés au niveau 1 de l’Echelle internationale des évènements nucléaires (Ines), qui en compte huit (du niveau 0 au niveau 7, le plus grave), mais « un nombre d’écarts stable ». En l’occurrence, l’ASN a relevé 1.796 évènements significatifs, dont 3 incidents classés au niveau 2 et 126 au niveau 1.

        Comme l’an dernier, l’Autorité relève aussi des écarts selon les sites. S’agissant du domaine de la sûreté nucléaire, les centrales de Golfech et de Penly se distinguent de manière positive alors que celles du Bugey, de Chinon et de Civaux sont « en retrait ». Les bons élèves, en matière de radioprotection sont Civaux, Golfech et Penly, et le mauvais élève est Cattenom. Enfin, Dampierre-en-Burly se distingue favorablement en matière d’impact environnemental quand Belleville-sur-Loire, Chinon et Chooz sont pointés du doigt par l’Autorité.

        Restent deux problèmes qui se distinguent. Il s’agit tout d’abord de la reprise des déchets anciens sur le site de La Hague qui a fait l’objet d’une mise en demeure d’Areva, l’exploitant du site. « L’ASN sera attentive à ce que des revirements de stratégie industrielle ne retardent pas de façon notable la reprise et l’évacuation des déchets », indique le rapport. Second élément marquant, les problèmes rencontrés « à de multiple reprises » et les écarts constatés par rapport aux engagements pris par la Société franco-belge de fabrication de combustibles (FBFC) sur son site de Romans-sur-Isère. La filiale d’Areva, ainsi que la maison mère et quatre autres filiales, a elle aussi fait l’objet d’une mise en demeure.

        Post-Fukushima : le plus dur reste à faire…

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/surete-nucleaire-asn-incidents-fukushima-cigeo-radioprotection-21423.php4

      25. Gilbert
        13 avril 2014 at 22h06

        Le CONSEIL RÉGIONAL RHÔNE-ALPES parle du nucléaire et de la sous-traitance !

        CONSEIL RÉGIONAL RHÔNE-ALPES Session des 7 et 8 avril 2011

        Vœu des Groupes socialiste, écologiste et apparentés, Europe-Écologie les Verts, Front de Gauche et Parti Radical de Gauche et apparentés

        La Région doit être associée à l’audit de sûreté nucléaire

        Vœu:

        Pour l’ensemble de ces motifs, le Conseil régional demande:

        1) Que l’Etat s’engage à associer l’ensemble des parties prenantes (associations de consommateurs, syndicats, collectivités territoriales, médecine du travail…) à l’audit sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, et à la rédaction de son cahier des charges.

        Celui-ci devra garantir une expertise pluraliste et transparente. Il devra porter sur les installations nucléaires de base comme sur les installations annexes, les conditions de transport et le traitement des déchets. Il devra exiger une information complète sur:

        – le niveau général de vétusté de ces installations, de leurs dispositifs de contrôle et de sécurité;

        – les risques déjà répertoriés et les incidents observés;

        – la potentielle défectuosité du système d’injection de sécurité de 34 réacteurs (en vérifiant le cas des autres tranches en exploitation) et les anomalies constatées au niveau des groupes électrogènes de secours du site de Tricastin: pour ces deux dysfonctionnements importants un rapport détaillé devra être publié ;

        le recours à la sous-traitance (santé et sécurité au travail, qualification et formation des intervenants, relations donneurs d’ordre/sous-traitants, rôle des autorités de contrôle dont l’inspection du travail…);

        – la gouvernance locale des installations.

        2) Que l’Etat s’engage à prendre la pleine mesure des conclusions de cet audit, en imposant la fermeture des centrales qui seraient mises en cause et la remise à un niveau maximum de performance des éléments de sécurité qui présenteraient une défectuosité.

        3) Que l’Etat impose à EDF, dont il est actionnaire majoritaire, de ne recourir à la sous-traitance pour les activités liées à la maintenance, la sûreté et au démantèlement qu’en cas de nécessité absolue.

        4) Que l’Etat mette en place des plans de prévention des risques à l’image du dispositif « Plan de prévention des risques technologiques » élaborés pour les installations classées « Seveso » seuil haut; que dans ce cadre soient organisés régulièrement, sur les lieux de travail et d’habitation proches des installations nucléaires de base, des exercices de simulation d’incidents ou d’accidents; qu’il tienne informés les maires dont la commune est concernée par le passage des convois de déchets radioactifs

        5) Que les ministères ….

        http://www.jerome-safar.fr/wp-content/uploads/2011/04/voeu_commun_nucleaire.pdf

      26. Gus
        13 avril 2014 at 10h20

        PARC D’ENTREPOSAGE : CELA DEVIENT URGENT
        Cela fait plusieurs années que la CLI attire l’attention sur l’état du Parc d’entreposage des déchets radioactifs (INB 56). Après consultation de la CLI, l’ASN a pris le 5 septembre 2013 une décision dont voici les principaux éléments :
        1) Lutter contre la contamination des eaux souterraines 🙁
        2) Accélérer le chantier de reprise des déchets historiques 🙂
        3) Améliorer la situation en matière de facteurs sociaux, organisationnels et humain 🙂 🙂

      27. Sylver
        13 avril 2014 at 9h52

        Afin de jamais oublier que la politique énergétique de la France prend la mauvaise direction, je tiens à rappeler ceci!

        APPEL DE MARCEL PAUL (père du statut EDF) AUX PERSONNELS

        « Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays.

        Votre dignité, comme l’intérêt national, vous font un devoir impérieux
        De continuer à défendre sans jamais défaillir le service public, propriété de la nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire dont le seul objectif est d’asservir encore plus le pays a leurs insatiables besoins de domination et de profits.

        De continuer avec le même courage à défendre notre légitime statut national, nos retraites, nos œuvres sociales, qui font désormais corps avec les deux établissements public, issus du programme du conseil national de la résistance, expression du combat e ceux qui ont été jusqu’au sacrifice de leur vie pour sauver le pays et, avec lui, ses riches traditions d’humanisme et de liberté. »

        Marcel PAUL

      28. Redaction MZC
        13 avril 2014 at 9h12

        Dossier : Comment améliorer la sûreté

        Chaque jour, EDF réalise une surveillance de ses installations à la demande de l’ASN, bien sûr, mais également de sa propre initiative. EDF cultive en effet une « culture interrogative » qui le conduit à rechercher les anomalies par lui-même. A ces anomalies, découvertes parce qu’on les a cherchées, s’ajoutent les événements qui surviennent de façon inopinée.

        Chaque « événement significatif », doit être déclaré à l’ASN. En retour, celle-ci s’assure que tous ceux qui ont un impact sur la sûreté nucléaire, la radioprotection et la protection de l’environnement, soient corrigés dans des délais acceptables. Plus un problème porte atteinte à la sûreté d’une centrale nucléaire, plus il doit être traité rapidement. Si elle le juge nécessaire, l’ASN peut exiger la mise à l’arrêt de l’installation en cause tant que la réparation n’est pas effectuée…

        1/ Éviter que les anomalies se reproduisent…
        2/ Le retour d’expérience …
        3/ Les réexamens de sûreté …
        4/ Les facteurs organisationnels et humains :

        Longtemps, l’homme a été considéré comme le point faible de la sûreté des centrales nucléaires, celui par qui arrivaient les défaillances techniques. Mais cette vision a évolué. Au niveau international, on considère aujourd’hui que les exploitants des centrales nucléaires doivent s’appuyer sur les personnels – sur leurs capacités d’adaptation, d’interrogation et de réaction face aux situations imprévues – afin d’en faire un maillon essentiel de la sûreté.

        Cela suppose que soient pris en compte tous les facteurs organisationnels et humains : capacités, limites et compétences des agents, fonctionnement des équipes de travail, procédures d’exploitation, contraintes liées à l’environnement de travail, etc.

        Des compétences pour garantir la sûreté …

        Les sous-traitants sont concernés

        Tous ces efforts manqueraient leur cible – renforcer la sûreté des centrales nucléaires en s’appuyant sur les hommes – si les prestataires n’y étaient également associés. En effet, EDF fait appel à un grand nombre de prestataires, environ 20 000 intervenants, en particulier pour les opérations de maintenance de ses réacteurs. Pour s’assurer que leur travail s’effectue conformément aux règles en vigueur, EDF a mis en place un système de qualification. Il consiste notamment en une évaluation du savoir-faire technique des prestataires. EDF exerce également une surveillance des activités effectuées par les sous- traitants et s’assure qu’ils conservent leurs compétences au fil du temps.

        5/ L’inspection du travail …
        6/ Vieillissement et démantèlement …
        7/ Les réacteurs du futur …
        8/ Recherche scientifique …
        9/ Coopération internationale …
        dernière mise à jour : 17/01/2014

        http://www.asn.fr/Informer/Dossiers/La-surete-des-centrales-nucleaires/Comment-ameliorer-la-surete/Les-facteurs-organisationnels-et-humains

      29. SHADE
        12 avril 2014 at 23h32

        Alain de Halleux

        « Récits de Fukushima »

        Aujourd’hui à Fukushima, les Japonais affrontent au quotidien un ennemi invisible : la radioactivité, qui compromet le futur de cette région et du pays. La population commence à se lever pour dire son désespoir et sa colère. En partant à la rencontre de familles, Alain de Halleux donne la parole à ces Japonais ordinaires confrontés à une situation sidérante : des rencontres qui nous révèlent les angoisses, les espoirs, les bouleversements majeurs vécus par ces parents et ces enfants.

        S’éloigner de Fukushima, voire quitter le Japon, mesurer la radioactivité de son environnement et de sa nourriture, tenter d’obtenir des informations fiables à partir desquelles prendre une décision qui engage toute la famille… autant d’interrogations et de défis auxquels sont confrontés Royko et David, Eko, Kento et les autres.

        Alain de Halleux, réalisateur belge, poursuit ici son travail documentaire sur les enjeux et les risques du nucléaire commencé avec les films « RAS nucléaire, rien à signaler » (2009) et « Tchernobyl for ever » (2011).

        http://videos.arte.tv/fr/videos/recits-de-fukushima-trailer–6465536.html

      30. le furet
        12 avril 2014 at 18h58

        Reporterre

        En France aussi, les travailleurs du nucléaire en bavent

        Au Japon, environ 80% des travailleurs du nucléaire sont des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise, raconte Mathieu Gaulène sur lexpress.fr. Ces travailleurs pauvres et non qualifiés effectuent pour quelques jours, parfois quelques semaines, les tâches les plus dangereuses au cœur des centrales nucléaires. Parce qu’ils se déplacent de centrale en centrale, on les appelle au Japon les « gitans du nucléaire » (genpatsu jipushi), du nom d’un livre de Kunio Horie publié en 1984.

        30 000 nomades du nucléaire en France

        En France, ils se surnomment eux-mêmes les « bêtes à doses » ou « bêtes à rems » (le rem est une ancienne unité de mesure de dose de radiation absorbée par un organisme vivant, remplacé de nos jours par le sievert), comme le raconte sur ce blog Philippe Billard, salarié sous-traitant du nucléaire, militant CGT. « Les agents EDF sont devenus les gendarmes du nucléaire : ils ne font que contrôler les sous-traitants. Ils ne pénètrent jamais dans certaines zones, celles où tu prends le quart de ta dose annuelle en deux minutes »……

        Quel est le coût acceptable en la matière ? Autrement dit accepte-t-on un « volume acceptable » de malades et de morts du fait de l’exposition professionnelle ? Rappelons que la loi contraint les employeurs à une obligation de résultat en terme de santé : elle interdit que le travail porte atteinte à la santé.

        Or, des études récentes ont d’ailleurs établi une connexion entre les maladies cardiovasculaires et une exposition à des rayonnements à des niveaux de dose comparables à ceux auxquels sont exposés les travailleurs du secteur nucléaire.

        http://www.reporterre.net/spip.php?article1806

      31. BARBEZAT
        12 avril 2014 at 16h39

        Nucléaire: Les «invisibles» salariés de la sous-traitance

        Main d’œuvre invisible qui vit dans des conditions souvent précaires, près de 30.000 hommes travaillent pour des sous-traitants de l’atome et subissent 80% de l’irradiation reçue en centrales nucléaires en assurant leur maintenance, selon une enquête menée par l’AFP.

        «C’est abominable. Il faut toujours aller vite, prendre des doses infernales. Si vous n’êtes pas content, c’est la porte», raconte Christian Verronneau, 57 ans atteint d’un cancer reconnu – fait rare – d’origine professionnelle par la Sécurité sociale après 30 ans de sous-traitance dans le nucléaire.

        Ce salarié en arrêt maladie depuis 2009 après avoir parcouru selon lui 70.000 km par an pour décontaminer les centrales, a lancé en octobre 2010 une procédure en faute inexcusable contre son employeur Endel, a précisé à l’AFP son avocat Me Jean-Paul Teissonnière.

        Robinetiers, électriciens ou décontamineurs, ils sont entre 27.000 et 32.000, à travailler comme lui dans la sous-traitance nucléaire, selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)…..

        Résultat: «si je déclare un cancer dans dix ans, je vais aller voir les dix entreprises que j’ai faites. Sur les dix, y en a huit qui ont disparu. Je ne pourrai pas demander gain de cause», dit Claude Dubout, 48 ans, auteur de «Je suis décontamineur dans le nucléaire»……

        Frais de déplacements

        Avant même toute question de santé, la main d’oeuvre employée par les sous-traitants vit souvent dans des conditions précaires, qui pèsent aussi sur la sûreté des centrales, estime la CGT.

        «Chez les sous-traitants, les conditions de travail sont telles qu’il y a un turnover en contradiction avec le temps long de formation nécessaire dans le nucléaire», argumente Philippe Page, délégué CGT à la centrale de Flamanville (Manche). Pour lui, «sûreté rime avec sérénité: on travaille pas bien quand on sait pas où on va dormir le soir».

        Au fil des employeurs, les salaires peinent à monter. Et beaucoup de «ces travailleurs aussi invisibles que leurs doses» comme le dit M. Dubout, semblent plus préoccupés par la nécessité de «gratter» sur les frais de déplacement, que par leur «dose».

        «Nous on est quatre dans la voiture et trois dans le mobil-home pour deux», explique Valentin, 31 ans, installé dans un site peu attrayant de Siouville (Manche) pour une mission à Flamanville. Selon plusieurs témoignages, certains dorment dans leur voiture.

        AFP

        Importé par 20minutes.fr

        article complet sur:
        http://www.20minutes.fr/ledirect/793312/nucleaire-invisibles-salaries-sous-traitance

      32. andré
        12 avril 2014 at 12h35

        Ah la belle idéologie à laquelle on sacrifie tout !!!

        Que c’est beau la concurrence libre et non faussée !!!!!!

        Quel économiste fera le bilan de ce que cela nous coûte pour satisfaire quelques personnes?

        Le Monde.fr avec AFP |
        11.04.2014 à 14h55 ( Mis à jour le 11.04.2014 à 19h42)

        Electricité : la justice impose une hausse rétroactive des tarifs

        Le Conseil d’Etat a annulé, vendredi 11 avril, les tarifs réglementés pratiqués par EDF pour la période allant d’août 2012 à août 2013 et demande au gouvernement de prendre un nouvel arrêté « dans un délai de deux mois » pour augmenter rétroactivement les prix.

        Cette décision concerne les tarifs « bleus », appliqués à 28,7 millions de foyers, mais également les tarifs « jaunes », pour les petits professionnels. Concrètement, cela devrait entraîner une hausse supplémentaire de 20 à 40 euros en moyenne pour neuf foyers sur dix.

        Lire nos explications : Les prix de l’électricité vont fortement grimper en 2014

        DÉLAI DE DEUX MOIS POUR UN NOUVEL ARRÊTÉ

        En 2012, soucieux de préserver le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait limité la hausse des tarifs à 2 %. Or la loi prévoit précisément que …

        http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/11/tarifs-de-l-electricite-la-justice-impose-une-hausse-retroactive_4399937_3234.html

        • Sellig
          13 avril 2014 at 7h58


          L’Électricité, le Gaz, c’est pas pour le Privé !
          Misère de Misère, toujours plus et encore plus 🙁
          Y a donc plus de limite avec un tarif historique réglementés…?

          Péréquation tarifaire ou es-tu ?
          Re-Nationalisation !

      33. Jean-Philippe
        12 avril 2014 at 9h04

        Santé & Travail

        Les précaires du nucléaire ont leur dose

        Ils sont robinetiers, calorifugeurs, décontamineurs et assurent en tant que sous-traitants 80 % des travaux de maintenance dans les centrales nucléaires d’EDF. Enquête sur ces  » nomades de l’atome « , premiers exposés aux doses de rayonnements ionisants. ….

         » Invisibilité sociale du risque « 

        Cette opinion est partagée par de nombreux sous-traitants, des syndicalistes, mais aussi des chercheurs et des médecins du travail.

        Annie Thébaud-Mony, sociologue spécialiste de la sous-traitance dans l’industrie nucléaire, juge qu’ » il y a une volonté politique d’étaler les doses sur une population mouvante, celle des sous-traitants : on ne connaît pas le nombre exact de sous-traitants employés, le turn-over est important « . Et la chercheuse d’insister sur ce qu’elle appelle  » l’invisibilité sociale du risque  » :  » Pour la population entrée dans le nucléaire au début des années 1980, les cancers n’arrivent que maintenant, du fait du temps de latence entre les périodes d’exposition et l’apparition de la maladie. Les DATR [directement affectés à des travaux sous rayonnements, NDLR] sont l’une des rares populations professionnelles pour lesquelles la réglementation a prévu un suivi réglementaire, à la fois dosimétrique et médical postprofessionnel. Mais ce dernier n’est pas organisé. « 

        Un passeport dosimétrique européen qui suscite des craintes

        En discussion dans le cadre de la future directive sur la radioprotection, la mise en place d’un passeport dosimétrique européen, à l’initiative des employeurs, permettrait d’offrir une meilleure visibilité du bagage d’irradiation de chaque salarié. Certains acteurs craignent toutefois que ce document n’institutionnalise la gestion des emplois et des parcours professionnels par la dose. Jean-Denis Combrexelle, directeur général du Travail, affiche sa  » prudence «  vis-à-vis du passeport européen et affirme vouloir  » rester vigilant face aux dérives toujours possibles du nomadisme des travailleurs du nucléaire, avec le cumul d’expositions que cela pourrait entraîner « .  » Dans le cas du passeport européen, les informations dosimétriques seraient consultables par l’employeur, souligne pour ….

        http://www.sante-et-travail.fr/les-precaires-du-nucleaire-ont-leur-dose_fr_art_1098_54939.html

      34. Morgane
        11 avril 2014 at 23h42

        Sous-traitance
        Risques professionnels accrus

        Maintenance, gardiennage, accueil, nettoyage, restauration mais aussi logistique… Le recours à la sous-traitance n’est pas nouveau mais il s’étend désormais à de nombreux secteurs d’activité. Avec des conséquences pour les entreprises utilisatrices qui peuvent perdre de vue des pans de leur activité et pour les salariés sous-traitants généralement exposés à des risques accrus.

        Sous-traiter certains travaux sensibles à une société spécialisée peut certes contribuer à améliorer la sécurité dans l’entreprise utilisatrice. Mais, quand elle ne s’accompagne pas de mesures de prévention spécifiques, la sous-traitance est un facteur aggravant pour la santé et la sécurité des salariés extérieurs et, dans une moindre mesure, pour le personnel de l’entreprise utilisatrice.

        Situations d’accidents

        L’analyse de plusieurs récits d’accidents (issus de la base de données Epicéa) permet d’élaborer une typologie des accidents survenant du fait de la sous-traitance. On relève notamment :

        des accidents dont les facteurs sont liés à l’organisation de l’intervention elle-même (environnement dangereux, équipements dangereux ou inadéquat, absence ou insuffisance des moyens de protection, réalisation d’une tâche inhabituelle ou d’une tâche non prévue sans disposer des informations nécessaires…),
        des accidents liés à l’interférence entre les activités successives ou simultanées des personnels des entreprises utilisatrices ou extérieures (conséquences d’une activité antérieure d’exploitation, de construction ou de maintenance, croisement des flux et coactivité entre différents sous-traitants…).

        http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/sous-traitance-maintenance/sous-traitance.html

      35. Margot
        11 avril 2014 at 20h50

        A Dampierre, avec les « nomades » du nucléaire

        Dans une note adressée à la direction du nucléaire d’EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire relève de nombreuses « infractions » concernant les conditions de travail dans le nucléaire. A cette occasion, nous republions un reportage réalisé en 2011 à la centrale de Dampierre-en-Burly .

        … Pour les intervenants en centrale, les petites contaminations font par contre partie du quotidien. « Toutes les semaines, nous avons des cas de contamination, surtout en arrêt de tranche, parce que les particules volent, confirme France Monredon. Mais elles sont très vite décelées et, en général, n’ont pas d’incidence sanitaire. Pour les contaminations externes, si une particule se colle sur la peau, nous procédons à des douches méticuleuses. Pour des contaminations internes, si elle a été ingérée, nous donnons immédiatement des laxatifs. »

        10 À 15 FOIS PLUS EXPOSÉS QUE LES AGENTS EDF

        Il reste que les prestataires du nucléaire sont ceux qui, statistiquement, prennent le plus de doses sur l’ensemble de leur carrière, en moyenne de 10 à 15 fois plus que les agents EDF, selon Annie Thébaud-Mony. Et bien que les limites de 16 mSv soient aujourd’hui respectées, on manque de recul quant à l’effet sur la santé d’une exposition cumulée à de petites doses radioactives. Surtout qu’il est difficile pour les médecins et statisticiens de garder la trace des « nomades » du nucléaire et donc d’étudier les risques.

        http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/26/a-dampierre-avec-les-nomades-du-nucleaire_1510216_3244.html

        • l'entourage
          11 avril 2014 at 22h13

          Que c’est triste un monde où les Hommes sont obligés de risquer de perdre leurs vies en tentant la gagner misérablement.

          Les sous-traitants sont soumis à la dose de la honte dans les centrales nucléaires par leurs conditions de travail et de traitement inégalitaires par rapport aux salariés des donneurs d’ordre.

          Pour mieux comprendre les effets de la dose dans l’organisme, je vous propose de lire le rapport ci-joint et en utilisant le lien en bas de la page pour avoir le COMMUNIQUE DE PRESSE N° 166 au complet.

          Bonne lecture!!!!

          LES FAIBLES DOSES DE RAYONNEMENTS ASSOCIÉES A UNE LÉGÈRE AUGMENTATION DU RISQUE DE CANCER

          Les normes actuelles de radioprotection s’appuient sur l’exposition aux bombes atomiques

          Les normes actuelles utilisées en matière de radioprotection dans le monde s’appuient essentiellement sur une extrapolation des estimations de risque dérivées des études menées sur les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945.

          Mais le principal sujet de préoccupation concerne aujourd’hui davantage la protection du grand public et des travailleurs exposés de par leur emploi, qui reçoivent le plus souvent des doses beaucoup plus faibles, sur de nombreuses années…..

          …. Une étude de cohorte internationale menée par le CIRC pour confirmer ces normes. …

          …. A cet effet, une étude rétrospective de cohorte a été coordonnée par le CIRC, pour estimer le risque de décès par cancer, y compris la leucémie, après une exposition à de faibles niveaux de rayonnements photons de haute énergie (rayons gamma). L’étude a porté sur une population de plus de 400 000 travailleurs du nucléaire dans 15 pays(1). Des mesures individuelles des doses de rayonnements externes, effectuées en temps réel, étaient disponibles pour tous les travailleurs. Il s’agit là de la plus grande étude jamais menée sur les travailleurs de l’industrie nucléaire.

          Les travailleurs de l’industrie nucléaire sous la loupe ….

          …. Une augmentation faible mais significative de la mortalité par cancer liée aux rayonnements

          Les estimations de risque de cette étude sont statistiquement compatibles avec celles des données portant sur les survivants des bombes atomiques. Globalement, sur la base des risques mis en évidence dans cette étude, 1 à 2% des décès par cancer (y compris la leucémie) chez les travailleurs étudiés peuvent avoir été provoqués par leur exposition aux rayonnements. Nombre des sujets de cette étude travaillaient dans les débuts de l’industrie, où les doses tendaient cependant à être plus élevées qu’elles ne le sont aujourd’hui. Seule une faible proportion des décès par cancer devrait par conséquent survenir en relation à des expositions chroniques à de faibles doses de rayonnements X et gamma chez les travailleurs actuels du nucléaire et dans la population générale. …..

          http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2005/pr166.html

          • THYS
            11 avril 2014 at 22h37

            Oui, je suis d’accord !
            Sauf que j’ai entendu dire à plusieurs reprises que la France avait triché dans le quelques 16 000 salariés envoyés dans sa délégation, puisque elle a effectivement envoyé des salariés DATR en écartant de l’étude les sous-traitants qui sont le plus, beaucoup plus exposés aux bombardements ionisants.

            Si c’est vrai, et je le crois fortement ! Ceci est une honte supplémentaire fortement dégueulasse.

            Cherchez l’erreur et surtout ces raisons !

      36. pylone
        11 avril 2014 at 20h31

        Dangereuse division du travail au sein de la famille nucléaire

        Depuis le début des années 1980, EDF fait de plus en plus appel à des sociétés de sous-traitance pour assurer notamment le travail de maintenance des réacteurs. Mais les conditions de travail des nomades du nucléaire mettent en danger leur santé et la sûreté des sites. Reportage.

        Bas-Saint-Laurent (Gironde), envoyé spécial.

        …… Rien n’est fait en termes de 
recherche non plus, reprend l’agent EDF. Il ne faudra pas s’étonner si, dans les années à venir, on apprend que des ouvriers, nomades ou non, ont contracté des cancers ! »

        Après la réunion, agents et prestataires s’en retournent chacun de leur côté. « La direction n’a rien trouvé de mieux que de séparer nos parkings et nos cantines », raconte Thierry 
Raymond qui reprend le volant de sa fourgonnette. « Cela ne facilite pas la lutte, mais la direction a tort de miser sur une division des agents et des prestataires. Nous ne faisons pas de différence entre eux et nous. Ce sont de bons travailleurs, compétents. Seules leurs conditions de travail mettent leur santé et celle de leurs collègues en danger ! » …..

        http://www.humanite.fr/social-eco/dangereuse-division-du-travail-au-sein-de-la-famil-517569

      37. Deglingos
        10 avril 2014 at 17h55

        • Kader
          10 avril 2014 at 20h26

        • HD
          10 avril 2014 at 21h18

          Que la vérité fait mal quand elle est dite avec des mots simples!

          Continuer à dénoncer nos conditions de vie à la limite de l’esclavagisme est la seule façon de rester digne face à ces entreprises immondes.

          Quelle honte pour la France et pour cette entreprise d’état qui est EDF.

      38. Redaction MZC
        9 avril 2014 at 19h52

        Nucléaire : voyage au pays de la dose

        LE MONDE | 09.04.2014 à 10h18 |

        Extraits :

        Gérard Teyssier connaît les sales boulots du nucléaire. Quinquagénaire robuste, adepte de la course de fond, cet employé de la sous-traitance a notamment décontaminé les sols « avec une machine monobrosse, mais souvent à la main, à quatre pattes, vêtu d’une cagoule, d’une combinaison en papier et d’une paire de gants en vinyle ».

        Employé par la société Essor à la centrale de Cruas (Ardèche), Gérard est l’une des quelque 22 000 « petites mains » de l’atome, un nombre quasi équivalent à celui des agents EDF affectés au nucléaire. Sans ces « prestataires de service » ou « sous-traitants », qu’EDF appelle des « collaborateurs », voire des « partenaires » – ce qui fait sourire les intéressés –, les dix-neuf centrales françaises ne fonctionneraient pas. Sans eux, impossible aussi d’envisager la révision complète du parc nucléaire dans le cadre du projet Grand Carénage, avec les modifications demandées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima. Ce programme pharaonique, évalué à 50 milliards d’euros d’ici à 2025, représentera une augmentation de l’activité de 70 %.

        « Les grands travaux visant à prolonger la vie du parc nucléaire vont accroître la pression, dit Michel Lallier, représentant de la CGT au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire. Tout comme les contraintes de temps, parce qu’il n’est pas possible d’arrêter une centrale trop longtemps. Or les prestataires n’ont pas assez de monde pour répondre aux attentes d’EDF. Ce qui obligera à embaucher, abaissera le n…

        … De fait, le fossé est grand entre ceux qui assurent les « servitudes nucléaires », rebaptisées « logistique » par EDF, ceux qui sont chargés de l’entretien, du tri des déchets ou de la décontamination des piscines, entre ceux qui posent les tabliers de plomb pour permettre à d’autres d’intervenir en étant mieux protégés, et les travaux plus qualifiés. Cette division se traduit par des tensions sur le terrain. « Il n’y a pas de raison que l’on fasse 80 % de l’activité, que l’on prenne 80 % de la dose et qu’on n’ait pas les mêmes avantages que ceux d’EDF », proteste Charles Rumaux, 50 ans, lui aussi chez Essor….

        http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2014/04/09/nucleaire-voyage-au-pays-de-la-dose_4398075_3208.html

        • vero
          9 avril 2014 at 21h30

          Si les membres de la commission d’enquête parlementaire avaient encore des doutes! voici encore un vrai article qui doit leur permettre de valider les interventions des représentants MZC lors de l’audition du trois avril.

          Merci au journaliste du Monde et surtout à tous les salariés cités pour leur courage de transparence.

          • Gus
            10 avril 2014 at 0h15

            Toutes les conditions sont réunies !
            Mais, cela ce passera où ?
            Cattenom…Gravelinne…Paluel…Tricastin… Blayais…Dampierre…
            Faites vos jeux

      39. mouss
        8 avril 2014 at 15h28

        Je suis tombé sur ce magnifique article un peu vieux mais tellement actuel.

        Lisez-le et vous verrez que tout ceci n’a pas changé.

        Sous-traitance nucléaire : vers « une relation de maître à esclave » ?

        http://www.bastamag.net/Sous-traitance-nucleaire-vers-une

        • kazo
          8 avril 2014 at 17h38

          mouss voici un que tu n’as pas lu certainement.


          Les esclaves du nucléaire

          Il y a pire que la complicité : la volonté délibérée, pour une entreprise publique, de s’affranchir des règles sanitaires protégeant les individus.

          Dans les centrales EDF, mais également dans les usines de la Cogema et certains sites du CEA, le recours aux sociétés sous-traitantes est ainsi devenue la règle. Ces « intermittents du nucléaire » ont remplacé au fil des années les personnels statutaires pour les opérations de maintenance des installations. Dans les centrales, ils interviennent surtout durant les « arrêts de tranche », lorsque les réacteurs sont stoppés temporairement pour permettre des réparations ou le rechargement en combustible. Ces activités sont à la fois « saisonnières » et réparties sur l’ensemble du parc nucléaire. Il est intéressant de comprendre les raisons, avouées ou cachées, de cette évolution.

          http://forums.france2.fr/france2/Environnement/les-esclaves-nucleaire-sujet_2184_1.htm

      40. andré
        7 avril 2014 at 22h51

        Est-ce compatible avec la sûreté des centrales nucléaires ?

        Nucléaire – Les travailleurs contractuels, la plupart sont mandatés sur l’entretien de la centrale de Cattenom. Ils vont de centrale nucléaire en centrale nucléaire, à travers la France. Ils vivent dans des campings

        Camping précarité cinq étoiles
        http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2014/04/06/camping-precarite-cinq-etoiles

        Dangereuse division du travail au sein de la famille nucléaire
        http://www.humanite.fr/social-eco/dangereuse-division-du-travail-au-sein-de-la-famil-517569

        A Dampierre, avec les « nomades » du nucléaire
        http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/26/a-dampierre-avec-les-nomades-du-nucleaire_1510216_3244.html

        EDF et sous-traitance : la rude existence des nomades du nucléaire
        http://www.liberation.fr/economie/1995/04/01/edf-et-sous-traitance-la-rude-existence-des-nomades-du-nucleaire_131539

      41. Franck
        7 avril 2014 at 22h47

        Commentaire reçu

        Le »club med « à Chinon le 12 mars: parler ainsi est scandaleux quand on a su qu’une équipe entière a attendu une semaine le montage d’un échafaudage pour pouvoir travailler ensuite en urgence pour rattraper le retard. Les attentes sont parfois dues aux procédures d’autorisation ( il manque souvent un document et la réponse traine) Les gars attendent et ne sont pas au club med.

        EDF est responsable de cette désorganisation avec la fragmentation anarchique du travail soit disant pour réduire la durée des arrêts de tranche qui sont allongés par le bordel organisationnel qui se généralise. NE PARLONS PLUS DE SÉCURITÉ dans ce contexte

      42. ZE
        6 avril 2014 at 23h32

        Écrit par Pascal Terrasse, député de l’Ardèche, ancien Président du conseil général et président de la CLI de Cruas-Meysse

        ….Autant d’activités qui paraissent essentielles pour que le fonctionnement des centrales nucléaires réponde aux exigences de sureté qui sont les nôtres.

        Or, l’organisation actuelle de la filière nucléaire, qui repose sur le recours à la sous-traitance, et le statut et les conditions de travail des employés de ces entreprises, peut générer un certain nombre de risques à même de remettre en cause les exigences de sécurité et de transparence.

        – D’abord, il y a un problème de formation et de compétences des employés. Comme le souligne l’Observatoire du nucléaire de l’OCDE, « s’il existe un secteur qui nécessite une main d’oeuvre hautement qualifiée et très compétente, c’est bien l’industrie nucléaire ». Nous ne pouvons tolérer aucune défaillance. Pourtant, …

        Conclusion

        En quelques mots, voici les propositions / revendications que je souhaite porter:

        – Réaffirmer mon attachement profond aux garanties qui doivent être apportées aux conditions de sécurité pour l’environnement, les citoyens et l’ensemble des travailleurs de la filière nucléaire.

        – Etablir un diagnostic clair et transparent sur le recours à la sous-traitance: quelles régulations existantes? quel impact économique? quel impact sur la santé des sous traitants? quel statut pour ces travailleurs?

        – Proposer un réel dialogue, en mettant autour de la table l’ensemble des acteurs (employeurs, sous-traitants, employés, syndicats, associations et représentants des collectivités et de l’Etat) concernés, afin de poser les enjeux et les contraintes de chacun pour trouver un compromis acceptable.

        – Enfin, prendre des décisions responsables et raisonnées, qui tiennent compte à la fois des impératifs de compétitivité auxquels est soumi le secteur nucléaire, des exigence fondamentales de sûreté des installations, et de la protection de la santé et des conditions de travail des salariés du nucléaire, en particulier ceux dont le statut est le plus précaire.. Légiférer, si besoin, pour réconcilier les exigences de sécurité, de transparence, de préservation de la santé des travailleurs, avec les impératifs économiques auxquels sont soumis les exploitants du nucléaire.

        http://www.pascalterrasse.fr/component/content/article/48-articles/837-sous-traitance-dans-le-nucleaire-

      43. Souvenir - Souvenir
        6 avril 2014 at 20h15

      44. Redaction MZC
        6 avril 2014 at 13h30

      45. webmaster MZC
        6 avril 2014 at 10h24

        À cause de brouilles politiques, le camping de Malling n’a ni eau ni électricité. Des travailleurs contractuels vivent dans un lieu fantôme.

        Ils se lavent avec des casseroles d’eau. Ils s’éclairent comme ils peuvent, à la nuit tombée. Certainement pas avec l’électricité, non installée. Pour les toilettes, il faut « tout jeter manuellement », vers la fosse septique. Bref, le camping de Malling, ouvert depuis mardi, est tout sauf un coin de paradis.

        Premières victimes de cette bérézina, les travailleurs contractuels. La plupart sont mandatés sur l’entretien de la centrale de Cattenom. Ils vont de centrale nucléaire en centrale nucléaire, à travers la France. « L’ancien maire est venu nous voir, puis le nouveau. Chacun donne ses explications et au final, on ne comprend plus rien. »…

        Les campeurs se moquent bien de ces bisbilles politiques. Des cadenas ont déjà été forcés. Mi-avril, de nouveaux travailleurs vont intervenir sur un arrêt de tranche de la centrale de Cattenom. Il est temps de trouver une solution. Actuellement, une cinquantaine de personnes est concernée….

        http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2014/04/06/camping-precarite-cinq-etoiles
        http://prestataires-nucleaire.edf.com/fichiers/fckeditor/File/prestatairesNuc/step_mopia/Affiche%20Mopia%201680.jpg

      46. Sentinelle
        6 avril 2014 at 8h39

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