Question n° 41834

    parlementSuite aux débats en séance sur les retraites et le fameux « compte pénibilité », Denis Baupin avait lancé l’affaire concernant «l’exposition au rayonnement ionisant» via une question écrite adressée à la ministre de la santé. La réponse vient de tomber. Et le moins que l’on puisse dire  c’est que c’est un peu léger……cf ci-dessous

    Question n° 41834 publiée le mardi 5 novembre 2013 par M. Denis Baupin et dont le signalement a été effectué le lundi 27 janvier 2014 et publiée au JO du mardi 28 janvier 2014.

    M. Denis Baupin alerte Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, sur l’absence de l’exposition aux rayonnements ionisants dans les facteurs de risques professionnels, listés par le décret n° 2011-354 du 30 mars 2011 (relatif à la définition des facteurs de risques professionnels), au titre de l’environnement physique agressif. 320 000 salariés en France exposés aux rayonnements ionisants, dans l’industrie nucléaire, mais aussi dans l’industrie non nucléaire et dans le secteur médical sont aujourd’hui mis à l’écart d’une disposition valable pour toutes les expositions professionnelles à des cancérogènes.

    Pourtant, toutes les données épidémiologiques montrent que l’exposition aux rayonnements ionisants, tout en respectant les limites des normes professionnelles, présente des risques de cancers et de leucémies supérieurs à ceux que représente l’exposition aux autres substances cancérogènes.

    Or, au titre de la loi sur les retraites, le facteur de risques professionnels sera pris en compte dans le cadre du « compte personnel de prévention de la pénibilité » prévu pour tout salarié exposé à des conditions de travail pénibles et permettant un départ anticipé à la retraite. C’est pour remédier à cette lacune, qu’il a déposé un amendement au projet de loi sur les retraites à l’Assemblée Nationale en octobre 2013. Il a été rejeté sans explication. Il lui demande s’il est bien dans l’intention du Gouvernement d’intégrer dans la liste des facteurs de risques professionnels l’exposition aux rayonnements ionisants auxquels les salariés du nucléaire sont exposés et si tel n’était pas le cas d’en expliquer les raisons.refusé

    Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé

    Il convient de préciser que la liste des facteurs de pénibilité, déjà fixée par le décret n° 2011-254 du 30 mars 2011, repose sur des travaux d’experts et fait l’objet d’un certain consensus (◊), notamment par les partenaires sociaux dans leur protocole d’accord (non signé) de 2008.

    Les concertations que le gouvernement a menées lors de la préparation de la loi n° 2014-40 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites du 20 janvier 2014 n’ont d’ailleurs pas montré la nécessité de faire, à ce stade, évoluer cette liste. L’exposition aux rayonnements ionisants fait déjà l’objet d’un encadrement réglementaire dense, structuré par des normes européennes et internationales intégrant le principe d’optimisation visant à réduire les expositions aussi bas que techniquement possible.

    Ainsi, l’exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants fait l’objet d’une réglementation propre, codifiée aux articles R. 4451-1 et suivants du code du travail, et directement issue de la directive EURATOM n° 96-29 du 13 mai 1996.

    De plus, les expositions des travailleurs sont systématiquement et individuellement tracées (dispositif SISERI) et le résultat de ce suivi démontre l’efficacité des mesures de prévention mises en œuvre par les employeurs, notamment dans le domaine nucléaire.

    menteurs-Compte tenu de ces éléments, il ne semble pas pertinent de revoir la liste des facteurs de pénibilité pour y inclure les rayonnements ionisants. Néanmoins, le gouvernement demeurera attentif à tout élément nouveau susceptible d’être pris en compte à l’avenir.

    Définition du mot consensus accord du plus grand nombre, entente, autorisation, concorde, modus vivendi

    L’Association MZC est preneuse de vos arguments car nous comptons bien ne pas en rester là .Si de plus, vous avez connaissance de la position des Organisations Syndicales (évoquée dans la réponse de la ministre), nous sommes également preneurs.

    Il y a dans certaines entreprises des élections professionnelles et nous devons TOUT savoir pour voter en TOUTE connaissance de cause.

    INFORMATION :

    Arrêt de tranche PENLY

    Nous sommes alertés d’une situation dégradée sur une tranche en cours de maintenance, déclaré à risque ALPHA  ! (il y en a 24/58)

    Le manquement RÉCURENT de matériel de radioprotection « sonde Alpha – balise de surveillance atmosphérique  » devient très très PRÉOCCUPANT pour l’ensemble des intervenants présents … sans oublier les travaux de grand carénage qui ce profilent à l’horizon…

    Nos divers relais sur place, nous signalent que le personnel en charge du contrôle matériel (DI82) effectue leur mesures avec les quelques sondes Alpha à disposition…au dessus des emballages vinyles du matériel ! IL N’Y A DONC FORCEMENT PAS D’ALPHA (cherchez l’erreur (PR1) !)

    De nombreux personnels se retrouvent contaminés internes après avoir déclenché au portique C2. Toutes ces personnes sont soumises à un examen complémentaire URINE-SELLE comme le précise le document interne ci-dessous. . Risque alpha Penly

    A voir notre nouvelle page :  Incidents-Accidents 

    Questions :

    vérité 1

    1/ Est-il normal de ne pas faire de déclaration d’accident du travail à la CARSAT, même si la dose engagée par l’intervenant(e) est <20mSv ? 

    2/ QUI collecte ces déchets identifiés à risque Alpha ? Des salarié(e)s précaires ETT – CDD !

    3/ Comment et où sont traités, entreposés ces déchets ? Les installations ne sont pas adaptés, conçues pour maitriser ce risque si particulier ! 

    4/ Dans quinze ans, par QUI  et COMMENT seront pris en charge nos collègues malades? La sécurité sociale? L’exploitant nucléaire?

    5/ Qui connait aujourd’hui avec certitude les effets des petites doses ? Personne ! Et le principe de précaution alors ???

    6/ Les EPI utilisés par tous les intervenants, ne sont pas adaptés pour ce risque. Cela démontre, Madame la Ministre, l’inefficacité des mesures de prévention mises en œuvre par les employeurs !

    Pas de protection des voix respiratoire de celui-ci lors du déshabillage ! La MAR-95.3 est pourtant belle et bien un EPI utilisé sur les sites CEA-AREVA où le risque Alpha est très souvent omniprésent. Pourquoi pas à EDF ?

    slogan MZC

    (Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels)

    Nos amitiés aux uns, notre respect aux autres, bises à toutes et tous

    CRITIQUEZ ou APPROUVEZ

    Tous à vos claviers !

      37 comments for “Question n° 41834

      1. Mika
        26 mars 2014 at 23h55

        PRO-IMPEC se dit à l’écoute…
        Nous attendons de pied ferme !!!

        Nous avons eu un entretien avec Mme la responsable de l’agence d’Avignon. Celle-ci, envoyée par la Direction de LILLE, sans mandat pour négocier, s’est dite à l’écoute de nos revendications.

        Elle transmettra à la Direction qui s’engage à nous répondre pour vendredi midi.

        Nous lui avons rappelé quelques réalités dictées par le code du travail, la convention collective et l’accord MOPIA :
        • L’arrêt des discriminations envers les CDD.
        • L’égalité de traitement de salaire et des primes pour les nouveaux CDI,
        • Le paiement du travail du samedi et du dimanche conformément à la loi.
        • Le droit a aller vers un temps complet quand on est à temps partiel.
        • Le paiement de la prime IPS selon le chantier.
        Et nos revendications :
        • Un panier par jour travaillé à 8,60€.
        • Un déplacement à 6€ par trajet aller/retour pour toutes et tous.

        Monsieur le Directeur,
        nous ne lâcherons rien, nous sommes et resterons déterminé(e)s !!!

        A Vendredi donc, faudra t-il entamer un conflit pour que la Direction prenne enfin en considération nos revendications?

      2. Hugo
        26 mars 2014 at 22h53

        « La sécurité nucléaire incombe à l’Etat »

        « La responsabilité première de la conception, de la mise en oeuvre et du maintien de la sécurité nucléaire incombe à l’Etat », a affirmé mardi Elio Di Rupo. Alors qu’hier on annonçait un rapatriement d’uranium «belge» vers les Etats-Unis.

        http://www.levif.be/info/actualite/belgique/la-securite-nucleaire-incombe-a-l-etat/article-4000570546434.htm

        mardi 25 mars 2014 à 15h48

      3. Mika
        25 mars 2014 at 19h53

        La quasi-totalité des salariés du chantier étaient présents à partir de 6h du matin devant le site pour distribuer le 1er tract de la série.

        N’oublions pas que ces salariés travaillent pour le SMIC. Les CDI ne touchent que 17,–€ par mois pour l’IPD et pour les CDD « RIEN ».

        Miracle !

        PRO-IMPEC se dit prête à appliquer le code du travail !

        Dommage pour elle, sa méprise nous a ouvert l’appétit social

        Effectivement, la Direction a adressé un mail pour faire savoir qu’elle serait disposée à se mettre en conformité avec la loi.

        • Elle considère que 18€ par mois suffisent comme prime de déplacement, si vous êtes à temps plein ! Au prorata pour les autres.

        • Elle ne dit rien sur les paniers journaliers que nous réclamons.

        Monsieur le Directeur, nous ne lâcherons rien sur nos justes revendications !

        Pour rappel :
        • Un panier par jour travaillé à 8,60€.
        • Un déplacement à 6€ par trajet aller/retour pour toutes et tous.
        • L’arrêt des discriminations envers les CDD.
        • Le respect des horaires de référence conformément au cahier des charges.
        • L’égalité de traitement de salaire et des primes pour les nouveaux CDI,
        • Une nouvelle revalorisation du travail du samedi et du dimanche.

        Faut-il entamer un conflit pour que la Direction prenne en considération nos revendications?

        cruas, le 25 mars 2014

        • Espoir
          25 mars 2014 at 23h01

          Sans plus de commentaires, merci pour votre courage.

          • Mika
            26 mars 2014 at 19h58

            PRO IMPEC CRUAS

            Demain rebelote devant le site de cruas.

            Ceux qui viennent discuter n’ont pas le pouvoir de négocier et ceux qui ont le pouvoir de négocier ne montrent pas le bout du nez.

            Un durcissement est prévu dans les prochains jours sur le site.

            A bon entendeur! Salut.

            • hollowman of ardeche
              26 mars 2014 at 21h33

              hello, d’un camaraaaaade!

              tenez bon la rampe, d’autres ont réussi à obtenir ce qu’ils demandaient, alors surtout la solidarité, et l’entraide pour résister
              et NE LÂCHEZ RIEN

              a bientot,

      4. Jean michel j
        24 mars 2014 at 23h39

        Centrale nucléaire de Marcoule : le colis suspect était… un cartable d’élève

        Mardi, au moment de l’alerte, le préfet du Gard visitait le site.

        Alerte, mardi après-midi, vers 16h, quand un objet suspect a été détecté à proximité du site nucléaire de Marcoule, alors que le préfet du Gard était sur place.

        Les services de sécurité chargés de la protection de ce site hautement sensible ont alors été alertés, rapporte le site de « La Provence ».

        Les gendarmes spécialisés, armés et vêtus de gilets pare-balles, sont alors intervenus sur place pour récupérer l’objet suspect… qui était en fait un cartable d’écolier.

        Un cartable oublié par un élève venu visiter avec sa classe la centrale nucléaire…

        http://tempsreel.nouvelobs.com/faits-divers/20140320.OBS0572/centrale-nucleaire-de-marcoule-le-colis-suspect-etait-un-cartable-d-eleve.html

      5. webmaster MZC
        22 mars 2014 at 18h46


        Travail dans le nucléaire : CDD de six mois pour traiter les déchets radioactifs

        Un boulot comme un autre ?

        C’est ainsi que c’est présenté sur le site Pôle Emploi :

        « 4 POSTES DE TECHNICIEN DE DÉCHETS Radioactifs POUR TRAVAILLER SUR LE SITE FBFC AREVA.
        ==>PR CU à jour, personnel catégorie A ou B, pas de restrictions médicales. ==>VOUS INTERVENEZ SUR DES OPÉRATIONS DE CONTRÔLE ET RECONDITIONNEMENT DE DÉCHETS RADIO ACTIFS »

        C’est ouvert à tout le monde : « Débutant accepté ».

        http://www.reporterre.net/spip.php?article5586

      6. Sylver
        22 mars 2014 at 16h59

        Cattenom: le gouvernement interpelle la France

        L’absence d’un représentant de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) au dernier sommet Énergie de la Grande Région a permis aux autorités luxembourgeoises de saisir leurs homologues françaises pour leur rappeler ce qu’elles pensaient de la centrale nucléaire de Cattenom.

        Le gouvernement luxembourgeois est opposé à la prolongation de la licence d’exploitation de la centrale de Cattenom.

        Cette semaine s’est tenu à Trèves, en Allemagne, le sommet Énergie de la Grande Région auquel a participé, pour le Luxembourg, le secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, Camille Gira.

        Un représentant de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) aurait également dû participer à cette réunion, mais – pour des raisons liées à la proximité des élections municipales en France qui ont lieu ces dimanches 23 et 30 mars – il n’a pas pu se déplacer.

        Bien qu’averties au préalable de cette absence motivée du représentant de l’ASN, la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg et de la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, n’ont que très peu apprécié ce qu’elles considèrent comme un «désistement» et viennent de s’adresser à ce sujet au ministre français de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Philippe Martin, en profitant pour en remettre une couche au sujet de la centrale nucléaire de Cattenom.

        Pour un démantèlement programmé

        http://www.paperjam.lu/article/fr/cattenom-le-gouvernement-interpelle-la-france

      7. webmaster MZC
        22 mars 2014 at 15h14

        • patrick
          23 mars 2014 at 12h06

          ça sert à rien c’est tous les memes

      8. Deglingos
        22 mars 2014 at 11h18

      9. djibril
        20 mars 2014 at 22h57

        L’Union Syndicale de l’Intérim CGT

        Communiqué de presse n°2

        Négociation UNEDIC :

        Des salariés intérimaires expulsés par la force !

        Le droit de grève bafoué !

        Ce soir à 18h45, les salariés intérimaires qui occupaient les agences ADECCO, rue du Colombier et MANPOWER, 15 bis rue Bannier, à ORLEANS, ont été évacués avec violence par les forces de police sur ordre du Préfet.

        Les drapeaux CGT ont été arrachés et confisqués, les militants CGT frappés, jetés à terre et traînés sur le trottoir devant de nombreux passants médusés.

        Le Préfet du Loiret a donc décidé d’interdire l’exercice du droit constitutionnel à la grève. C’est avec stupeur et indignation que nous assistons à une violation, sous l’égide de l’Etat, des droits fondamentaux des salariés. Le pouvoir administratif se place au dessus du pouvoir du juge. C’est l’antichambre de l’autoritarisme, le début du fascisme.

        Ceci se confirme dans les actes. La décision d’expulsion par les forces de police, de salariés intérimaires en lutte, des lieux de travail qu’ils occupent, sur simple requête des employeurs et sans passer par le débat contradictoire du Référé du tribunal, privant les salariés de toute possibilité de défense, illustre bien de quel côté se range la puissance publique.

        Le préfet du Loiret semble oublier que dans ce pays, le droit à l’action collective, le droit à l’action syndicale sont inscrits dans la Constitution et que le mouvement social a toujours été source de progrès. Le respect de ces droits élémentaires est une des conditions fondamentales garantissant l’exercice de la démocratie.

        L’Union Syndicale de l’Intérim CGT dénonce toute tentative visant à criminaliser l’action collective, visant à traiter les salariés intérimaires en lutte comme des vulgaires criminels.

        Par son attitude, la puissance publique a envoyé un signe fort aux employeurs. Elle a galvanisé l’offensive engagée par le MEDEF et le PRISM’EMPLOI (patronat de l’intérim) contre l’annexe 4. Le patronat peut compter sur le soutien de l’Etat pour s’attaquer aux grévistes par la violence physique.

        Les salariés intérimaires sont des salariés à part entière, leur droit Constitutionnel à la Grève doit être respecté.

        L’Union Syndicale de l’Intérim CGT ne lâchera pas ce combat pour la défense de l’annexe 4 et le respect du droit de grève. On ne lâche rien !

        Alain WAGMANN 06 64 93 86 76 – André FADDA 06 81 21 93 14

        Montreuil, le 19 mars 2014

      10. Gilbert
        18 mars 2014 at 23h00

        Cattenom au cœur des préoccupations


        Camille Gira (2e à g.), secrétaire d’État au Développement durable, a expliqué que le nouveau gouvernement suivait la même ligne que le précédent et s’est exprimé contre la prolongation de l’exploitation de Cattenom

        Si les différents partenaires de la Grande Région étaient réunis, hier, à Trèves, pour un sommet visant à optimiser leur coopération en matière de transition énergétique, Cattenom continue de diviser.

        La coopération et le dialogue semblent être au beau fixe entre les membres de la Grande Région. Mais la question de la centrale de Cattenom et le désistement, au dernier moment, du préfet de Lorraine, fait office de grain de sable dans le moteur…

        http://www.lequotidien.lu/region/54309.html

      11. Sylver
        18 mars 2014 at 22h55

        Bientôt un mur souterrain pour protéger la centrale nucléaire de Cruas en Ardèche

        L’objectif de ce nouvel équipement est de dévier la nappe phréatique, d’éviter que son niveau monte trop haut sous la centrale nucléaire et vienne fragiliser les bâtiments.

        http://www.francebleu.fr/infos/bientot-un-mur-souterrain-pour-proteger-la-centrale-nucleaire-de-cruas-en-ardeche-1362292

      12. Biscuit
        18 mars 2014 at 22h18

        La lutte paye

        En gréve depuis 4 jours, les salariées soutenues par la CGT, ont obtenu 125 € net d’augmentation mensuelle.

        Voilà un bon exemple de la lutte contre le capital.

        CRUAS/MEYSSE – Les hôtesses d’accueil étaient en grève

        Dix salariées de l’entreprise prestataire Phone régie, en charge de l’accueil et de la délivrance des accès au centre nucléaire de production ..

        http://www.ledauphine.com/social?page=2

      13. Redaction MZC
        17 mars 2014 at 6h42

        L’analyse sexuée des chiffres-clés de la sinistralité au travail révèle d’importantes inégalités femmes-hommes

        L’analyse sexuée et longitudinale des données sur la sinistralité publiées par la Cnamts permet plusieurs constats :

        Si les accidents du travail baissent globalement entre 2001 et 2012, ils progressent nettement pour les femmes.
        Depuis 2001, les accidents de trajet sont en baisse pour les hommes mais en progression pour les femmes.
        Les maladies professionnelles progressent près de deux fois plus rapidement pour les femmes que pour les hommes.
        http://www.anact.fr/web/actualite/essentiel?p_thingIdToShow=36977640

        Protection de la santé des jeunes travailleurs
        Population concernée

        Sur 4 millions de jeunes âgés de 15 à 19 ans en France en 2012, environ 1.720.000 sont en formation professionnelle.

        A quel âge peut-on travailler ?
        L’âge d’admission des jeunes au travail est fixé à 16 ans, ce qui correspond à la fin de l’obligation scolaire en France. Toutefois, à partir de 15 ans au moins, les jeunes en formation professionnelle peuvent effectuer une formation professionnelle en alternance et donc se former en milieu professionnel (art. L. 4153-1 du code du travail). C’est le cas des apprentis ayant accompli la scolarité du 1er cycle de l’enseignement secondaire (art. L. 6222-1 du code du travail), des jeunes embauchés sous contrat de professionnalisation, des stagiaires en formation professionnelle, des élèves en enseignement professionnel et des élèves entrés dans le dispositif d’initiation aux métiers en alternance (Dima – dispositif qui a remplacé l’apprentissage junior).

        Par ailleurs, pour certains emplois ou travaux, une embauche avant l’âge de 16 ans est également possible :
        – emploi des enfants dans les secteurs du spectacle et du mannequinat dès l’âge de 3 mois (art. L. 7124-1 et s. et R. 7124-1 et s. du code du travail) ;
        – travaux légers durant la moitié de leurs vacances scolaires pour les jeunes âgés de 14 ans (art. L. 4153-3 du code du travail) ;
        – travaux légers dans les établissements où ne sont employés que les membres de la famille, sous l’autorité du père ou de la mère ou du tuteur, sans condition d’âge (art. L. 4153-5 du code du travail).
        Pourquoi et comment protéger les jeunes ?…

        http://www.travailler-mieux.gouv.fr/Protection-de-la-sante-des-jeunes.html

      14. webmaster MZC
        13 mars 2014 at 23h13

        Institut pour une Culture de Sécurité Industrielle vous aide à comprendre pour mieux agir.

        Les associations, notamment depuis la loi de 2003, sont devenues des acteurs à part entière de la maîtrise des risques industriels.
        A travers leur participation à la concertation dans les actuels Comités Locaux d’Information et de Concertation (les fameux « CLIC »), et bientôt dans les CSS (Commissions de Suivi de Sites), l’implication des associations est un droit, mais également un devoir.

        En tant que représentants de la société civile, les associations se doivent en effet de participer activement et efficacement à la prévention des risques technologiques. Efficacité qui passe nécessairement par une bonne appréhension de l’information, une bonne compréhension des données et des enjeux.

        Comment dès lors, dans ce sujet souvent nouveau et complexe, se positionner en force de proposition ?

        Comprendre la démarche des PPRT et leurs enjeux
        Les CLIC sont-ils de simples chambres d’enregistrement du processus PPRT ou un lieu de débat sur l’avenir des territoires ?

        Maintien et développement des industries vs. protection des populations face aux risques et pollutions, où placer le curseur ?

        La concertation
        La concertation, pourquoi ?
        Quels moyens pour participer efficacement ?
        Quelles sont les limites et les pistes d’amélioration d’un dispositif de concertation ?

        Sécurité des installations
        Quelle différence entre le danger, le risque et l’aléa ?
        Qu’est-ce qu’une analyse de risque ?
        Comment est évalué le risque toxicologique ?

        Autant de questions cruciales à se poser pour participer activement à la concertation en matière de prévention des risques.

        Facteurs humains et organisationnels
        Plus de 70% des accidents industriels auraient pour origine un problème lié au facteur humain. Partant de ce constat, la sécurité industrielle ne peut plus être abordée uniquement sous l’angle « Sécurité des installations ».

        Comment identifier les bonnes questions à poser pour évaluer un système de management, une organisation ?
        Comment s’informer/se former pour appréhender ces concepts récents et aujourd’hui incontournables ?

        Le risque santé/environnement
        La thématique émergente « Santé-environnement » est souvent difficile à appréhender.

        Qu’est-ce que la toxicologie ?
        Comment est évalué le risque chimique ?
        Quelle réglementation en matière de santé-environnement s’applique à l’industrie ?
        Comment rechercher les substances dangereuses dans l’eau et les réduire ?

        http://www.icsi-eu.org/fr/associations-icsi.p172.html

      15. Redaction MZC
        13 mars 2014 at 18h15

        Dix actions concrètes des comités de filières de l’industrie

        Mis en place en 2010, les quatorze comités stratégiques de filières, qui réunissent syndicalistes et industriels, ont mené à bien 10 % des 275 actions sectorielles qu’ils ont planifiées. Les autres sont en cours ou à lancer.

        A quoi servent les quatorze comités stratégiques de filières ? Mis en place en 2010, les comités ont répertorié 275 actions à mener dans les différentes filières industrielles. Selon le bilan dressé par le Conseil national de l’industrie, 10 % d’entre elles ont été menées à bien fin 2010. 45 % sont toujours en cours, tandis que 42 % doivent être lancées en 2014. Les 3 % restants ont échoué ou devront être révisés. Revues de détail de quelques-uns des projets concrets qui ont été élaborés par ces comités stratégiques :…

        7. Une charte sociale dans le nucléaire

        Un cahier des charges « applicables aux prestations de services et de travaux réalisés sur une installation nucléaire de base en France » a été mis en place, pour limiter les niveaux de sous-traitance mais aussi encadrer le recours à l’intérim ou réglementer les conditions de travail et de logement des salariés autour des sites nucléaires. Elle est mise en œuvre dans les appels d’offres depuis début 2013 et fait l’objet d’un suivi tous les six mois par le comité stratégique de filières….

        9. La création d’une vitrine du nucléaire

        Pour exporter l’expertise de l’industrie nucléaire française, la filière nucléaire est en train d’organiser le « World nuclear exhibition » au Bourget en octobre 2014. Le salon doit servir de vitrine aux entreprises de la filière, notamment vis-à-vis des clients étrangers. Depuis l’été, les industriels du nucléaire se sont déjà regroupés dans une association pour promouvoir ensemble le nucléaire à l’export.
        http://www.usinenouvelle.com/article/dix-actions-concretes-des-comites-de-filieres-de-l-industrie.N247867

      16. Valérie
        12 mars 2014 at 9h52

        Nucléaire: EDF reconnaît aussi des problèmes

        Dans un rapport interne, l’électricien confirme la grande fatigue des personnels des centrales nucléaires françaises. Avec la clé: un moindre rendement économique et de piètres performances en termes de sécurité.

        EDF n’en finit pas de payer la note des sous-investissements des années 2000. Durant cette décennie glorieuse, les gouvernements avaient ordonné à l’électricien historique de conquérir le monde électrique. A coups d’acquisitions, EDF s’était implanté en Allemagne, en Suède, en Italie, au Brésil, aux états-Unis, en Chine, au Royaume-Uni, en Suisse, en Belgique. Seule l’Espagne avait su résister à l’envahisseur.

        Tout le monde d’accord

        http://www.journaldelenvironnement.net/article/nucleaire-edf-reconnait-aussi-des-problemes,43715

        • hamac.com
          12 mars 2014 at 13h29

          La grande fatigue des agents EDF !!!! ont se moquerait pas un peu de nous. 35 ans que je suis sous-traitant et le dernier que j’ai vu travailler il était au SPR (service promenade et randonnée) il est en retraite depuis 17 ans et dans le village il est président de l’association des marcheurs de Chinon.

          • ICT
            13 mars 2014 at 9h26

            Il y a la fatigue physique et aussi la fatigue morale. Je t’invite a venir nous rendre visite et tu pourras t’en rendre compte des moyens de pression que la direction utilise pour nous faire craquer et aussi, pour nous opposer aux prestataires. Notre solution est en nous tous ensemble et pas dans l’opposition que tu sembles faire référence. Ne rentre pas dans le jeu des directions, elles sont déjà assez fortes.

      17. grègory
        12 mars 2014 at 9h39

        Combat social

        CFDT, CFTC, CGC, PS : les auxiliaires du patronat

        Les textes du patronat signés sans contrepartie se suivent et se ressemblent. Signer des compromis fait partie de la vie syndicale lorsque cela améliore des conditions de travail ou de salaire. Mais depuis quelques années, les confédérations susnommées ne signent que des textes qui n’améliorent que la vie de l’oligarchie patronale. Y aurait-il des contreparties occultes ? On peut se poser la question. Ou alors, ces syndicats sont les idiots utiles du patronat.

        Le pacte dit de responsabilité en apporte témoignage:

        http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/cfdt-cftc-cgc-ps-les-auxiliaires-du-patronat/58906

      18. Marie
        12 mars 2014 at 9h31

        Santé au travail : constat d’un désastre

        Sous le titre “Le désastre”, témoignages à l’appui, un collectif de médecins du travail de l’Ain témoigne, dans son rapport 2013, d’une nouvelle aggravation de la situation en entreprise.

        Lire leur rapport annuel.

        http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/sante-au-travail-constat-dun-desastre/58912

      19. Sylver
        7 mars 2014 at 21h10

        Le scandale de la sous-traitance dans les centrales nucléaires

        La catastrophe de Fukushima relance le débat sur la sous-traitance dans les centrales nucléaires. Voici quelques reportages, sous forme de film, de vidéo, d’articles ou de dossiers pour aborder le problème.

        http://www.fukushima-blog.com/article-le-scandale-de-la-sous-traitance-dans-les-centrales-nucleaires-71652280.html

      20. françois
        6 mars 2014 at 20h23

        L’état français se prépare à l’accident nucléaire

        Les autorités se préparent à la possibilité d’un accident nucléaire grave, par un Plan qui vient d’être publiée. Éventualité à envisager : « Une zone de territoire peut se trouver polluée pour plusieurs décennies et, dans certains cas, n’autorisant pas la présence permanente de personnes ».

        http://lesmoutonsenrages.fr/2014/02/07/letat-francais-se-prepare-a-laccident-nucleaire/

      21. Rédaction MZC
        5 mars 2014 at 20h55

        Nous vous avions informés de la situation d’un salarié de Vallée Anticorrosion, entreprise permanente du nucléaire.

        voir alerte enlèvement sur https://www.ma-zone-controlee.com/?page_id=59231.

        Cette entreprise avait voulu le sanctionner injustement et lui avait retiré son badge.

        Voilà, notre alerte et d’autres actions bien ciblées ont certainement fait que cette société retrouve la raison.

        Nous sommes heureux de vous annoncer que le salarié à retrouvé aujourd’hui sa dignité, son badge et son poste de travail.

        Si certains se posent encore la question sur les raisons de l’existence de notre site internet MZC, rien que cette bonne et heureuse nouvelle la justifie largement.

        Un jour, nos jolies raisons finirons bien par avoir raison de leurs ignobles raisons!!!!!

      22. Raphael
        4 mars 2014 at 0h11

        Je suis d’accord avec vous sur les retraites et les pénibilités associées mais je crois que pour beaucoup d’entre nous les sous-traitants, l’urgence est de survivre et exister dans cette putain d’industrie qui nous défonce un peu plus chaque jour.

        Venez faire un tour sur Penly, notamment chez TNEX et vous verrez ce que c’est la miséré humaine.
        Question: est-ce normal qu’un contrôleur de déchets soit RP1 surtout s’il y a risque alpha ?
        Jusqu’où irons nous dans la connerie humaine pour sauver l’apparence de cette industrie ?

        • vero
          4 mars 2014 at 21h08

          Tu parles de TNEX et des autres entreprises prestataires alors que la vraie responsable revient à EDF. Si quelqu’un contracte un sniper pour commettre un méfaits! Qui est responsable du délits? celui qui passe la commande ou celui qui cause les dégâts? A méditer!
          On est d’accord! EDF connait très bien ces partenaires industriels, surtout s’il s’agit de très vieilles connaissances du nucléaire.
          Les frères daltons sont passés par là il me semble.
          Sans plus de commentaires! J’ai déjà beaucoup dit.

          • Bastien
            4 mars 2014 at 21h43

            T’es plus au jus, les daltons sont partis sur d’autres horizons nucléaires. Mêmes méthodes, mêmes causes et mêmes conséquences à leur arrivée pour les salariés. Renseigne-toi.

            • Sophie Mat
              4 mars 2014 at 22h13

              Devant tant de souffrance, on se demande ce que font les gendarmes du nucléaire.

            • joe dalton
              5 mars 2014 at 15h45

              Si c’est les frangins de Chinon et bien les deux Daltons ils sont chez SAMSIC. Dire qu’ils ont été presque pendu dans les années 2000, ensuite ils se sont transformés en vigneron histoire de se faire oublier et renaissance avec le magnat de Rennes (patron de SAMSIC). Ont ne peut rien faire; y’a plus de chasseur de prime mais des croques mort ça oui.

      23. Jediçajedirien
        1 mars 2014 at 20h27

      24. zoé
        1 mars 2014 at 14h31

        D’après les collègues qui travaillent sur sur le site de Gravellines, ça se passe pas très bien en Zone dans le BR.
        Les C2 refusent la sortie des salariés.
        Il faut ressortir du portique, se vider les poumons énergiquement à plusieurs reprises pour faire baisser le taux de krypton.
        Il s’agirait d’un gaz radioactif du aux fissures dans les gaines du combustible.
        EDF dirait que c’est pas grave de se contaminer en interne avec ce gaz radioactif. ça craint du boudin sur Gravellines.

      25. hollowman of ardeche
        1 mars 2014 at 13h51

        Cet article confirme ma position et surement celle d’autres, sur ce que j’appelle l’omerta atomique au mépris de la qualité de vie et de travail de tous les prestataires sous-traitants qui soient en ETT, CDD, CDI

        nous devons pour réaliser nos activités suivre au caractère prés des romans de procédures, et faire très attention aux écarts dans cette direction d’exécution
        alors pourquoi eux se permettent de ne plus opérer des actions de contrôles et de pas diffuser leurs résultats ?
        oh ! sommes-nous devenus la plus grande étude sur les effets des rayonnements ionisants ?
        pourquoi ? pour qui ?
        j’ai bien une idée… ÉCONOMIE QUAND TU NOUS TIENS PAR LES …

        allez, bon courage a toutes et tous et faites gaffe
        et DROIT D’ALERTE pour leur faire comprendre que nous ne sommes pas des cobayes à rem

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