Est-ce qu’on continue comme ça ?

    Au sommaire :

    La retraite assurée de François Chérèque…Retraites pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes…Le développement durable par Jean-Pierre Bompard…Soutien à notre collègue délégué syndical…Un rapport d’activité en mode «autosatisfaction»…

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    A 56 ans, l’ex leader de la CFDT échappe au sort du commun des seniors et commence une nouvelle vie à l’Inspection générale des Affaires sociales.

    L’ex-secrétaire général de la CFDT — qui a quitté ses fonctions fin novembre, passant le témoin à Laurent Berger — a été nommé jeudi en Conseil des ministres « inspecteur général des affaires sociales » sur proposition des ministres Marisol Touraine et Michel Sapin. A compter du 7 janvier, ce social-traître notoire, qui estime qu’augmenter le Smic pénalise les entreprises (les salariés, il s’en fout), « évaluera les politiques sociales afin d’éclairer la décision publique »…

    http://www.actuchomage.org/2013010423732/Social-economie-et-politique/la-retraite-assuree-de-francois-chereque.html

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    Nous avons lu sur le site http://www.viva.presse.fr cet article très intéressant sur le décret du 3 juillet 2012  qui étend la possibilité à ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans. Vous êtes peut-être concerné… extraits 

    « L’été a débuté avec une bonne nouvelle », se souvient Patrick, 58 ans. Ce dessinateur industriel auxerrois pensait jusqu’alors devoir travailler jusqu’à 61 ans et des poussières. Mais depuis le 3 juillet 2012, il sait qu’il pourra officiellement prendre sa retraite à partir de 60 ans s’il le souhaite.

    En effet, le gouvernement a décidé d’étendre le dispositif « carrières longues » aux personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans. Auparavant, cela ne concernait que ceux dont la carrière a débuté leur avant 18 ans. Pour cela, il faut remplir des conditions précises …

    Tous les trimestres ne se valent pas !…

    Source/Suite :  http://www.viva.presse.fr/Retraites-du-nouveau-pour-ceux-qui_17740.html

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    Nous avons lu sur le site http://alternatives-economiques.fr , blog de Jean-Pierre Bompard économiste, ancien directeur de laboratoire à l’INRA, ex-délégué au développement durable CFDT,  négociateur des « Grenelle » de l’environnement et de la mer. Nous avons trouver cet article très intéressant, il nous aide aujourd’hui, à mieux comprendre les positions diverses des organisation syndicale à ce sujet . Un retour sur ce passer s’impose …  extraits

    Mener une réflexion sur un “autre type de développement”, tel était le but de la Confédération lorsqu’elle a, en partenariat  avec l’ensemble des fédérations, impulsé, dès les années 70, l’analyse des problèmes liés au progrès technique, à la division et à l’organisation du travail…

    Le colloque « Organisation du travail – conflits et progrès technique » qui s’est tenu en avril 1976 puis la parution en 1977 du livre “Les dégâts du progrès” sont l’aboutissement de cette réflexion menée depuis 1974

    LE NUCLÉAIRE

    Dans les débats sur l’énergie, les travailleurs sont l’objet d’un double chantage. Les partisans du nucléaire leur affirment que seul un développement rapide de l’industrie électronucléaire permettra à notre économie d’échapper à la pénurie d’énergie et par conséquence au chômage, à la diminution du bien être ; les adversaires du nucléaire leur décrivent les dangers effroyables qui guettent la santé des travailleurs et les menaces qui pèsent sur l’avenir de la démocratie lorsque notre pays sera couvert par des réseaux de centrales nucléaires”…

    Alors qu’un accident grave intervient sur la centrale de Three Mile Island (USA) au printemps 1979, une pétition nationale lancée en juin Pour un débat démocratique – Pour une autre politique de l’énergie est soutenue en France par de très nombreux mouvements politiques, des associations écologistes et des mouvements de consommateurs, à l’exception notable du PCF et de la CGT…

    En 1980, la Fédération Européenne des travailleurs de la Métallurgie exprime une position convergente avec celle de la CFDT concernant ses inquiétudes sur le développement de la filière nucléaire et insiste sur la nécessité impérieuse de développer des énergies alternatives favorables à l’environnement…

    En mars 1990, la CFDT organise une conférence de presse pour divulguer le rapport Rouvillois qui dresse un bilan sans connivence du programme électronucléaire de la France. Ce rapport avait été gardé secret par le gouvernement pendant neuf mois. La CFDT exige que soit levé le black-out de l’information politique et technique autour de cette industrie. C’est justement en 1990 que se déroule en France un large débat sur l’élaboration d’un plan national pour l’environnement…

    Elle distribue une plaquette de sensibilisation intitulée La sûreté d’abord”

    Pendant la décennie 1990, une réflexion sur l’influence de la structure de la filière industrielle et sa gouvernance sur les conditions de sécurité des travailleurs est approfondie. Il apparaît que le recours trop fréquent à la sous-traitance, à l’intérim et aux CDD conduit à une moins bonne application des règles de précaution et à des difficultés de conservation des savoir faire, qui sont pourtant cruciales dans ce domaine. La CFDT développe alors des revendications pour une meilleure responsabilité sociale des employeurs de la filière nucléaire…

    L’accident très grave qui s’est produit à l’usine AZF de Toulouse en 2001 a conforté cette thèse. Cette catastrophe, dont les salariés ont été les premières victimes, a mis une nouvelle fois sur la place publique le débat sur la gestion des usines à risques…

    Après la catastrophe de Toulouse, un accord sur les conditions de travail, hygiène et sécurité, est signé en 2002 dans les industries chimiques. Il renforce l’encadrement des entreprises extérieures opérant sur les installations classées « SEVESO seuil haut » offrant aux CHSCT la possibilité d’un contrôle de la sous-traitance sur les sites…

    Le dialogue quasi exclusif entre les industriels et l’administration en charge d’assurer la sécurité dans les sites de production ne répond pas suffisamment aux défis à relever. Il faut passer à une gestion globale du risque impliquant réellement les salariés en la faisant porter sur l’organisation interne de l’entreprise sur la protection de l’environnement, en prenant mieux en compte le facteur humain. C’est donc dans la conduite au quotidien des installations industrielles que doit s’inscrire la mise en place des politiques de prévention…

    L’enjeu est d’importance, si nous voulons que des activités productives présentant des risques pour l’environnement et les populations demeurent une composante importante et nécessaire à notre économie…

    Source / Suite : http://alternatives-economiques.fr/blogs/bompard/archives/43

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    Nous avons lu sur le site http://www.lepartidegauche.fr cet article très intéressant sur  Jean-Christophe JOLBERT âgé de 43 ans, employé à l’usine d’Uzès depuis 2005. Il est élu CGT au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Ce dernier est mis à pied depuis le 6 décembre et n’a donc plus droit à son salaire …extraits 

    Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits, selon la direction, il y a de 18 à 9 mois : vol et destruction de bonbons, vol de 2 kg de sucre dans un emballage d’une tonne, ralentissement de la production. La direction aurait eu connaissance des faits sur dénonciation d’employés il y a 2 mois. Il est bien entendu que les identités de ces employés ne sont pas dévoilées. La direction a décidé de la mise à pied conservatoire de Jean-Christophe comme si des faits reprochés remontants à il y a plusieurs mois présentaient des risques pour la bonne marche de l’entreprise…

    Les femmes et les hommes qui prennent des engagements syndicaux ne sont pas des héros.

    Ce sont des gens qui veulent se comporter en citoyens responsables et défenseurs du bien commun.

    Ils pensent qu’ils sont protégés par les lois de la République. Mais sont-elles suffisantes ?

    Qui souhaiterait se trouver à la place de Jean-Christophe, père de famille, sans salaire depuis le 6 décembre ?

    Qui ne s’imagine à sa place en le voyant, avec sa femme et ses enfants  ce vendredi matin ?

    Savait-il qu’en choisissant de représenter ses camarades de travail au CHSCT au printemps dernier, il se retrouverait dans cette situation à Noël ?

    Quel impact va avoir la mise au banc de Jean-Christophe par la direction sur les salariés de l’usine ?

    Quel impact sur les plus jeunes ?

    Quel impact sur la détermination de Jean-Christophe au CHSCT même s’il reste dans l’entreprise ?

    La direction de cette usine, les patrons de cette entreprise font le pari que les têtes vont s’incliner et les épaules se voûter. Les syndicats patronaux veulent avoir la possibilité d’user et d’abuser de ce pouvoir. Tout cela, les politiques et les gouvernants ne peuvent, ne doivent l’ignorer.

    C’est pourquoi, il est inacceptable que sous prétexte de compétitivité, le gouvernement (dit socialiste) pousse les syndicats à s’entendre avec le CNPF pour augmenter la flexibilité, donc, l’insécurité des salariés. C’est pourquoi il est inacceptable que le Chef de l’Etat se soit prononcé sur la primauté des accords de branche sur la loi. …

    Source / Suite : http://www.lepartidegauche.fr/viedegauche/article/haribo-pas-beau-la-vie-quand-on-est-syndique-20225

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    Suite à plusieurs commentaires de (1) La CGT en roue libre et de (2) Où va la CGT posté sur notre article précédent , nous avons lu parmi les nombreux articles en ligne sur le site http://ouvalacgt.over-blog.com cet article fort intéressant, intitulé : Congrès CGT : un rapport d’activité en mode autosatisfaction extraits ,

     

    Ca y est, le 50ème Congrès est lancé. Le site est ouvert, les documents sont parus et en ligne, chacun peut voir où on en est.
    Bon, on ne se fait pas trop d’illusions…Les délégués sont déjà quasiment tous désignés dans les fédés (au fait, vous étiez au courant, vous ?), ça s’est fait en petit cabinet feutré, entre copains,  au moins c’est tranquille ça évite les soucis – du moins ça les limite.Il est vrai qu’à Nantes, ça avait chauffé un petit peu, malgré le verrouillage…

    Nous verrons bien ce qu’il en sera à Toulouse, mais la température interne est pour l’instant au plus bas. Les opposants sont repliés sur les entreprises et les luttes locales, et même le vaudeville de la succession de Bernard Thibault n’a suscité guère d’intérêt. Il ne reste que deux mois et demi, ça risque d’être bien bâclé (en 2009, les documents avaient été publiés fin juillet, 4 mois avant le Congrès). 

    Bien, arrêtons de jouer aux grincheux (à notre habitude, dirons certains…) et revenons aux documents. Pour commencer, nous invitons nos lecteurs intéressés à revenir sur la préparation et le déroulement du Congrès précédent, c’est très instructif, et nous n’allons pas tout reprendre, il y a déjà de la matière (« Le 49ème Congrès, sa préparation et son déroulement »).

    Pour commencer, y a-t-il un problème de défense de l’emploi en France ? Pas pour la CGT, semble-t-il…

    Rien sur les luttes exemplaires des milliers de travailleurs pour conserver leur emploi ces trois dernières années. Rien sur les conflits emblématiques qu’ont été (et que sont toujours) Philips, Continental, PSA, Goodyear,Fralib, Petroplus et bien d’autres, les manifestations au Mondial de l’Auto en 2010 et en 2012, ces luttes d’ouvriers qui se battent avec détermination pour conserver leur emploi, qui ne veulent pas se retrouver au chômage.
    La Confédération n’aurait-elle aucun bilan, rien à dire sur le sujet ?

    Sur la  politique des monopoles,  la guerre économique, les délocalisations, les profits du capital, la concurrence mondialisée ?

    Probablement pas, d’ailleurs ces termes sont absents du rapport d’activité – vous pouvez vous amuser à chercher. Dans le rapport d’activité du Congrès de Nantes , il y avait quand même une partie intitulée « La crise du capitalisme mondialisé ». Il n’y a plus rien aujourd’hui, la CFDTisation progresse peu à peu…

    Des modes d’organisation pour la syndicalisation

    Comme d’habitude chez nous, on arrive là dans une section « langue de bois + + » réservée à quelques initiés capables de décrypter les vides entre les virgules.

    A la CGT, on ne dit pas les choses, on y fait allusion. On se gargarise de formules (« Vivre ensemble, travailler ensemble dans la CGT » C2), mais on cache toutes les contradictions, les soucis, les problèmes, au lieu de les mettre sur la table et de les résoudre collectivement et ouvertement.

    Vous ne saurez donc rien des méandres de la succession de Bernard Thibault et des contradictions réelles qui se cachaient derrière les diverses candidatures, les conflits d’autorité, les ambitions de carrière des dirigeants – mais oui –, les fédérations qui défendent leurs petits prés carrés, le rôle des experts cachés derrière toutes les directions et tutti quanti. Voir sur le blog.

    Vous ne saurez rien de la guerre totale qui se déroule à l’intérieur de la Fédération du Commerce , de l’échec de la fusion de la Fédération Construction-Bois et de celle du Verre Céramique, des procès qui ont mis face à face la Confédération et les Ports et Docks, des embrouilles dans l’UD 94… Vous saurez que la nouvelle « Commission d’affiliation » a eu à intervenir, mais vous ne saurez pas sur quoi !…

    Source / Suite : http://ouvalacgt.over-blog.com/article-congres-cgt-un-rapport-d-activite-en-mode-autosatisfaction-113808885.html

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    Ici nous respectons la loi sur les droits d’auteur et le travail de la presse et des journalistes professionnels

    Et vous…qu’en pensez vous ?

    A vos claviers

    Nos amitiés aux uns, nôtres respects aux autres, bises à toutes et tous

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      64 comments for “Est-ce qu’on continue comme ça ?

      1. Sylver
        26 janvier 2013 at 22h39

        le nucléaire et l’homme!!!!(vidéo)

        Conditions de travail et enjeux sociaux de la sous-traitance

        http://www.dailymotion.com/video/xib644_le-nucleaire-et-l-homme-2_news

      2. le carré Blanc
        26 janvier 2013 at 18h58
      3. Marcel
        26 janvier 2013 at 10h25

        Campagne : « Travailler tue en toute impunité : pour combien de temps encore ? »

        Signer l’appel : http://www.fondation-copernic.org/petition/index.php?petition=3

        et vous invite à lire l’article suivant :

        Accident du travail mortel : prison requise contre un employeur

        http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/accident-du-travail-mortel-prison-requise-contre-un-employeur

        A bientôt

        http://www.lest-eclair.fr/

      4. Sylver
        25 janvier 2013 at 19h56

        Du mercaptan à l’usine Lubrizol de Petit-Quevilly :

        Santé et Sécurité, sont les enjeux !

        Il faut d’abord savoir de quoi on parle. Les mercaptans sont de la famille des acides. Le vinaigre et l’acide sulfurique en étant de parfaits exemples, mais ne sont pas pour autant semblables.

        Pour les mercaptans, la caractéristique commune est une odeur pestilentielle, les chimistes disent que ça sent le choux, à des concentrations très faibles ; moins de 1ppm (1 pour 1 million). Ces produits ont des effets sur l’Homme à compter de 0,5ppm. Les effets sont : irritations pulmonaires, nausées, vomissements, diar-rhées. A fortes concentrations, c’est la mort.

        Indépendamment de ces considérations, cet accident industriel doit nous interpeller au moins sur les sujets suivants :

        Les risques que font courir aux populations environ-nantes et aux salariés, les industriels, la communication autour de ces accidents, le manque de maintenance préventive et enfin les organisations de travail délé-tères.

        Les salariés et les populations environnantes sont, en théorie, protégés par l’Etat au travers de la réglementa-tion.

        Cependant les industriels freinent des 4 fers pour réali-ser les études demandées et ensuite mettre en place les préconisations retenues par les représentants de l’Etat (Dreal). C’est toujours le même refrain : « ça coute des sous », alors que les profits des groupes de chimie continuent à monter.
        Les industriels ont horreur de la publicité, surtout quand cette publicité montre qu’ils ne maitrisent pas ce qui se passe à l’intérieur du grillage de l’usine.

        L’accident de Lubrizol en est la démonstration, il s’est passé de longues heures avant que l’industriel pré-vienne les autorités compétentes.

        La maintenance, une des clés d’une sécurité de bon niveau, est le parent pauvre dans nos industries. En effet, pour les employeurs, ceci a un coût qui ne rap-porte pas.Les dépenses de maintenance sont donc réduites à la portion congrue avec pour effet de nombreux inci-dents : fuites, arrêts intempestifs des unités, ….

        Pour terminer ce rapide tour d’horizon de la chimie fran-çaise, il faut parler des organisations de travail subies par tous les salariés :

         sous-effectifs chroniques qui obligent les salariés postés en 3*8 continu à venir travailler sur leurs jours de repos, nombreux dépassements des ho-raires de travail,

         polyvalence qui conduit à des pertes dans la con-naissance des installations,

         effectifs réduits au minimum au nom de la compé-titivité.

         Sous-traitance de nombreuses activités qui induit des pertes de maitrise des procédés,

        Tout ceci, et bien d’autres faits, conduisent à ce qui vient de se passer à Petit-Quevilly et qui peut arriver demain dans n’importe quelle unité en France.

        AZF a marqué toutes les mémoires, mais tous les jours, dans les usines, des salariés (et les riverains qui les entourent) passent près d’une autre catas-trophe. Les accidents ne sont que des « incidents » parce qu’un opérateur a eu le bon reflexe au bon moment, ou que la chance est pas-sée ce jour-là.

        Santé et Sécurité, sont les enjeux !
        Santé, Sécurité, Précarité, Environnement, sujets liés les uns aux autres, concernent salariés et populations et demandent un renforcement des droits des salariés dans les entreprises ; des droits pour les populations environnantes, afin de concilier développement industriel et progrès social, exigences incompatibles avec les straté-gies financières qui servent de boussole à la ges-tion dans les entreprises.

        Contact presse : FNIC–CGT : 01 55 82 68 88—Eric FRASCA : 06 25 89 42 80

        FNIC CGT : Case 429 – 263 rue de Paris 93514 Montreuil Cedex /Tél. 0155 82 68 88/Fax. 01 55 82 68 95 15/http: //www.fnic.cgt.fr /E-mail : fnic@cgt.fr

      5. ZE
        25 janvier 2013 at 19h20

        Sachez dès maintenant à quoi vous en tenir …

        Votre contrat de travail contient peut-être une « clause de mobilité » permettant à l’employeur de vous demander, par exemple, d’aller travailler sur un autre site.

        La clause de mobilité est en principe licite

        Les clauses de mobilité sont licites dans leur principe. Elles permettent de nombreuses mutations géographiques de salariés.

        On a tendance à considérer qu’elles sont toujours licites. C’est-à-dire que l’employeur peut les rédiger comme il l’entend. C’est une idée fausse !

        La clause de mobilité doit définir sa zone géographique d’application
        Le libellé de la clause doit vous permettre de déterminer où vous êtes susceptible d’aller travailler si votre employeur veut vous muter sur un autre lieu de travail.

        C’est normal de savoir à quoi on s’engage.

        Est donc illicite une clause de mobilité imprécise où permettant à votre employeur de vous envoyer où il veut quand il veut.

        Logique ! Le contrat de travail est un accord entre un employeur et un salarié, pas un blanc-seing délivré à un patron de droit divin.

        Que faire si la clause vous parait illicite ?

        Votre patron vous met la pression pour aller travailler sur un autre site et votre clause de mobilité vous parait non valable (vague, imprécise etc). Que faire ?

        Vous avez le droit d’accepter votre mutation quand-même ! A vous de voir où est votre intérêt.

        Mais si vous êtes réticent, comment tirer profit de la non validité de la clause ?

        Votre intérêt peut être de procéder comme suit :

        – Montrez votre contrat de travail à un spécialiste du droit du travail et demandez-lui, le cas échéant, de vous assister.
        – Si la clause parait vraiment non valable, dites-le franchement à votre employeur.
        – Négociez ! Si votre patron veut passer en force, il se mettra dans son tort. Soyez ferme ! Mais recherchez un accord …

        Vous n’êtes pas invulnérable !

        Si vous refusez tout net votre mutation vous mettez votre employeur au pied du mur et alors de deux choses l’une :

        – Où bien votre patron cède. Rien ne change. Vous avez gagné …
        – Où bien votre patron invoque les « nécessités du service » et vous licencie. Il vous appartiendra alors de saisir le Conseil de prudhommes. Si celui-ci déclare la clause de mobilité illicite il déclarera aussi votre licenciement abusif. Vous aurez droit à de jolies indemnités et sans doute à des dommages-intérêts.

        Mais vous serez licencié quand-même …
        Sauf si vous êtes salarié protégé vous ne pourrez pas demander votre réintégration dans l’entreprise.

        Voilà pourquoi vous n’êtes pas invulnérable, même si la clause de mobilité n’est pas valable.

        Négocier en position de force est une chose.

        Se faire mettre à la porte en est une autre …

        http://www.journaldunet.com/management/0609/0609153-tribune-lopes-dos-santos.shtml

        http://www.miglietti-avocat.com/contrat-de-travail/clause-de-mobilite-portee-et-conditions-de-validite-7.html

        http://mirh.over-blog.com/article-33877105.html

        http://www.juritravail.com/Actualite/clause-mobilite-employeur

        http://www.avocatbeziau.com/je-suis-licenciee/licenciement-motif-personnel/clause-de-mobilite-geographique/

        http://www.id-carrieres.com/blog/2010/03/11/la-clause-de-mobilite/

      6. Sylver
        25 janvier 2013 at 18h24

        Quand le gouvernement plaide contre l' »arrêt définitif » de Fessenheim

        http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/25/quand-le-gouvernement-plaide-contre-l-arret-definitif-de-fessenheim_1822490_3244.html

        Le gouvernement va-t-il fermer Fessenheim d’ici à la fin du quinquennat de François Hollande ? Plus le temps passe et moins la réponse semble certaine. Un nouvel épisode, qui se joue devant la justice, renforce le doute. Le ministère de l’écologie y produit une défense en règle de la sûreté de la centrale nucléaire du Haut-Rhin. Légitimant, de fait, la poursuite de l’exploitation des deux réacteurs que le chef de l’Etat s’est engagé à arrêter « à la fin de l’année 2016 ».

        Pour le ministère de l’Ecologie, la centrale de Fessenheim est sûre

        http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20130125.OBS6687/quand-le-ministere-de-l-ecologie-plaide-pour-fessenheim.html

      7. 25 janvier 2013 at 7h14

        Pour les députés, le nucléaire de l’UE doit suivre les standards les plus élevés

        Les exploitants des centrales nucléaires devraient exécuter toutes améliorations de sécurité recommandées suite aux tests de résistance des réacteurs nucléaires de l’Union européenne, et assumer les coûts auxquels ils sont liés en cas d’accident, ont estimé les députés de la commission de l’industrie dans une proposition de résolution approuvée le 24 janvier…

        Les accidents nucléaires, qu’ils soient dus à une erreur humaine ou à un tremblement de terre, constituent un grave danger pour la santé publique. Aujourd’hui encore, les conséquences du pire accident nucléaire de l’Histoire à Tchernobyl en 1986 se font sentir. Pour en savoir plus, ne manquez pas la vidéo d’EuroparlTV ci-contre…

        http://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/content/20130121STO05427/html/Pour-les-d%C3%A9put%C3%A9s-le-nucl%C3%A9aire-de-l%27UE-doit-suivre-les-standards-les-plus-%C3%A9lev%C3%A9s

      8. ZE
        25 janvier 2013 at 0h29

        Accessibilité pour les personnes en situation de handicap

        En référence à la convention internationale des droits de la personne handicapée ratifiée par la France le 17 février 2010 et des directives européennes 2000/43/CE et 2000/78/CE, le principe d’égalité des citoyens et de non discrimination a été renforcé.

        http://www.petitions24.net/accessibilite_pour_les_personnes_en_situation_de_handicap

      9. Bob
        24 janvier 2013 at 20h19

        Qu’en est-il pour l’industrie chimique ? Il y a un traitement différentiel entre la chimie et le nucléaire.

        Nucléaire : ASN et IRSN rendent publics les documents de prise de position sur des sujets importants

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/-asn-irsn-rendre-publics-prises-positions-17584.php4

        Lundi 21 janvier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé rendre publics les courriers de prise de position qu’elle émet sur des sujets importants. En parallèle, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) met également à disposition les avis rendus par l’Institut à l’ASN sur les affaires correspondantes. Les documents peuvent être consultés sur les sites respectifs de l’ASN et de l’IRSN.

        Cette démarche s’inscrit « dans la continuité de ses actions visant à promouvoir la transparence en matière de sûreté et de radioprotection », explique l’ASN, rappelant qu’elle met à disposition du public les lettres de suite de ses inspections, ainsi que les avis et les recommandations de sept groupes permanents d’experts (GPE).

      10. François
        24 janvier 2013 at 20h16

        Face au risque industriel, pas d’austérité pour la sécurité des salariés et des populations (PCF)

        Lundi 21 janvier un accident provoquait une fuite de Mercaptan à l’usine Lubrizol de Rouen, un gaz toxique en cas de très forte concentration ce qui n’est pas le cas actuellement. Sa dispersion dans l’atmosphère et son odeur particulièrement nauséabonde a incommodé de très nombreuses personnes dans l’agglomération de Rouen, et même de l’ile-de-France jusqu’au sud de l’Angleterre. Son inhalation, même à dose réduite, peut provoquer des irritations pulmonaires, des nausées, des vomissements. L’urgence est à la totale neutralisation de ses émanations et au colmatage du réservoir dans lequel a été transféré le contenu du bac d’où s’échappe le Mercaptan.

        L’enquête administrative diligentée par la ministre de l’environnement Delphine Batho devra déterminer l’origine de cet accident et établir les responsabilités de la société Lubrizol. L’entreprise de Rouen est une filiale de Lubrizol Corporation (USA). Elle appartient à la holding Berkshire Hathaway, 8e entreprise mondiale, dirigée par Warren Buffet ; une société connue pour sa gestion libérale peu attentive au sort de ses salariés. Ce n’est pas la première fois que de tels incidents se produisent au sein de cette société. Déjà en 1975, Lubrizol Rouen devait répondre devant le tribunal de ses manquements face à une situation identique. Toute la lumière doit être faite sur cet incident important !

        Les salariés sont en première ligne face au danger industriel. La course au profit et à la productivité se fait trop souvent au détriment des règles élémentaires de sécurité dans les conditions de travail. Dès lors de très nombreuses questions se posent. L’entreprise a-t-elle intégré réellement le retour d’expérience dans sa gestion des risques ? La formation des salariés leur permet-elle réellement de faire face à de tels accidents ? Sont-ils régulièrement consultés afin d’améliorer les processus de production et réaliser les investissements au bon niveau ?

        Si le pire a été évité, on peut légitimement s’interroger sur le contrôle des procédures d’exploitation de ce type d’usine, sur le mode d’information des risques en direction des populations et les conditions d’élaboration des plans de prévention des risques technologiques (PPRT). Pour cela on ne doit pas mégoter sur les moyens financiers affectés aux services publics de l’environnement. Face au risque la sécurité des salariés et des populations ne méritent pas l’austérité budgétaire.

        Parti communiste français,

        Paris, le 24 janvier 2013.

      11. Camélito
        24 janvier 2013 at 19h59

        Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA

        NUCLEAIRE

        L‘Autorité de sûreté nucléaire (ASN) va désormais publier sur son site les courriers de prise de position qu’elle émet sur des sujets importants. Dans le même temps, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) met également à disposition les avis rendus par l’Institut à l’ASN sur les affaires correspondantes.

        En Chine, le chantier de l’EPR n°1 de Taishan vient de franchir une nouvelle étape avec l’achèvement de la mise en place de la cuve du réacteur et l’introduction des quatre générateurs de vapeur et du pressuriseur à l’intérieur du bâtiment réacteur.

        Les groupes allemands RWE et E.ON vont céder leur participation de 33 % dans le deuxième producteur mondial de l’enrichissement d’uranium Urenco. Le gouvernement britannique envisage également de céder sa part de 33 %. Les Pays-bas, qui détiennent le restant du capital, ne seraient pas vendeur actuellement. Selon Reuters, Areva et Toshiba envisageraient de soumettre une offre allant jusqu’à 100 % du capital si l’Etat néerlandais cédait ses parts.

        ELECTRICITE

        Toshiba et General Electric s’apprêtent à passer un accord en vue de créer une co-entreprise d’équipement pour centrales à gaz.

        En Belgique, EDF Luminus, en partenariat avec la start-up REstore, vient de lancer un nouvel outil informatique pour garantir l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en adaptant la consommation de ses clients.

        Le 22 janvier, RTE a annoncé que la ligne Cotentin-Maine, qui doit acheminer sur le réseau national l’électricité du futur EPR de Flamanville, est en voie d’achèvement.

        ENERGIE

        Le 17 janvier, le Parlement européen a approuvé un accord de partenariat et de coopération entre l’UE et l’Irak. Le Parlement estime que cet accord va permettre une plus grande diversification des sources d’énergie, contribuant ainsi à la sécurité énergétique de l’Europe.

        Au Royaume-Uni, selon une enquête de satisfaction réalisée par uSwitch auprès de 10 000 consommateurs, Npower, filiale de RWE, et EDF Energy ont été désignés comme étant les plus mauvais fournisseurs par leurs clients.

        Le Premier ministre tchèque, menace de ne pas apporter son feu vert à l’entrée de l’Albanie dans l’UE suite à la décision du gouvernement albanais de « sortir » l’électricien tchèque CEZ du pays.

        ENERGIES RENOUVELABLES

        Le 21 janvier, EDF EN Canada a annoncé la mise en service au Québec de deux parcs éoliens, Massif du Sud et Lac Alfred, d’une capacité de 150 MW chacun.
        DCNS a annoncé la prise de participation majoritaire dans l’entreprise irlandaise d’hydroliennes OpenHydro. Le p-dg du groupe naval militaire français, controlé à 64 % par l’Etat français et à 35 % par Thales, a déclaré qu’avec cette acquisition, il visait un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2025.

      12. Sylver
        24 janvier 2013 at 18h48

        Tragédie ou harmonie ?

        2015 ????? Depuis le temps que l’on en parle……….

        « L’échéance d’interdiction des contenants alimentaires comportant du bisphénol A, fixée initialement au 1er janvier 2014 et reportée par le Sénat au 1er juillet 2015, a été finalement ramenée au 1er janvier 2015 »

        Le Bisphénol A réduit le taux de testostérone chez l’homme

        http://www.viva.presse.fr/Le-Bisphenol-A-reduit-le-taux-de_17776.html

        C’est prouvé : le bisphénol A est nocif pour les testicules

        http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/cest-prouve-le-bisphenol-a-est-nocif-pour-les-testicules_44108/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20130122-%5BACTU-c_est_prouve_:_le_bisphenol_a_est_nocif_pour_les_testicules%5D

        BISPHÉNOL A: Première preuve d’effet sur la reproduction masculine humaine

        http://www.santelog.com/news/environnement-ecologie/bisphenol-a-premiere-preuve-d-effet-sur-la-reproduction-masculine-humaine_9758_lirelasuite.htm

        Bisphénol A : il disparaîtra des contenants alimentaires en 2015

        http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/bisphenol-a-il-disparaitra-des-contenants-alimentaires-en-2015_41783/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20121011-%5BACTU-bisphenol_a_:_il_disparaitra_des_contenants_alimentaires_en_2015%5D

      13. Marie
        24 janvier 2013 at 18h31

        La Chine, tête de pont de l’EPR

        http://www.directmatin.fr/economie/2013-01-23/la-chine-tete-de-pont-de-lepr-351795

        La Chine, dont la production énergétique est encore dominée à 70% par le charbon, est le pays au monde qui construit le plus de centrales et « le » grand marché potentiel de l’atome.

        Elle opère et construit des réacteurs français, américains et russes, ainsi que d’autres qu’elle a elle-même développés. Actuellement, une quinzaine de réacteurs seulement y fonctionnent et une trentaine sont en construction, dont 4 AP1000 de conception américaine, 2 EPR et un réacteur russe.

        Le pays a décidé en octobre d’autoriser à nouveau la construction d’un « petit nombre » de centrales, suspendue après l’accident de mars 2011 à Fukushima au Japon. Les nouveaux réacteurs devront être….

      14. 24 janvier 2013 at 17h57

        Areva Tricastin mise sur le nucléaire… et l’éolien

        Il ne croit pas en la pertinence « aujourd’hui », d’un projet d’EPR ou de réacteur ATMEA sur le site d’Areva Tricastin. « Il n’y aurait plus assez d’eau dans le Rhône pour assurer le refroidissement d’un nouveau réacteur », assure-t-il. Jean-Marc Bluy, en est persuadé : « Le fleuve est déjà sur-exploité » par la centrale EDF. Celle-ci use de la ressource pour assurer le fonctionnement de ses réacteurs de Tricastin, Cruas, Saint-Alban et Bugey.
        Le secrétaire général du syndicat du personnel de l’énergie atomique du Tricastin (CFDT-SPEAT) a profité de ses vœux à la presse pour réaffirmer ses convictions : « Si de nouveaux réacteurs devaient voir le jour, ça sera en bordure de mer ». « Persuadé », dit-il, que le nucléaire « va atterrir », le syndicaliste exhorte Areva Tricastin à une démarche prospective.
        Réponse de Nathalie Bonnefoy, directrice de la communication : « L’implantation d’un nouveau réacteur concerne le gouvernement et non l’exploitant».
        Jean-Marc Bluy lui, attend justement de l’État, « qu’il se mêle du débat pour faire reculer le périmètre des terrains gelés en l’attente d’un futur réacteur ».
        Le secrétaire général de la CFDT-SPEAT plaide pour la mise en place d’outils permettant une réindustrialisation du bassin de vie. Ce qui se traduirait par « l’externalisation d’une partie » de l’activité fluor utile à l’industrie automobile et à la fabrication de la pâte dentifrice…

        http://www.midilibre.fr/2013/01/24/areva-tricastin-mise-sur-le-nucleaire-et-l-eolien,631826.php

        La solution ? Replacer l’humain au coeur de l’entreprise.

        « Il est urgent de redéfinir le travail, de lui donner un sens »

        L’entreprise est aujourd’hui en détresse, elle n’arrive plus à faire fonctionner un groupe. On travaille dans l’urgence, donc aux frontières du danger.
        Les restructurations et les fusions sont permanentes avec les conséquences que l’on connaît, ce qui conduit le salarié à une angoisse terrifiante de peur du lendemain. Il se sent en permanence en compétition, alors qu’il n’a pas les armes pour se défendre.
        Il est donc urgent de redéfinir le travail, de lui donner un sens, afin que chaque salarié retrouve sa place dans la structure professionnelle, dans une jungle où chacun travaille pour soi avec, souvent, l’intention de fragiliser l’autre…

        http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/bien-etre-au-travail/il-est-urgent-de-redefinir-le-travail-de-lui-donner-un-sens-4199.php

      15. Maxut
        24 janvier 2013 at 15h42

        3 004 442 visiteurs depuis la création de ce site des travailleurs prestataires du nucléaire !!!

        Quel succès! au delà des connections téléphoniques non comptabilisées dans votre compteur.

        Si je fais les vraies comptes avec les informations données sur d’autres commentaires, nous sommes entre 12 et 15 millions de visiteurs au total.

        Effectivement, plus personne ne peut dire que c’est un épiphénomène , nous devons et pouvons affirmer être face à un vrai fait de société qui ne peux que s’accroître dans le temps !!!

        J’imagine déjà certains qui doivent commencer à trembler dans leurs petits sièges à chaque information diffusée sur site.

        Bravo à tous ceux qui participent et qui ont participé à notre/votre réussite.

      16. Camélito
        23 janvier 2013 at 22h24

        Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA

        NUCLEAIRE

        Areva vient de signer auprès de plusieurs banques une ligne de crédit syndiqué de 1,25 milliard d’euros, d’une durée de cinq ans.

        Le président de la région Haute-Normandie, sénateur de Seine-Maritime et co-auteur du programme économique du Président de la République, Alain Le Vern, a déclaré que si la France devait construire un nouveau réacteur nucléaire, ce serait sur le site du CNPE de Penly (Seine-Maritime).

        Le gouvernement tchèque a donné son feu vert au projet de construction de deux tranches supplémentaires de la centrale nucléaire de Temelin. Le ministère de l’Environnement a fixé 90 conditions à respecter pour que la protection de l’environnement et de la santé publique soit assurée, conditions que le gestionnaire de la centrale, CEZ, s’est engagé à respecter.

        Le ministre de l’Economie bulgare a déclaré que la réalisation du projet de la centrale nucléaire de Béléné réclamerait plus de 10 milliards d’euros.

        Lors de sa visite en Chine, H. Proglio a assuré qu’EDF n’avait pas transmis à la Chine de savoir-faire permettant aux spécialistes du nucléaire de ce pays de le devancer. « En Chine, nous avons transféré la technologie nucléaire, ils ne l’avaient pas, et si un parc nucléaire existe en Chine, c’est quand même grâce à EDF » a-t-il déclaré.

        Douze incidents de niveau 1 ont été constatés à la centrale de Paluel en 2012. Selon le directeur du site, cinq incidents du même type ont été recensés en 2011 et huit en 2010. Ces incidents se sont produits en majorité lors des arrêts de tranche pour maintenance programmée.

        ELECTRICITE

        Selon le bilan annuel publié par RTE, la consommation française d’électricité a augmenté de 2,1 % en 2012 malgré une chute dans l’industrie liée à la crise. Cependant, le pays est resté globalement exportateur de courant.

        Gazprom vient de mettre en service une nouvelle centrale thermique à Sotchi, au sud de la Russie. Cette centrale, d’une capacité de 360 MW, doit permettre de couvrir plus d’un tiers de la consommation d’électricité prévue pendant les jeux olympiques d’hiver organisés dans cette ville en 2014.

        ENERGIE

        Le gouvernement albanais a retiré la licence de distribution d’énergie accordée en 2009 à la compagnie tchèque CEZ, accusée de mauvaise gestion. Selon les autorités albanaises, CEZ est seule responsable des fortes coupures de courant dont souffrent plusieurs régions depuis des mois. La compagnie tchèque, qui détient le monopole de la distribution et des ventes d’électricité dans le pays, a aussitôt dénoncée cette décision.

        EDF a ouvert des livres d’un emprunt hybride perpétuel libellé en trois devises : euro, livre sterling, dollar, dont le montant global pourrait atteindre 5 milliards d’euros. Cette émission doit permettre au groupe de lever du capital tout en protégeant sa note de crédit.

        GAZ

        Le 21 janvier, Enagas a officiellement annoncé son retrait de la course au rachat de la filiale de Total, TIGF. Reste en lice deux consortiums incluant la Caisse des Dépôts et EDF.

      17. Jojo
        23 janvier 2013 at 7h22

        Fuite à Lubrizol Rouen : « Il faut désormais éviter le sur-accident »

        Comment comprendre une telle carence de conduite des installations en situation accidentelle ? On est dans un total inconnu, il y a risque de sur-accident…

        Le 25 mai 2005, Mr Warren Buffett, milliardaire américain, propriétaire de l’usine Lubrizol, déclara sur la chaîne de télévision CNN : “Il y a une guerre des classes, où ma classe gagne de plus en plus, alors qu’elle ne le devrait pas » (It’s a class warfare, my class is winning, but they shouldn’t be ». Il l’a mène.

        L’ultime opération devant permettre l’arrêt de dégagement de gaz mercaptan de l’usine Lubrizol de Rouen devrait avoir lieu dans les heures qui viennent. Les autorités veulent désormais éviter un « suraccident ». Explications.

        Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 22 janvier vers 15h30, Florence Gouache, directrice de cabinet du préfet de Seine-Maritime, a livré de nouvelles informations sur la fuite chimique en cours à l’usine Lubrizol de Rouen depuis plus de 34 heures.

        « Le protocole d’intervention devant permettre de stopper définitivement les émissions a été validé » par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), a affirmé Mme Gouache. Quand sera-t-il lancé ?

        http://www.tendanceouest.com/rouen/actualite-47926-fuite-a-lubrizol-rouen-il-faut-desormais-eviter-sur-accident.html

        Publié le 22-01-2013 à 16:25:24 par T.B

      18. J. Luc
        23 janvier 2013 at 0h22

        Bonjour a toutes et à tous,

        L’article est sur le blog de la CGT mais vous pouvez aussi le télécharger via ce lien.

        Nous sommes tous concerner par cet accord, alors si vous ne voulez pas perdre vos droit, il y a urgence à changer la donne.

        N’oubliez pas que c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches…

        Fraternellement

        http://www.cgt-endel-gdf-suez.com/

      19. Sylver
        22 janvier 2013 at 20h08

        Harcèlement

        Une circulaire de la direction générale du Travail du 12 novembre 2012 présente les dispositions relatives à la prévention du harcèlement sexuel ou moral au travail ainsi que le nouveau cadre juridique des délits du harcèlement sexuel et moral issus de la loi du 6 août 2012.

        http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/12/cir_36192.pdf

      20. 22 janvier 2013 at 18h41

        Accident du travail : pénalités financières en cas de fausse déclaration

        Tiens , tiens je pense à un truc ! Donc pour tous les cas de nos copains qui ce retrouvent contaminés interne, vu qu’il n’y a jamais ( quelque soit l’entreprise sous-traitante ) de déclaration d’Accident du Travail de faite à la Sécurité Sociale , il y a là apparemment quelques choses à faire ??? Combien de cas à EDF / AREVA / CEA de contamination interne déclarée en 2012 ???

        Un décret n°2013-6 du 3 janvier 2013 (JO du 5/01/2013) applicable dès le 6 janvier 2013 renforce le dispositif de sanctions financières encourues par les employeurs en cas de fausses déclarations d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

        Lutte contre la fraude

        Les dispositions du texte s’appliquent notamment à l’égard des employeurs en cas de fausses allégations sur les déclarations d’accidents du travail ayant pour objet ou pour effet de minorer le montant des cotisations dues.

        Le décret introduit, d’autre part, dans les griefs qualifiés de fraude le fait, pour un assuré, d’avoir exercé une activité non autorisée médicalement et ayant donné lieu à rémunération, tout en étant en arrêt de travail au titre de la maladie, de la maternité, d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.

        Cette lettre est réalisée par : Véronique Baroggi, Cécile Noteris, Odile Proux

        http://ressources-humaines.svp.com/2013/01/21/accident-du-travail-penalites-financieres-en-cas-de-fausse-declaration/

      21. Camélito
        21 janvier 2013 at 21h15

        Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA

        NUCLEAIRE

        Le 15 janvier, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et Veolia Environnement ont signé un accord général de collaboration dans le domaine de l’assainissement-démantèlement d’installations nucléaires.

        L’agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN) souhaite des éléments complémentaires à Electrabel avant de pouvoir prononcer une autorisation de redémarrage des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2.

        Au Royaume- Uni, le ministère de l’Energie et du Climat a demandé à l’Autorité de sûreté nucléaire de lancer la procédure de licence pour le réacteur à l’eau bouillante ABWR de GE-Hitachi.

        Fusion for Energy (F4E), l’organisation de l’UE pour la contribution de l’Europe à Iter vient de signer le principal contrat pour la construction du complexe Tokamak et des bâtiments annexes sur le site d’Iter, à Cadarache.

        La production nucléaire d’EDF a baissé de 3,8 % en 2012 et tombe à un niveau inférieur à ses propres objectifs.

        Le 16 janvier, le Tribunal administratif de Lyon a rejeté le recours en référé déposé par la société horticole Roozen contre le plan local d’urbanisme révisé, voté en décembre 2012 par la commune afin de permettre la reprise du chantier du site de stockage de déchets nucléaires Iceda dont le permis de construire avait été initialement annulé par le Tribunal administratif de Lyon le 13 décembre 2012.

        EDF a confirmé avoir entamé des discussions avec l’électricien chinois CGNPC pour qu’il prenne part à ses projets de réacteurs EPR au Royaume-Uni.

        ELECTRICITE

        Par un arrêté paru au Journal Officiel du 10 janvier dernier, Direct Energy a été autorisé à exploiter une installation de production d’électricité à Landivisiau (Finistère).

        Une Commission d’enquête à l’Assemblée nationale chargée de faire un bilan des installations d’ERDF sur l’ensemble du territoire a été créée. Les députés-maires de Neuilly et de Levallois-Perret sont à l’initiative de cette Commission et fait suite à la coupure d’électricité qui a touché 70 000 clients le 12 janvier dernier

        ENERGIE

        Selon une enquête Ipsos, quatre français sur cinq n’ont pas encore entendu parler du grand débat public sur la transition énergétique organisé par le gouvernement.

        Le ministre de l’Energie et du Climat britannique vient d’annoncer le lancement d’une tranche de 125 millions de livres pour les foyers qui procèdent à des économies d’énergie dans leur habitat.

        ENERGIES RENOUVELABLES

        Mitsubishi Corp. va investir 576 millions d’euros en Allemagne, via quatre projets en haute mer, avec l’opérateur de réseaux néerlandais TenneT qui gère le réseau de transport en Allemagne.

        EDF Energy Renewables a installé ses premières éoliennes Siemens sur le parc éolien en mer de Teesside, situé à 1,5 km des côtes britanniques.

      22. L'intérimaire précaire
        21 janvier 2013 at 20h49

        Union Syndicale de l’Intérime

        COMMUNIQUÉ

        INTÉRIMAIRES : NE VOUS LAISSEZ PAS BERNER PAR UN ACCORD DE DUPES!

        Montreuil, le 18 janvier 2013

        Le 11 janvier, les négociations nationales dites de «sécurisation de l’emploi» se sont terminées par un projet d’accord, d’une extrême gravité pour les droits des salariés, sous l’impulsion d’un gouvernement à la solde du patronat. La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne le signeront pas.

        Par contre, la CFDT, la CGC et la CFTC ont décidé de le parapher.

        Un projet de loi début mars doit être présenté au conseil des ministres pour ensuite être soumis au Parlement.

        Le MEDEF lui-même déclare : « C’est totalement un accord historique, en tout cas il le sera quand il sera voté par le Parlement. Il est tout à fait essentiel que le Sénat et l’Assemblée nationale respectent, à la lettre, le texte », il s’agit d’un « accord historique parce que son contenu est profondément innovant, parce qu’il couvre un champ très large de la vie du travail, de la vie sociale, parce qu’il va transformer la gestion des ressources humaines ». CQFD.

        Ce texte d’une extrême gravité, entend remettre en cause les fondements du droit du travail dans notre pays. Nous sommes toutes et tous concerné-e-s !

        Ce projet d’accord organise une flexibilité renforcée, les mobilités forcées, anéanti les possibilités de réclamer les salaires au-delà de 3 ans en arrière, en plafonnant de plus es montants selon l’ancienneté, légitime la baisse des salaires et la modification des horaires à la seule volonté des employeurs sous couvert de soi-disant difficultés financières, permet la précarisation des travailleurs avec le « contrat intermittent » dans les petites entreprises au détriment du CDI de droit commun, libéralise les procédures de licenciements, etc. : carte blanche et tapis rouge pour les patrons ! En guise de sécurisation des parcours professionnels, c’est la sécurisation de la délinquance patronale et du capital assassin, la dérèglementation du droit du travail » !

        En face de cela et dans un délai de plusieurs années, les travailleurs se verraient éventuellement octroyer des « contreparties » : ils perdent la majeure partie de leurs droits, il faut donc bien faire illusion et tenter de leur faire prendre des vessies pour des lanternes ! : un hypothétique droit à une complémentaire santé, qui en plus de ne pas concerner la plupart des travailleurs des entreprises de moins de 50 salariés, continue la casse de notre Sécurité Sociale au profit de l’assurance privée, des « droits rechargeables » au chômage, payés par les chômeurs eux-mêmes !, des contrats courts taxés, mais qui ne rapporteront finalement rien à l’assurance chômage car les patrons ont obtenu des nouvelles exonérations de cotisations en face, et en plus les taxations ne concernent qu’une petite partie des CDD, etc.

        Ce n’est rien d’autre que la casse de tout notre système d’organisation et d’encadrement du travail au seul profit du capital, des actionnaires, et la privatisation de tout notre système de protection sociale et des garanties des travailleurs.

        Concernant plus particulièrement les salariés de notre branche du travail temporaire :

        Le patronat a réussi à faire inscrire dans ce projet d’accord, une ouverture de négociations dans la branche sur « un CDI intérimaire ». Ne nous laissons pas berner par le nom !

        Le « CDI intérimaire » tel que le veut le patronat de la branche et au-delà, ce n’est rien d’autre en l’état que la casse de toutes les protections légales et conventionnelles qui encadrent le travail temporaire dans notre pays :

        Dérèglementation des limitations des cas de recours au travail temporaire, suppression des délais de carence, suppression des IFM, désengagement des ETT dans la prévention et la réparation des risques professionnels, etc. En bref, la destruction du statut gagné au fil des 40 dernières années par les luttes des travailleurs intérimaires, et la création d’une nouvelle catégorie de salariés surexploitée.

        Au contraire, l’USI-CGT revendique l’amélioration de ce statut et le droit pour tous les salariés intérimaires d’être payés normalement qu’ils soient ou pas en mission, afin de pouvoir vivre normalement.

        La revendication portée de droits transférables et portables intégraux, ainsi que la création d’obligations de moyens et de résultats concernant la santé et la sécurité au travail, va dans ce sens (prévoyance, formation, médecine du travail de branche, prévention, etc.) et s’inscrit pleinement dans un processus de mise en place d’une véritable sécurité sociale professionnelle dans l’intérêt de tous les salariés.

        Ce sera la feuille de route de l’USI-COMMUNIQUÉ

        CGT dans le cadre de l’examen du projet de loi qui fera suite à l’ANI.

        Pour l’USI-CGT, c’est clair : les droits et la santé des salariés intérimaires ne se négocieront pas au rabais !

        USI-CGT
        Case 460 – 263, rue de Paris – 93514 Montreuil Cedex ( 01 55 82 89 80 / Fax 01 55 82 89 79

        Courriel : contact@usi.cgt.fr – Site Internet : http://www.usi.cgt.fr

      23. l'abeille sociale
        20 janvier 2013 at 12h35

        Lettre à un adhérent de la CFDT

        Après la signature de l’accord du Medef par la CFDT, avant sa transposition en loi,

        Je m’adresse à toi, adhérent de la CFDT, parce que l’accord que le bureau national de la CFDT à l’unanimité vient de signer le 17 janvier nous apparaît comme une véritable bombe à fragmentations contre le droit social, l’emploi et la nature du syndicalisme.

        Tu trouveras l’analyse que j’en fais en pièce jointe.

        j’ai tant de questions à te poser, car hier, en 2010, nous manifestions ensemble contre le plan Fillon tant désastreux pour les retraites.

        En signant un accord avec le Medef, la direction nationale de la CFDT et deux organisations syndicales à la représentativité incertaine – CFTC, la confédération de la doctrine sociale de l’église catholique, et la CFE CGC, une formation catégorielle – auraient à elles seules « ancrer le rôle de la démocratie sociale dans la modernisation de notre pays », selon la déclaration du bureau national de la CFDT. Cette autoglorification suscite les déclarations sur le « rôle historique » de cet accord.

        Un syndicalisme de médiation et de gestion des dégâts sociaux;

        Connais-tu l’impact réel de cet accord sur le syndicalisme ? La démocratie sociale selon le Medef et la direction de la CFDT se présente dans l’accord et ses annexes de cette façon :

        Les délégués au CE et les DP seront informés sur les « options stratégiques de l’entreprise » dans la seule mesure de leur serment de confidentialité. Si bien que les délégués seraient muselés, surtout en cas de restructuration, cession, licenciements.

        Les mêmes délégués, selon un schéma en annexe concocté par le patronat, intitulé « Partager les options stratégiques de l’entreprise pour initier les discussions sur la création et la répartition de valeur dans l’entreprise », échangent leur serment de confidentialité contre un accord de fond, qui implique un changement de nature du syndicalisme ! Ainsi, le Medef a obtenu de partager avec les syndicats les options stratégiques de l’entreprise, dont les objectifs se résument à « son positionnement sur son marché ».

        La direction de la CFDT a ainsi choisi pour tout le syndicalisme qu’il devait donner la priorité absolue non plus seulement à la « compétitivité », mais à la conduite patronale. Vu les erreurs stratégiques, la nocivité d’une finance toute puissante et la destruction industrielle en cours, voilà un choix relevant de joueur de casino plus que de la représentation du Travail !

        Pourtant, en fonction de ça, « les impacts organisationnels et sociaux » de ces options patronales définiraient l’attribution du syndicalisme, défini comme expert en dégâts sociaux, médiateur auprès des salariés de l’inéluctabilité des conséquences néfastes de la gestion patronale, dont l’un des records les plus glorieux consiste à avoir créé plus de 5 millions de chômeurs et avoir ériger la précarité en principe.

        L’accord Medef CFDT va plus loin encore, puisqu’il codifie la répartition de la valeur créée selon une hiérarchie patronale : les cotisations sociales, les salaires, la formation, les conditions de travail sont traitées selon le principe de « l’investissement de l’employeur », le dogme syndical que la CGT devrait reprendre. Une prime est donnée à l’épargne, à l’actionnariat salarié et à la rémunération des dirigeants.

        Je te demande : si la direction de la CFDT a choisi de se dissoudre dans la gestion patronale de l’entreprise, ce qui est son droit, as-tu été consulté ? Et en quoi peut-elle prétendre imposer ce même choix à la CGT ? La CFDT prétend-elle à ce point à l’hégémonie qu’elle impose à elle toute seule de parler au nom de tout le syndicalisme pour organiser d’en haut sa mutation en super Médiator et en expert social des faits et gestes du patronat ?

        Je te demande : puisque « la CFDT attend désormais du gouvernement et du Parlement qu’ils transcrivent cet accord dans la législation et la réglementation en en respectant les équilibres et en associant les parties signataires.», et que Hollande, qui vient d’embaucher Chérèque et d’autres confédéraux CFDT, semble souscrire à cette demande manifestement concoctée à l’avance, pourquoi nous CGT, serions obligés de nous conformer à une loi dont les termes seraient rédigés par les signataires de la mutation du syndicalisme en médiateur social docile ?

        Je te demande : la loi de transposition de l’accord Medef CFDT peut-elle passer outre la Constitution qui, en son préambule de 1946 intégré au bloc de constitutionnalité, stipule :

        Art 5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

        Art 6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. Déterminer la nature du syndicalisme par cet accord transposé en loi serait un viol de la Constitution.

        Mais sans doute le bureau national de la CFDT a-t-il des garanties du premier magistrat de France, le président Hollande…

        La négociation collective ? Mais où est-elle passée ?

        L’accord Medef CFDT, selon le bureau national de la CFDT, « fait la démonstration que la négociation collective entre syndicats et patronat produit des avancées importantes conjuguant acquis sociaux et efficacité économique ».

        Négociation collective ? L’encre à peine sèche de la signature, voilà Renault qui déclare la réduction unilatérale de ses effectifs de 8 000 postes. La direction se sent pousser des ailes du fait de cet accord Medef CFDT. Et avec elle, des centaines de PME procèdent de la même façon sans la moindre négociation.

        Négociation collective ? Le Medef convoque les syndicats pour leur imposer un gel des retraites complémentaires. Tout haut, le ministre Cahuzac et Laurence Parisot rêvent conjointement d’une désindexation définitive, et d’une rupture avec le régime général des retraites.

        Négociations collective ? Aller défendre ça devant les victimes de destructions unilatérales d’emploi, qui ont expérimenté la brutalité des décisions patronales et la faiblesse des droits salariaux en matière de défende de l’emploi… S’agissant de Presstalis, de Stracel, d’UPM Kyméné, de la presse en général, la négociation collective est un objectif à atteindre.

        Un modèle syndical d’intégration européenne ?

        « Par la signature de cet accord, la CFDT engage sa responsabilité d’acteur social faisant face à une situation économique particulièrement dégradée en France et dans toute l’Europe.

        Cet accord s’inscrit dans la proposition de la CES de mettre en place un contrat social. » Telle est l’ambition européenne du bureau national de la CFDT.

        Non seulement cet accord devrait bénéficier d’une transposition en loi française, mais servir de modèle continental ?

        Voilà des métallurgistes allemands, des imprimeurs italiens, des papetiers espagnols et scandinaves qui risquent de ne pas trop apprécier la proposition CFDT de dissoudre leurs droits dans l’accord.

        Je te demande : la CFDT a-t-elle consulté les organisations syndicales européennes sur le texte de l’accord, et reçu leur assentiment au point d’en faire un acte légal de l’Union européenne ?

        Les députés européens ont-ils été convaincus, et quand, par un telle démarche ?

        Voilà une petite sélection de questions que souhaite te soumettre, attachés que nous sommes à l’unité syndicale dans les entreprises, ayant appris par expérience que les scissions syndicales ne profitent qu’aux patrons.

        Que le débat commence. Cette lettre a pour but de le nourrir.

        Reçois, cher camarade, mes salutations syndicalistes.

        • Gus
          20 janvier 2013 at 14h04

          Les Salariés doivent retrouver les chemins du syndicalisme ou ils deviendront des singes nus

          Il y a très longtemps de cela, nous allons dire à partir de 1989, lorsque le mur de Berlin dans sa chute annoncée, celle de l’ex URSS et celle du communisme, j’interrogeais un ami du PS qui tenait comme il était d’usage à l’époque une réunion de son courant. Je lui demandais en substance devant les événements qui s’étaient déroulés qu’envisageait de faire le PS pour compenser le rapport de force établi par le communisme que nous avions combattu dans son totalitarisme, mais que nous utilisions pour le bénéfice des peurs qu’il engendrait chez les capitalistes…

          Aujourd’hui le syndicalisme est moribond. Il ne tient que par la volonté de l’état et du patronna qui ont besoin d’interlocuteurs pour faire avaliser leurs accords comme un consensus du monde du travail, alors que la politique conventionnelle est morte depuis longtemps….

          Les Salariés doivent retrouver les chemins du syndicalisme ; il n’est pas parfait comme tout le reste il n’est composé que d’hommes perfectibles, mais malgré ses faiblesses, c’est lui qui nous a porté ou nous sommes.

          Les Salariés l’ont abandonné avec leurs raisons que je n’ai pas à juger, aujourd’hui leur démontre qu’ils ont eu tort. S’ils continuent à faire confiance exclusivement en des partis sans se donner les moyens d’un contre poids ou pouvoir, ils finiront comme un singe NU….

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-salaries-doivent-retrouver-les-129117

      24. 19 janvier 2013 at 12h06

        L’accord interprofessionnel trouvé le 11 janvier relance la négociation sociale en France. Sa portée réelle dépendra de la traduction sur le terrain des nombreux points abordés dans le texte. Il n’apportera en tout cas qu’une contribution très limitée à l’inversion de la courbe du chômage.

        Ni « compromis historique » ni « accord a minima »

        A compter de 2014, en fonction de la réforme de la représentativité adoptée en 2008, les syndicats ayant recueilli les voix de la majorité des salariés aux élections professionnelles pourront empêcher un tel accord s’ils le veulent. Une situation plus saine car les règles anciennes, encore valables pour l’instant, permettaient justement à des syndicats de ne pas se salir les mains en se contentant de critiquer les accords signés par d’autres car cela n’empêchait pas pour autant que ces accords existent. Il n’est pas juste cependant de juger de la validité de cet accord en fonction des règles futures : qu’auraient fait la CGT et FO si leur signature avait été réellement indispensable à la conclusion d’un tel accord ? Auraient-elles pris la responsabilité d’ajouter de la crise à la crise en se contentant de renvoyer la balle au gouvernement ? Personne ne peut le dire aujourd’hui. Les divisions patronales constatées lors de ces négociations, ainsi que l’absence à la table des négociations des employeurs représentant le monde de l’économie sociale, rappelle cependant également que cette réforme de la représentativité des partenaires sociaux n’est pas achevée : elle reste encore à faire côté patronal…

        En conclusion, cet accord est donc important, tant par son existence même que par son contenu. Il y a cependant une dimension sur laquelle on ne doit se faire aucune illusion : son impact à court terme sur les créations d’emploi et sa contribution à l’inversion de la courbe du chômage promise par François Hollande pour cette année. Ses effets positifs potentiels sur ce terrain – probablement très limités de toute façon – ne se feront sentir qu’à long terme. A court terme, seule une politique économique moins bêtement restrictive que celle menée actuellement au niveau européen est susceptible d’avoir un effet sensible sur la courbe du chômage. Sur ce terrain tout reste encore à faire alors que la zone euro s’enfonce dans la récession du fait des erreurs commises dans la gestion de la crise durant l’ère Merkozy…

        http://www.alternatives-economiques.fr/ni–compromis-historique–ni–accord-a-minima-_fr_art_633_62445.html

      25. Sylver
        19 janvier 2013 at 1h01

        Non à la fermeture de Fessenheim : Front commun des 5 fédérations syndicales

        infofederale@fnme-cgt.fr

        Les fédérations syndicales se sont rencontrées le mardi 15 janvier 2013 pour poursuivre les discussions entamées début octobre à la suite de l’annonce du Président de la République,lors de la conférence environnementale du 14 septembre dernier, de la volonté de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim à la fin de l’année 2016.

        Elles continuent de dénoncer unanimement cette annonce politique qui n’est basée sur aucun argument technique, économique, social ou environnemental. Faut-il le rappeler, l’ASN a reconduit l’autorisation d’exploitation de la centrale pour les 10 années à venir. De plus, elle a récemment reconnu l’avancée des travaux demandés suite aux évaluations complémentaires de sûreté.

        La nomination d’un délégué interministériel en charge de procéder à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne change en rien la détermination des fédérations syndicales à s’opposer à cette fermeture.

        Elles affichent leur volonté de construire ensemble un calendrier et une méthode en vue de s’opposer à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

        Dans ce cadre, Les fédérations syndicales souhaitent travailler avec les syndicats locaux à des actions coordonnées et prévoient de venir rencontrer les salariés de la centrale de Fessenheim le jeudi 21 mars 2013. Dans l’attente les fédérations syndicales refuseront toute demande de rencontre que pourrait formuler le délégué interministèriel.

      26. babou
        17 janvier 2013 at 23h40

        Alternative à l’austérité : 25 propositions du Front de gauche

        http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-ternisien-douville/160113/alternative-lausterite-25-propositions-du-front-de-gauch

        16 janvier 2013 Par Thierry Ternisien d’Ouville

        L’alternative à l’austérité c’est possible », les 25 propositions du Front de gauche pour changer d’orientation.

        Le Front de Gauche a contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy. Il souhaite maintenant une politique qui réponde à la nécessité de sortir notre pays de la crise et qui réponde aux attentes nombreuses en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, d’accès à l’éducation, aux soins, à la culture…

      27. 17 janvier 2013 at 6h51

        Audience de « départage » pour un salarié réclamant réparation après une irradiation

        Le tribunal des prud’hommes de Rouen a ordonné mercredi l’arbitrage d’un magistrat professionnel pour trancher le différend opposant la direction d’Endel-Suez à l’un de ses salariés qui dit avoir été irradié accidentellement à la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime).
        Cette procédure dite de « départage » permet d’ajouter un magistrat professionnel aux quatre conseillers élus (deux représentant les salariés et deux les employeurs) lorsqu’une majorité ne peut se dégager.
        La date de l’audience n’a pas encore été fixée.
        Dominique Sanson, 54 ans, qui s’estime victime du « préjudice d’anxiété », affirme avoir été irradié accidentellement lors de la réparation d’un robinet à Paluel le 6 novembre 2007. A l’issue de son travail, il était passé sous les portiques de détection dont les alarmes s’étaient déclenchées. Il avait été conduit à l’infirmerie où avait été détectée dans son corps la présence de Cobalt 58 et 60 dans des quantités qui n’avaient pas été précisées.
        Le jour de la première audience, le 24 octobre dernier, la direction avait argué que le salarié ne portait pas de heaume de protection , contrairement aux instructions. « Mon client n’avait pas reçu le jour des faits les moyens de protection efficaces », avait rétorqué le conseil du salarié, Me Nadine Melin.
        En septembre 2011, Dominique Sanson avait tenté sans succès de faire reconnaître l’irradiation comme « accident du travail » par le tribunal de proximité de Rouen. Le tribunal avait suivi l’argumentaire de la direction qui avait soutenu qu’aucune lésion « immédiatement vérifiable » n’avait été constatée sur ce salarié, ce jour-là.

        http://www.leparisien.fr/rouen-76000/nucleaire-audience-de-departage-pour-un-salarie-reclamant-reparation-apres-une-irradiation-16-01-2013-2486455.php

        Faut-il reconnaître le burn out comme maladie professionnelle ?

        «IL N’Y A PAS DE CONSENSUS»
        DOMINIQUE MARTIN
        Directeur des risques professionnels de la branche accidents du travail-maladie professionnelles de la Sécurité sociale…
        Les deux types de reconnaissance par la Sécurité sociale, l’accident du travail et la maladie professionnelle, correspondent à deux logiques différentes. Un accident du travail, c’est quelque chose qui est lié directement à un événement: vous tombez d’un échafaudage, vous vous cassez la jambe, le lien est simple et immédiat. Pour l’accident du travail, la reconnaissance est donc quasi automatique. Mais pas facile à établir pour les risques psychosociaux. Un suicide intervenu juste après une brimade peut donc être reconnu comme accident du travail, une dépression, c’est plus compliqué…

        «ON NE VA PAS ASSEZ VITE» HENRI FOREST
        Secrétaire confédéral CFDT en charge des conditions de travail

        «Par définition, je dirais même par nature, le burn-out, aussi appelé syndrome d’épuisement professionnel, établit un lien entre le travail et la santé. C’est le surinvestissement dans le travail qui amène le salarié à craquer, la sphère professionnelle est bien l’élément déclenchant, le phénomène a été décrit scientifiquement…

        http://www.la-croix.com/Ethique/Medecine/Faut-il-reconnaitre-le-burn-out-comme-maladie-professionnelle-_NP_-2013-01-14-899001

      28. Sylver
        16 janvier 2013 at 22h01

        Pour ne pas oublier !!!

        Sécurité nucléaire : des salariés d’EDF inquiets

        Chez EDF, cadres et techniciens s’insurgent contre une note interne, dévoilée par «Le Parisien – Aujourd’hui en France», qui prévoit d’accroître le rythme de travail. Au risque de nuire à leur vigilance.

        Pour de nombreux salariés d’EDF, c’est la sécurité des centrales nucléaires qui est en jeu. Ces derniers s’inquiètent d’une note interne rendue publique ce samedi par Le Parisien Aujourd’hui en France, qui prévoit d’accroître la durée maximale de travail dans les centrales nucléaires lors des «arrêts de tranche», ces moments durant lesquelles les réacteurs sont arrêtés, notamment pour maintenance.

        Lors de ces périodes peu rentables, EDF souhaiterait en effet pouvoir redémarrer au plus vite les réacteurs en faisant travailler davantage ses salariés. Le courrier daté du 10 mai dernier et adressé par le directeur adjoint de la production nucléaire d’EDF, Philippe Druelle, à chaque directeur de centrale, prévoit ainsi de «demander des dérogations aux durées maximales de travail auprès des inspecteurs du travail» ou de la Direction régionale du travail. Une mesure qu’EDF souhaiterait appliquer «d’ici l’été 211».

        Le projet suscite l’ire des syndicats et l’inquiétude des salariés. «EDF s’organise pour légaliser des dérives horaires inacceptables et dangereuses pour les salariés et donc la sûreté nucléaire», a estimé la CGT. «EDF veut passer en force et avoir la main sur le temps de travail de ses cadres, y compris les week-ends et les jours fériés, en créant une zone de non-droit, en dehors de toute législation sur l’organisation du travail», a renchéri dans le quotidien Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l‘Inserm.

        Baisse de vigilance

        Alors que ces périodes d’arrêts de tranche, qui durent généralement de un à trois mois, se traduisent d’ores et déjà par un accroissement du rythme de travail pouvant aller du simple au double, avec des astreinte de nuit et de week-end, les salariés s’inquiètent des conséquences d’un tel changement sur leur santé et leur efficacité. «Nous faire travailler douze heures voire plus, c’est aberrant, témoigne un cadre technique de la centrale de Chinon. Au-delà d’une certaine limite, on ne peut plus être vigilant à 100%». «Je fais consciencieusement mon travail afin de ne pas mettre en danger le fonctionnement du site. Mais c’est déjà au détriment de ma santé. A l’échelle nationale, il est impossible de continuer à ce rythme sans conséquence», estime encore un ingénieur de la centrale du Blayais en Gironde.

        De son côté, EDF dément formellement vouloir accroître les horaires de travail de ses salariés. «Il s’agit d’un malentendu. […] Il ne sera jamais question de faire travailler les cadres 78 heures par semaine. Ce serait contraire aux valeurs d’un exploitant nucléaire responsable», s’est défendu Bernard Lassus, directeur des ressources humaines du groupe, dans les colonnes du Parisien – Aujourd’hui en France. Celui-ci assure que les rencontres avec la direction générale du travail visent au contraire à «clarifier l’organisation du travail», de façon à «permettre aux cadres de prendre leur repos journalier de 11 heures».

        Un technicien d’Areva dénonce une sécurité insuffisante à la Hague

        Un technicien retraité de l’usine de traitement des déchets nucléaires de la Hague a mis en garde mercredi contre «l’insuffisante sécurité» du site, qui abrite pourtant l’un des plus gros volumes de matière radioactive dans le monde. Entendu par la Commission locale d’information (CLI) du site, il a défendu l’idée selon laquelle Areva devrait faire construire «une cathédrale de béton» contre les projectiles éventuels, quand le site n’est actuellement protégé que par un «simple bardage métallique». Car si un projectile atteint les piscines, qui contiennent l’équivalent des rejets de 100 réacteurs, «ce serait pire que Fukushima», a-t-il estimé. De son côté, Areva juge que la sécurité du site est d’ores et déjà assurée grâce à l’existence de dispositifs d’intervention en cas de survol de l’usine.

        http://www.lefigaro.fr/societes/2011/06/11/04015-20110611ARTFIG00363-securite-nucleaire-des-salaries-d-edf-inquiets.php

        • michel
          16 janvier 2013 at 22h09

          Oui, c’est vrai, pour ne pas oublier

          Nucléaire : le Parlement pointe les faiblesses françaises

          Mieux gérer la sous-traitance «préoccupante en terme de sûreté», assurer la transparence sur les coûts de la filière, améliorer la gestion de crise, telles sont les principales recommandations de la mission parlementaire Bataille-Sido sur l’après-Fukushima.

          Moins de quatre mois aprèsla catastrophe de Fukushima, le député PS Christian Bataille et le sénateur UMP Bruno Sido ont présenté jeudi leur rapport d’étape sur la sécurité nucléaire. Si les deux rapporteurs, peu suspects d’hostilité à l’égard de l’atome civil, ont souligné «la grande rigueur du dispositif de la gestion de la sûreté nucléaire en France», ils en ont cependant pointé plusieurs faiblesses.

          A commencer par le recours à la sous-traitance par EDF, juste au moment où l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient de dénoncer des sous-déclarations d’accidents du travail sur le chantier de l’EPR à Flamanville, qui ont conduit Bouygues a se séparer de l’un de ses sous-traitants. Christian Bataille a appris que «dans certains cas», existent «jusqu’à huit niveaux de sous-traitants», des «pratiques très préoccupantes en terme de sûreté» qui font «froid dans le dos». Le député socialiste du Nord ajoute ne pas avoir été convaincu par EDF et Areva lorsqu’ils assurent le recours à la sous-traitance très limité.

          Le rapport parlementaire estime que si «la sécurité n’a pas de prix», il convient d’en connaître le coût. Les parlementaires ont déploré que la «Commission nationale d’évaluation du financement des charges de démantèlement des installations nucléaires et de gestion des déchets radioactifs», prévue par la loi de 2006 sur la transparence dans le nucléaire, se soit réunie pour la première fois, après des rappels à la loi répétés… le 7 juin dernier. Soit cinq ans après le vote de la loi.

          Insuffisance des exercices de crise

          Cette loi de 2006 qui a consacré l’indépendance juridique de l’ASN n’a pas été appliquée sur un autre point : les commissions locales d’information (CLI) auraient dû être dotées de moyens pour financer, le cas échéant, des expertises indépendantes. La mission préconise la création d’un fonds à cet effet.

          Les parlementaires soulignent par ailleurs l’insuffisance des exercices de crise et de la préparation de la gestion d’un accident grave. Ils soulèvent aussi un sujet peu débattu en France : l’urbanisation croissante autour des centrales nucléaires. Bruno Sido cite l’exemple de Gravelines, dans le Nord (six réacteurs), où il y a eu «accumulation de sites Seveso», et bientôt le nouveau port méthanier. «Il faut savoir raison garder», commente-t-il.

          Le risque terroriste quant à lui a été délibérément laissé de côté par les parlementaires. «Une affaire de bon sens», commente Claude Birraux, le président de l’Opecst (Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, saisi pour mener ce rapport). «Aucun travail public ne doit pouvoir fournir la matière d’un manuel du terrorisme nucléaire ‘pour les nuls ‘».

          Une décision publique et argumentée

          A propos du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), sur lequel l’ASN doit se prononcer dans les prochains jours, probablement pour lui donner le feu vert pour fonctionner dix ans de plus, Claude Birraux, député UMP, a insisté sur le fait que la décision devra être «publique et argumentée». Il a rappelé l’une des faiblesses du réacteur pointée par les experts, la faible épaisseur (1,5m) du radier, la dalle de béton ultime barrière entre le cœur du réacteur en cas de fusion et la nappe phréatique du Rhin. Bruno Sido estime pour sa part qu’à l’issue de sa visite décennale (Fessenheim 1 a passé sa visite des trente ans en 2010) « un réacteur est au top de sa modernité ».

          Si des centrales nucléaires devaient être fermés à l’issue des «tests de résistance» européens, seuls les arguments techniques, et non politiques, devraient être pris en compte, insiste Bruno Sido. Aussi le sénateur de Haute-Marne propose-t-il qu’un classement des 143 réacteurs européens, du moins fiable au plus sûr soit publié à la fin de l’année à l’issue de l’examen.

          http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/30/04016-20110630ARTFIG00583-nucleaire-le-parlement-pointe-les-faiblesses-francaises.php

      29. VOX
        16 janvier 2013 at 21h41

        Nouvelle publication sur Libre de jugement

        La fermeture de Fessenheim, pire qu’une erreur, une faute by Libre jugement – Libres propos

        Influencés par l’irrationalisme propre à certains courants de pensée dits « écologiques », les pouvoirs publics actuels ont décidé la fermeture prématurée de la centrale de Fessenheim. Pis encore, ils ont déjà mis en œuvre, de façon inavouée voire clandestine, diverses mesures passées inaperçues qui préparent de facto une sortie progressive du nucléaire telles -parmi d’autres – l’abandon de l’EPR de Penly et le non financement du projet ASTRID (réacteur rapide au sodium de 600 MW e), filière dont on sait qu’elle constitue la base de la prochaine (4e) génération de réacteurs nucléaires civils et qui permet en outre de développer la destruction par transmutation des déchets radioactifs(perspective prévue par la Loi Bataille).

        Il est pourtant facile de montrer que la fermeture de Fessenheim est une absurdité tant au plan technique qu’économique.

        Lire la suite

        http://wp.me/p2DuMA-oi

      30. Camélito
        16 janvier 2013 at 21h25

        Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA

        ELECTRICITE

        Selon un article parut dans Le Figaro du 15 janvier, EDF viserait à dégager 1 milliard d’euros d’économie d’ici à 2015. D’après le quotidien, qui ne cite pas ses sources, « l’électricien prévoit un programme massif de réduction des coûts, qui visera en particulier les systèmes d’informations ainsi que l’ensemble de ses fournisseurs. En revanche, il n’est pas prévu de procéder à des réductions d’effectifs ».

        L’arrêté désignant Powernext comme organisme en charge de la délivrance, du transfert et de l’annulation des garanties d’origine de l’électricité produite à partir des sources d’énergies renouvelables et par cogénération a été publié au Journal Officiel du 15 janvier. Cette reprise se fera à compter du 1er mai 2013, jusque là, RTE continue d’assurer cette mission.

        GDF-Suez devrait fermer cinq centrales électriques au gaz en Europe dans les prochains mois. Le groupe réfléchit également à de nouvelles fermetures ou à des mises sous cocon d’autres unités de production.

        NUCLEAIRE

        Au Royaume-Uni, les centrales nucléaires d’EDF Energy ont enregistré une production record en 2012, la plus élevée depuis sept ans avec 60 TWh livrés.

        La Russie va accorder un crédit de 500 millions de dollars pour la construction de la 1ère centrale nucléaire du Bengladesh.

        Selon l’Autorité de sûreté nucléaire, l’arrêt définitif de la centrale nucléaire de Fessenheim nécessitera environ 5 ans. Cependant l’ASN précise que cette durée concerne la procédure administrative et qu’elle n’est pas incompatible avec un arrêt de l’exploitation de la centrale fin 2016.

        ENERGIE

        Le 15 janvier, EDF a présenté le bilan du premier réseau d’entreprises consacré à la performance énergétique. Après trois ans de coopération avec l’électricien français, les 9 entreprises ont diminué de 7 % leurs émissions de CO2, dépassant l’objectif fixé lors du lancement de l’opération.

        Selon les résolutions de l’assemblée générale de Siemens prévue le 23 janvier prochain G. Mestrallet devrait entrer prochainement au Conseil de Surveillance du groupe allemand.

        GAZ

        L’Union européenne a annoncé qu’elle allait financer à hauteur de plus de 1,1 million d’euros la faisabilité de la construction d’une station d’avitaillement de GNL dans le port de Dunkerque.

        L’Académie des sciences vient de présenter son rapport sur « la recherche scientifique face aux défis de l’énergie ». En ressortent 9 préconisations « en direction des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la vie économique ». L’une d’elles appelle le gouvernement français à « reprendre le dossier et au minimum mesurer le potentiel des gaz de schiste ».

        ENERGIES RENOUVELABLES

        Au mois de décembre dernier, Google a racheté à EDF une ferme éolienne d’une capacité de 161 MW située au Texas pour 149,6 millions d’euros.

        L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) vient de lancer une feuille de route qui doit faire passer de 16 à 30 % d’ici à 2030 la part des énergies renouvelables au niveau mondial.

      31. bob
        15 janvier 2013 at 23h26

        Transition énergétique ? Le capital s’organise
        Mestrallet au conseil de Siemens

        http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202497969552-mestrallet-au-conseil-de-siemens-528443.php

        Energie : Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, sera proposé comme nouveau membre du conseil de surveillance de Siemens lors de l’assemblée générale du groupe industriel allemand, qui se tiendra le 23 janvier. Le fabricant de turbines est fournisseur du groupe français pour la construction de plusieurs centrales dans le monde. Les deux groupes avaient répondu ensemble au premier appel d’offres français pour l’éolien offshore, sur lequel l’allemand est leader mondial.

      32. pascal
        15 janvier 2013 at 21h35

        La vie demain – Tragédie ou harmonie ?

        Localement discutez vous des tarifs de l’énergie dans le débat national sur le transitoire énergétique ? Qu’en pensent vos élus ? Les Associations ?

        «Au cours de ces dernières années, la CSPE n’a pas été suffisante au regard des financements nécessaires, notamment à la péréquation tarifaire, la cogénération et le développement des énergies renouvelables», note le gouvernement.

        CSPE: EDF récupère 4,9 Md€ et les consommateurs passent à la caisse

        http://www.journaldelenvironnement.net/article/cspe-edf-recupere-4-9-md-et-les-consommateurs-passent-a-la-caisse,32590

        La justice créé le chaos dans les tarifs de gaz et d’électricité

        http://www.boursorama.com/actualites/la-justice-cree-le-chaos-dans-les-tarifs-de-gaz-et-d-electricite-d9e468723802f2444ef23655400ddbbf

        Le casse-tête des tarifs de l’électricité relancé

        http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Le-casse-tete-des-tarifs-de-l-electricite-relance-571241

        Prix de l’énergie, quadrature du cercle pour le gouvernement

        http://www.usinenouvelle.com/article/prix-de-l-energie-quadrature-du-cercle-pour-le-gouvernement.N184823

        Electricité: pourquoi il faut revoir les tarifs régulés

        http://www.journaldelenvironnement.net/article/electricite-pourquoi-il-faut-revoir-les-tarifs-regules,31312

      33. la furet
        15 janvier 2013 at 21h22

        Accord national interprofessionnel du 11 janvier

        Une grave régression des droits sociaux

        Communiqué du Bureau confédéral de la CGT

        Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.

        Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.

        Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY.

        La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».

        Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.

        Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.

        La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.
        La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.

        Montreuil, le 14 janvier 2013

      34. Molière
        15 janvier 2013 at 21h12

        8 militants du syndicat CGT Energie Paris MIS EN EXAMEN !!!

        Parce qu’ils avaient avec 200 agents, refusé le licenciement de Nacima, mère célibataire d’un enfant de 4 ans, salariée handicapée, et témoin d’un accident de travail que la direction voulait dissimuler,

        Parce qu’ils avaient avec 200 agents, dénoncé la falsification de son dossier, permettant ainsi de justifier son licenciement,

        Parce qu’ils avaient avec 200 agents, raccompagné Nacima le 14 février 2008, jour de son licenciement, à son poste de travail, exigé sa réintégration et dénoncé les pratiques honteuses de la direction locale,

        8 militants du syndicat CGT Energie Paris, Cédric LIECHTI, Marc TREMENT, Catherine FLECHARD, Gérard DEL MASCHIO, Christian POURRE, Patrice PERICHOU et Gérard HAMON ainsi qu’un 8ème Camarade ont été mis en examen le 27 décembre par le juge Roger LELOIRE, dans le cadre d’une procédure correctionnelle.
        Hormis de lourdes amendes, ces 8 militants risquent aujourd’hui une peine de prison en regard de l’article 431-1 du Code Pénal ainsi que la déchéance de leurs droits civiques.

        Cette politique d’acharnement et de haine anti syndicale menée depuis 4 ans par la direction ErDF Paris est inacceptable et fait peser de graves dangers sur les libertés syndicales.

        – Une 1ère plainte déposée en juin 2008 par le directeur ErDF Paris avait été classée sans suite par le Procureur de la République. Mais qu’importe !!

        – Une 2ème plainte avec la complicité de 2 cadres a été déposée entraînant obligatoirement la désignation d’un juge d’instruction.

        – Un camarade mis en examen aujourd’hui avait déjà été traduit en conseil de discipline et déclassé, subissant ainsi une perte de salaire mensuel de 300 euros.

        – D’autres camarades avaient déjà été déclassés avec une perte de salaire mensuel de 70 euros ou sanctionnés d’un blâme

        – Le dossier présenté par la direction à la justice a été monté de toute pièce, n’hésitant pas à contredire les rapports d’huissiers et présentant les grévistes comme des barbares

        En fait ce que ne supporte pas la direction ErDF Paris, c’est que la CGT Energie Paris se mettent en travers de sa politique de privatisation et de recul social en défendant les intérêts des agents et des usagers au quotidien que ce soit :

        1. dans la conflictuelle négociation Aménagement du Temps de Travail où la direction voulait imposer à 2/3 des agents, 25 jours de travail supplémentaires par an sans augmentation de salaire

        2. sur la dégradation des conditions de travail et des salaires (+0,6% en 2013 pour une augmentation du coût de la vie de 1,7% – Source INSEE)

        3. sur l’augmentation vertigineuse des tarifs du gaz et de l’électricité depuis l’ouverture du capital des 2 entreprises (depuis 2004, +65% pour le gaz et +20% pour l’électricité)

        EN CRIMINALISANT L’ACTION SYNDICALE, la direction veut, par la peur, tenter de créer un désert syndical et interdire toutes formes d’expression du Personnel et de la CGT

        Cela lui permettrait de mener sa politique de casse et de recul social sans résistance face à elle !!

        Paris, le 15 janvier 2013

        CGT

        ENERGIE PARIS http://www.cgt-energie-paris.com

        CGT-UFICT http://www.cgtufict-energieparis.org

        SIGNEZ MASSIVEMENT ET DIFFUSEZ MASSIVEMENT AUSSI !
        http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2013N34639

        • ZE
          15 janvier 2013 at 22h54

          Un acharnement judiciaire supplémentaire à l’encontre de 8 militants CGT imposé afin de mater la juste revendication contre des patrons voyous.

          Comme par hasard la justice est plus que clémente, voire totalement absente pour punir les exactions des naufrageurs de l’économie française. Lorsque après avoir perçu des sommes importantes pour s’installer et travailler en France, ils décident sans aucune vergogne de délocaliser dans des contrées à bas coût de salaires et où les normes environnementales ne sont pas très contraignantes, et ce pour assurer à leurs actionnaires de substantiels bénéfices.

          Que la justice est douce avec les puissants et très dure avec les autres!!! Cela ressemble à s’y méprendre à une justice de classe.

          L’acharnement judiciaire, voulu par les puissants, pour mater ces hommes libres et courageux afin de criminaliser l’action syndicale et en prime installer la peur dans nos têtes, pour que les pires régressions puissent se réaliser sans heurts.

          Merci mes camarades syndicalistes pour votre combat courageux de Résistance.

      35. hollowman of ardeche
        13 janvier 2013 at 17h46

        APPEL A LA SOLIDARITE
        URGENT

        http://gen4.fr/2012/07/aidez-philippe-billard-syndicaliste-et-lanceur-dalerte-irradie-dans-le-cadre-de-son-emploi-de-sous-traitant-du-nucleaire.html

        un appel à relayer sur tous les reseaux sociaux et autour de vous

        fraternellement

      36. 13 janvier 2013 at 10h02

        Réforme de l’emploi. Les dessous de l’accord

        Officiellement, le gouvernement ne s’est pas mêlé des négociations sur le marché du travail qui ont abouti à un accord vendredi soir…
        Les conversations n’ont jamais été rompues, même lorsque l’accord n’a pu être signé à la veille de Noël. La preuve ? C’est que Michel Sapin est intervenu au début de la semaine pour tancer quelque peu les patrons.

        Cette mise en garde a semblé porter ses fruits puisque le Medef a lâché du lest vendredi en acceptant la taxation de certains contrats courts, principal point de blocage. De quoi satisfaire la CFDT, la CFTC et la CGC et ouvrir la porte à un compromis car pour être validé, un accord ne doit pas être rejeté par plus de deux syndicats. Quant à FO et la CGT, personne ne s’attendait à ce qu’elles joignent leur signature à celles de leurs homologues. «En fait, le Medef ne tenait pas à ce que le gouvernement présente un projet de loi qui ne lui aurait pas été favorable et que les députés de gauche auraient pu plus facilement amender», explique un syndicaliste.

        Quant au gouvernement, il est soulagé de ne pas avoir à décider lui-même des mesures qui vont dans le sens de la flexibilité.

        Finalement Michel Sapin, le ministre du Travail, aura bien manœuvré en coulisses…

        C’est bon pour les salariés
        Droits rechargeables : favoriser le retour à l’emploi. Par cette mesure, le chômeur qui retrouve un emploi peut garder ses droits à l’assurance-chômage qu’il n’a pas utilisés.

        Généralisation de la complémentaire santé : couverture plus large. Les entreprises seront obligées de souscrire un contrat auprès d’un organisme (mutuelle ou assurance) pour proposer à leurs salariés une couverture collective complémentaire des soins de santé. Ceux qui perdent leur emploi bénéficieront de la couverture santé pour une durée d’un an (contre neuf mois actuellement).

        Temps partiel : Des négociations vont s’ouvrir dans les branches les plus concernées afin que les salariés ne puissent plus travailler moins de 24 heures par semaine.

        Contrats courts : Les cotisations d’assurance-chômage de certains CDD seront majorées : elles passent à 7 % pour les CDD de moins d’un mois et à 5,5 % pour ceux de un à trois mois. L’objectif est de réduire le nombre des CDD.

        Formation : Depuis le début de son activité professionnelle jusqu’à sa retraite, toute personne disposera d’un compte individuel de formation.

        C’est bon pour les entreprises…

        http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/13/1534855-reforme-de-l-emploi-les-dessous-de-l-accord.html

        • la tortue
          13 janvier 2013 at 19h13

          EH OUI.
          Après le gouvernement la CFDT, la CFTC,la CGC se rallient au MEDEF,certainement qu’aujourd’hui nombreux de leurs sympathisants étaient à la manif à PARIS .

          Je pense que pour eux ils n’y aura plus de lutte contre le patronat et le gouvernement si pour certains le mot lutte est dans leur vocabulaire.

      37. 13 janvier 2013 at 9h42

        Le MEDEF est aujourd’hui une organisation heureuse, en quelques mois, depuis la présidence Hollande, elle vient d’obtenir : 20 milliards de crédits d’impôts, 40 milliards d’exonérations de cotisations sociales, l’acceptation du démembrement du droit social, la généralisation de la flexibilité et de la précarité avec désormais la possibilité de baisser et/ou le temps de travail et les salaires de chaque salariés sans plus de chichi, l’enterrement de la médecine du travail…

        Selon le communiqué du Syndicat des Avocats de France, les entreprises disposeront une fois cet accord étendu par la loi, d’une véritable immunité judiciaire en matière de licenciement.

        Résultats des élections prud’homales de 2008 :

        CGT : 34,00 %
        CFDT : 21,81 %
        CGT-FO : 15,81 %
        CFTC : 8,69 %
        CFE-CGC : 8,19 %
        UNSA : 6,25 %
        Solidaires : 3,82 %
        Divers : 1,42 %

        Autrement dit, les trois syndicats signataires (CFDT, CFTC, CFE-CGC) de l’accord « majoritaire » ne représentent que 38,69% des salariés. Les deux syndicats non signataires (CGT, FO) en représentent 49,81%. Restent 11,49% des salariés (UNSA, Solidaire, Divers) qui n’étaient pas représentés lors de ces négociations. Où est la majorité ?

        Au delà du fond (qui n’est rien d’autre qu’une victoire pour le patronat), cet accord n’a donc aucune légitimité démocratique.

        • Dany le rouge
          14 janvier 2013 at 19h53

          Ha
          ont seraient en démocratie c’est nouveau.
          Mon pauvre monsieur s’ils pouvaient nous faire travailler sans nous payés ils décrocheraient le pompon,mais au risque ne nous méprendre nous serons revenu au temps de l’esclavage.
          Mais c’est leurs but mon bon monsieur, arrêtez de rêver la démocratie c’est comme le communisme une utopie parmi tant d’autre.

          • 14 janvier 2013 at 21h20

            comme tu dis danny,la démocratie est une utopie!y’a plus rien qui tien la route,et encore moins les hommes!d’ailleur,j’en ai plein le cul,les mots ne changerons pas le monde actuel!bon couragz aux hommes de bonne volonté,et adieu!!!

          • sun
            14 janvier 2013 at 22h16
      38. Sylver
        13 janvier 2013 at 2h03
      39. cynthia
        12 janvier 2013 at 17h16

        Uranium: Areva va céder 10% d’une mine au Niger au Chinois CNNC

        http://www.la-croix.com/Actualite/Economie/Economie/Uranium-Areva-va-ceder-10-d-une-mine-au-Niger-au-Chinois-CNNC-_NG_-2013-01-11-897880

        Le groupe nucléaire français Areva va céder une participation d’environ 10% dans la mine d’uranium Imouraren au Niger pour environ 200 millions d’euros au groupe chinois CNNC, opération qui n’attend plus que le feu vert du gouvernement nigérien, écrit vendredi La Tribune.fr.

        « L’accord en négociation depuis des mois entre l’électricien chinois CNNC et Areva pour la cession d’une participation dans la mine d’uranium Imouraren est désormais dans les mains du gouvernement », selon le site d’informations économiques, qui précise que le conseil de surveillance d’Areva a donné son feu vert à l’opération en octobre.

        La Tribune avance que la ministre française du Commerce extérieur Nicole Bricq pourrait annoncer la nouvelle à l’occasion de son voyage à Pékin dans deux semaines.

        « L’entrée de CCNC au capital d’Imouraren fournirait à Areva un concours financier précieux pour l’aider à développer cette mine géante du Niger, dont le lancement a été reporté à fin 2014 », a-t-il relevé.

        Interrogé par l’AFP, Areva n’a pas fait de commentaire.

        Imouraren, qui doit désormais être lancée fin 2014 après des retards liés à l’instabilité dans la région, est actuellement détenu à 57% par Areva, 33% par l’Etat nigérien et 10% par un consortium coréen mené par l’électricien Kepco, qui a racheté sa participation fin 2009 à Areva.

        Selon Areva, sa production avoisinera les 5.000 tonnes de minerai par an sur une durée de plus de 30 ans, au prix d’un investissement initial de plus de 1,2 milliard d’euros et près de 1.400 emplois directs.

        Areva, deuxième producteur mondial d’uranium en 2011, exploite déjà deux mines d’uranium au Niger: la Somaïr, près d’Arlit dans le nord du pays, qui a battu en 2012 son record de production annuelle et qui est détenue à 64% par Areva et à 36% par l’Etat nigérien; et le site de la Cominak, également près d’Arlit.

        Le groupe est le premier employeur privé dans le pays subsaharien, un des plus pauvres du monde.

      40. Claude
        12 janvier 2013 at 15h28

        La vie demain – Tragédie ou harmonie ?

        Commentaire d’un lecteur à propos du Charles de Gaulle :

        « 2 questions : le nucléaire militaire, du moins « traction », est-il sous la surveillance de l’ASN ? Les inspecteurs du travail ont-ils le droit d’entrer dans l’arsenal ? Je crains connaître d’avance les réponses. »

        A lire dans l’Humanité : TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : QUEL CHOIX D’AVENIR ?

        Lire dans l’Humanité ce vendredi table ronde avec Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste FNME-CGT, Morgane Créach, directrice du Réseau action climat, Pierre Radanne, spécialiste des politiques énergétiques, Henri Sureau, expert à l’Institut énergie développement.

        Transition énergétique : la position des grands acteurs du secteur

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/transition-energetique-position-grands-acteurs-secteur-17302.php4#xtor=EPR-1

        Energie : le CESE pointe les actions essentielles

        http://www.actu-environnement.com/ae/news/avis-cese-transition-energetique-efficacite-17470.php4#xtor=EPR-1

        Davos, temple du libéralisme, s’inquiète du changement climatique

        http://www.terraeco.net/Davos-temple-du-liberalisme-s,47784.html

        La bombe à retardement climatique fait trembler Davos

      41. 11 janvier 2013 at 18h42

        La CFDT du Tricastin apporte son soutien aux salariés de TFN en grève

        La CFDT fait aujourd’hui le constat des dégâts liés à la politique d’économies Areva Tricastin, par la pression sur les tarifs pratiqués par la sous-traitance ; il fait place au dégout, face aux pratiques qui s’ensuivent et l’impact subi par le personnel de ces entreprises. Les salariés de l’entreprise TFN en sont les premières victimes…

        http://ulcfdttricastin.hautetfort.com/archive/2013/01/11/la-cfdt-du-tricastin-apporte-son-soutien-aux-salaries-de-tfn.html

        • 11 janvier 2013 at 20h46

          Normal, quant on voit un autre grand syndicat se soucier plutôt de sa place a venir dans la confédération, et qui en aucun cas se soucie des prestataires

      42. Françoise
        10 janvier 2013 at 19h55

        La politique ultra libérale de l’Europe conduit à des dérives ubuesques !

        On va ouvrir au privé la concession des barrages … payés par les deniers des français ..et maintenant amortis : la sécurité ( qui coûte cher ) sera le dernier souci des actionnaires qui voudront que ça rapporte : cf Tepco au Japon … et de sinistre mémoire le barrage de Malpasset à Fréjus!

        La pétition est sur le site :

        http://www.petitions24.net/contre_louverture_a_la_concurrence_des_ouvrages_hydroelectriques

      43. hollowman of ardeche
        9 janvier 2013 at 21h20

        Salut les camarades,
        de retour parmi vous après une « pause » tous mes voeux pour la nouvelle année et la santé à toutes et tous une pensée toute particulières pour le salarié de TFN

        Bon, alors, je vois que les résolutions de cette année seront les même que précédemment, mais avec plus de force, d’unité nous ne pouvons qu’être plus forts ensemble sous la même bannière.

        Au fait, il y a eu un « pépin » sur Cruas, genre « coup de bélier » sur une tuyauterie, d’après ma source ça a failli etre plus grave!
        Qui de vous aurait plus d’infos?

        Merci d’avance

        On ne lache rien, on résiste et dans le cas de danger , ne pas hésiter à appliquer son droit d’alerte et de retrait sans limite!

        Fraternellement

        • 9 janvier 2013 at 22h48

          Continuez a alerter, la population doit tous savoir.
          Notre devoir est d’alerter, car nous ne sommes pas responsables de ces situations qui s’empirent.

      44. Barbet
        9 janvier 2013 at 18h21

        Le CNRS publie un dossier multimédia en ligne sur l’énergie nucléaire

        http://www.enerzine.com/2/15064+le-cnrs-publie-un-dossier-multimedia-en-ligne-sur-lenergie-nucleaire+.html?posts_usersPage=1

        Au moment où la transition énergétique est au cœur d’un débat national, la collection multimédia CNRS / sagascience s’enrichit d’un nouveau dossier consacré à un état des lieux de l’énergie nucléaire en France.

        Cette animation donne au grand public des clés pour mieux comprendre la problématique du nucléaire et ainsi participer au débat qui se déroulera de janvier à avril 2013.

        Ce dossier multimédia est articulé autour de quatre grandes parties :

        1- la découverte du phénomène de la radioactivité naturelle par Henri Becquerel en 1896 qui a permis à l’homme de produire de l’énergie nucléaire dès les années 1940 ;

        2- la description de tous les éléments impliqués dans la production d’énergie nucléaire : extraction du minerai d’uranium, fonctionnement des réacteurs, cycle du combustible, gestion des déchets, démantèlement des installations, radioprotection, surveillance de l’environnement, coûts comparés des différentes filières de production d’électricité ;

        3- les aspects sociétaux du nucléaire dans le contexte post-Fukushima : conséquences humaines et environnementales des accidents, ressenti des citoyens, perspectives économiques de cette filière ou bien encore sûreté des centrales ;

        4- les futures technologies de production d’énergie nucléaire, de retraitement du combustible usé et de stockage des déchets.

        Le contenu de ce dossier a été réalisé en collaboration avec les chercheurs de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS, experts dans la mesure de radioactivité dans l’environnement, à travers le « Réseau Becquerel » , et dans le développement de solutions innovantes visant à réduire la quantité et la toxicité des déchets radioactifs.

        CNRS/sagascience
        Schéma de fonctionnement d’une centrale nucléaire de type REP.
        Cycle du combustible nucléaire.
        « L’énergie nucléaire, de la recherche fondamentale à la société » est consultable sur à cette adresse internet :

        http://www.cnrs.fr/nucleaire

      45. hervé
        9 janvier 2013 at 11h24

        VAUCLUSE / SOCIAL Tricastin : grève après le malaise d’un sous-traitant

        Une partie des salariés de la société TFN Atalian se met en grève aujourd’hui sur le site du Tricastin. Ils se disent harcelés au travail.

        Une partie des salariés de la société TFN Atalian se met en grève aujourd’hui sur le site du Tricastin. Les employés de cette société de nettoyage sous-traitante du groupe Areva dénoncent leurs conditions de travail et des pressions. Une distribution de tracts est annoncée devant les entrées du site.

        « Une surcharge de travail et des pertes de salaires »

        « Nous subissons du harcèlement moral, une surcharge de travail et des pertes de salaire depuis que le contrat a été repris par TFN en février 2012 » explique une salariée qui reste anonyme par peur de sanctions. « Il n’y a pas de syndicats dans notre entreprise d’une centaine de salariés » précise-t-elle. La colère grondait depuis plusieurs semaines mais un incident a tout accéléré hier.

        Vers 9 heures, un salarié de TFN a été victime d’un malaise au poste de garde d’Areva. « Il a fait un AVC (accident vasculaire cérébral) en constatant qu’il n’avait plus ses autorisations d’accès au site. Ce salarié avec 10 ans d’ancienneté venait d’être muté d’office à Orange » explique sa collègue. Le Pierrelattin de 47 ans a été héliporté à l’hôpital de Valence dans un état sérieux. « Areva doit réagir » ajoute la salariée qui reproche au groupe d’avoir passé un contrat au rabais avec TFN.

        http://www.ledauphine.com/actualite/2013/01/08/greve-apres-le-malaise-d-un-sous-traitant

        • 9 janvier 2013 at 20h09

          Encore un constat de cette politique du moins disant,contrairement a ce que dit EDF SA.
          LES SALARIES LOW COST demandent d’être pris en compte pour un autre nucléaire.

        • Sylver
          9 janvier 2013 at 20h46

          Faudra t il attendre un accident majeur dans l’industrie nucléaire pour que l’on puisse enfin imposer une réforme en profondeur de l’organisation du travail ?

          Les eaux glacées de l’égoïsme capitalistes vont-elles nous noyer ?

          • Sun
            10 janvier 2013 at 13h29

            Regardez comment nos collègues Japonais sont traités… je n’ai aucun regret à ne plus être d’astreinte pour ces bandits,à l’époque c’était 500 Francs par semaine H24,délai intervention 1H (RRI) pour Cattenom,Chaux,Gravelines,Paluel,Penly ,le tout en C15D…hahaha
            Dormez sur vos deux oreilles les Békès veillent.

      46. Eric
        9 janvier 2013 at 9h52

        EDF: Henri Proglio passera-t-il l’hiver ?

        La rumeur d’un débarquement prochain du patron d’EDF a repris de plus belle, avec la révélation d’une enquête de l’IGF sur des contrats passés entre l’électricien et la Chine. L’Expansion.com fait le point.

        http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/edf-henri-proglio-passera-t-il-l-hiver_366712.html

      47. Camélito
        8 janvier 2013 at 22h48

        Les brèves au quotidien du CCE d’EDF SA

        NUCLEAIRE

        Le département américain de la Justice a donné son feu vert à la création de Stars Alliance. Ce consortium de 7 opérateurs de centrales nucléaires va approvisionner le marché de certains biens et services (B&S) de façon conjointe.

        Tepco est poursuivi par 7 marins américains qui disent avoir été exposés à des radiations suite à la catastrophe de Fukushima, alors qu’ils étaient à bord du porte-avion à propulsion nucléaire USS Ronald. Ils estiment que l’opérateur de la centrale et le gouvernement japonais leur auraient menti en minimisant l’impact des fuites radioactives. Ils se seraient ainsi approchés de zones peu sûres et conduits à s’exposer à des radiations.

        Selon World Nuclear News (WNN), l’année 2013 a débuté avec une capacité nucléaire mondiale accrue de 3 667 MWe, soit 1 % de plus qu’en janvier 2012, en atteignant 373 679 MWe avec les 435 réacteurs qui existent dans le monde.

        En Belgique, les scientifiques chargés d’analyser les cuves de Tihange 2 et Doel 3, à l’arrêt depuis cet été après la découverte de microfissures, ont rendu un avis favorable à leur redémarrage.

        En Bulgarie, le Premier ministre a appelé les membres de son parti à voter « non » au référendum du 27 janvier prochain sur la construction d’une centrale à Béléné, dans le nord du pays. Il a par ailleurs confirmé
        l’intention de son parti de construire un nouveau réacteur à Kozlodoui et de prolonger le délai d’exploitation des réacteurs existants.

        Le 15 mai prochain, le gouvernement lituanien devrait prendre la décision de construire, où pas, une centrale nucléaire en remplacement d’Ignalina. Actuellement, le pays fonctionne principalement à partir de gaz et d’électricité venant de Russie, depuis qu’il a fermé la centrale en 2009, condition de son entrée dans l’Union européenne.

        ELECTRICITE

        Alstom a signé un contrat de 250 millions d’euros avec Metals & Engineering Corporation(METEC) pour la fourniture de turbines et alternateurs destinés à la centrale hydroélectrique du barrage de Grand Renaissance, situé sur le Nil Bleu en Ethiopie.

        ENERGIE

        En France, le programme de travail du gouvernement, présenté le 2 janvier en Conseil des ministres, rappelle que le débat sur la transition énergétique se déroulera tout au long du premier semestre 2013. Il indique également que la proposition de loi bonus-malus sera à nouveau débattue au Parlement en février.

        ENERGIES RENOUVELABLES

        La Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a indiqué que le projet de parc photovoltaïque de 7 hectares envisagé à Vitrolles (Hautes-Alpes), a été retenu par le ministère de l’Ecologie dans le cadre de l’appel d’offres gouvernemental sur le photovoltaïque.

        EDF EN a mis en service son 1er parc éolien, d’une puissance installée de 48 MW, à Linowo, en Pologne.

        EDF Renewables Energy vient de boucler le financement de son projet Catalina Solar de 143 MW dans le désert californien du Mojave.

      48. « On Lâche Rien »
        7 janvier 2013 at 22h47

        Est-ce qu’on continue comme ça ?

        Oui mais ça c’était avant

        PARTIE I
        Notre démarche et nos objectifs revendicatifs

        VI – Le nucléaire, une expérimentation grandeur nature pour le NSTS et la sécurité sociale professionnelle.

        48 La FNME propose de faire de ce secteur un vaste champ d’expérimentation : cela touche plusieurs entreprises du champ de la fédération ; nous avons eu des expériences gagnantes, c’est là où nous avons des bases organisées dans la sous-traitance. Au niveau de la maison fédérale, c’est sur le nucléaire que le travail transverse a été le plus concret. Cette expérimentation peut également nous aider à bouger les lignes de notre structuration syndicale dans et hors la fédération.

        49 La FNME revendique l’ouverture d’une négociation en vue d’une harmonisation des conventions collectives des salariés prestataires du nucléaire, avec obligation de reprise intégrale du personnel en cas de changement d’entreprise sur un renouvellement de marché, comme cela existe déjà, par exemple, dans le nettoyage ou la restauration collective, voire, dans une moindre mesure, dans le gardiennage.

        50 Ce sera du rapport de force que nous construirons avec les salariés prestataires et les entreprises donneuses d’ordres que dépendra la tenue ou non de cette négociation et le niveau des contenus. Nous avons déjà eu des engagements gouvernementaux et des négociations à EDF. Mais il nous manquait une dimension plus large dans le rapport de forces.

        51 Dans le cadre de notre démarche revendicative plus générale sur les questions de sous-traitance, nous rappelons les principaux repères :

        52 Responsabilité sociale (RSE) :

        53 Insertion de clauses de responsabilité sociale du donneur d’ordre dans les contrats commerciaux en cas de défaillance de l’entreprise sous-traitante, de travail clandestin dissimulé (paiement des salaires et cotisations sociales). La FNME CGT revendique que dans les contrats commerciaux de renouvellement de marchés, soit inclus l’obligation de reprise des salariés avec maintien a minima de leurs acquis (ancienneté, rémunération, indemnités…).

        54 Droit de regard des organisations syndicales et des IRP sur le contenu social des contrats commerciaux.

        55 Interdiction de la sous-traitance sur certaines activités liées à des risques industriels (sécurité des salariés, des populations et des biens) ou en matière de déréglementation.

        56 Interdiction de la sous-traitance en cascade, qui ne permet pas de vérification du respect des normes de formation et des plans de prévention.

        57 Garanties collectives, droits des salariés :

        58 Les formations spécifiques et les habilitations particulières doivent être prises en charge par le donneur d’ordre.

        59 Une formation sécurité pour les salariés de la sous-traitance.

        60 La validation de ces formations doit déboucher sur des reconnaissances équivalentes à celles des travailleurs de l’entreprise donneuse d’ordre.

        61 Les salaires, grille de rémunération, primes et indemnités spécifiques doivent être harmonisés.

        62 Le temps de travail et les congés doivent être de même nature, compte tenu de la similitude avec les activités de l’entreprise donneuse d’ordre.

        63 Sécurité, exposition aux risques et suivi médical doivent être assurés : la responsabilité du maître d’ouvrage doit y être engagée au même titre que le donneur d’ordre et sous-traitants.

        64 Les structures d’accueil pour les salariés des entreprises extérieures (parking, vestiaire, restauration) doivent être prévues.

        65 Droits syndicaux spécifiques :

        66 Création de comités inter entreprises entre les donneurs d’ordre sous-traitants et équipementiers avec périodicité de réunions, pour information, consultation sur les contrats, les effectifs, les durées, etc.

        67 Création de la notion d’unité économique entre les entreprises ayant des échanges commerciaux, productifs et financiers.

        68 Élaboration sur chaque site d’un protocole sur les modalités concrètes d’exercice du droit syndical et de la circulation des délégués syndicaux et représentants du personnel, établies en commun : entreprise donneur d’ordre et ses syndicats, entreprises sous-traitantes et ses syndicats ou représentants des salariés.

        69 Puisque participants au processus de travail, il doit y avoir prise en compte des salariés sous-traitants chez les donneurs d’ordre dans l’effectif de ces derniers au moment des élections professionnelles. Ces salariés devant également être électeurs et éligibles s’ils sont de manière prolongée dans l’entreprise (ceci a été obtenu, non sans mal, pour les dernières élections IRP dans les IEG, mais remis en cause pour le CE par le législateur en août 2008).

        70 Crédit d’heures supérieur pour les élus de la sous-traitance qui auraient à faire face à de nombreux déplacements.

        71 Création de Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) de site (suite à un décret du 19 mai 2008, la reconnaissance des CIESCT sur les sites nucléaires est actée, mais avec des pouvoirs très minorés par rapport aux CHSCT).

        72 Ces revendications doivent être portées dans tous les secteurs d’activités du champ de la fédération, c’est ce que vise notre démarche de déploiement.

        http://www.fnme-cgt.fr/congres4/docs_orientation_partie1_a6.php?toggle=1

      49. Sylver
        7 janvier 2013 at 20h41
      50. Caty
        7 janvier 2013 at 19h41

        Il aura fallu batailler contre l’omerta de tous les partis politiques et des syndicats, tant employeur que salariés, mais le combat pour la transparence mené entre autres par Contribuables Associés ou Contrepoints a enfin payé ! Le rapport Perruchot est enfin en ligne, grâce au journal Le Point (Fichier disponible également sur Contrepoints en PDF). Ce rapport dresse l’état des lieux du financement des syndicats et dénonce des pratiques scandaleuses. Comme le résume le journal Le Point

        Il ressort que :

        – Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, « tapent » dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).

        – Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.

        – Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.

        Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose.
        La France compte 8 % de syndiqués et huit « grands » syndicats.
        Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques).

        http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2012/02/Rapport-Perruchot-Financement-Syndicats-Salariés-Employeurs.pdf?d126be

        Les syndicats: une oligarchie que le pouvoir protège

        http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2011/12/les-syndictas-cette-oligarchie.html

      51. 7 janvier 2013 at 17h49

        France Télécom : un risque radioactif occulté

        Des années durant, les lignards et agents des centraux téléphoniques de France Télécom ont manipulé des parasurtenseurs contenant des éléments radioactifs. Sans précaution et malgré plusieurs alertes sur des excès de cancers. Une enquête exclusive de « Santé & Travail »….

        http://www.sante-et-travail.fr/page.php?lg=fr&id_publication=1185&id_article=62049&ogn=MODNL_246&prov=&cat=

        ENERGIES RENOUVELABLES : L’Irlande passe au vert

        L’Irlande fait tout pour rompre avec les années de vaches maigres. Et le plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI), qui a injecté 1,17 milliards de dollars dans les caisses du pays voilà quelques semaines, n’est pas le seul responsable de l’embellie des finances et du moral des très fiers Irlandais : le gouvernement et la population y ont également apporté leur pierre en optant pour une stratégie de croissance totalement innovante fondée sur les énergies renouvelables….

        http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3238641-l-irlande-passe-au-vert

        Le gouvernement veut relancer la filière solaire en France

        Un nouvel appel d’offres de 400 mégawatts va être lancé et les tarifs de rachat de l’électricité vont être bonifiés de 5 à 10% pour les panneaux d’origine européenne. 50% des emplois du secteur ont été détruits depuis deux ans….

        http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-gouvernement-veut-relancer-la-filiere-solaire-en-france_367391.html

        Forcing au « sommet social » : le Medef exige de pouvoir licencier SANS MOTIF. Il veut des salariés kleenex

        Quel est le fond de l’offensive du Medef pour la dernière réunion du sommet social des 10 et 11 janvier ? Imposer les pactes de compétitivité de Sarkozy (appliquer l’article 40 de la loi Warsmann du 22 mars 2012) et pouvoir licencier sans motif.

        Retour du CNE, du CPE étendu et généralisé :

        C’est le but du Medef depuis une décennie maintenant : il avait poussé au « CNE » « contrat nouvelle embauche » dans l’été 2005. Puis Villepin avait cru lui plaire avec le « contrat premier embauche » en 2006. Le but de ces deux tentatives, qui avaient alors échoué, était le même : ouvrir la brèche au licenciement sans motif….

        Heureusement, il faut en 2013 que les syndicats qui signent un accord représentent plus de 50 % des voix des salariés pour ledit accord soit valable.

        Pour qu’un accord soit valable aujourd’hui avec les nouveaux critères de représentativité, il faut l’unité syndicale. Même en entrainant la CFTC, la direction de la CFDT n’atteint pas ce seuil. Et puis dans la CFDT il y a une forte opposition à ce genre de « signatures » depuis mai 2003 ou François Chérèque avait signé, la nuit, dans le bureau de Raffarin, l’accord cassant les retraites, dans le dos du mouvement social, dans le dos des syndicats, dans le dos de ses propres adhérents. La CFDT avait perdu 100 000 adhérents, de 6 à 8 % des voix aux élections professionnelles et aux prud’hommes, ses militants s’en souviennent et ont peur qu’on leur refasse le « coup de mai 2003 »….

        http://www.filoche.net/2013/01/07/forcing-au-%C2%AB-sommet-social-%C2%BB-le-medef-exige-de-pouvoir-licencier-sans-motif-il-veut-des-salaries-kleenex/

        Une pensée à tous les salariés qui interviennent sur l’arrêt technique de la COMURHEX à Pierrelatte (durée 3 semaines).
        Vigilance les copains , vigilance .
        Le risque chimique n’est pas à prendre à la légère .
        Faites nous savoir l’évolution, avancement des travaux , vos conditions de travail

        😉

      52. Bob
        7 janvier 2013 at 17h36

        SeaFrance: « Chérèque, c’est un vendu »

        L’Expansion.com –

        Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque avouait lundi matin sur RTL avoir « un peu honte » du comportement « pas honorable » de militants de la CFDT de SeaFrance. Des propos qui ont provoqué la colère des salariés venus à Paris assister au jugment prononçant la liquidation de la compagnie de ferries. Reportage vidéo.

        http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/seafrance-chereque-c-est-un-vendu_277936.html

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